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Cours de langue française Public cible: 1ère Année de bac Sc.4

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Présentation au sujet: "Cours de langue française Public cible: 1ère Année de bac Sc.4"— Transcription de la présentation:

1 Cours de langue française Public cible: 1ère Année de bac Sc.4
Les figures de style: Cours et exercices Elaboré par : Maanaoui

2 Les figures d’analogie:

3 Tes yeux sont bleus comme le ciel
La comparaison: Tes yeux sont bleus comme le ciel Définition: Établir un parallèle entre un comparé et un comparant à l’aide d’un mot-outil (comme, semblable à, pareil à, ressembler, tel...)

4 La métaphore: Les étoiles volaient dans les branches des arbres
Définition: Établir une assimilation entre un comparé et un comparant qui sont rapprochés sans outils de comparaison.

5 Les arbres gémissent au vent.
La personnification: Les arbres gémissent au vent. Définition: Le fait d’attribuer des comportements humains à une chose ou une animal.

6 Personnification d'une idée abstraite
L’allégorie: - Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! Définition: Personnification d'une idée abstraite

7 Les figures de l’opposition:

8 Le navire était noir, mais la voile était blanche
L’antithèse: Le navire était noir, mais la voile était blanche Définition: L'association de deux mots opposés dans une phrase.

9 Réunir à l’intérieur d’une même expression deux mots aux sens opposés
L’oxymore: Le soleil noir Une obscure clarté Définition: Réunir à l’intérieur d’une même expression deux mots aux sens opposés

10 Opposition de construction avec des mots liés deux par deux.
Le chiasme: Un homme vivait en haut, en bas mourait un dieu. Ces murs, maudits par dieu, par Satan profanés Définition: Opposition de construction avec des mots liés deux par deux. ABBA

11 Exprimer le contraire de ce que l’on pense
L’antiphrase: c’est du joli, c’est du propre ! Définition: Exprimer le contraire de ce que l’on pense

12 Les figures de l’amplification et de l’insistance:

13 C’est l’exagération dans le choix des mots
L’hyperbole: Je meurs de faim. Un bruit à réveiller un mort Définition: C’est l’exagération dans le choix des mots

14 On fait succéder des termes en croissance ou décroissance.
La gradation: Je me meurs, je suis mort, je suis enterré Définition: On fait succéder des termes en croissance ou décroissance.

15 L’anaphore: Partout l’image idée, partout la pensée fleur, partout les fruits. Définition: Répétition d’une même expression ou d’un même mot en début de phrase ou de vers

16 La répétition: elle avait de gros os, un gros nez, un gros front, de gros yeux Définition: Reprise d’un mot , d’un groupe de mots à l’intérieur d’une phrase, d’un paragraphe, d’une strophe

17 On utilise une construction semblable pour deux énoncés différents.
Le parallélisme: Demain, je partirai. Demain, je m'engagerai. Définition: On utilise une construction semblable pour deux énoncés différents.

18 Les figures d’atténuation:

19 On atténue une idée brutale ou violente.
L’euphémisme: Les non-voyants (aveugles) Il est décédé (il est mort) Définition: On atténue une idée brutale ou violente.

20 Consiste à dire moins pour suggérer plus.
La litote : Va, je ne te hais point. (je t’aime) Ce n’est pas mauvais (c’est bon) Définition: Consiste à dire moins pour suggérer plus.

21 Les figures de substitution :

22 La métonymie: Boire une verre Manger son assiette
Rabat a donné son accord pour ce projet Définition: On représente un objet par un autre, le contenu par le contenant, le lieu pour la personne …

23 La synecdoque: le travail de la terre a besoin de bras jeunes et robustes Définition: Exprime un rapport d’inclusion : la partie pour le tout, la matière pour l’objet

24 Remplacer un mot par un groupe de mots
La périphrase: La capitale économique organise un forum international Définition: Remplacer un mot par un groupe de mots

25 Exercices d’application:

26 Identifiez les figures de style contenues dans les énoncés suivants :
Les coquelicots sont une armée de petits soldats qui éclatent dans le blé. Je meurs de  soif. "Il est temps que je me repose." Un parfait imbécile Sors avec une larme, entre avec un sourire Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant. Au lieu de remède, il lui redonnait du poison.

27 Mais ma fille, mon enfant, ma pauvre petite Marie, qui rit, qui joue, qui chante à cette heure et ne pense à rien, c’est celle-là qui me fait mal ! J’ai entendu dire cela à des curieux qui sont venus me voir comme une bête de la ménagerie. Du reste, on suppose qu’il y a de l’air et du jour dans cette boîte de pierre.(le cachot) Puisque le jour ne paraît pas encore, que faire de la nuit ?

28 J’aimerais à ….rendre le sens et la vie à ces inscriptions mutilées, à ces phrases démembrées, à ces mots tronqués, corps sans tête comme ceux qui les ont écrits. …….pour une idée, pour une rêverie, pour une abstraction, cette horrible réalité qu’on appelle la guillotine ! Au lieu de remède, il lui redonnait du poison. Les forçats en punition étaient plus gais qu’à l’ordinaire. Tout Bicêtre semblait rire, chanter, courir, danser.

29 Moi, seul muet dans ce vacarme ……étonné et attentif, j’écoutais.
Vous serez seul dans votre loge comme le roi. Rien de plus dégradé, de plus nu, de plus misérable à l’œil que cette quadruple façade. Il y avait une multitude de fenêtres grillées auxquelles se tenaient collés une foule de visages. C’étaient les prisonniers, spectateurs de la cérémonie en attendant leur jour d’être acteurs (le ferrage des forçats)

30 C’étaient les prisonniers, spectateurs de la cérémonie en attendant leur jour d’être acteurs (le ferrage des forçats) . On eut dit des âmes en peine aux soupiraux du purgatoire qui donnent sur l’enfer. Des éclats de rire poignants à entendre. Et un moment après, voilà que deux ou trois portes basses vomirent presque en même temps, dans la cour, des nuées d’hommes….C’était les prisonniers.

31 Ils furent salués d’acclamations et d’applaudissements qu’ils recevaient avec une sorte de modestie fière. Il entrait dans la cour en faisant la roue sur lui-même avec l’agilité d’un serpent. le moindre mouvement d’avant en arrière lui ferait sauter le crâne comme une coquille de noix. La Grève est sœur de Toulon. J’étais demeuré à la fenêtre, immobile, perclus ; paralysé.

32 Quand je vis les cinq cordons (les galériens) de ruer vers moi avec des paroles d’une infernale cordialité….il me semble que cette nuée de démons escaladait ma misérable cellule. je vis les coups de bâton pleuvoir au hasard sur les épaules ou sur les têtes. Ma belle enfance !ma belle jeunesse ! Étoffe dorée dont l’extrémité est sanglante. Entre alors et à présent, il y a une  rivière de sang, le sang de l’autre et le mien.

33 Le pourvoi, c’est une corde qui vous tient suspendu au dessus de l’abîme, et qu’on entend craquer à chaque instant, jusqu’à ce qu’elle se casse. C’est comme si le couteau de la guillotine mettait six semaines à tomber. Je n’ai plus que trois pas à faire : Bicêtre, la conciergerie, la Grève. J’en suis resté navré, glacé, anéanti. Je me saurais rendre ce que j’éprouvais, j’étais à la fois blessé et caressé.

34 Le bruit des verrous nous a arraché, moi à ma stupeur, lui à son discours.
Avant de n’ensevelir dans cette tombe à deux roues, j’ai jeté un regard dans la cour. J’ai jeté …….un de ces regards désespérés devant lesquels, il semble que les murs devraient crouler. Le flot des passants s’arrêtait pour voir passer la voiture. Le directeur l’a prié d’attendre un instant lui annonçant qu’il allait avoir du gibier à lui remettre.

35 Elle est toujours là cette pensée infernale, comme un spectre de plomb.
Elle se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu’on m’adresse. A peine arrivé, des mains de fer s’emparèrent de moi. Ils me voient dan tout cela que la chute verticale d’un couteau triangulaire (la guillotine). J’étais libre. Maintenant je suis captif. Dans quelques heures, je ne serai plus.

36 Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée.
Voici cinq semaines que j’habite avec cette idée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids. Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée.

37 La guillotine, c’est fort cher.
J’offris ma journée pour quinze sous, pour dix sous, pour cinq sous. Point !Que faire ? Il (le roi) est aussi haut que tu es bas. ….le médecin de malheur qui a inventé la chose avait un nom prédestiné.(La chose=La guillotine ) La place est là, l’horrible peuple qui aboie. Les coquelicots ressemblaient à une armée. « Il va bien ! » a dit une femme….

38 Cet atroce éloge m’a donné du courage.
Plutôt mille fois la mort ! Plutôt livrer mon cou au couteau de Guillotin. Il y avait un grand bruit au dehors, comme un frémissement qui ondulait dans l’air.

39 Bon courage


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