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Regional Food Security and Nutrition Working Group

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Présentation au sujet: "Regional Food Security and Nutrition Working Group"— Transcription de la présentation:

1 Regional Food Security and Nutrition Working Group
Food Security and Nutrition Update FAO - WFP 01 juin 2017

2 Points saillants  Campagne agricole et préparation de la campagne Situation des déplacements de population dans la région Marchés internationaux et en Afrique de l’Ouest Impact sur la sécurité alimentaire

3 Campagne agropastorale 2016 – 2017
/   La fin des opérations de cultures de contre-saison. La période de soudure pastorale précoce et critique: Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Tchad Préparation de la nouvelle campagne agricole d‘hivernage – 2017 Prévisions saisonnières   Prévision d’une grande saison des pluies globalement moyenne à légèrement déficitaire dans les parties sud des pays du Golfe de Guinée Des cumuls pluviométriques globalement excédentaires dans les pays en Afrique soudano-sahélienne

4 Prévisions saisonnières 2017-2018 Pays en Afrique soudano-sahélienne
Prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques Pays du Golfe de Guinée Dans le cadre de la préparation de la campagne 2017/2018, la synthèse faite des prévisions des modèles des différents Centres Climatiques Globaux (ECMWF, IRI, UK-Met-Office, NOAA/NCEP, etc.) par le Centre Régional Agrhymet en date du 3 avril 2017, indique qu’il est plus probable que les cumuls pluviométriques de la grande saison des pluies soient globalement moyens à légèrement déficitaires dans les parties Sud des pays du Golfe de Guinée, sur les périodes de Mars-Avril-Mai-Juin 2017. D’une manière générale, des dates de début de saison précoces à normales sont attendues dans les zones couvrant le Centre de la Côte-D’Ivoire, le Centre-Ouest du Ghana et la bande allant de l’extrême Centre-Est du Ghana à l’extrême Centre-Ouest du Nigeria, en passant par le Centre du Togo et Bénin. Dans le Centre-Sud du Nigeria, c’est plutôt un démarrage tardif qui est prévu pour la grande saison des pluies 2017 (figure 1). Pays en Afrique soudano-sahélienne Les résultats du 4ème Forum des prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques pour la zone soudano-sahélienne (PRESASS) s’est tenu du 15 au 19 mai 2017, à Accra au Ghana indiquent pour les : Précipitations Des cumuls pluviométriques excédentaires : Nord Ghana, le Nord Togo, le Nord Bénin, la moitié Est du Burkina Faso, l’Ouest Nigéria, l’Ouest Niger, le Centre Mali, le Sud Mauritanie, la Gambie, le Nord Sénégal, le Sud Tchad et l’Est Cameroun (Figure 2) Des dates de début de saison précoces sont attendues dans les mêmes zones, élargies à toute la bande agricole du Niger, au Nord Nigeria et au Centre Tchad. Une fin de saison précoce à normale : pays de la partie Ouest de la bande sahélo-soudanienne Des séquences sèches longues à normales pendant la phase d’installation des cultures dans toute la zone sahélo-soudanienne de l’Afrique de l’Ouest. Des séquences sèches longues dans la deuxième moitié de la saison des pluies : majeure partie du Burkina Faso, l’extrême Sud Mali et les parties Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Benin.

5 La chenille légionnaire d’automne (Spodoptera frugiperda)
Menace pour l’agriculture au Sahel et en Afrique de l’Ouest La chenille légionnaire d’automne menace la production agricole en Afrique  Menace pour l’agriculture au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de la Noctuelle Spodoptera frugiperda, Ce nuisible cause des dommages importants aux cultures, en particulier le maïs, et possède un grand potentiel de propagation et de dommages économiques. La chenille légionnaire d’automne (Spodoptera frugiperda), appelée Fall Armyworm (FAW) en Anglais, est un insecte ravageur qui se nourrit de plus de 80 espèces cultivées, causant des dommages à des céréales cultivées économiquement importantes telles que le maïs, riz, sorgho et aussi aux légumineuses et le coton. Il est originaire des régions tropicales et subtropicales d’Amérique, avec le papillon adulte capable de se déplacer plus de 100 km par nuit. Il pond ses œufs sur les plantes, dont les larves éclosent et commencent à se nourrir. Les infestations élevées peuvent conduire à des pertes importantes de rendement. Agriculteurs dans les Amériques ont géré le ravageur pendant de nombreuses années, mais à un coût élevé. FAW a été tout d’abord détecté en Afrique centrale et occidentale en début 2016 (Sao Tomé et Principe, Nigéria, Bénin et Togo) et à la fin 2016 et 2017 en Angola, Botswana, Burundi, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Éthiopie, Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique, Namibie, Niger, Rwanda, Sierra Leone, Afrique du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe, et il est prévu d’aller plus loin. Bien qu’il soit trop tôt pour connaître l’impact à long terme sur la production agricole et sécurité alimentaire en Afrique, il a le potentiel de causer de graves dégâts et pertes de rendement. La FAO a pris des mesures immédiates pour aider les pays à répondre à la menace de FAW en Afrique. Une réunion de consultation s’est tenue à Harare, Zimbabwe (14-16 février 2017) avec des représentants du gouvernement et des intervenants d’Afrique australe à faire le point sur la situation actuelle et à appuyer les mesures d’urgence et réponse rapide. La FAO a entrepris une série d’actions rapides telles que le développement et le partage avec les pays d’un guide technique pour l’identification de la FAW, les protocoles pour évaluer le niveau d’infestation et des dommages et des recommandations sur les options de gestion, y compris l’appui aux gouvernements à l’élaboration de plans d’action.  Insérer un lien pour plus d’info

6 Prix et marchés internationaux
Baisse de l'Indice FAO des prix des produits alimentaires pour le troisième mois consécutif La valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits alimentaires* s'est établie à 168,0 points en avril 2017, soit 3,1 point (1,8 pour cent) de moins qu'en mars. L'indice demeure toutefois supérieur de 15,2 points (10 pour cent) à sa valeur d'avril Tout comme en mars, tous les indices des produits entrant dans la composition de l’indice FAO des prix des produits alimentaires sont en recul, sauf celui de la viande. La valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des céréales a été de 146,0 points en avril, soit 1,8 point (1,2 pour cent) de moins que le mois précédent, et 3,8 points (2,5 pour cent) de moins qu’en avril Une forte concurrence à l’exportation et des prévisions optimistes concernant les disponibilités mondiales de céréales durant la campagne ont continué de peser sur le cours international de la plupart des céréales, en particulier le blé. Les cours internationaux du riz, en revanche, se sont affermis en avril, sous l’effet d’une accélération des ventes, en particulier celles destinées aux acheteurs du Proche-Orient. » La valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des huiles végétales s'est établie à 161,1 points en avril, soit une baisse de 6,6 points (3,9 pour cent) par rapport à mars, ce qui représente le troisième mois consécutif de baisse et correspond au point le plus bas depuis neuf mois. Ce recul est dû principalement à la baisse des prix de l’huile de palme et de l’huile de soja. Les cours de l’huile de palme sont tombés à leur plus bas niveau depuis juillet 2016, du fait du rebond de la production attendu en Asie du Sud-Est et d’une demande mondiale à l’importation qui demeure faible. Les cours de l’huile de soja ont continué, eux, à perdre du terrain suite à l’annonce de récoltes abondantes en Amérique du Sud, et de l’ensemencement en soja, , d’une superficie la plus élevée jamais atteinte, aux États-Unis. » La valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers s’est établie à 183,6 points en avril, en recul de 6,2 points (3,3 pour cent) par rapport à mars, ce qui représente le deuxième mois consécutif de baisse. Une offre de lait abondante, la production étant entrée dans son pic saisonnier dans l’hémisphère nord, a levé toute inquiétude concernant l’approvisionnement immédiat et fait escompter une production accrue de laits en poudre et de fromage. Au contraire des autres produits laitiers, les prix du beurre se sont affermis, l’augmentation de la demande intérieure en Europe et en Amérique du Nord ayant eu pour effet de réduire les disponibilités à l’exportation. » La valeur moyenne de l’Indice FAO des prix de la viande, poursuivant la succession de modestes hausses entamée au début de l'année, s’est établie à 166,6 points en avril, soit une hausse de 2,8 points (1,7 pour cent) par rapport à mars. L’indice a progressé de presque 5 pour cent de janvier à avril. Les cours de la viande ovine et de la viande porcine se sont affermis, ceux de la viande bovine et de la volaille sont restés à peu près inchangés. Une forte demande intérieure dans l’Union européenne, jointe à une augmentation des ventes à destination de la Chine et de la République de Corée, a eu pour effet de stimuler les cours de la viande de porc. Les cours de la viande ovine ont eux été stimulés par la demande saisonnière, tandis les marchés de la volaille et du bœuf demeuraient en situation d’équilibre. » La valeur moyenne de l’Indice FAO des prix du sucre affichait 233,3 points en avril, soit 23,3 points (9,1 pour cent) de moins qu’en mars, l’indice tombant à son plus bas depuis douze mois. Le recul enregistré en avril s’explique principalement par une demande mondiale à l'importation qui reste faible et par des perspectives en hausse concernant les disponibilités à l’exportation au Brésil. Indice FAO des prix : Baisse de 1,8% par rapport à mars 2017 et en hausse de 10% par rapport à sa valeur en avril 2016 Indice FAO des céréales : Baisse de 1,2% par rapport à mars 2017 et de 2,5% de moins qu’en avril 2016

7 Prix et marchés internationaux
L’offre de céréales restera abondante pendant la saison avec une légère amélioration des perspectives pour la production céréalière L’offre de céréales restera abondante en En dépit d’une production mondiale de céréales qui devrait diminuer en 2017, l’offre restera sans doute abondante et les stocks de clôture de la prochaine saison devraient rester proches de leurs niveaux d’ouverture records. En , le rapport stock/utilisation de céréales pourrait cependant passer légèrement en dessous du niveau de la campagne en cours pour s’établir à 25,8 pour cent. Légère amélioration des perspectives pour la production céréalière • Les perspectives de la FAO concernant la production mondiale de céréales en 2017 ont été légèrement relevées (0,1 pour cent) par rapport à avril, mais une baisse de 0,4 pour cent de la production mondiale par rapport au niveau record de 2016 est toujours envisagée. • L’ajustement de ce mois-ci est dû essentiellement à une réévaluation à la hausse des projections de production mondiale de maïs, qui s’établissent désormais à 1 054 millions de tonnes, soit 3,3 millions de tonnes (0,3 pour cent) de plus qu’en avril. Cet ajustement s’explique principalement par une révision à la hausse des projections de production au Brésil, les rendements ayant été meilleurs que prévus. • En 2017, la production de blé devrait baisser de 20 millions de tonnes environ (2,6 pour cent) et s’établir à 740 millions de tonnes, à quelques unités du niveau record de 2016, ce qui correspond pratiquement aux projections du mois dernier. La révision à la baisse des estimations de production en glissement annuel résulte d’une baisse du volume des récoltes en Australie, au Canada, en Fédération de Russie et aux États-Unis, que l’augmentation des récoltes dans l’Union européenne, en Inde et au Maroc est loin de compenser. • La production de riz en 2017 devrait s’établir à 504 millions de tonnes, soit 0,9 pour cent de plus que le niveau record de 2016, très légèrement en dessous des projections d’avril. La dégradation des perspectives au Bangladesh, suite aux inondations, a été partiellement compensée par une révision à la hausse des prévisions de récolte en Argentine et au Cambodge. L’utilisation de céréales en devrait être légèrement supérieure à son niveau de 2016‑2017 • Selon les projections de la FAO, pourtant légèrement revues à la baisse par rapport au mois dernier, l’utilisation mondiale de céréales en devrait croître d’un pour cent sur un an. • L’utilisation de blé devrait s’établir à 731 millions de tonnes en , un chiffre inférieur à celui annoncé en avril, et l’offre abondante de céréales secondaires devrait encore faire reculer l’utilisation de blé dans l’alimentation animale. • En , l’utilisation totale de céréales secondaires devrait progresser de 1,6 pour cent, pour atteindre 1 358 millions de tonnes environ, principalement en raison d’une augmentation de 2,2 pour cent de l’utilisation de maïs, qui devrait s’établir à 1 058 millions de tonnes. Ces prévisions de croissance s’expliquent principalement par la forte progression de l’utilisation aux fins de l’alimentation animale en Chine et en Amérique du Sud. • L’utilisation mondiale de riz devrait s’établir à 506 millions de tonnes en , conformément aux projections d’avril, et augmenter de 1,2 pour cent en glissement annuel, en raison de l’accroissement de la consommation alimentaire. Échanges de céréales: contraction prévue en • Les échanges mondiaux de céréales en devraient baisser de 2,2 pour cent sur un an, pour s’établir à 386 millions de tonnes environ. • Les échanges internationaux de blé devraient diminuer de 2,2 pour cent en (juillet/juin), pour s’établir à 170 millions de tonnes. L’Union européenne devrait retrouver sa position de plus gros exportateur mondial de blé, avec 29,7 millions de tonnes. Elle dépasserait les exportations de la Russie de 1,0 million de tonnes en • Les échanges de céréales secondaires devraient s’établir à près de 173 millions de tonnes en (juillet/juin), soit 3 pour cent environ de moins qu’en Ce fléchissement est en grande partie imputable à une diminution des flux de maïs et d’orge. En ce qui concerne le maïs, une baisse de la demande de la part du Brésil et de plusieurs pays d’Afrique australe devrait plus que contrebalancer l’augmentation prévue des importations de l’Union européenne et de plusieurs pays d’Asie. • Les échanges mondiaux de riz devraient en principe continuer de se redresser en 2018 (année civile), grâce à une nouvelle hausse de 2 pour cent, et s’établir à 44,1 millions de tonnes. L’accroissement des récoltes locales devrait faire fléchir la courbe des importations en Extrême-Orient en 2018, mais la demande devrait rester solide au Proche-Orient et en Afrique. Le volume total des stocks de céréales devrait rester élevé en • Après un ajustement à la hausse de 1,4 pour cent par rapport au mois dernier, les projections de la FAO concernant les stocks mondiaux de céréales à la clôture, en 2018, indiquent que ceux-ci devraient être quasiment équivalent à leurs niveaux d’ouverture. • Les stocks mondiaux de blé (clôture en 2018) devraient augmenter de 3,3 pour cent et s’établir à un nouveau niveau record de 247,6 millions de tonnes. Cette augmentation en glissement annuel est en grande partie imputable à l’augmentation des stocks en Chine et, dans une moindre mesure, dans l’Union européenne, au Maroc et en Fédération de Russie. • Les prévisions de la FAO concernant les stocks totaux de céréales secondaires (clôture en 2018) ont été relevées de 3,2 pour cent par rapport au mois précédent et s’établissent désormais à près de 271 millions de tonnes, suite à un ajustement à la hausse des estimations des stocks de maïs de la Chine. Malgré cette révision, la Chine devrait être le moteur principal du prélèvement de 2,9 pour cent sur les réserves mondiales de céréales secondaires, entraînant une forte diminution de ses stocks (moins 20,5 millions de tonnes). • Avec 171 millions de tonnes, les stocks mondiaux de riz (clôture en 2018) devraient rester proches de leurs niveaux d’ouverture. Les prélèvements réalisés dans certains des plus gros exportateurs, à savoir les États-Unis et la Thaïlande, devraient être largement compensés par les accumulations réalisées ailleurs, en particulier en Chine.

8 TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Mauritanie Offre saisonnière limitée du à production faible et imports maliens limités Niger & Mali Hausse du prix du mil et sorgho Chad Crise financière Insécurité régionale Prix céréales à la hausse, bétail à la baisse Sénégal Prix du mil et sorgho >moy 5 ans Amoindrissement des stocks RCA Accès restreint aux marchés due à insécurité Volatilité des prix Nigeria Inflation Insécurité au NE Ghana, Sierra L, Guinée Monnaie faible Cameroon Insécurité Extrême Nord 8

9 TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Hausse des prix des céréales sèches ( mil, sorgho) au Niger et Mali Poches de déficit de production Exportations restreintes par le Nigeria Achats institutionnels Demande accrue du au Ramadan

10 TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
La dévaluation du Naira et la fermeture des frontières perturbent les routes commerciales traditionnelles et les moyens de subsistance Source: FEWSNET

11 TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Crise financière au Tchad: mauvaise performance économique (PIB: -6,4% vs 1,4% en ASS) menace la sécurité alimentaire et la stabilité régionale Manque de ressources et de capacités limite la capacité de la population à tirer parti de son potentiel agricole Insécurité: la migration de populations exerce une pression supplémentaire sur population locale Signes précoces de soudure: prix du bétail à la baisse et les prix des céréales à la hausse Source: FEWSNET

12 Situation alimentaire dans la région
Evaluations en cours CFSVA Cameroun Il est prévu d’enquêter ménages dans les 10 régions du Cameroun. En milieu rural et urbain. La collecte des données est actuellement en cours. Plus de détails seront fournis lors de la prochaine réunion FSN WG CFSVA Liberia En cours de préparation. Une réunion avec les partenaires sur la préparation de l’enquête s’est tenue cette semaine. Plus de détails sur la taille de l’échantillon, la collecte de donnée seront fournis à la prochaine FSN WG CFSVA Benin En cours de préparation

13 Situation alimentaire dans la région
mVAM Tchad : Collecte des données en avril 2017 1423 ménages enquêtés au niveau national (populations autochtones, déplacées, bénéficiaires ou non d’assistance) Les régions du Sahel Centre (Guéra, Batha), du Sahel Est (Sila, Ouaddaï, Wadi Fira) et du Nord (Borkou, Ennedi Est et Ouest, Tibesti) enregistrent des proportions élevées (30 pourcent ou plus) de ménages ayant une consommation alimentaire pauvre et limite Comparée à l’année dernière à la même période, la situation alimentaire s’est détériorée dans la région du Lac chez les autochtones (9,8 pourcent vs 28,9 pourcent) et les déplacés (16,2 pourcent vs 41,2 pourcent) L’indice des stratégies de survie (rCSI) s’est aussi dégradé par rapport aux mois d’octobre 2016 (mVAM) et d’avril 2016 (EFSA) révélant ainsi les difficultés d’accès physique et économique des ménages aux aliments nutritifs et diversifiés dues à la crise économique qui sévit dans le pays (Guéra (35%), Batha (31%)), du Sahel Est (Sila (32%), Ouaddaï (32%), Wadi Fira (37%)) et du Nord (Borkou (30%), Ennedi Est (30%) et Ouest (30%), Tibesti (30%))

14 Situation alimentaire dans la région
mVAM Niger : Collecte des données en avril 2017 521 ménages enquêtés dans la région de Diffa (bénéficiaires et non bénéficiaires d’assistance) La proportion de bénéficiaires n'ayant pas assez de nourriture ou d'argent pour acheter de la nourriture est restée la même de Février à Avril 2017 par contre la proportion de non-bénéficiaires a diminuée (17% vs 7%) La consommation alimentaire des bénéficiaires s’est améliorée par rapport à février 2017 (79% vs 86%). Par contre, elle s’est légèrement détériorée pour les non-bénéficiaires (68% vs 66%)

15 Recommandations au FSNWG
Continuer à suivre la situation de sécurité alimentaire et nutritionnelle, en particulier dans le bassin du Lac Tchad, au nord du Mali, en Centrafrique, au Burkina Faso, en Mauritanie, au Sénégal et au Tchad. Suivre la situation alimentaire du Nord du Nigéria : au Nord-Est (crise humanitaire) et au Nord-Ouest (flambée des prix). Faire le plaidoyer pour le financement et la mise en place des réponses dans les trois états du Nord Est (Borno, Yobe et Adamawa).

16 Merci de votre attention


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