La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

SIDA ET PERSONNE HUMAINE.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "SIDA ET PERSONNE HUMAINE."— Transcription de la présentation:

1 SIDA ET PERSONNE HUMAINE

2 UNE EPIDEMIE LOURDE DE MENACES
L'extension de l'épidémie du SIDA accumule un ensemble de menaces pour le respect de la dignité de la personne. Ces menaces tiennent à : l’épidémiologie de la maladie liée à une culpabilisation de ses victimes liée à des comportements particuliers) des limites que sa prévention impose à notre liberté de pensée et d’expression

3 Menaces liées à l'épidémiologie du SIDA
Origine africaine Répartition géographique Fréquence particulière chez certains sujets réputés "à risque" en raison de comportements particuliers réflexes d'exclusion avec pour effet pervers, une méfiance systématique l'égard des premières initiatives visant au développement de structures d'accueil pour les malades ("sidatoriums") inspirées - faute de données épidémiologiques suffisantes - par l'isolement mis en œuvre, jadis, en matière de tuberculose

4 Menaces liées aux aspects socio-anthropologiques
Discours relatif à la prévention biaisé par : référence au dogme d'une volonté humaine soumise aux pulsions individuelles et incapable a priori de les maîtriser ; sous-estimation, voire méconnaissance des faiblesses de cette volonté ; D'où, dans notre façon d'appréhender le problème de la toxicomanie, et face aux problèmes de sexualité :  tentations alternées de culpabilisation et de laxisme visant aussi bien les malades (multipartenaires) la société une Education Nationale censée "s'adapter" à une « évolution des mœurs »

5 Incrimination initiale des homosexuels
comme « sujets à risque » avec interprétations d’ un comportement : revendiqué comme "normal" par les intéressés tenu pour "déviant" par ceux qui en proposent : une explication "psychiatrique" avec tous les danger illustrés par les psychiatres maudits du goulag ; un interprétation "génétique" et ses risques eugéniques d'aussi sinistre mémoire, aggravés par la montée de l'eugénisme en matière de "dépistage" prénatal ; une lecture "sociologique" inclinant à n'y voir qu'un fait banal de société

6 Une société hédoniste rongée par la « libération » des meurs
Une sexualité d’animaux « en rut » N’obéissant qu’à que ses instincts Fuyant toute responsabilité Refusant toute contrainte de la loi morale Une décadence dont nous sommes les premiers responsables Par égoïsme Par notre laxisme

7 L'évolution du cadre familial
dispositions juridiques et avantage fiscaux favorisant le divorce la multiplication des partenaires sexuels le concubinage conséquences épidémiologiques (progression du SIDA) tendance à culpabiliser la fidélité conjugale engendrer de nouvelles exclusions

8 Le meilleur exemple : Propagation du SIDA en milieu SCOLAIRE
En 2005, au cours d’une visite au lycée professionnel du Dolmen, à Poitiers, Ségolène ROYAL a déclaré son intention de puiser dans l’argent des contribuables, un million d’euros destinés à soutenir le dile des drogues contraceptives confié aux infirmières scolaires

9 Selon la Nouvelle République du 9 mars 2005 :
« ce fond social régional s’adresse également à l’ensemble des élèves : il facilitera ainsi, en participant à son financement, l’accès libre et gratuit aux préservatifs dans les établissements scolaires ». ces aides s’opéreront « dans le respect de l’anonymat après consultation des adultes référents de l’établissement scolaire. ».

10 Une véritable dérive sactaire
selon le Figaro du 4 octobre 2000, la distribution de pilules abortives en milieu scolaire, sans autorisation des parents et en respectant "la conservation du secret" viserait, « à mettre les mineurs enceintes en grand danger (sic) dans certaines familles où la culture et la religion prohibent toute relation sexuelle en dehors du mariage". Ce comportement sectaire tend à soustraire les enfants à l’autorité parentale Le rôle d'un Etat laïc est-il de faire sien tel ou tel particularisme confessionnel et, en l'occurrence, celui d'un fondamentalisme laïciste de plus en plus agressif ?

11 Le rôle des médias Presse écrite ou parlée (radios et télévision) : quel type d'information diffusent-elles ? En quels termes cette information est-elle présentée (rôle d'une sémantique susceptible d'édulcorer, d'occulter ou au contraire de privilégier tel ou tel aspect de l'infection, de sa transmission, de sa prévention, de banaliser ou au contraire de culpabiliser tel ou tel comportement). Les exigences d'un discours politiquement correct et les pressions de certains lobbies ne posent-elles pas des limites à la liberté d'expression en matière, notamment, de prévention ?

12 Relation entre SIDA et libertés
La responsabilisation (liée à la toxicomanie et au multipartenariat) des sujets infectés - hors cas de contaminations accidentelles par transfusion ou chez le personnel soignant - ne risque-t-elle pas d'engendrer, comme chez les fumeurs et chez les alcooliques des exclusions en matière : de prise en charge des sujets infectés et donc : d'accès aux soins aggravé encore par sa limitation récente, aux dépens des sujets handicapés, dans le cadre de la loi sur la Bioéthique (en matière de tri embryonnaire) et des nouvelles dispositions eugéniques adoptées à l'encontre des enfants à naître porteurs d'une trisomie 21 ? Le discours en matière de prévention dans un système privilégiant le "tout préservatif" comme seule solution, peut-il être considéré comme totalement libre et ouvert (cfr les attaques violentes à l'encontre de ceux qui préconisent la monogamie réciproque, la fidélité conjugale quand ce n’est pas l'occultation médiatique de ces recommandations).

13 Jusqu’à l’euthanasie ? Il est remarquable - et rassurant - de noter que la volonté de soigner les victimes du SIDA s'inscrit à contre-courant d'une propagande toujours plus insistante en faveur de l'euthanasie. Mais il y a lieu ici de rester vigilant lorsqu'on entend sur les ondes certains envisager une telle éventualité en phase terminale de la maladie. En France, du moins, les sujets séropositifs demeurent relativement à l'abri de "l'aide au suicide" dans la mesure où fait le jeu de la "libération" des moeurs : qu'en sera-t-il le jour où, pour des motifs inavoués, l'on s'avisera que la vie d'un malade atteint de SIDA "ne vaut pas la peine d'être vécue" ? D'après l'Ambassade de France au Canada, "le débat sur l'euthanasie en Colombie Britannique, a été alimenté par un travail de recherche d'un étudiant de SFU (Simon Fraser University) sur l'importance de l'euthanasie et des pratiques de suicide assisté parmi la population infectée par le virus du SIDA. Cette étude concluait qu'au moins 2.7%, et sans doute entre 10 et 20% des décès de malades du SIDA s'apparentaient à l'une ou l'autre de ces formes"[1]. On sait que "l'aide au suicide" est déjà très largement et légalement pratiquée au Pays-Bas, comme l'a confirmé une émission d'EuroTransMed. (le 22 mars 1994) transmise sur le thème "Euthanasie : l'exemple des Pays bas" et reçue notamment au CHU de Poitiers. [1] Information transmise par la Bulletin Electronique d'Actualité du Service Scientifique de l'ambassade de France au Canada en date du 10 mars 1994.

14 CONCLUSION Le SIDA est à l'évolution des mœurs ce qu'est la chute des corps à la pesanteur. Sa progression - apparemment inexorable - nous confronte avec l'émergence d'une nouvelle épidémiologie avec laquelle - bon gré, mal gré - il va falloir vivre et si possible survivre. Les sujets contaminés par le VIH [1] dont le nombre s'accroît de façon exponentielle sont aujourd'hui les premières victimes de cette évolution. [1] ou "virus de l'immuno-déficience humaine" également désigné par son sigle anglais "HIV" pour "human immune deficiency virus".

15 FIN


Télécharger ppt "SIDA ET PERSONNE HUMAINE."

Présentations similaires


Annonces Google