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La Banque centrale et le contrôle de l’offre de monnaie

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1 La Banque centrale et le contrôle de l’offre de monnaie
Notes de cours ECN340 Mario Fortin Département d’économique Université de Sherbrooke 6 avril 2009

2 9.1 Les 4 rôles de la banque centrale
Émission de billets Initialement prévus pour être échangeables en or (Paiera au porteur sur demande) les billets sont uniquement fiduciaires depuis 1967(Ce billet a cours légal). Dans ce rôle la Banque vise à produire à faible coût des billets durables et non falsifiables. Gestion de la dette publique Depuis 1995, une agence de Ministère des finances (Canada Investment and Savings) s’occupe des émissions de titres. La Banque du Canada gère les titres sur le marché secondaire. La Banque du canada gère également le Fonds des changes (Réserves internationales de devises). La Banque gère également les dépôts du gouvernement canadien.

3 9.1 Les 4 rôles de la banque centrale
Service de banque centrale À ce titre, elle agit comme prêteur de dernier recours en fournissant de la monnaie à haut pouvoir (base monétaire) si une institution de dépôt fait face à une crise de liquidité. La Banque du Canada joue un rôle central dans le système national de paiement. C’est un système électronique opéré par l’Association canadienne des paiements mais supervisé par la Banque du Canada qui assure la compensation entre les institutions financières. La Banque reçoit les dépôts des institutions financières (encaisse de règlement) et effectue les transferts qui finalisent la compensation.

4 9.1 Les 4 rôles de la banque centrale
Conduite de la politique monétaire La responsabilité principale est de conduire la politique pour « …régler le crédit et la monnaie dans le meilleur intérêt de la vie économique de la nation, pour contrôler et protéger la valeur extérieure de l’étalon monétaire national et pour mitiger, par son influence, les fluctuations du niveau général de la production, du commerce, des prix et de l’emploi de la main-d’œuvre, autant que possible dans le cadre de l’action monétaire, et généralement pour favoriser la prospérité économique et financière du Dominion. » Notons toutefois que la responsabilité demeure celle du Ministre des finances du Canada.

5 Bilan de la Banque du Canada au 31 décembre

6 Outils de la politique monétaire
Gestion de la réserve encaisse des banques Toute opération qui se solde par une augmentation de la réserve-encaisse des banques et autres institutions financières membres de l’ACP est expansionniste, car elle entraîne une baisse des taux d’intérêt et du $C sur le marché des changes. En effet, les institutions financières qui disposent de réserves excédentaires à placer sur le marché monétaire achètent davantage de titres, ce qui fait baisser leurs prix et augmenter les taux d’intérêt de court terme. À l’opposé, toute opération qui fait en sorte de réduire la réserve-encaisse est restrictive. Afin de rétablir l’encaisse au niveau souhaité, les institutions financières doivent vendre des titres pour obtenir davantage de liquidités, ce qui fait baisser le prix des titres et augmenter leur rendement à l’échéance. De plus, les banques hausseront le taux des prêts au jour le jour pour en réduire la quantité demandée.

7 Gestion des dépôts du gouverment
Un outil quotidien pour modifier la réserve-encaisse consiste à effectuer des opérations de tirage ou de dépôt sur les dépôts du gouvernement canadien. La Banque du Canda effectue des transferts de dépôts du gouvernement fédéral entre les institutions financières membres de l’ACP et la Banque du Canada. En retirant des dépôts des banques pour les transférer dans le compte du gouvernement canadien à la Banque du Canada, cette dernière réduit l’encaisse des institutions financières. Cela s’appelle un tirage. Il s’agit d’une orientation restrictive de la politique monétaire. À l’opposé, si la Banque du Canada augmente les dépôts du gouvernement canadien dans les institutions financières, la réserve-encaisse des banques augmente. On appelle cette opération un dépôt, ce qui constitue une intervention de nature expansionniste.

8 Gestion des dépôts du gouverment
En plus des tirages ou dépôts qui sont effectués pour la politique monétaire, la Banque du Canada effectue des opérations de neutralisation. Ces dernières visent à éliminer l’impact sur la réserve-encaisse des transactions quotidiennes entre le gouvernement et les contribuables. Du point de vue de la politique monétaire, ces fluctuations de la réserve-encaisse sont en effet indésirables car susceptibles de perturber les taux d’intérêt de très court terme.

9 Swap de devises étrangères
Un swap de devises étrangères est une opération de vente et rachat entre la Banque du Canada et le Fonds des changes. Le but de ces opérations est de modifier le solde du dépôt du Gouvernement du Canada à la Banque du Canada. Pour comprendre l’utilité d’une telle opération, supposons que la Banque du Canada souhaite ajouter des liquidités dans le système bancaire. Pour ce faire, elle peut effectuer une opération de dépôt, c’est-à-dire transférer les dépôts du gouvernement dans les banques. Cependant, le montant que la Banque du Canada désire tranférer, disons $100 M, n’est pas disponible dans le compte du Gouvernement du Canada à la banque centrale. Pour obtenir le montant nécessaire, la Banque du Canada peut alors vendre des titres en devises étrangères au Fonds des changes, avec l’obligation de les racheter. Le Fonds des changes paie son achat en déposant $100 M dans le compte du Gouvernement du Canada. La Banque du Canada dispose alors dun montant suffisant pour ajouter aux liquidités des banques.

10 Les crédits de la banque centrale et le taux d’escompte
La Banque du Canda accorde des facilités de crédit sous forme d’avances aux membres de l’ACP. Ces avances consistent en des prêts sur nantissement à très court terme. Les actifs servant au nantissement sont habituellement les mêmes catégories de titres que la Banque du Canada peut détenir, soit des titres émis ou garantis par le Gouvernement du Canada. Dans les situations normales, elles peuvent servir à combler des besoins saisonniers de liquidité, comme c’est le cas pendant la période des fêtes, ou pour combler les insuffisances de réserve-encaisse lors de la compensation. Dans les situations de crise, les facilités de crédit peuvent être élargies en acceptant en garantie une gamme plus large d’actifs. Les avances permettent une augmentation de liquidités, ce qui est de nature expansionniste. Si la Banque du Canada accorde une avance à une banque mais ne souhaite pas que la réserve-encaisse totale s’accroisse, elle peut neutraliser l’opération en effectuant un tirage sur d’autres banques.

11 Le taux officiel d’escompte et le taux du financement à un jour
Le taux officiel d’escompte est le taux d’intérêt minimal exigé par la Banque du Canada pour ses facilités de crédit. Notez que le taux d’escompte est le taux d’intérêt effectivement demandé qui peut excéder le taux officiel. Depuis le 22 février 1996, le taux officiel d’escompte est fixé à la limite supérieure de la fourchette opérationnelle que fixe la Banque du Canada pour l'évolution du taux du financement à un jour. De mars 1980 au 21 février 1996, le taux officiel d’escompte était fixé chaque semaine à 25 points de base (0,25%) au dessus du taux de rendement moyen des bons du Trésor à 3 mois.

12 La fourchette opérationnelle
La fourchette opérationnelle est une bande de 1/2 point de pourcentage à l’intérieur de laquelle la Banque du Canada cherche à maintenir le taux du financement à un jour. La Banque utilise cette fourchette pour indiquer ses intentions aux marchés financiers. On a préféré abandonner le taux des bons du Trésor et se rattacher aux taux à très court terme parce que ce dernier est mieux contrôlé par la Banque du Canada. Auparavant, il pouvait arriver que la Banque assouplisse sa politique monétaire, et donc fasse baisser le coût du financement à un jour, et qu’au même moment, en raison de modifications des anticipations de taux futurs, les taux de rendement moyen des bons du Trésor augmentent. Les marchés financiers recevaient alors des signaux contradictoires sur les intentions de la Banque du Canada. Pour rétablir la situation, la banque centrale devait alors intervenir directement sur les marchés en effectuant des opérations d’open market. Les possibilités de mauvais signaux étant moins grandes, les opérations dopen market sont devenues moins nécessaires.

13 Les opérations d’open market
Les opérations d’open market sont des achats ou ventes de titres effectués par la Banque du Canada sur le marché secondaire. Toute vente de titres est restrictive. En effet, elle implique un paiement à la Banque du Canada et ledit paiement induit une baisse de la réserve-encaisse des banques. De plus, la vente de titres en fait baisser le prix, ce qui provoque un relèvement des taux d’intérêt. Tout achat de titres est pour sa part expansionniste. Puisqu’il implique un paiement par la Banque du Canada, cela accroît la réserve-encaisse des banques. De plus, l’achat de titres crée des pressions à la hausse sur le prix des titres, ce qui fait diminuer les taux d’intérêt. Ce genre d’interventions, bien que largement utilisé dans les manuels de macroéconomie comme exemple de mise en place de la politique monétaire, est en fait peu utilisé.

14 Les prises en pension et les cessions en pension
Les pensions sont des opérations de vente et rachat effectuées entre la Banque du Canada et un membre de l’ACP. Lorsqu’il y a prise en pension, la Banque achète un titre et le revend à terme de quelques jours afin d’ajouter temporairement de la liquidité dans le système financier lorsque le taux du financement à un jour s’approche trop près de la limite supérieure de la fourchette opérationnelle. La différence de prix entre l’achat et la vente établit le taux du crédit, qui est celui du taux d’escompte. Une cession en pension est l’opération inverse ; c’est un membre de l’ACP qui achète temporairement des titres de la Banque du Canada. Pendant la durée de l’opération, la liquidité diminue. Cette opération est effectuée lorsque le taux du financement à un jour est trop près de la limite inférieure de la fourchette. Par rapport à l’open market, ces opérations présentent l’avantage d’indiquer clairement que les modifications à la réserve-encaisse sont temporaires et que l’orientation fondamentale de la politique monétaire n’est pas changée.


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