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« LES DIALOGUES DU VAGIN » Une intervention préparée et animée par : Dr Michèle GUEDJ SAAL Après les Monologues du Vagin, texte rédigé par Eve ENSLER.

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1 « LES DIALOGUES DU VAGIN » Une intervention préparée et animée par : Dr Michèle GUEDJ SAAL
Après les Monologues du Vagin, texte rédigé par Eve ENSLER et qui 30 ans plus tard est toujours à l’affiche, nous allons ce soir essayer avec vous de passer aux dialogues du vagin. Car comme le dit Eve ENSLER, « 30 ans après la révolution sexuelle, le mot "vagin" reste un mot tabou, honteux, ou à tout le moins "embarrassant"  ».

2 INTRODUCTION Cette communication a pour but de répondre à la question : pourquoi en France et sans doute au Maroc, pourquoi la contraception vaginale a tant de mal à s’imposer. En partant de cette interrogation, j’ai essayé de revisiter le vagin avec le regard de la gynecologue mais aussi avec l’écoute de la sexologue. Je vais donc essayer de partager avec vous mes réflexions sur le sujet.

3 LE CONTINENT NOIR Si pour Freud, la sexualité féminine était un « continent noir », le vagin est lui – pour la plupart de nos patientes – un « lieu-dit » inconnu

4 LE VAGIN : UN « LIEU-DIT » INCONNU
Organe virtuel, mystérieux Investi inconsciemment en négatif : complexe de castration L’intégration psychologique du vagin est l’élément indispensable au développement de l’identité féminine, tout en restant paradoxalement un organe invisible et inaccessible. Le vagin reste longtemps pour les femmes un organe virtuel, mystérieux, très tôt investi inconsciemment en négatif dans le fameux complexe de castration qui fait que la petite fille n’est pas un petit garçon et que son identité et sa sexualité vont se construire autour de cela. L’intégration psychologique du vagin est l’élément indispensable au développement de l’identité féminine tout en restant paradoxalement un organe invisible et inaccessible. Sa définition en négatif par « ce qui n’est pas » associée à des siècles de répression de la sexualité féminine a entrainé le développement des tabous. Pour les réduire, il faut les reconstruire, les comprendre, les replacer dans le contexte socioculturel et personnel de chaque femme.

5 QUELLE EST LA DIFFERENCE ENTRE LA SEXUALITE MASCULINE ET FEMININE ?
Je commence toujours mon cours à la Fac sur les dysfonctions sexuelles féminines par la question suivante : « Quelle est la grande différence entre la sexualité masculine et la sexualité féminine ? » Peu d’étudiants ose répondre de peur d’être ridicule L a réponse est pourtant simple : c’est la visibilité.

6 PROBLEME DE VISIBILITE
L’homme voit son sexe Pour la femme, un véritable apprentissage sera nécessaire L’homme voit son sexe, peut le toucher, sait en jouer pour son plaisir dès sa naissance Pour la femme, un véritable apprentissage sera nécessaire pour percer les secrets de son sexe, apprentissage possible que si elle n’est pas en butte à une répression telle qu’elle doive très vite renoncer à ce projet.

7 INHIBITION MORALE Femme damnée (huile, Louvre)
Certes, depuis Aristote qui disait : « La femelle est comme un male mutilé et les règles sont comme une semence impure. Une seule chose lui manque le principe de l’âme » Où St Augustin qui s’écriait : « La femme est la porte de l’enfer et l’alliée de Satan » Les mentalités ont évolué. La contraception, le travail, une meilleure connaissance de l’anatomie et de la physiologie, la libéralisation des mœurs ont contribué à légitimer le droit au plaisir pour les femmes. Néanmoins, encore aujourd’hui, il demeure au moins dans l’inconscient collectif féminin une image dévalorisée des femmes qui fait que nombreuses d’entre elles ne surmonteront jamais le complexe de castration original et qu’il persiste toujours une méconnaissance importante de leur intimité. Elles restent à distance de leur corps et de leur sexualité et attendent passivement et secrètement que tout leur soit révélé. Les pratiques auto-érotiques sont beaucoup plus rares chez les filles que chez les garçons. Les filles sont plutôt encouragées à demeurer dans une position sexuelle infantile. Femme damnée (huile, Louvre) Anonyme attribué à Octave Tassaert ( )‏

8 LES DYSFONCTIONS SEXUELLES FEMININES
1) Les phases de la réponse sexuelle Phase de désir Phase orgasmique 2) Les troubles Trouble du désir Trouble de l’excitation Vaginisme et dyspareunie Ce sont mes patientes atteintes de dysfonctions sexuelles qui vont enrichir notre savoir sur le vagin et sa symbolique. Rappel de ces dysfonctions : On peut distinguer 2 phases successives dans la réponse sexuelle des femmes comme d’ailleurs dans celle de l’homme. Une phase de désir et d’excitation qui met en jeu des processus vasculaires commandés par le SN parasympathique. Cette phase se caractérise par l’érection chez l’homme et la lubrification chez la femme. Une phase orgasmique qui met en jeu la contraction des muscles commandés surtout par le SN sympathique. Cette phase se caractérise par l’éjaculation chez l’homme et l’orgasme clitorido vaginal chez la femme. Mais ces deux phases désir et orgasme ont évidemment une incidence l’une sur l’autre. Ce qui nous amène à envisager : Les troubles du désir allant jusqu’à l’anaphrodisie (absence total de désir) avec altération de la phase vasocongestive. Les troubles de l’excitation ou altération de la phase orgasmique Enfin les troubles où ni la phase de désir, ni la phase d’orgasme ne sont altérées. Ce sont le vaginisme et la dyspareunie qui constituent une réponse inadaptée de contracture involontaire ou de douleurs aux stimulations érotiques. Cette classification schématique ne rend pas compte de la complexité de la réalité beaucoup plus nuancée et sinueuse.

9 Et le vagin dans tout cela !
En fait pour revenir au vagin, j’ai classé les femmes en 5 catégories qui relèvent plus de l’observation clinique que d’études statistiques scientifiques et méthodologiques.

10 Le vagin qui pleure Le vagin dénié Le vagin utilitaire Le vagin vieillissant Le vagin qui rit

11 1. Le vagin qui pleure (vagin douleur, vagin souffrance)‏
C’est le vagin de nos patientes : à douleurs pelviennes sans cause organique, à dysménorrhées entravant cycliquement leur vie, à dyspareunies mais aussi à infections récidivantes dont les sempiternelles mycoses à effets secondaires désagréables à tous types de contraception proposée C’est la cohorte de nos patientes : à douleurs pelviennes sans cause organique, à dysménorrhées entravant cycliquement leur vie, à dyspareunies mais aussi à infections récidivantes dont les sempiternelles mycoses à effets secondaires désagréables à tous types de contraception proposée Si on leur ouvre un espace de parole, on retrouvera immanquablement un ou plusieurs facteurs suivants : Une éducation rigide avec des interdits massifs Une inhibition morale précoce Un manque d’information voire un mutisme concernant la sexualité Un traumatisme dans l’enfance allant du viol à l’attouchement en passant par d’autres formes de violence plus insidieuses Une mère plaignante : le genre de mère qui a transmit à sa fille des choses négatives du style : « j’avais des règles horriblement douloureuses », « mon accouchement a été le pire moment de ma vie », « je saignais tout le temps jusqu’à ce qu’on m’enlève tout : la totale » Un sentiment de dévalorisation sur un narcissisme fragile comme par exemple cette histoire d’une patiente présentant une dyspareunie tenace me racontait que la grande injure de son père à son encontre était de la traiter de « pisseuse ». Elle me disait aussi que jamais ses deux frères n’étaient désignés par un tel qualificatif. Les invectives telles que : « Tu n’es pas une fille », « Tu n’est pas capable de », « Tu ne feras jamais rien de bon », « Ah ! Si tu étais un homme ! », « Ton frère lui, … » concourent au même résultat. Un milieu parental névrosé, dépressif ou pervers Des facteurs socioculturels et religieux sclérosants L’existence de secrets de famille …

12 1. Le vagin qui pleure (vagin douleur, vagin souffrance)‏
Représentation du vagin par ces femmes : Un gouffre, un abîme, un puits Le vide Un nids à microbes, un milieu de culture Du poisson pourri, un animal mort Un hérisson, des épines Douleur, mal Rouge, enflé Lorsque l’on demande à ces femmes comment elles se représentent leur vagin et à quelle image ou mot elles l’associent, on peut recueillir ce genre de paroles : Un gouffre, un abîme, un puits Le vide Un nids à microbes, un milieu de culture Du poisson pourri, un animal mort Un hérisson, des épines Douleur, mal Rouge, enflé

13 2. Le vagin dénié (vaginisme)‏
Pour ces femmes : Il n’existe pas Il ne doit pas exister Elles en nient la réalité Elle en ferment la porte et jettent très loin la clé

14 2. Le vagin dénié (vaginisme)‏
Représentation du vagin par ces femmes : Un vase vide Une fleur fanée Une porte blindée Un mur en béton Une barrière ou un gouffre sans fond Lorsque l’on demande à ces femmes comment elles se représentent leur vagin et à quelle image ou mot elles l’associent, on peut recueillir ce genre de paroles : Un vase vide Une fleur fanée Une porte blindée Un mur en béton Une barrière ou un gouffre sans fond Il est temps de faire un aparté étymologique pour vous dire que vagin vient du latin vagina qui veut dire gaine. Ainsi certaines font de leur vagin un gant souple chaud et doux pour l’objet pénétrant en premier desquels le pénis. D’autres font de leur vagin une gaine à baleines à piquants inextensible.

15 Aparté étymologique Vagin Mot latin Vagina Gaine
Il est temps de faire un aparté étymologique pour vous dire que vagin vient du latin vagina qui veut dire gaine. Ainsi certaines font de leur vagin un gant souple chaud et doux pour l’objet pénétrant en premier desquels le pénis. D’autres font de leur vagin une gaine à baleines à piquants inextensible.

16 3. Le vagin utilitaire Pour ces femmes :
Le vagin n’est ni un organe de plaisir ou de déplaisir Il n’est que le passage obligatoire pour avoir un enfant et accoucher Le vagin n’est ni un organe de plaisir ou de déplaisir. Il n’est que le passage obligatoire pour avoir un enfant et accoucher. En fait le vagin appartient à toutes ces femmes mères plutôt qu’amantes qui font de leur grossesse et leur accouchement leur sujet de narration privilégié et de leurs enfants l’unique intérêt de leur vie.

17 4. Le vagin vieillissant (vagin de la ménopause)‏
Ménopause sans THS Vagin s’assèche et s’atrophie Désir + Lubrification Si on peut faire l’amour à tout âge et s’il est même recommandé d’avoir des rapports sexuels le plus longtemps possible, nul ne peut nier qu’à la ménopause et sans THS, le vagin s’assèche et s’atrophie. Ce qui n’empêche nullement le désir et la lubrification mais ce qui peut rendre les rapports douloureux surtout s’ils sont longs. Les lubrifiants de 3ème génération à base d’eau qui présentent une double action hydratante (ils lubrifient sur la durée car ils activent aussi la lubrification naturelle) et les trophiques de la muqueuse vaginale peuvent être une aide efficace dans ce cas. Ils améliorent la situation surtout si un soutien psychothérapeutique est aussi institué pour faire accepter plus sereinement cette période encore difficile de la vie des femmes en soulignant qu’elles doivent la vivre comme une continuité et non comme un couperet fatal. RAPPORTS SEXUELS DOULOUREUX

18 5. Le vagin qui rit (vagin plaisir)‏
Ces femmes : Ont investi positivement leur sexe Ont été informées Se sont explorées sans interdits Ont découvert toute seules et très tôt le plaisir Leur mère n’était pas plaignante N’hésitent pas à emprunter la voie vaginale … Je termine par le vagin le plus sympathique, le vagin qui rit où le vagin plaisir. Je termine avec elles par une note d’optimisme mais en fait ces femmes là bien évidemment ne consultent pas pour difficultés sexuelles. On peut les voir pour un suivi gynécologique. Elles ont investi positivement leur sexe Elles ont été informées en tant et en heure avec tact et mesure Elles se sont explorées sans interdits Elles ont découvert souvent seules et très tôt le plaisir Leur mère n’était pas plaignante Et moi qui ait le privilège de l’âge, je suis maintenant les filles que j’ai vu dans le ventre de leur mère et je connais donc les deux générations et ce qui s’est transmis entre elles. Ces femmes là n’hésitent pas à emprunter la voie vaginale. Elles ont utilisé vierge des tampons et n’auront aucun a priori quand on leur proposera l »anneau vaginal NUVARING. Les mots de ces femmes vont vers : Mon vagin est un coquillage qui s’ouvre et se ferme Mon vagin est une tulipe, une fleur au parfum délicat. Permettons nous de rêver !!!

19 5. Le vagin qui rit (vagin plaisir)‏
Représentation du vagin par ces femmes : Mon vagin est un coquillage qui s’ouvre et se ferme Mon vagin est une tulipe, une fleur au parfum délicat Permettons nous de rêver !!! Les mots de ces femmes pour parler de leur vagin vont vers : Mon vagin est un coquillage qui s’ouvre et se ferme Mon vagin est une tulipe, une fleur au parfum délicat. Permettons nous de rêver !!!

20 TURLUTUTU MINOU MINOU MINOU LES MOTS POUR LE DIRE M I S T I G R I
Eve ENSLER dans « Les Monologues du Vagin » remarque à juste titre que la mot vagin (du latin vagina = gaine) n’est pas très sexy. Il sonne mal et est peu utilisé voire inconnu de nos patientes. Plus mignon est le minou, la poupounette, le mistigri, le turlututu, le mimi, le bijou. Je ne sais pas la terminologie que vous lui donnez en arabe. C’est pourquoi il est indispensable pour les femmes d’arriver à en parler. Une enquête menée par ORGANON en 2004 sur 9441 femmes (dont 779 en France) âgées de 18 à 44 ans et dans 13 pays montre qu’elles souhaitent en parler plus : En effet 10 % seulement de femmes pensent qu’il n’y a aucune gêne à parler de son vagin aujourd’hui. 78 % regrettent de ne pas pouvoir parler de leur vagin comme les hommes de leur sexe. 67% souhaitent des discussions plus ouvertes sur le vagin. L’incidence socioculturelle et religieuse sur la voie vaginale est toujours à prendre en considération. A la question : accepteriez vous d’insérer quelque chose dans votre vagin ?, l’Autriche, la Finlande et l’Allemagne arrivent en tête avec plus de 80 % de réponses positives. L’Italie, le Brésil et l’Espagne sont en queue de peloton. MINOU POUPOUNETTE

21 LA CONSULTATION C’est l’espace privilégié pour écouter, pour laisser formuler la demande parfois explicite mais parfois floue de la patiente. Il va falloir alors deviner ce que cache telle ou telle plainte avancée ou telle demande de normalité. C’est le lieu idéal pour recevoir la parole, comprendre les souffrances, aider à aller plus loin. Tout en se méfiant de toute tentative de typologie, il est vrai que l’on rencontre parmi ces femmes à dysfonctions sexuelles, trois principales personnalités que Friedman a baptisé des termes imagés: La belle au bois dormant Brunehilde la guerrière La reine des abeilles

22 LA BELLE AU BOIS DORMANT
Cette femme a endormi sa sexualité La prohibition a été édictée par sa mère Cette femme endort ses sens et attend le prince charmant Pour elle, le vagin est fermé ou si étroit que rien ne peut entrer ou sortir Ce sont des femmes qui ont endormi leur sexualité pour éviter des conflits générateurs d’angoisse, qui trouvent plus commode de réfréner leur désir et de réfugier dans la contracture sexuelle, l’anesthésie sexuelle ou la douleur. La prohibition édictée par la mère dessine un réseau d’interdits autour du désir incestueux de la fille. Quand la pulsion sexuelle apparait chez elle, elle développe alors pour s’en protéger des fantasmes terrifiants, des peurs, des dégouts. Peur de la grossesse, peur de ce pénis dont la grosseur et la forme lui apparaissent monstrueuses, peur de l’acte sexuel, peur de l’enfant auquel on préfère la poupée, peur surtout de son propre plaisir qui menace de l’emporter comme un fétu de paille. Elle endort ses sens et attend son prince charmant et sa virilité pour ouvrir un chemin dans l’impénétrable forêt. Pour ces femmes, le vagin est fermé ou si étroit que rien ne peut entrer ou sortir.

23 2. BRUNEHILDE, LA GUERRIÈRE
Femme phallique toute puissante Désir de dominer est plus important que sa jouissance Elle défend son vagin de toutes intrusions C’est la femme phallique dans la toute puissance qui veut soumettre les hommes. Elle est agressive et très ambivalente. Elle se transforme en forteresse et ne consent à baisser son pont levis que devant Siegfried, avatar du père tout puissant dont elle conserve l’impérissable souvenir. Son désir de dominer est pour elle plus important que sa joie de jouir et elle ne peut s’abandonner à l’orgasme. Phallique, être pénétrée est pour elle un acte de soumission. Elle défend don vagin de toutes intrusions.

24 3. LA REINE DES ABEILLES Femme au vagin utile
Son seul objectif ; l’enfantement Sa sexualité est désinvestie C’est le vagin utile avec le primat de l’enfantement sur le désir d’être femme. La sexualité est désinvestie et le champs du désir est orienté vers la fonction procréative. Voilà pour les simples structures de personnalités. A elles s’ajoutent toutes les névroses, les dépressions, les comportements post traumatiques et la liste n’est pas exhaustive.

25 Ce qu’il faut faire … Ecouter Informer Rassurer 1 ECOUTER
Il est vrai que notre temps de consultation est limité. Mais j’ai remarqué que paradoxalement les patientes qui viennent pour « rien » ont souvent beaucoup de choses à dire. Quelque fois c’est au cours d’une banale consultation pour prise de contraception, infection vaginale que les langues se délient. 2 INFORMER Souvent un simple schéma, une explication sur une planche anatomique, une feuille de papier et des ciseaux pour montrer ce que c’est l’hymen. Et cela suffit pour débloquer une situation et réduire l’angoisse. Parfois aussi le fait de montrer ses organes génitaux à la patiente est salutaire (d’où l’utilité d’un petit miroir). 3 RASSURER En particulier sur la normalité. « Je suis normale docteur ? » revient souvent. Oui elles sont normalement constituées Oui les lèvres peuvent ne pas être symétriques Oui le vagin n’est pas droit Non la boule qu’elles sentent au fond n’est pas une tumeur mais le col utérin Oui il n’est pas obligatoire de saigner lors du dépucelage Oui il est fréquent de ne pas avoir eu d’orgasme au début de sa vie sexuelle ou à chaque rapport comme cela est montré au cinéma ou à la télé. L’arbre thérapeutique mis en oeuvre : TREE est essentiel T pour temps R pour réassurance E pour empathie E pour énergie déployée dans la prise en charge

26 Ce qu’il faut faire … Donner la permission de … Accompagner
Faire participer le partenaire 4 DONNER LA PERMISSION, voire même encourager le fait de : Se toucher Se voir S’explorer Découvrir progressivement son « sensate focus » Au niveau transférentiel, cette prescription devient la permission de bons parents et entraine souvent une amélioration notable. 5 ACCOMPAGNER LES PATIENTES Pour qu’elles se réapproprient leur corps Pour qu’elles habitent leur féminité Pour qu’elles vainquent leur peur Pour qu’elles se revalorisent Pour renforcer des narcissismes fragiles Pour qu’elles comprennent leur fonctionnement non seulement somatique mais psycho affectif Pour cheminer avec elles vers une réparation. 6 FAIRE PARTICIPER LE PARTENAIRE, quand il est nécessaire à la thérapie ou quand le problème est manifestement une pathologie de couple. Ces 6 recommandations sont à la base de toutes sexothérapies mais peuvent être appliquées dans la simple prescription d’un ovule, dans l’explication de la mise d’un tampon, dans toute utilisation de la voie vaginale.

27 Les effets désirables de la voie vaginale.
CONCLUSION Les effets désirables de la voie vaginale. Permettre le dialogue avec : Le médecin Le partenaire Son corps et son désir. Ainsi, permettre à nos patientes de parler de leur vagin, ouvre le DIALOGUE : Non seulement avec le medecin, en ouvrant un espace pour parler de leur sexualité et de leur anatomie Mais aussi avec leur partenaire Et surtout avec leur corps et leur désir Cette porte entrouverte est souvent la première étape vers le paradis perdu.

28 MERCI


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