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Publié parGermaine Marois Modifié depuis plus de 7 années
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Les causes, symptômes, prévention et conduite à tenir pour l'ensemble des incidents et accidents.
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« On dénombre chaque année dans le monde 1 accident pour 6 à plongées, ce qui représente environ 350 accidents par an traités dans les centres hyperbares français. Une étude épidémiologique récente menée sur plus de 500 accidents de plongée traités à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille montre que l’accidenté est le plus souvent un plongeur loisir (85%), plus âgé (40 ans en moyenne) que la population de plongeurs affiliés à la Fédération Française d’Etude et de Sports Sous Marins (FFESSM). Soixante-quinze pour cent sont de sexe masculin ce qui correspond à la répartition normale dans la population de plongeurs loisirs, 10% ont déjà eu un accident de plongée. Tous les niveaux sont concernés y compris les encadrants qui représentent 1/5ème des accidentés. Vingt pour cent surviennent au cours d’une formation. L’incidence augmente avec la profondeur. Néanmoins, plus d’un tiers des accidents surviennent à moins de 30 mètres de profondeur, L’accident le plus fréquent est l’accident de désaturation (53%) suivi par le barotraumatisme grave (15%) et par l’accident cardio-vasculaire d’immersion (5%).”
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LES CAISSONS SONT PLEINS DE PLONGEURS « SÉRIEUX »
Ce sont rarement de graves erreurs qui conduisent au caisson, mais plutôt le fait que les gens n’écoutent pas assez leurs impressions. A posteriori, beaucoup d’accidentés reconnaissent qu’ils « la sentaient mal, cette plongée… » Fatigués, pas à l’aise, souvent soucieux de ne pas pénaliser les autres membres du groupe en diminuant par exemple la profondeur prévue. On est loin de l’image de la tête brûlée qui finit au caisson. Un peu à contre-cœur, ils y vont quand même, et c’est là que l’accident survient. Pas parce qu’on a fait une bêtise : « d’ailleurs, constate le médecin, maintenant que l’on a accès à toutes les infos de la plongée avec les ordinateurs, on voit bien que les plongeurs ne mentent pas et ne cherchent pas à minimiser leur profil de plongée. »
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les accidents mécaniques, dus aux variations de pression, ce sont les barotraumatismes
Les accidents toxiques, dus aux réactions bio-chimiques de notre organisme Les accidents bio-physiques, sont les conséquences des lois de Dalton et de Henry Les autres accidents sont ceux dus au milieu
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les barotraumatismes le placage de masque ; le barotraumatisme des sinus ; le barotraumatisme des dents ; le barotraumatisme des oreilles ; le vertige alternobarique ; la surpression pulmonaire ;
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Il se produit lors de la descente
Il se produit lors de la descente. Lorsque l’on descend en plongée, le volume d’air contenu dans le masque se réduit et crée une dépression dans le masque. Ce qui peut faire éclater quelques petits vaisseaux sanguins autour des yeux. Sans gravité, ce petit soucis se manifeste par des yeux rouges injectés de sang, ou quelques douleurs dans la sphère visuelle mais dans la majorité des cas cela ‘passe’ naturellement en cas 24-48h.
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Comment l’éviter : Souvent peu douloureux, il est difficile à détecter car quand on débute, on ne veut pas d’eau qui rentre dans son masque et on a tendance à sur-serrer sa sangle, de plus avec tout le matériel sur le dos, il est difficile à un débutant(e) de penser à tout les éléments. Le mieux est avant de descendre, de regarder dans l’eau avec son masque, de cliquer sur la sangle pour le desserrer, s’il se produit un clac et que le masque a tendance à sauter d’un coup, c’est qu’il est généralement trop serré. Le remettre en place et essayer de reculer la sangle d’une position à droite et à gauche et de remettre la tête dans l’eau en regardant à droite et à gauche. Le masque ne doit pas bouger de sa place initiale et l’eau ne doit pas rentrer dedans. souffler par le nez à la descente pour décoller le masque du visage si besoin le dé-serrer légèrement à la descente avec la sangle , voire faire rentrer de l’eau dans le masque en soulevant la jupe du masque Mettre la langue sur son palais oblige à expirer par le nez et augmenter la pression dans le maque
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Les SINUS : L’encombrement par des sécrétions des canaux entre les sinus et les fosses nasales limitent équilibrage entre la pression interne et externe. Cela peut se manifester à la descente ou à la remontée et se caractérise par des douleurs type « dentaires » ou des maux de tête voire un saignement de nez Comment l’éviter : se moucher pour les évacuer le mucus et libérer les canaux. Attention aux nouveaux plongeurs, ce geste nécessite de retirer son masque et donc une certaine habitude, prévenir et le faire sous l’attention de son binôme ou guide de palanquée. Conseils : se moucher à la surface avant la descente et comme on dit se « rincer les sinus à l’eau de mer » il n’y a rien de mieux… Regardez ce que contiennent les sprays pour le nez si enrhumé, mieux vaut éviter de plongée
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Les DENTS Toute carie mal soignée, ancien plombage ou cavité insuffisamment rebouchée sera soumis à la remontée à l’augmentation de son volume, ce qui peut entrainer des douleurs plus ou moins intenses, voire fissurer ou casser la dent. Si cela arrive, alors il faut interrompre la plongée, remonter doucement, ne pas forcer et consulter un dentiste. Conseils : Pour un baptême en piscine, peu de risque car la plongée n’est pas profonde, mais pour le reste, mieux vaut avoir les dents en bonne santé, donc allez voir votre dentiste avant et dites lui clairement que vous allez faire de la plongée… Il fera attention aux cavités et dents mal soignées… Et en cas de doutes à une dent particulière, s’il n’y pense pas, suggérez lui de faire une radio ;-)
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Les OREILLES : le plus courant
Il se produit principalement à la descente (ou à la remontée) et occasionne des fortes douleurs à l’oreille et qui peut aller jusqu’à la rupture des tympans. Raison : La pression de l’eau augmente avec la profondeur et cree une surpression sur le tympan au niveau de l’oreille externe par rapport à l’oreille interne. Comment l’éviter : Le plongeur doit amorcer sa descente en profondeur doucement pour que les pressions internes et externes s’équilibrent. Certains le font naturellement (par ex en baillant ou bougeant la mâchoire) ou il faut utiliser la méthode dite de Valsava.
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Conseils : Pour les oreilles sensible, se rincer les oreilles à l’eau douce avec un petite goutte d’huile d’amande avant et après la plongée. Si vous avez les sinus bouché ou une sensation de rhume, d’oreilles/nez encombrées ou début d’otites, mieux vaut différer ou annuler sa plongée. Liés aux oreilles, il y a également le vertige alternobarique qui lui se produit plus souvent à la remontée et qui est due à des informations différentes au niveau des 2 oreilles. Cela dépend du fonctionnement interne des oreilles de chacun et il n’y a pas de façon de se prémunir. Si cela arrive les symptômes sont vertiges brefs et intense avec une possible perte de l’orientation. Dans ce cas, attendre, déglutir, ne pas faire de manœuvre de Valsava et prévenir l’encadrement qui vous prendra en charge mais dans la plupart des cas, cela se résous tout seul. Équilibrer souvent et régulièrement ses oreilles à la descente avant que la douleur soit trop vive et si nécessaire remonter légerement (quelques metres) À la moindre gène, le signaler immédiatement Ne jamais forcer et renoncer à la plongée/baptême si « enrhumé »/ »encombré »
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Les intestins / l’estomac
Il ne se produit qu’à la remontée, il est dû à la dilatation des gaz ingérés dans l’estomac ou dû à ceux crées par la fermentation dans les intestins et crée une surpression dans le tube digestif pouvant se répercuter dans l’estomac. Il se traduit par des ballonnements abdominaux. Comment l’éviter : Avant de plonger, éviter les boissons gazeuses, les féculents, ou les repas trop copieux Éviter de déglutir (ingestion d’air) lors des manœuvres d’équilibrage des oreilles à la descente. Conseils : Chacun sait ce qui lui réussit ou pas, alors quelques heures avant une plongée évitez les types d’aliments concernés.
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Les POUMONS (surpression pulmonaire) :
Il arrive à la remontée. Quand on remonte à la surface, la pression diminue et le volume d’air contenu dans les poumons par conséquent augmente, ce qui distend les alvéoles jusqu’à leur possible rupture. Comment l’éviter : Pratiquer une remontée lente et régulière, regarder les bulles expirées et ne pas remonter plus vite que les petites bulles qu’on expire.. Conseils : Ne pas paniquer, se calmer, quelque soit l’envie de remonter, il faut remonter sereinement et doucement. Si on est essoufflé après un effort, un stress particulier, le froid, avant de remonter : se stabiliser, respirer normalement jusqu’au calme et surtout expirer profondément. Ne pas trop gonfler son gilet, ni trop rapidement pour éviter de remontée comme un ballon
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Les accidents toxiques
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La narcose à l'azote, aussi nommée ivresse des profondeurs, est due à l'excès d'azote et agit sur le système nerveux en entraînant des troubles du comportement. Cet effet a été découvert en 1930 par Hill et Mac
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Causes: Une grande partie des narcoses surviennent lors de la plongée profonde. Elle débute vers 30 mètres pour certains et devient systématique à partir de 60 mètres. La pression environnante augmentant, la pression partielle de l'azote augmente en application de la loi de Dalton. Les gaz à effets narcotiques sont biochimiquement inertes : ils n'interagissent pas en modifiant la chimie cellulaire. Ils ont, a priori, un simple effet mécanique. Deux mécanismes sont suspects, résultant à chaque fois en une modification de la perméabilité de la membrane cellulaire à certains composants : l'hypothèse lipidique : les gaz se diffuseraient dans la double couche de lipides formant la membrane cellulaire, la distendant. l'hypothèse protéique, suspectée dans les années 60 : les gaz interagiraient directement sur les protéines de la membrane cellulaire. Certains facteurs sont considérés comme aggravants : froid, consommation d'alcool, drogue, stress, fatigue, embonpoint.
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Effets La narcose entraîne des troubles du comportement qui diffèrent d'un individu à l'autre. La sensibilité par rapport à la narcose n'est pas la même pour tout le monde, ni la même d'un jour sur l'autre. Dans les effets de la narcose on peut citer : euphorie, angoisse, repli sur soi, discours intérieur, troubles de la vision et notamment vision à effet tunnel (le plongeur a l'impression de voir les choses au bout d'un tunnel), disparition de la notion de durée, sensation de dialogue intérieur, de solitude, lecture répétée des instruments de plongée sans interprétation correcte retard de réaction, signes répétitifs. En outre, même s'il n'est pas possible d'annihiler les effets de la narcose lors d'une plongée profonde à l'air, les plongées répétées à de grandes profondeurs permettent de les atténuer et d'en retarder la venue.
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Réaction et prévention:
L'attitude à avoir face à un plongeur victime d'une narcose est de le faire remonter à une profondeur moindre pour faire diminuer la pression partielle de l'azote. Les effets se dissipent assez rapidement. Une narcose peut provoquer une amnésie et certains plongeurs ne se souviennent pas du comportement qu'ils ont pu avoir au moment de la narcose. Afin de diminuer l'influence de l'azote, les plongeurs utilisent parfois des mélanges gazeux comme le Trimix.
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Hyperoxie L'hyperoxie est due à un excès d'apport en oxygène[1] et notamment à des fractions inspirées d'O2 anormalement élevées (très supérieures à 21 pour cent - pO2 habituelle) et prolongées, telles que celles utilisées en secours d'urgence, en réanimation médicale ou en plongée professionnelle et de loisirs (Nitrox ou EAN chez les anglos saxons). Une hyperoxie prolongée peut entraîner des conséquences sérieuses sur l'organisme.
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L'hypoxie désigne une inadéquation entre les besoins tissulaires en oxygène et les apports. Elle peut être la conséquence de l’hypoxémie (c'est-à-dire lorsque le taux d'oxygène dans le sang diminue).
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L'essoufflement L'essoufflement en plongée est à prendre très au sérieux à cause de ses conséquences dramatiques s'il n'est pas traité à temps. Un plongeur essoufflé ne vide plus ses poumons, s'il fait une remontée panique, il risque une surpression pulmonaire accompagnée d'un accident de décompression.
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Les accidents bio-physiques
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En plongée, la loi de Dalton est utilisée pour calculer la profondeur maximale
à ne pas dépasser en fonction de la toxicité des gaz contenus dans le mélange respiré
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Ainsi si on prend l'exemple de l'air à la pression atmosphérique (1 bar) :
Le pourcentage d'O2 dans l'air est de 20% donc PPO2 = Pabsolue * 20% = 1 * 20% = 0.2 bar Le pourcentage de N2 dans l'air est de 80% donc PPN2 = Pabsolue * 80% = 1 * 80% = 0.8 bar On remarque que la somme de ces 2 pressions partielles est bien égale à la pression absolue, 1 bar. Prenons maintenant l'exemple de l'air à 20 mètres de profondeur. La pression absolue de l'air est alors de 3 bars. Le pourcentage d'O2 dans l'air est de 20% donc PPO2 = Pabsolue * 20% =3 * 20% = 0.6 bar Le pourcentage de N2 dans l'air est de 80% donc PPN2 = Pabsolue * 80% = 3 * 80% = 2.4 bar On remarque que lorsque la pression absolue augmente, la pression partielle de chacun des gaz constituant l'air augmente également. Cette augmentation des pressions partielles des gaz composant l'air avec la profondeur a un impact sur l'organisme du plongeur. L'oxygène est toxique à 1,8 bars de pression partielle
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Accident de décompression
L’accident de décompression (souvent désigné par accident de désaturation ou ADD est un accident survenant notamment à l'occasion d'une plongée sous-marine, comme à l'issue de cette dernière. Il survient à des plongeurs descendus profond ou longtemps et qui remontent trop vite ou sans faire de paliers de décompression. Il est lié à une baisse de la pression ambiante subie par le corps (à la suite d’une forte compression antérieure pendant la plongée). C'est une application indirecte de la loi de Henry, à savoir la dissolution d'un gaz inerte dans l'organisme, en l'occurrence l'azote ou l'hélium dans le sang, les muscles, etc.
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à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide. »
La Loi de Henry: « À température constante et à l'équilibre, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide. » C’est-à-dire que si l'on est par exemple en un point où la pression est le double de la pression atmosphérique (c'est le cas dans l'eau à 10 m de profondeur), chaque gaz de l'air pourra se dissoudre 2 fois mieux qu'en surface. Cela explique le problème des plongeurs : en profondeur, l'azote de l'air (que le plongeur stocke puisque les cellules ne consomment que l'oxygène) a tendance à se dissoudre dans l'organisme du plongeur (entre autres le sang). Si celui-ci remonte trop vite, l'azote dissout va avoir tendance à se dilater rapidement dans l'organisme, ce qui peut créer des bulles dans les vaisseaux sanguins et une mort par embolie gazeuse Le corps humain étant composé à 70 % d'eau il s'effectue des échanges entre les mélanges gazeux contenus dans les poumons et les tissus humain. Donc la loi de Henry s'applique à notre organisme.
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Lors de la remontée, la pression diminue et donc l'organisme se retrouve en sur-saturation. A ce moment l'azote dissous dans les tissus va tendre à retourner à l'état gazeux. Il y a alors formation de micro bulles d'azote dans le sang au niveau des organes, ces bulles étant ensuite acheminées par le sang vers les poumons et éliminées par la respiration. Ainsi quand le plongeur respecte la vitesse de remontée adéquate et les paliers de décompression, l'azote est évacué, l'organisme retrouve l'état de saturation et la remontée peut se faire en toute sécurité. A l'inverse, en cas de remontée rapide ou de non respect des paliers, la sur-saturation sera trop importante et les bulles ne pourront pas être éliminée par les poumons. Ces bulles seront alors acheminées vers les différents organes et, comme la pression baisse, leur taille augmente. Ces bulles, en obstruant les vaisseaux sanguins sont alors à l'origine des accidents de décompression.
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Les causes d'un accident de décompression peuvent être multiples :
vitesse de remontée excessive ne laissant pas le temps à l'azote de s'évacuer et créant de nombreuses bulles non-respect de la procédure de décompression utilisée (tables de décompression, ordinateur de plongée) : palier non effectué ou trop court (par manque d'air, mauvaises conditions de mer, négligence, etc.) non-application des majorations dues aux plongées précédentes mauvaise utilisation des tables de décompression (erreur de calcul) mauvaise utilisation de l'ordinateur de plongée (changement d'ordinateur entre deux plongées rapprochées, mauvais paramétrage) mauvais profil de plongée (dit profil inversé avec une profondeur maximale atteinte vers la fin de la plongée) mauvaise planification de la plongée (plongée trop longue et/ou trop profonde, profondeur atteinte supérieure à celle prévue, etc.) non-respect du temps de repos en surface avant de prendre l'avion Les facteurs aggravant les risques d'accidents sont : l’importance de la dépression : une forte réduction de pression est davantage susceptible de provoquer un accident qu’une dépression modérée. la fatigue (peu ou pas dormi avant la plongée ou trop de plongées dans le cas des moniteurs par exemple), le stress, la consommation d'alcool ou de drogue : la consommation d'alcool n'augmenterait pas le risque d’accident de décompression, mais elle favorise les erreurs d'appréciation de son propre état, avec le risque de ne pas suivre correctement les paliers de décompression. le froid (qui réduit la taille des vaisseaux sanguins et donc perturbe la circulation), une mauvaise condition physique, l’âge : il existe des observations indiquant que le risque augmente avec l'âge. des exercices physiques trop violents avant (surtout s'il y a eu douleurs musculaires), pendant (les tables de décompression sont étudiées pour des plongeurs sportifs ou de loisir; pas pour les plongeurs professionnels), ou après la plongée (remontée sur le bateau avec son matériel, relevage du mouillage...) un excès de tissus adipeux (facilitant le « piégeage » de bulles d'azote). En règle générale, une personne qui présente une masse adipeuse élevée est plus exposée au risque. À cause d'une mauvaise irrigation sanguine, l'azote est stocké dans en plus grandes quantités dans les tissus adipeux. Bien que la graisse ne représente que 15 pour cent de la masse corporelle d’un adulte, le tissu adipeux stocke plus de la moitié de la quantité totale d'azote (environ 1 litre) normalement dissoute dans le corps. la répétition des expositions : remontées de type "yoyo" ; plongées répétées ; montée répétée à des altitudes supérieures à 18 000 pieds, dans un court laps de temps (quelques heures) augmentent le risque de survenue d’un accident. accident antérieur : selon certaines observations l’existence d’un accident de survenue récente peut rendre les individus plus sensibles à la décompression.
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Les autres accidents dus au milieu
Les autres accidents dus au milieu La noyade La noyade est l'arrêt respiratoire par inondation des voies aérienne (pénétration d'eau dans les poumons), ce qui entraîne l'asphyxie. La noyade vraie (ou asphyxie) : Il y a inhalation directe de l'eau dans les poumons à la suite de : Eau dans le tuba, dans l'embout. Quinte de toux. Vomissement (mal de mer). Panique. Fatigue. Essoufflement. Manque d'entraînement à la nage. Défaillance du matériel (panne de détendeur). Rupture d'apnée (chasseur sous marin). La fausse noyade : Dans laquelle l'inondation intervient à la reprise de connaissance après une syncope, à la suite : D'un choc thermique (trop longue exposition au soleil). D'une congestion (chute de tension artérielle due à des troubles digestifs). D'un choc à l'eau froide. D'une anoxie (rendez vous syncopal pour les chasseurs)
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L'agression de l'organisme par le froid se traduit par
Le corps humain est à une température de 37 °C. S'il y a abaissement de cette température le fonctionnement des organes va être perturbé. L'organisme du plongeur subit dans l'eau une déperdition calorifique due aux différences thermiques entre l'eau et le corps dès que la température de l'eau est inférieure à 34 °C et dès que la température de l'air est inférieure à 25 °C. Cette déperdition va augmenter si : L'eau est plus froide. Le corps est mal protégé. La circulation d'eau est importante. C'est surtout à cause du phénomène de convection que le corps se refroidit dans l'eau : l'eau se réchauffe au contact du corps et est remplacée par de l'eau froide. L'agression de l'organisme par le froid se traduit par Une augmentation de la consommation d'air. Tendance à l'essoufflement. Une fatigue excessive. Une barre sur le front. Des tremblements. Une diminution de l'attention. Prévention Port de vêtements isothermes adaptés à la température de l'eau et si possible taillés sur mesure, port de gants, de chaussons, de cagoule. Suspendre la plongée dès les premiers frissons. Faire un apport de glucides avant la plongée en eau froide. Protéger le plus possible la nuque (le bulbe est le centre de lutte contre le froid)
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Les plaies en plongée Définition: C'est une lésion de la peau, revêtement protecteur du corps, par coupure ou éraflure ou piqûre, avec atteinte possible des tissus sous-jacents. Conduite à Tenir Se laver les mains, puis nettoyer la plaie à l'eau et au savon Protéger par un pansement adhésif si la plaie risque d’être à nouveau souillée conseiller de consulter un médecin si la plaie devient chaude, rouge, si elle gonfle ou si elle continue à faire mal Tétanos !!!!!
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Les blessures provoquées par des animaux (méduses, murènes, requins, raies, poisson-pierre, corail, animaux venimeux, etc.) Ne pas toucher !!
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En résumé les barotraumatismes
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accidents toxiques
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accidents bio-physiques
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Les autres accidents dus au milieu
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FIN
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