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1. Étymologie / Définitions

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Présentation au sujet: "1. Étymologie / Définitions"— Transcription de la présentation:

1 1. Étymologie / Définitions
Athéisme 114ème Café-Philo agathois préparé avec Cécile et Georges Marty. 1. Étymologie / Définitions 2. Citations choisies 3. Notions / Concepts / Prises de vues : Idéalisme / Matérialisme Agnosticisme / Panthéisme / Déisme / Théisme 4. Questions / Discussion : 3 questions, 20 mn environ par question 5. En guise de conclusion

2 Étymologie et définitions
Athéisme vient du grec a, privatif et de théos, Dieu. Définitions : Dictionnaire Larousse sur internet (extrait) : Doctrine qui nie l'existence de Dieu. Cette position philosophique ne se confond ni avec l'agnosticisme, qui est le refus de prendre parti dans les débats métaphysiques, ni avec le panthéisme, qui implique que Dieu puisse exister partout dans l'univers et se confondre avec lui. Synonymes : incroyance, irréligiosité, matérialisme Contraires : croyance, déisme, dévotion, mysticisme, panthéisme, religion, théisme Dictionnaire de Philosophie Godin (extrait) : Du point de vue théorique, l’athéisme apparaît comme la conséquence d’une explication matérialiste de l’origine et de l’évolution de l’univers et de l’homme. Quant à l’athéisme pratique, il ouvre la voie à une éthique et correspond à un engagement moral ou politique, avec, par exemple, pour : Nietzsche ; au refus des valeurs héritées de la religion chrétienne ; Marx ; à une critique de la fonction sociale de la religion, opium du peuple ; Sartre ; à l’affirmation absolue de la liberté humaine.

3 Citations préférées Par Cécile :
« Le croyant et l'athée peuvent coexister dans le même individu - et l'athéisme vécu par les saints sous le nom de nuit des sens ou de l'esprit va plus loin dans la négation et le désespoir que celui des incrédules. » de Gustave Thibon. Par Georges : « Croire en Dieu, d’un point de vue théorique, cela revient toujours à vouloir expliquer quelque chose que l’on ne comprend pas – le monde, la vie, la conscience – par quelque chose que l’on comprend encore moins : Dieu. » d’André Comte-Sponville. Par Jean-Paul : « Le produit le plus net de l'athéisme est le désespoir. » de Julien Green.

4 Notions / Concepts / Prises de vues
A. Idéalisme / Matérialisme Philosophiquement « matérialisme » et « idéalisme » désignent deux courants majeurs, dont l’opposition, depuis Platon ( av JC) et Démocrite ( av JC), structure l’histoire de la philosophie. Idéalisme : Est idéaliste, toute doctrine pour laquelle l’esprit (ou la pensée) existe indépendamment de la matière, voire existe seul ; que ce soit sous la forme d’idées (idéalisme au sens strict) ou sous la forme d’êtres spirituels (auquel cas on parlera plutôt de spiritualisme). L’idéalisme est un dualisme esprit-matière. Qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense, c'est-à-dire un esprit, répondait Descartes et avec lui les idéalistes (Kant, Fichte, Schelling ou Hegel…). L’idéaliste explique l’inférieur (la matière) par le supérieur (l’esprit). C’est le primat de l’esprit, dirait CS. L’esprit est une transcendance. Matérialisme : Est matérialiste, toute doctrine qui nie l’absoluité de la pensée (ou de l’esprit) et son indépendance à l’égard de la matière (du corps) ; sans pour autant nier l’existence de la pensée elle-même (elle se nierait alors elle-même). Le matérialisme est un monisme esprit-matière qui rencontre la biologie et spécialement la neurobiologie. Qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense, c'est-à-dire un corps pensant, répondent plutôt les matérialistes (Epicure, Hobbes, Diderot, Marx, Freud ou Althusser). Là où les idéalistes diraient « j’ai un corps » (ce qui suppose qu’ils soient autre chose), les matérialistes diront plutôt « je suis un corps ». Le matérialiste explique le supérieur (la vie, la conscience, l’esprit) par l’inférieur (matière inorganique, biologiquement puis culturellement organisée). La matière est première. C’est le primat de la matière dirait CS. L’esprit est une immanence de la matière. En résumé, pour le matérialisme, contrairement à l’idéalisme : L’esprit n’est pas principe, mais résultat, non sujet mais effet, non essence mais histoire. L’esprit n’est pas absolu mais relatif (à un corps, à une société, à une époque...). C’est le Primat de la matière et la Primauté de l’esprit, dirait CS. L’esprit, ce n’est que le cerveau qui pense. Tout comme le corps, l’esprit est mortel. L’esprit n’est pas transcendance mais immanence.

5 Agnosticisme / Panthéisme / Déisme / Théisme
1. Agnosticisme vient du grec a, privatif et gnosis, connaissance ; agnôstos, inconnu : C’est le refus de se prononcer sur l’existence ou la non existence de Dieu (par prudence ?) Ou, de façon plus générale, de se prononcer sur des principes absolus (par scepticisme ?). De ce point de vue, le positivisme d’Auguste Comte (rejet de tout ce qui ne s’expérimente pas) est un agnosticisme 2. Panthéisme vient du grec pan, tout et theos, dieu : C’est la doctrine selon laquelle tout ce qui existe est en Dieu. Dieu n’est pas transcendant, c’est à dire supérieur et extérieur au monde, comme dans les religions; il est au contraire immanent. La conception des stoïciens et celle de Spinoza sont panthéistes. « Dieu, c'est-à-dire la nature » disait ce dernier. On notera qu’il il fut excommunié du judaïsme. 3. Déisme vient du latin deus, dieu : C’est l’affirmation, en dehors de toute révélation religieuse, de l’existence d’un être suprême dont la nature et les propriétés restent inconnaissables. Parce ce que le déisme veut se passer des dogmes révélés de la religion, et même les contester, il fut, dès le XVIIe siècle, avec l’athéisme, une cible privilégiée du christianisme. Voltaire est déiste : « L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger. » disait-il. 4. Théisme vient du grec theos, dieu : Il est convenu depuis Kant ( ) de faire une différence avec le déisme. Contrairement au déisme, le théisme admet que la nature bonne et raisonnable de Dieu est connaissable. JJ Rousseau est théiste : « Tout est bien sortant des mains de l’Auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l’homme. » disait-il. Le judaïsme, le christianisme, l'islam et l'hindouisme (quoique polythéiste), sont des religions théistes. Compatibles avec le matérialisme, l’agnosticisme, le panthéisme, voire le déisme, ne sont-ils pas des doctrines proches de l’athéisme non dogmatique ?

6 QUESTIONS Peut-on se passer de religion ?
Etre athée, qu’est-ce que cela change ? Athéisme et spiritualité sont-ils compatibles ?

7 Peut-on se passer de religion ?
Qu’est-ce qu’une religion : ‘’religare’’, ce qui relie ou ‘’religere’’, ce qu’on relit ? Peut-on se passer de ce qu’apportent les religions pour vivre en société (rites, communion, fidélité..)?

8 1. Peut-on se passer de religion ?
Qu’est-ce qu’une religion ? Comme l’une de ses étymologies semble l’indiquer : du latin religio, de religare, relier, la religion ne serait-elle pas ce qui relie ? Ou, comme d’autres linguistes le pensent, religio, de religere, la religion ne serait-elle pas ce qu’on recueille et relit, autrement dit, ce qu’on relit avec recueillement (ce qui relie aussi) ? En prolongement de ce qu’en disait Durkheim, ACS en donne la définition suivante : « J’appelle religion tout ensemble organisé de croyances et de rites portant sur des choses sacrées, […] croyances et rites qui unissent en une même communauté morale ou spirituelle ceux qui s’y reconnaissent ou les pratiquent. » Toute religion ne serait-elle pas un ensemble de croyances et de rites qui relient verticalement à Dieu (ou au sacré) celle ou celui qui croit et horizontalement entre eux celles et ceux qui ont la foi ? Peut-on se passer de ce qu’apportent les religions pour vivre en société ? Peut-on se passer de rites et/ou de cérémonials pour célébrer des moments importants de la vie tels que les mariages, les obsèques ou des fêtes traditionnelles telles que Noël ... ? Quoiqu’il soit possible d’instaurer un rituel civil pour célébrer solennellement ces événements, ceux qui n’ont pas la foi ne se trouvent-ils pas à cet égard plus démunis que les croyants ? Peut-on se passer de communier ? Si l’on estime avec ACS, que « Communier, c’est partager sans diviser », et, si seules des valeurs spirituelles (contrairement aux biens matériels) peuvent être partagées sans diviser; ceux qui n’ont pas la foi ne se désolidarisent-ils pas de la société s’ils ne partagent pas les valeurs morales communes ? Peut-on se passer d’être fidèle ? Si, lire et méditer des textes tels que la Bible, la Torah ou le Coran relie entre eux ceux qui ainsi partagent les mêmes valeurs, comment ceux qui n’ont pas la foi, s’ils renient par nihilisme les valeurs de la communauté, ne constitueraient-ils pas un obstacle à la vie en société ? Comment une société pourrait-elle se passer de communion par fidélité à des valeurs communes ? Si l’absence de religion débouche sur le nihilisme, autrement dit, sans communion possible en des valeurs partagées, est-il encore possible de vivre en société ? 8 8

9 Etre athée, qu’est-ce que cela change ?
Animation Cécile Marty Qu’est-ce qu’être athée : dogmatisme ou opinion ? Que puis-je connaître? Que dois-je faire? Que m’est-il permis d’espérer? : Etre athée, ça change quoi ?

10 2. Etre athée, qu’est-ce que cela change ?
Qu’est-ce qu’être athée : dogmatisme ou opinion ? Etre athée, n’est-ce pas ne pas croire en l’existence de Dieu qui serait à la fois (de façon transcendante donc hors du monde) : le vrai dieu (dans l’ordre de la vérité) et le bon dieu (dans l’ordre des valeurs) ? A la différence de l’agnostique qui ne croit rien : ni que Dieu existe, ni qu’il n’existe pas; l’athée croit que Dieu n’existe pas. De même que l’on trouve des croyants convaincus qui prennent leur conviction pour un savoir, pourquoi n’existerait-il pas des athées convaincus qui comme les précédents seraient tentés par le dogmatisme ? Mais, est-il raisonnable d’être dogmatique en la matière, dès lors que l’on ne peut apporter aucune preuve de ce que l’on croit, pas plus d’un côté que de l’autre ? Ne faut-il pas éviter de confondre l’athée dogmatique dont la conviction rejoint la certitude d’un savoir, de l’athée non dogmatique dont la conviction de la non existence de Dieu n’est qu’une opinion ? 2. Que puis-je connaître? Que dois-je faire? Que m’est-il permis d’espérer? : Etre athée, ça change quoi ? Que puis-je connaître ? Comme en témoignent les sciences dont la progression ne dépend pas des convictions religieuses des chercheurs, en quoi le fait d’être athée pourrait-il changer quoi que ce soit à la connaissance ? Que dois-je faire ? Pourquoi faudrait-il avoir la foi pour être moral ou vertueux ? Bien qu’il croyait en Dieu, Kant affirma même le contraire : celui qui ne fait le bien que pour son salut ne le fait pas moralement mais par intérêt. Pourquoi faudrait-il avoir une morale transcendante, notamment si une morale immanente, fidèle aux valeurs humanistes (résolument opposé au nihilisme) peut en tenir lieu ? Que m’est-il permis d’espérer ? N’est-ce pas essentiellement sur ce point que le fait d’être athée change tout ? Si celui qui croit en Dieu peut tout espérer après la mort; celui qui n’y croit pas, que pourrait-il espérer ? Si être athée ne change rien en pratique concernant la connaissance et la morale (l’athée peut s’opposer fermement au nihilisme en étant fidèle aux valeurs humanistes tout autant qu’un croyant); En revanche, qu’est-ce que l’athée pourrait bien espérer au delà de la mort ? L’athée n’est-il pas condamné à vivre sans espoir; à vivre gaiement ici et maintenant sans rien espérer ? 10 10

11 Toute spiritualité est-elle transcendante ?
Athéisme et spiritualité sont-ils compatibles ? Athéisme, versus croyance en Dieu, quelles sont les principales différences ? Toute spiritualité est-elle transcendante ?

12 3. Athéisme et spiritualité sont-ils compatibles ?
Athéisme, versus croyance en Dieu : quelles sont les principales différences ? ‘’Matérialisme’’ versus ‘’Idéalisme’’ ne sont-elles pas les doctrines qui permettent d’expliquer les différences ; L’esprit, ‘’partie du monde’’ est immanent pour la 1ere. VS. ‘’hors du monde’’ est transcendant pour la 2eme Dieu n’existe pas car hors du monde rien ne peut exister. VS. Dieu existe hors du monde Le ‘’royaume’’ est de ce monde. VS. Il n’est pas de ce monde mais pour après la mort L’éternité c’est ici et maintenant, c’est le présent de l’être, VS. Elle est hors du monde, après la mort Il n’y a rien à espérer hors du monde. VS. Tout est à espérer hors de ce monde , après la mort N’est-ce pas l’immanence qui caractérise le mieux l’athéisme, versus la transcendance, la croyance en Dieu ? Pour l’athée, le royaume c’est ici et maintenant. Il faut le faire et non l’attendre. Toute spiritualité est-elle transcendante ? Le mot spiritualité vient du latin spiritus qui signifie à la fois le souffle vital et l’esprit. Cela ne veut-t-il pas dire que la frontière, entre le psychisme et le spirituel, est poreuse, comme dit ACS ? Si tout ce qui est spirituel est psychique, comment tout ce qui est psychique pourrait-il être spirituel ? En pratique, la spiritualité ne serait-elle pas le sommet de la vie psychique : Le rapport du fini à l’infini, du temporel à l’éternité et/ou du relatif à l’absolu ? N’est-ce pas pour cette raison, que toute spiritualité tend à confronter : A Dieu, au mystère et au salut, ceux qui croient à la transcendance de l’esprit Au Tout, à l’évidence et à la contemplation, ceux qui croient en l’immanence de l’esprit ? Si la spiritualité de ceux qui croient en Dieu ou en la transcendance de l’esprit, culmine dans la sainteté, pourquoi, ceux qui ne croient qu’en l’immanence de l’esprit n’auraient-il pas accès à une spiritualité qui culmine dans la sagesse ? Fidélité au vrai : rationalisme et Fidélité à l’amour : humanisme (refus du nihilisme), mais sans les confondre, tel ne serait-il pas le credo d’une spiritualité sans Dieu ? Spiritualité désespérée, pourrait-on dire, dès lors que l’athée n’en n’attend rien pour lui après sa mort ? 12

13 En guise de conclusion « Que la vérité soit sans amour, ne condamne pas l’amour à être sans vérité » dit Comte-Sponville « L’amour est une joie qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure. » disait Spinoza Ne devrait-on pas se suffire de la vérité de la joie d’aimer ici et maintenant, sans l’attendre pour plus tard, après la mort ? Transcendante ou immanente, n’est-ce pas en la vérité même de l’amour que les saints et les sages communient, ici et maintenant, dans l’éternité du présent ? Que nous soyons athée ou croyant, ne nous indiquent-ils pas le chemin à suivre? Comment pourrait-on tolérer les barbares qui, soi-disant au nom de Dieu, empruntent le chemin opposé ?

14 Prochaines réunions MDS Agde de 18h30 à 20h : MAM Béziers :
"Sérénité" + choix des sujets : mardi 11 avril "Colère" : mardi 2 mai (Attention ! 1er mardi du mois) "Humanisme" + synthèse de la saison : mardi13 juin. Pensez à réserver vos places et à annuler vos réservations si vous ne venez pas ! ou MAM Béziers : " Et vous, êtes-vous normal ? " mercredi 19 avril de 18h30 à 20h Informations et documents sont disponibles sur : 14


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