N°1 Femme de Pêcheur Femme de labeur A nous Fort-Ph'lip.

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1 N°1 Femme de Pêcheur Femme de labeur A nous Fort-Ph'lip.
D'après le livre de M. Raymond Delahaye Et recherches sur le net. N°1 A nous Fort-Ph'lip. Clique à ton aise

2 Petit et Grand Fort Philippe

3 Les hommes sont presque tous pêcheurs
Les hommes sont presque tous pêcheurs. Pêche côtière,(petite pêche),pêche hauturière (grande pêche) et les Islandais qui partaient pêcher la morue de Février à Septembre au large d'Islande. En l'absence des marins, c'est les épouses qui pour survivre, se livrent à des activités plus pénibles les unes que les autres.

4 La Pêcheuse de crevettes:
« El guarnadeuse »comme on dit chez nous ou « i z'allotent à guarnades ». Ce métier se faisait surtout de Février à Mars et était au siècle dernier une activité essentiellement féminine.

5 Présentes sur toute la côte d'opale.

6 Pour des raisons évidentes, le costume de la pêcheuse de crevettes, répond plus à des préoccupations pratiques qu'esthétiques., avec la superposition de plusieurs jupons pour tenter de lutter contre le froid et "couper" le vent lors du retour au village.

7 La Pêcheuse de crevettes:
« Ed' nous pays » légère et court vêtue. La manne d'osier sur le dos, complète l'attirail habituel de la pêcheuse de crevettes

8 La pêcheuse allait bien sûr pieds nus avec une jupe de toile écrue, un corsage chaud, un ciré qui la couvre jusqu'en bas des hanches, serré par un bout.

9 Certaines utilisaient le ciré imperméable.

10 Sur la tête, par temps froid, un châle de laine, tradition oblige.

11 Sous le ciré, bien emballé, le casse-croûte, soit quelques tartines ou quignon de pain sec.
Parfois ce paquet était attaché au cou de la pêcheuse pour prendre le moins possible l'eau.

12 Pour le travail : Sur le dos une manne, aussi appelée un'e mande, panier de forme ovale à fond plat, assez profond, avec deux poignées extérieures, fabriquées en osier et fixées par deux sangles en toile tissée.

13 Un petit panier servant de passoire pour trier les crevettes.
« le passwo » en patois.

14 Sur le ventre une pièce de bois, de forme carrée, évidée en son milieu, qui permet d'y fixer le manche qui sert à pousser le « roy » (filet). On l'appelle « el boutinette », el meulette ou martyr car elle comprimée la poitrine.

15 Nos pêcheuses au labeur dans la mer du Nord.

16 Ce matériel démontable pèse de 8 à 12 Kg... Plus 3 à 4 Kg de panier

17 A contre courant...

18 «  Aveuc bien souvin, un bon vint d'nord » ou d'amont »

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20 à mi hauteur du corps est dite : « creuler »
L'action de pousser l'engin de pêche dans l'eau, à mi hauteur du corps est dite : « creuler »

21 3 à 4 Km pour l'aller comme pour le retour...
Autant de Km dans l'eau...

22 Quand la mer commence à remonter, il est temps de sortir de l'eau.

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30 Groupe de « Garnadeuses » du pays

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33 En hommage à nos grand mères, l'association « les matelotes » de Petit Fort Philippe ont fait construire la géante en osier « Valentine la pêcheuse de crevettes

34 La tenue a changé, mais le matériel est toujours pareil.
En connaissant par expérience les difficultés et la fatigue qu’engendre la prise des crevettes, je me dis que nos grands-mères étaient des femmes robustes...

35 Les jours de fête, la matelote élégante et fiere met sa «caroline », son fichu de soie blanche à franges, le casaquin qui couvre de ses replis ondoyant le coteron rouge, bleu ou noir. 

36 Montage: Jean-Rémy Fournier
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