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LES SUPPLÉMENTS ET LA NUTRITION
Le but de cette section est de vous entretenir de la nutrition, de l’usage des suppléments et de leur pertinence. Position des diététistes du Canada, de l’American Dietetic Association et de l’American College of Sport Medicine. Hiver 2000, « Nutrition and athletic performance », Canadian Journal of Dietetic Practice and Research, vol. 61, no 4 : Guide alimentaire canadien : Manuel de l’athlète (SNAC, Association canadienne des entraîneurs,
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UTILISATION DE SUPPLÉMENTS
Marché de plusieurs MM $ 40 % des Américains Religion plus que science Sportifs québécois 26,45 % suppléments vitamines 11,45 % créatine Le marché des suppléments est estimé à plusieurs milliards de dollars en Amérique du Nord. 40 % de la population américaine dit utiliser régulièrement des suppléments et des vitamines. Il y a un marketing énorme. L’usage de suppléments est une attitude surprenante qui s’est développée dans le sport, et véhiculée par certains athlètes, entraîneurs et supposés spécialistes comme une religion davantage que comme une science
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TYPES DE PRODUITS Suppléments (poudre, comprimés)
Produits à base d’herbes Produits homéopathiques Suppléments : Créatine, Whey, Whey Pro, Whey egg, Nectar, etc. Ce qui peut être interdit dans ces produits : stéroïdes anabolisant androgènes (SAA), amphétamines, caféine (guarana), éphédrine (ephedra, ma huang)
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EFFETS RECHERCHÉS Effets ergogéniques anticipés Stimulant (Booster)
de la tolérance à l’effort de la force musculaire du volume des muscles Stimulant (Booster) Compensation pour carence liée à : une mauvaise nutrition une dépense énergétique élevée Divers effets recherchés selon le produit et son marketing.
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PROBLÉMATIQUE Dietary Supplement Health Education Act (DSHEA, USA, 1994) « permet aux fabricants de suppléments nutritifs de formuler des allégations sur l’effet des produits… valides ou non… » Règlement aux USA. Si l’étiquette d’un supplément indique les ingrédients actifs et présente la liste complète des ingrédients, le fabricant peut faire des allégations qu’elles soient valides ou non sur l’amélioration de la performance. Plusieurs substances interdites et non indiquées sur l’étiquette peuvent se retrouver dans ces produits : stéroïdes, caféine (guarana…), éphédrine (éphédra, ma huang...), etc. Les utilisateurs n’associent pas les effets sur la performance à ces substances mais plutôt au supplément. Au Canada, la Loi sur les aliments et drogues reconnaît sensiblement les mêmes éléments et a plutôt tendance à s’arrimer à la réglementation américaine. Par contre, depuis janvier 2004, le projet de règlement sur les produits de santé naturels veut : « assurer aux consommateurs que les écrits sur l’étiquette correspondent au contenu et que les bienfaits sur la santé sont supportés par des preuves suffisantes. » Ceci sera mis en application progressive de 2006 à 2010.
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NUTRITION Besoins de base (GAC) Sportif : ajuster les portions
Alimentation riche en glucides Hydratation adéquate (avant-pendant-après) Maintenir un poids corporel souhaitable Le meilleur critère pour savoir si l’apport énergétique est adéquat reste l’évolution du poids corporel. Le Guide alimentaire canadien (GAC) est la base d’une bonne performance sportive. Sportif moyen : 2 entraînements + 1 ou 2 joutes / semaine, peut satisfaire tous ses besoins avec le GAC. Si besoins énergétiques sont plus grands : ↑ les portions de chaque groupe. Exemple : produits céréaliers Non sportif : 5 portions / jour. Sportif moyen : 8 ou + portions / jour. Sportif d’endurance : 15 portions / jour. Les glucides complexes sont : pâtes, riz, céréales, légumineuses, pains. Les glucides simples sont : fruits, jus, sirop, miel, bonbons, etc. La proportion des trois principaux nutriments : Glucides % Protéines % Lipides % Les nutriments et leurs sous-groupes : Glucides (hydrates de carbone) complexes simples Lipides saturés insaturés cholestérol Protéines acides aminés Vitamines et minéraux Eau Les glucides (hydrates de carbone) Principales sources d’énergie pour le corps. Une alimentation riche en glucides optimise l’accumulation de glycogène musculaire et réduit ainsi la fatigue précoce. C’est pourquoi 55 à 60 % de l’apport énergétique total devrait être fourni par les glucides; la consommation de glucides complexes (riz, céréales, pains, pâtes…) devrait être encouragée puisqu’ils sont de digestion facile et régulière et qu’ils limitent les risques d’élévation rapide de la glycémie et donc de l’hyperinsulinémie. De plus, ils ont une faible teneur en gras. Plus l’exercice est intense et de longue durée, plus le taux de glycogène musculaire chute. Plus le niveau de glycogène musculaire est élevé au début de l’exercice, meilleure est l’endurance de l’athlète. Par ailleurs, la fatigue est en étroite corrélation avec la déplétion de glycogène musculaire. Il est préférable d’éviter de consommer des grandes quantités de glucides simples (miel, sirop, bonbons, gâteaux, chocolats, etc.) dans l’heure qui précède l’exercice ou la compétition. En effet, la hausse d’insulinémie qui s’ensuit limite l’utilisation des réserves énergétiques musculaires et limite par le fait même la performance. De plus, il sont caloriques et n’ont aucune valeur nutritive. Si un athlète tient absolument à consommer un produit très sucré, il est préférable de le consommer après l’échauffement ou pas plus de cinq minutes avant le début de l’exercice. Les glucides, ainsi surutilisés par le muscle en exercice, n’entraîneront pas une hausse non appropriée de la glycémie. Au cours d’exercices durant plus de 60 minutes et dans les cas de séances d’entraînement répétées, on recommande de consommer une boisson glucosée (sportive), dont la concentration varie de 6 à 8 % de glucides. Après l’exercice, la synthèse de glycogène et la réduction du catabolisme protéique sont toutes deux facilitées par l’ingestion d’un supplément liquide riche en glucides consommé dans les 15 à 30 minutes suivant l’exercice. Ce supplément peut contenir des glucides simples. De plus, la présence de protéines dans la boisson post-exercice améliore la capacité de synthèse musculaire. Le ratio idéal protéines/glucides semble être d’une partie de protéines pour trois parties de glucides (1:3). Certains produits commerciaux comportent déjà les caractéristiques qui se rapprochent étrangement de celles du chocolat au lait. Par la suite, la collation ou le repas post-exercice doit aussi contenir une bonne part de glucides et cet élément est plus important si l’on entrevoit un entraînement ou une autre compétition dans les heures. Les lipides De façon générale, on recommande de limiter l’apport de matières grasses. Ceci permet de maximiser la consommation d’aliments riches en glucides et d’éviter qu’une consommation excessive d’aliments riches en lipides pendant un exercice ne ralentisse la digestion. Il existe trois types de gras : Gras saturés sont de sources animales (viandes) et produits laitiers. Gras non saturés, surtout d’origine végétale (huiles, noix, graines) ou les poissons. Ils incluent les monosaturés et les polyinsaturés (exemple : acide gras omega-3). Cholestérol est produit par le corps et obtenu aussi par l’alimentation (fruits de mer, œufs). Les lipides sont digérés plus lentement que les glucides et les protéines et lorsqu’ils sont consommés ensemble, peuvent ralentir l’absorption des glucides et protéines. Comme les glucides, les lipides sont une source concentrée d’énergie pour le corps. Ils sont des substrats métaboliques efficaces pour l’activité musculaire de faible intensité et dans des conditions aérobiques. De 20 à 30 minutes d’exercice sont nécessaires avant que les concentrations sanguines en acide gras libres atteignent des valeurs qui peuvent améliorer le métabolisme énergétique.
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GUIDE ALIMENTAIRE CANADIEN
Produits céréaliers Fruits et légumes Produits laitiers Viandes et substituts Les produits céréaliers et les fruits et légumes sont la principale source de glucides. Les fruits et les légumes sont une source principale de vitamines et minéraux et sont aussi des agents anti-oxydants bons pour le système immunitaire. ½ tasse de jus correspond à une portion de fruits ou légumes. Contrairement aux fruits et légumes, le jus est moins rassasiant et moins nutritif. On doit favoriser les jus sucrés naturellement et réserver les jus avec glucides simples après les entraînements ou joutes. Les produits laitiers sont une bonne source de protéines mais aussi de gras saturés (source animale). Attention aux fromages qui contiennent souvent > 20 % de matières grasses (saturés). Les yogourts sont aussi une bonne source de glucides. Dans les viandes et substituts, on retrouve aussi le poulet, les poissons, les œufs, les légumineuses, les noix, les graines et le tofu. Le tofu est une bonne source d’acides gras non saturés, d’omega-3 et un peu de glucides. Les légumineuses sont un bon mixte de protéines-glucides-fer-fibres (attention aux gaz). Les viandes, quant à elles, sont presque exclusivement source de protéines et fer. Les noix et les graines sont une source de protéines et d’acides gras essentiels mais aussi riche en calories. Résumé : Produits céréaliers : glucides, vitamines, fibre Fruits et légumes : glucides, vitamines, fibre Produits laitiers : protéines, calcium, gras Viandes et substituts : protéines, fer, gras
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GUIDE DU SPORTIF Produits laitiers Viandes et substituts
Produits céréaliers Fruits et légumes Dans le repas d’avant-joute, on pourrait même diminuer la portion de protéines. Les céréales recommandées (Muslix, Raisin Bran, Son de maïs ou d’avoine, Mini-Wheat, Vector). Plusieurs fast-food offrent maintenant des choix intéressants avec des légumes en abondance, des poitrines de poulet, thon, etc. Il faut éviter les sauces et mayonnaise. Il y a aussi les yogourts, lait glacé, salades…
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PROTÉINES ET ACIDES AMINÉS
Rôle Besoins légèrement augmentés chez l’athlète Risques d’un surplus Acides aminés : assurent la fabrication des protéines. Tous les acides aminés essentiels doivent être présents en même temps et dans de bonnes proportions (ce qu’une diète adéquate fournit). Protéines : sont les principaux constituants des muscles et ils assurent la réparation des tissus.Les besoins en protéines sont légèrement augmentés chez l’athlète. Besoins en protéines : 1,2 à 1,4 g/kg/jour: sports d’endurance 1,6 à 1,7 g/kg/jour: sports de force et de résistance 375 ml de lait = 12 g de protéines Les meilleurs choix post-exercices dans des conditions de tournois (matches rapprochés): les produits qui contiennent à la fois protéines et glucides dans un rapport de 1:3 pour stimuler l’action anabolisante de l’insuline; exemples : le lait au chocolat et le lait fouetté aux fraises et aux bananes. Un apport trop grand en protéines n’amène pas nécessairement un gain en masse musculaire; il peut même mener à un dépôt de masse grasse si non dépensé par l’exercice. Un surplus de protéines est éliminé par le rein, ce qui est mauvais chez les enfants en période de croissance. Le facteur le plus important dans la détermination des besoins protéiques est « l’apport énergétique adéquat ». Un apport insuffisant favorisera l’utilisation des protéines comme source d’énergie plutôt que pour ses fonctions premières de synthèse et de réparation des tissus. Un supplément protéique complet ou d’acides aminés divers n’aurait aucun effet bénéfique. Les protéines sont faites d’acides aminés et le corps humain peut produire les acides aminés non essentiels, alors que le reste doit être obtenu par la diète, principalement dans la viande.
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VITAMINES ET MINÉRAUX Suppléments inutiles si alimentation adéquate
Conditions particulières Risques si surutilisation Usage de suppléments inutile si diète variée et poids corporel maintenu. Conditions médicales particulières : anémie par manque de fer, acide folique en pré-grossesse. voyage prolongé à l’étranger et incapacité de bien se nourrir, etc. Problèmes dus à une surutilisation : Vitamine A : perte de poids et douleurs articulaires. Fer : peut entraîner un déséquilibre avec d’autres micro-éléments tels le calcium et le zinc. Des ingestions massives de vitamines et de minéraux ne contribuent pas à améliorer la performance. En outre, les vitamines tant liposolubles (ADEK) qu’hydrosolubles (C, B6, B12, Niacine, acide folique) peuvent avoir des effets secondaires toxiques (nausées, asthénie, dermatose, inflammation buccale, paralysie) si elles sont consommées massivement (10 X les doses recommandées).
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(RÔLE DES MICRO-NUTRIMENTS)
VITAMINES ET MINÉRAUX (RÔLE DES MICRO-NUTRIMENTS) Aide à : Synthèse de l’hémoglobine (fer) Maintien de la santé des os (calcium) Fonction immunitaire Différentes fonctions métaboliques… L’exercice peut augmenter ou modifier les besoins en nutriments de multiples façons. Fruits et légumes : source principale de vitamines et de minéraux. Participe à différentes fonctions métaboliques : - production de l’énergie; - formation et réparation du tissu musculaire; - protection des tissus contre l’oxydation; - etc.
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VITAMINES ET MINÉRAUX RISQUE D’UNE CARENCE
Restriction des apports en énergie (pratiques d’amaigrissement) Élimination d’un ou de plusieurs groupes d’aliments Les athlètes qui présentent ce type de comportement peuvent avoir besoin d’un supplément de multivitamines ou de minéraux pour améliorer leur état général en micronutriments.
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CALCIUM ET VITAMINE D Surtout dans la croissance (masse osseuse)
3 à 4 portions de produits laitiers 95 % de la masse osseuse se forme après la puberté et le pic de croissance structurale est avant l’âge de 20 ans. Le reste (5 %) graduellement avant 30 ans. L’adolescence est une période critique puisque, après 20 ans, il semble qu’il soit impossible de récupérer le manque à gagner osseux. Après 35 ans, on assiste à une réduction graduelle de la masse osseuse. Le calcium est mieux absorbé par l’organisme lorsqu’on le prend en petites quantités aux différents repas et collations plutôt qu’en une seule fois. Les produits laitiers sont les meilleures sources disponibles, suivis des poissons en conserve, des légumes verts, des légumineuses.
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FER Besoins accrus durant l’adolescence Entraînement régulier
Gain en masse musculaire Gain en volume sanguin Menstruations (filles) Entraînement régulier Augmente les pertes de fer Viandes rouges Meilleures sources Les viandes sont les meilleures sources de fer puisqu’il s’y trouve de grandes quantités et sous une forme facilement absorbable. Les légumineuses, les produits céréaliers à grains entiers et enrichis, les légumes verts et les fruits secs en renferment sous une forme difficilement absorbable. Pour faciliter l’absorption de fer, on peut prendre une source de vitamine C au même moment (jus d’orange et de fruits). Café et thé réduisent l’absorption de fer de 30 % à 70 % respectivement. Les jeunes sportifs devraient s’assurer de consommer 4 à 5 fois par semaine des aliments riches en fer héminique (viandes rouges et abats).
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FER/CARENCE PROLONGÉE
Limite la croissance maximale prévue Fatigue Diminue l’attention Affecte la performance intellectuelle Céphalée, étourdissements Affecte le système immunitaire (infections) Anémie L’anémie n’est pas toujours présente mais des réserves insuffisantes de fer peuvent aussi causer ces problèmes.
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HYDRATATION Simple et bénéfique Facilite la performance
Activité < 1 heure : eau Activité > 1 heure : boisson sportive La déshydratation réduit la performance surtout dans un environnement chaud et elle est pire au cours d’un effort physique important. Conseils : avant l’exercice : ml 2 heures avant; durant l’exercice : ml aux minutes; après l’exercice : ml pour compenser les pertes. Quand on a soif, on est 1 litre en retard ! Boisson sportive (Gatorade, Powerade®, etc.) Tout déficit hydrique de plus de 2 % du poids corporel peut diminuer la performance de 15 % à 20 %. Les enfants pré-pubères ont un taux de sudation moins élevé, une capacité d’acclimatation moins rapide et une production de chaleur métabolique par unité de masse plus grande que les adolescents et les adultes. C’est pourquoi l’augmentation de la température corporelle sera plus forte chez l’enfant pour un même entraînement. Pour assurer une thermorégulation adéquate, l’enfant devra boire plus d’eau que l’adulte avant, pendant et après l’exercice, et cela même s’il n’en ressent pas le besoin. Au cours de l’exercice, une quantité de liquide de l’ordre de 2 ml/kg toutes les minutes peut servir d’indication de départ pour l’enfant pré-pubère. L’importance des pertes hydriques varie d’un individu à l’autre. Pour calculer les besoins de remplacement, on peut se peser avant et après l’exercice : chaque kg de poids perdu correspond à 1 litre d’eau. Au cours des exercices de courte durée (< 1 heure) ou sans sudation excessive, l’eau demeure le meilleur breuvage disponible.
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BOISSONS SPORTIVES Apport hydrique Électrolytes Glucides
Vitamines et minéraux Formules nutritives À ne pas confondre avec les boissons stimulantes ou énergétiques qui contiennent de la caféine, guarana (fruit d’une plante brésilienne qui contient de la caféine), éphédra ou éphédrine et ma huang qui sont toutes des substances stimulantes. Des recherches ont démontré que les boissons contenant des glucides et des électrolytes sont davantage recommandées dans certaines circonstances, car en plus de ralentir la dégradation des cellules musculaires, les boissons améliorent la résistance à l’entraînement et retardent la fatigue. Un apport en électrolytes (sodium-potassium) peut être profitable lorsque l’athlète s’exerce à des températures chaudes et humides, et qu’il transpire abondamment et/ou lorsque l’activité se prolonge plus de 2 à 4 heures. Après une heure d’efforts soutenus, il devient avantageux de fournir de l’énergie aux muscles sous forme de glucides. Ce supplément de sucre devient une source de combustible rapidement disponible dans les muscles, retardant la fatigue par l’épargne des réserves de glycogène musculaire et hépatique. Cependant, éviter les boissons trop concentrées. Elles pourraient ralentir la livraison des glucides aux muscles et provoquer des malaises gastriques parce que leur séjour prolongé dans l’estomac favorise une rétention d’eau et limite l’hydratation. On recommande donc une concentration de 4 à 8 % de glucides (4 à 8 gr par 100 ml). Certaines études scientifiques précisent qu’une concentration de 6 % est optimale. De plus, le type de glucides utilisés (glucose, malto-dextrine, polymères de glucose) ne semble pas influencer la vitesse d’absorption au cours d’une activité physique et sont donc à favoriser. Powerade®, AllSport© et les jus de fruits offrent plus de 8 % de glucides et séjournent plus longtemps dans l’estomac, ce qui réduit leur vitesse d’absorption. L’ajout de vitamines et minéraux (autres que sodium et potassium) dans un breuvage hydratant n’améliore pas son efficacité. Ils sont tout à fait inutiles dans le remplacement des pertes à l’exercice. Un exercice épuisant vide les réserves d’énergie (glycogène musculaire et hépatique) et endommage les fibres musculaires. Certaines boissons à valeur nutritive contenant des glucides et protéines contribuent à renouveler les stocks de glycogène et à réparer les tissus. Les boissons de récupération sont utiles pour les athlètes engagés dans un programme intensif comptant plus d’une épreuve par jour ou plusieurs journées d’entraînement consécutives. Elles sont particulièrement efficaces quand elle fournissent au moins 50 gr de glucides et qu’on les prend tout de suite après l’effort. Un lait au chocolat ou un mélange de lait et de jus de fruits sont des exemples simples et peu coûteux. Composition de boissons sportives Breuvages Glucides Sodium Potassium (mg/litre) (mg/litre) « Idéalement » 6 % < 230 < 195 Jus de fruits 15 % < 30 > 1 000 Sprite-Coke 11 % 0 0 Gatorade 6 % All Sport© 9 % Powerade® 9 % Boisson maison 500 ml jus de fruit 500 ml d’eau 1/8 de cuillère à thé de sel Boisson nutritive 500 ml de lait + 75 ml de jus de fruit 250 ml de lait + 15 ml de poudre de chocolat + ½ banane
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CRÉATINE Supplément alimentaire : protéines – acides aminés
Apport exogène : viande, poisson Apport endogène : synthèse au foie principalement La créatine n’est pas un produit interdit mais elle peut contenir des substances interdites. Viande : bœuf, porc. Poisson : saumon, thon, hareng. Entreposage dans le muscle strié (95%) = phosphocréatine. Métabolisme final sous forme de créatinine urinaire; l’excrétion urinaire variera en fonction de la quantité ingérée et de la masse musculaire.
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RAISONS D’UTILISATION
Performance Apparence Les deux Créatine (n=487) 50,1 % 16,6 % 33,3 % Les effets recherchés sont : Performance ↑ force et puissance musculaires Apparence corporelle ↑ volume des muscles
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MÉCANISME D’ACTION (créatine)
Créatine : rôle important dans la production d’énergie via l’ATP dans le muscle squelettique Phosphocréatine facilite le transport d’ATP pour la production d’énergie anaérobique Anaérobie : Transition de repos à l’exercice. Transition d’une charge de travail à une charge plus élevée. Charge de travail > 90 % à 100 % du VO2 max.
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MÉCANISME D’ACTION (supplémentation en créatine)
Concentration de créatine musculaire Production d’ATP durant les exercices anaérobiques Resynthèse de créatine Possible augmentation de la masse musculaire par un mécanisme autre que l’effet d’entraînement. Le mécanisme d’action de la supplémentation en créatine favorise une augmentation des capacités d’entraînement (donc possibilité d’amélioration de la performance).
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RÉSULTAT (supplémentation en créatine)
Contenu en créatine musculaire ( 20 %) Masse corporelle due à la rétention d’eau Excès de créatine excrété dans l’urine Créatine dans le muscle par l’ingestion de glucides 0 à 40 % selon le niveau de base. Par exemple, le végétarien acquiert un plus grand bénéfice. La surcharge osmotique crée une rétention d’eau de 1 à 3 kg rapidement au début de la supplémentation. L’excès est excrété par l’urine lorsque la capacité du muscle à extraire la créatine est atteinte. 100 gr de glucides – 5 gr de créatine. L’ingestion de créatine réduirait la synthèse endogène de créatine.
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BÉNÉFICES (supplémentation en créatine)
Bénéfices possibles de la performance dans activités explosives Bénéfices non démontrés dans les activités de nature aérobique Bénéfices inconnus à long terme Activités explosives à dépenses énergétiques élevées et de nature répétée = Exercices de courte durée (30 secondes) avec des séries. Variabilité inexpliquée des résultats dans les études.
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CRÉATINE / BÉNÉFICES EN ASSOCIATION AVEC L’ENTRAÎNEMENT EN MUSCULATION
Accélère les adaptations physiologiques Masse corporelle Force et puissance maximales Charge de travail Masse musculaire Outre l’augmentation de la capacité d’entraînement, il y aurait aussi un effet spécifique apparent direct de la supplémentation en créatine. Régime de supplémentation possible : 20 g/jour pour 5-7 jours, ou 3 g/jour pour 4 semaines. Un apport journalier de 2 g est suffisant pour maintenir une concentration élevée de créatine musculaire. Les concentrations musculaires de créatine reviennent à leur niveau initial 28 jours après l’arrêt de la supplémentation.
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RISQUES POUR LA SANTÉ (créatine)
Risques à long terme inconnus Effets connus Douleurs musculaires et articulaires Crampes abdominales Déséquilibre métabolique – thermorégulation Problèmes rénaux Blessures tendineuses Une étude française récente établit un lien avec une possibilité de cancer de la prostate. Déséquilibre métabolique (déshydratation, nausées, diarrhée).
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MISE EN GARDE (créatine)
Déconseillé aux jeunes de moins de 18 ans Pureté des produits Il peut y avoir des substances illégales ou néfastes (stéroïdes, stimulants…) dans les suppléments de créatine. De nombreux cas positifs ont été associés à la présence de substances interdites contenues dans la supplémentation. Selon une étude menée par le CIO en 2002, sur un échantillonnage de 634 suppléments alimentaires, 14,8 % (94) renfermaient des substances qui ne figuraient pas sur l’étiquetage et qui auraient donné lieu à un contrôle positif.
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CONCLUSION/SUPPLÉMENTS
Bénéfices réels vs risques Surplus = problèmes Allégations : valides ou non Présence de substances interdites Il existe des bénéfices possibles sur la capacité anaérobique, la capacité d’entraînement et des adaptations physiologiques du muscle. Y a-t-il vraiment des bénéfices dans les sports d’équipe? On ne connaît pas les risques à long terme. Aux USA (DSHEA, 1994). Bénéfices : beaucoup de folklore et peu de preuves scientifiques. Substances interdites : SAA, éphédrine, caféine Selon une étude menée en 2002 par le CIO, sur un échantillonnage de 472 suppléments alimentaires, 16,9 % (80) renfermaient des substances qui ne figuraient pas sur l’étiquetage et qui auraient pu donner lieu à un contrôle positif. En cas de doute au sujet d’un produit, ne pas en consommer. Voir le site du CCES qui suggère la démarche à suivre pour s’assurer de la pureté d’un produit.
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CONCLUSION/NUTRITION
Alimentation adéquate indispensable ( Produits coûteux vs saine alimentation Hydratation adéquate : facile et indispensable Alimentation adéquate : cette position est endossée par plusieurs organisation comme l’Association canadienne des entraîneurs, les Diététistes du Canada et l’American College of Sport Medicine. Pour un sportif, voir avec un spécialiste en nutrition si la dépense énergétique justifie l’usage de suppléments.Noms de diététistes du sport Peu nombreux, prévoir des frais. En raison du prix élevé de ces produits, il faudrait aussi évaluer s’il y a vraiment un besoin en considérant l’adoption d’un régime alimentaire adéquat.
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5 QUESTIONS DE BASE Connaissez-vous tous les ingrédients du produit?
Êtes-vous certain que le produit est sécuritaire? Vous êtes-vous informé auprès d’un professionnel qualifié? Est-ce que le produit contient des substances interdites ou à usage restreint? Votre plan d’entraînement est-il optimal en matière de préparation mentale et physique, de nutrition et de récupération? Le comité SNAC de l’Association canadienne des entraîneurs a suggéré cinq questions clés que l’athlète devrait se poser avant d’utiliser un supplément nutritionnel.
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