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Regional Food Security and Nutrition Working Group

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Présentation au sujet: "Regional Food Security and Nutrition Working Group"— Transcription de la présentation:

1 Regional Food Security and Nutrition Working Group
Food Security and Nutrition Update FAO - WFP 30 mars 2017

2 Points saillants  Campagnes agropastorales Déplacements de population Marchés internationaux et en Afrique de l’Ouest et le Sahel Sécurité alimentaire dans la région

3 Campagne agropastorale 2016-2017
Confirmation de bons niveaux de productions agricoles de la campagne agricole Les productions céréalières à 67,2 millions de tonnes, soit des hausses de 10 et 17% comparées respectivement à celles de la campagne et de la moyennes des cinq dernières années. Les productions de tubercules établies à 166,7 millions de tonnes, sont en hausse de 2,4% par rapport à la campagne et de 10% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les productions des cultures de rente sont en hausse comparées à la moyenne des cinq dernières années, sauf le sésame qui présente une baisse de 5,6% comparée à la campagne Sur le plan pastoral, la situation est caractérisée par l’épuisement des ressources fourragères et le tarissement des points d’eau de surface. Une soudure pastorale difficile dans certaines zones au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Tchad. Campagne agropastorale  : Poursuite de la campagne de contre saison Ils confirment les bons niveaux de productions agricoles prévisionnelles annoncés en novembre 2016 à Cotonou au titre de la campagne agricole Ainsi, les productions céréalières à 67,2 millions de tonnes, soit des hausses de 10 et 17% comparées respectivement à celles de la campagne et de la moyennes des cinq dernières années. Toutefois, de légères baisses sont enregistrées en Gambie (-12,4%), au Libéria (-7,5%) et en Mauritanie (-11,2%) comparées à la moyenne quinquennale. Les productions de tubercules établies à 166,7 millions de tonnes, sont en hausse de 2,4% par rapport à la campagne et de 10% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les cultures de rente connaissent enregistrent également des augmentations, avec des productions de 8,3 millions de tonnes pour l’arachide, 7, 4 millions tonnes pour le niébé, 1,5 millions toones pour le soja, sauf pour le sésame (865 milles tonnes) en baisse de 5,6% comparée à la campagne Par contre, elles sont en hausse comparées à la moyenne des cinq dernières années. En cette période, la campagne agricole est marquée par la poursuite des opérations de cultures de décrue et contre-saison (maraichage et riziculture) dans toutes les zones favorables à ce mode d’exploitation et par la commercialisation des produits de rente et la reconstitution des stocks au niveau des ménages et chez les commerçants. Les productions maraichères restent disponibles dans les ménages des producteurs et sur les marchés. Au Niger, dans la région d’Agadez, la campagne agricole se caractérise par : a) une bonne recharge de la nappe et une bonne disponibilité en eau d’irrigation et b) une situation phytosanitaire calme dans l’ensemble (pas d’attaques parasitaires importantes signalées). Néanmoins, en dépit de ces conditions relativement favorables, on note une baisse du niveau des activités maraîchères à cause du faible pouvoir d’achat des producteurs, la campagne de commercialisation de l’oignon n’ayant pas répondu aux attentes des producteurs (vente à crédit et baisse drastique des prix). Le corollaire est le départ des bras valides en exode (Algérie et Libye) ou vers les sites aurifères de la région (Djado et Tchibarakatène). Afrique Verte Les conditions d’élevage se caractérisent par des pâturages encore plus ou moins bien fournis dans l’ensemble de la région. Toutefois, on constate à un début de dégradation de la valeur fourragère avec la lignification et le desséchement progressif des herbacées. Aussi, le niveau de remplissage des points d’eau pour l’abreuvement des animaux est relativement en baisse. L’état d’embonpoint des animaux est bon dans l’ensemble et les marchés à bétail sont actuellement suffisamment fournis. Au Niger, dans la région d’Agadez, la situation pastorale se caractérise par a) une offre importante de bétail sur le marché d’Agadez et une baisse drastique des prix (notamment pour les ovins et bovins) et, conséquemment, des revenus des éleveurs, b) une détérioration des termes de l’échange bétail/céréale etc.) et une forte mortalité des petits ruminants. Au Mali, l’état d’embonpoint des animaux est bon dans l’ensemble et les marchés à bétail sont actuellement suffisamment fournis. Au Burkina, dans certaines zones, on assiste à un mouvement des animaux vers d’autres zones plus fournies en pâturages. (Afrique Verte).

4 Campagne agropastorale 2016-2017 (suite)
Les opérations de cultures de décrue et contre-saison (maraichage et riziculture) dans toutes les zones favorables à ce mode d’exploitation continuent. Commercialisation des produits de rente et la reconstitution des stocks au niveau des ménages et chez les commerçants. Sur le plan pastoral, un début de dégradation de la valeur fourragère. Le niveau de remplissage des points d’eau pour l’abreuvement des animaux est relativement en baisse. L’état d’embonpoint des animaux est bon dans l’ensemble et les marchés à bétail sont actuellement suffisamment fournis. Campagne agropastorale  : Poursuite de la campagne de contre saison Ils confirment les bons niveaux de productions agricoles prévisionnelles annoncés en novembre 2016 à Cotonou au titre de la campagne agricole Ainsi, les productions céréalières à 67,2 millions de tonnes, soit des hausses de 10 et 17% comparées respectivement à celles de la campagne et de la moyennes des cinq dernières années. Toutefois, de légères baisses sont enregistrées en Gambie (-12,4%), au Libéria (-7,5%) et en Mauritanie (-11,2%) comparées à la moyenne quinquennale. Les productions de tubercules établies à 166,7 millions de tonnes, sont en hausse de 2,4% par rapport à la campagne et de 10% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Les cultures de rente connaissent enregistrent également des augmentations, avec des productions de 8,3 millions de tonnes pour l’arachide, 7, 4 millions tonnes pour le niébé, 1,5 millions toones pour le soja, sauf pour le sésame (865 milles tonnes) en baisse de 5,6% comparée à la campagne Par contre, elles sont en hausse comparées à la moyenne des cinq dernières années. En cette période, la campagne agricole est marquée par la poursuite des opérations de cultures de décrue et contre-saison (maraichage et riziculture) dans toutes les zones favorables à ce mode d’exploitation et par la commercialisation des produits de rente et la reconstitution des stocks au niveau des ménages et chez les commerçants. Les productions maraichères restent disponibles dans les ménages des producteurs et sur les marchés. Au Niger, dans la région d’Agadez, la campagne agricole se caractérise par : a) une bonne recharge de la nappe et une bonne disponibilité en eau d’irrigation et b) une situation phytosanitaire calme dans l’ensemble (pas d’attaques parasitaires importantes signalées). Néanmoins, en dépit de ces conditions relativement favorables, on note une baisse du niveau des activités maraîchères à cause du faible pouvoir d’achat des producteurs, la campagne de commercialisation de l’oignon n’ayant pas répondu aux attentes des producteurs (vente à crédit et baisse drastique des prix). Le corollaire est le départ des bras valides en exode (Algérie et Libye) ou vers les sites aurifères de la région (Djado et Tchibarakatène). Afrique Verte Les conditions d’élevage se caractérisent par des pâturages encore plus ou moins bien fournis dans l’ensemble de la région. Toutefois, on constate à un début de dégradation de la valeur fourragère avec la lignification et le desséchement progressif des herbacées. Aussi, le niveau de remplissage des points d’eau pour l’abreuvement des animaux est relativement en baisse. L’état d’embonpoint des animaux est bon dans l’ensemble et les marchés à bétail sont actuellement suffisamment fournis. Au Niger, dans la région d’Agadez, la situation pastorale se caractérise par a) une offre importante de bétail sur le marché d’Agadez et une baisse drastique des prix (notamment pour les ovins et bovins) et, conséquemment, des revenus des éleveurs, b) une détérioration des termes de l’échange bétail/céréale etc.) et une forte mortalité des petits ruminants. Au Mali, l’état d’embonpoint des animaux est bon dans l’ensemble et les marchés à bétail sont actuellement suffisamment fournis. Au Burkina, dans certaines zones, on assiste à un mouvement des animaux vers d’autres zones plus fournies en pâturages. (Afrique Verte).

5 Situation acridienne: Amélioration de la situation acridienne
Situation acridienne (au 03 F2VRIER 2017) : Amélioration de la situation acridienne La situation relative au Criquet pèlerin s’est améliorée en février. Grâce aux opérations de lutte intensives, les infestations ont diminué le long de la côte de la mer Rouge, en Arabie saoudite, et les populations acridiennes ont décliné sur la côte du Soudan suite au dessèchement de la végétation. En Afrique du nord-ouest, des opérations de lutte limitées ont été réalisées contre quelques groupes résiduels d’ailés dans le nord-ouest de la Mauritanie. Pendant la période de prévision, les ailés se déplaceront des aires de reproduction hivernale aux aires de reproduction printanière. Cela pourra être particulièrement visible en Arabie saoudite où des groupes d’ailés et peut-être quelques petits essaims pourraient se former sur la côte et se déplacer vers l’intérieur. Une reproduction à petite échelle aura probablement lieu dans le nord de la Mauritanie, le long du versant méridional des monts Atlas, au Maroc et en Algérie, dans la vallée du Nil dans le nord du Soudan ainsi que dans le sud-est de l’Iran mais on s’attend à ce que les effectifs acridiens restent en-deçà de seuils menaçants dans toutes ces zones.

6 Déplacements de population
Augmentation du nombre de personnes déplacées dans la région du Lac Tchad et au Mali Crise Nigeria : PDI : à personnes dont à au Nigeria (UNHCR) Réfugiés nigérians : à personnes Mali : PDI : à personnes Réfugiés maliens: à personnes Retournés: personnes Crise nigériane : Dans la région du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées est estimé UNHCR. Au Nigeria, la Matrice de Suivi des Déplacements (DMT) en date du 25 janvier 2017 indique que le nombre de populations en mouvement a augmenté. Le nombre de personnes déplacées internes (PDI) est de , soit 7 pour cent de plus par rapport à de PDI identifiés en Décembre Cette augmentation est principalement due à l’amélioration de la sécurité à Borno, qui a permis aux PDI de se retrouver dans des endroits où les équipes DTM ont pu les identifier. Le retour à la sécurité relative dans certaines des régions précédemment détenues par Boko Haram explique également l'augmentation du nombre de rapatriés qui passe de en décembre 2016 à en janvier 2017. Malian refugees: Burkina Faso: 23.0% 32,498 (UNHCR, Government28 Feb 2017) Mauritania: 34.5% 48,798 (UNHCR, Government28 Feb 2017) Niger : 42.5% 60,154 (UNHCR, Government31 Dec 2016=

7 Prix et marchés internationaux
L’Indice FAO des prix des produits alimentaires en léger progrès en février L'indice FAO des prix des produits alimentaires en hausse en février de 0,5% de plus qu’en janvier et de 17,2 % en hausse de sa valeur de janvier Il atteint ainsi sa valeur la plus élevée depuis février 2015 L'indice FAO des prix des céréales en hausse de 2,5% par rapport au mois de janvier, Il atteint son niveau le plus élevé depuis juin 2016, mais dépasse à peine (d'environ 1,6%) sa valeur de février 2016 Tendances sur les marchés internationaux : L'indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires. Il est établi à partir de la moyenne des indices de prix de cinq catégories de produits, pondérés en fonction de la part moyenne à l'exportation de chacune des catégories pour la période La consommation alimentaire de la majorité des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel dépend en partie des importations des produits de base (en particulier le riz et le blé) dont les prix sont négociés sur les places internationales. L’Indice FAO des prix des produits alimentaires s'est établi en moyenne à 175,5 points en février 2017, soit une hausse de 0,9 point (0,5 pour cent) par rapport à sa valeur légèrement révisée de janvier. Il atteint ainsi sa valeur la plus élevée depuis février 2015 et gagne pas moins de 26 points (17,2 pour cent) par rapport à janvier Les cours de tous les produits qui composent l’indice, hormis les huiles végétales, ont augmenté en février, en particulier ceux des céréales. En février, l'Indice FAO des prix des céréales était en moyenne de 150,6 points, soit 3,7 points (2,5 pour cent) de plus qu'en janvier. Il atteint son niveau le plus élevé depuis juin 2016, mais dépasse à peine (d'environ 1,6 pour cent) sa valeur de février Les cours du blé ont gagné 3 pour cent en raison de l'accélération de l'activité commerciale, ainsi que de problèmes d'ordre logistique dans les ports des États-Unis. La hausse des cours du maïs a été moins importante, mais la forte demande a soutenu les prix. Les cours internationaux du riz sont restés fermes pour le troisième mois consécutif, principalement en raison de l'évolution des taux de change et du renforcement prévisible des ventes de riz Basmati. L'Indice FAO des prix des huiles végétales affichait une valeur moyenne de 178,7 points en février, cédant 7,6 points (4,1 pour cent) par rapport à janvier et accusant ainsi la première baisse en glissement mensuel depuis octobre 2016. Il reste cependant supérieur de 28 points (soit 19 pour cent) à sa valeur d'il y a un an. Ce recul des prix observé en février tient principalement à l'évolution des marchés de l'huile de palme et de l'huile de soja. La hausse attendue de la production en Asie du Sud-Est et le ralentissement de la demande mondiale à l'importation ont contribué à tasser les prix de l'huile de palme; néanmoins les cours du soja se sont détendus en raison de prévisions de récoltes plus importantes au Brésil et en Argentine et de l'offre abondante d'huile de soja en Argentine et aux États-Unis, en raison d'une demande moindre de la part des producteurs d'agrogazole. L'Indice FAO des prix des produits laitiers était en moyenne de 194,2 points en février; il affiche une légère hausse par rapport au mois précédent et atteint son niveau le plus élevé depuis août 2014. Il gagne ainsi 52 points (soit 37 pour cent) par rapport à sa valeur à la même période l'année dernière. Alors que les marchés des produits laitiers observent l'évolution des disponibilités exportables depuis l'UE et les États-Unis à mesure de l'avancement de la campagne laitière en cours, l'approvisionnement du marché international demeure adéquat compte tenu du niveau de la demande. L'analyse des tendances générales des douze derniers mois indique que la graisse butyrique est le produit laitier ayant connu la plus forte demande, ce qui a entraîné une hausse des prix du beurre et du lait entier en poudre bien supérieure à celle qu'ont connue le fromage et le lait écrémé en poudre. L'Indice FAO des prix de la viande* s'est établi en moyenne à 160,6 points en février, soit une hausse de 1,7 point (1,1 pour cent) par rapport à janvier. Les prix de la viande bovine et de la viande ovine ont été confortés tandis que ceux de la viande de volaille et de la viande de porc sont restés à peu près stables. En Australie, la reconstitution du cheptel a réduit la disponibilité de la viande bovine et a tiré les prix vers le haut. Par ailleurs, la fin du pic d'abattage saisonnier des ovins en Océanie a pesé sur l'offre et tiré les prix vers le haut. Les marchés de la viande de porc et de volaille sont quant à eux demeurés équilibrés. En février, l'Indice FAO des prix du sucre était en moyenne de 290,3 points, soit 1,8 point (0,6 pour cent) de plus qu'en janvier. Les prix internationaux sont restés sensibles à l'évolution des perspectives concernant la production sucrière dans les principaux pays producteurs, notamment au Brésil, plus grand producteur et exportateur mondial de sucre, où le resserrement de l'offre se poursuit. Les baisses de la production attendues en Inde et en Thaïlande, deuxième exportateur mondial de sucre, ont également contribué à soutenir les prix. Les annonces relatives à une production plus élevée que prévue dans l'UE, grâce à l'augmentation de la superficie consacrée à la betterave, et en Chine, ont permis de limiter la hausse en glissement mensuel.

8 Production céréalière, utilisation et stock internationaux
L'offre mondiale de céréales reste abondante, la production de blé 2017 devrait demeurer au-dessus de la moyenne, mais, inférieure à celle de l'année dernière L'offre mondiale de céréales reste abondante, la production de blé 2017 devrait demeurer au-dessus de la moyenne mais être inférieure à celle de l'année dernière La situation de l’offre et de la demande mondiales de céréales en est restée globalement favorable pour la troisième campagne consécutive, comme en témoignent les rapports stocks-utilisation assez élevés et les prix relativement bas. » La majeure partie de la récolte 2016 étant déjà effectuée, la FAO estime que la production mondiale de céréales en 2016 devrait atteindre 2 600 millions de tonnes, soit 7,9 millions de tonnes (0,3 pour cent) de plus que prévu en février. Ceci s'explique principalement par l'amélioration des perspectives concernant le blé en Australie, le maïs en Ukraine et le riz en Inde. » Les premières prévisions de la FAO relatives à la production mondiale de blé en 2017 sont de 744,5 millions de tonnes; elles seraient ainsi en retrait de 1,8 pour cent par rapport au niveau record de 2016, mais resteraient toujours au-dessus de la moyenne des cinq dernières années. La baisse par rapport à l'année précédente tient principalement à la diminution prévue des emblavages en Amérique du Nord et à un retour à des niveaux de production normaux en Australie après une campagne exceptionnelle. » Les estimations concernant la production de céréales secondaires en 2017 dans l'hémisphère Sud sont généralement favorables, les cultures (principalement le maïs) ayant atteint leur stade de développement final. Les perspectives relatives à la production de paddy pour 2017 le long et au sud de l'équateur restent mitigées. » Les prévisions concernant l'utilisation mondiale de céréales en ont été relevées de 11 millions de tonnes depuis février pour atteindre près de 2,578 milliards de tonnes; cet ajustement découle principalement d'une importante révision à la hausse des pertes après récolte estimatives concernant le blé moissonné en 2016 en Inde, ainsi que de l'utilisation du maïs pour l'alimentation animale en Chine et au Mexique. » Les prévisions de la FAO de février relatives aux stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes en 2017 ont été ramenées à environ 3 millions de tonnes, principalement en raison d'un ajustement à la baisse des stocks de blé en Inde. Estimés à 678 millions de tonnes, les stocks céréaliers de report devraient cependant rester 2,5 pour cent (16,8 millions de tonnes) au-dessus du niveau de l'année précédente. » Les échanges mondiaux de céréales en 2016‑2017 devraient frôler les 393 millions de tonnes, soit légèrement plus que ce qui avait été prévu en février, mais en deçà de 0,4 pour cent (1,8 million de tonnes) de leur volume de 2015‑2016. La contraction annuelle touchant le commerce mondial des céréales devrait exclusivement découler d'une forte diminution des échanges de céréales secondaires. En revanche les échanges mondiaux de blé et de riz devraient progresser. Les prévisions de la FAO de février relatives aux stocks mondiaux de céréales à la clôture des campagnes en 2017 ont été ramenées à environ 3 millions de tonnes. Estimés à 678 millions de tonnes, les stocks céréaliers de report devraient cependant rester 2,5 pour cent (16,8 millions de tonnes) au-dessus du niveau de l'année précédente.

9 TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Tendances de production céréales confirmées par les missions d’évaluation des marchés Perturbations au niveau des principales devises au Nigeria, au Libéria et en Sierra Léone (ainsi que le Ghana); Morosité de l’activité économique (baisse de la demande) au Tchad.

10 TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
COMMERCIALISATION : Flux transfrontaliers et tracasseries routières; Le mauvais états des routes; La hausse du prix du carburant au Nigeria; Les mesures restrictives non officielles; Interdiction de mouvement du bétail dans la zone du Lac Tchad Crises sécuritaires persistantes: Dans la zone du Lac Tchad Au nord du Mali En RCA et Cameroun

11 TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Bassin Ouest: Globalement bien approvisionné en produits alimentaires de base Bétail qui connait un niveau d’approvisionnent en baisse à cause de la hausse des prix. Bassin Centre: Disponibilité pour l’ensemble des produits agricoles satisfaisante, Meilleur l’approvisionnement qu’en 2016. Bétail: bien approvisionnés: les offres a la hausse Bassin Est, d’approvisionnements sont satisfaisants excepté dans la zone en insécurité civile (Lac Tchad), Approvisionnement sont égales au supérieures à l’année dernière au Tchad, au Nigeria mais en baisse au Niger. Bétail: bien approvisionnés avec des situations de méventes au Tchad et au Niger à cause de la baisse de la demande et des déficits fourragers. Source: PREGEC, Mars 2017

12 TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Une hausse globale des prix des céréales sèches de 5-10% (Sauf : Burkina Faso, Mauritanie, Benin , Tchad) Source: PREGEC, Mars 2017

13 Hypothèse de projection
Bassin Centre : Stabilité à la légère à hausse Stabilité au CI, BF, Mali; Légère hausse : Ghana, Bassin Ouest : Stabilité à une légère hausse des prix Forte dépendance du marchés internationaux (riz, blé, maïs) Une stabilité des prix Problème monétaire : SL, Lib, GN Bassin Est: situation hétérogène Tendance hausse au Niger et au maintien de la baisse au Tchad Au cause des perturbations liées à la monnaie Hausse maintenue au Nigeria Source: PREGEC, Mars 2017

14 Situation alimentaire dans la région
ENSAN Mali : Collecte des données en février 2017 9970 ménages enquêtés sur tout le territoire national. 25,6% des ménages en insécurité alimentaire (IA) dont 3,6% sous la forme sévère L’insécurité alimentaire s’est fortement dégradée dans les régions de Kayes, Gao, Tombouctou, Mopti, et Kidal depuis février 2016 (respectivement de +4%, +5%, +8%, +12% et +16%) Les causes de l’insécurité alimentaire dans ces régions sont : chocs climatiques (sécheresses, inondations) qui affectent la production agricole et fourragère, chocs sécuritaires (insécurité et mouvements de population) et économiques (hausse des prix et vulnérabilité économique)

15 Situation alimentaire dans la région
EFSA Nigeria : Collecte des données en février 2017 5168 ménages enquêtés dans les états de Borno, Yobe et Adamawa. Environ 45% des ménages en insécurité alimentaire (IA) dont 8% sous la forme sévère Les ménages déplacés sont les plus touchés par l'insécurité alimentaire. 20% d’entres eux sont en insécurité alimentaire sévère contre 11% pour les ménages hôtes. Le taux le plus élevé des PDI se trouve à Borno Centre et Borno Sud Les activités agricoles qui sont la principale source de revenus des ménages sont gravement touchées par la situation sécuritaire. Un tiers des ménages interrogés n'ont pas accès à la terre pour cultiver

16 Situation alimentaire dans la région
mVAM Nigeria : Collecte des données en janvier - février 2017 4500 ménages enquêtés dans les états de Borno, Yobe et Adamawa Au cours des six derniers mois, le nombre des PDI en situation d'insécurité alimentaire a diminué, tandis que le nombre de résidents en insécurité alimentaire a légèrement augmenté dans les trois états La proportion de ménages qui n'ont pas assez de nourriture ou d'argent pour acheter de la nourriture a aussi diminué au cours des six derniers mois pour tous les groupes et dans toutes les zones géographiques Prix des produits de base (riz importé, riz, maïs, mil et sorgho local) ont augmenté, tandis que les salaires des travailleurs journaliers sont restés stagnants, ce qui a entraîné une nouvelle baisse du pouvoir d'achat des ménages

17 Situation alimentaire dans la région
mVAM Guinée : Collecte des données en janvier 2017 2000 ménages enquêtés dans tout le pays (dont 250 par régions). 15,2% des ménages ont une consommation alimentaire pauvre + limite Les régions de Nzérékoré, Faranah et Labé enregistrent des taux élevés de consommation alimentaire pauvre + limite (respectivement de 21%, 20% et 18%). Les activités commerciales se déroulent normalement et les variations de prix entre les régions sont relativement faibles. Par rapport à janvier 2016, les prix du riz importé (1 kg), riz local (1 kg) ont augmenté respectivement de +11% et +16%, mais les prix de l’huile de palme (1 litre) sont légèrement en baisse

18 Situation alimentaire dans la région
FSMS Cameroun : Collecte des données en décembre 2016 632 ménages enquêtés dans la région de l’Extrême-Nord (dans 40 sites sentinelles). 18% (environ personnes) sont en insécurité alimentaire (IA) dont 2% (environ personnes) sous la forme sévère Les productions céréalières du cycle pluvial sont à la baisse, de l’ordre de 25% par rapport à la campagne précédente. Par ailleurs, Un ménage sur quatre (25%) a une consommation alimentaire pauvre ou limite Le pouvoir d’achat des éleveurs s’est détérioré à cause de la chute des prix du gros bétail suite à une offre abondante 29% des ménages de l’Extrême-Nord sont économiquement vulnérables car ils ont affecté plus de 65% de leurs dépenses aux aliments

19 Planning Activités CH – 1er semestre 2017
Période RPCA 10 au 14 Avril Atelier de formation du Comité Technique CH-AMR sur l’outil RIMA 19 au 20 Avril

20 Recommandations au FSNWG
Continuer à suivre la situation de sécurité alimentaire et nutritionnelle, en particulier dans le bassin du lac Tchad, au nord du Mali, au Burkina Faso, en Mauritanie et au Sénégal Suivre la situation alimentaire du Nord du Nigéria : au Nord-Est (crise humanitaire) et au Nord-Ouest (flambée des prix) Faire le plaidoyer pour le financement et la mise en place des réponses dans les trois états du Nord Est (Borno, Yobe et Adamawa) Suivre la situation en Gambie par rapport au contexte politique et déficit agricole

21 Merci de votre attention


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