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Publié parAugustin François Modifié depuis plus de 7 années
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Portfolio thématique Troubles musculo-squelettiques (TMS) chez les travailleurs Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) Manon Blackburn Septembre 2017
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Manon Blackburn, M.D. M.Sc. FRCPC Médecin-conseil
Surveillance de l'état de santé de la population Direction de santé publique CISSS de la Montérégie-Centre rue Beauregard, Longueuil (Québec) J4K 2M3 Tél. : , poste Courriel : WEB : Note : ce document comporte une interprétation des données visible avec l’affichage « Page de commentaire ». Citation suggérée Blackburn, M. (2017). Troubles musculo-squelettiques (TMS) chez les travailleurs. Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP). Portfolio thématique. Longueuil : Centre intégré de santé et services sociaux de la Montérégie-Centre, Direction de santé publique, Surveillance de l’état de santé de la population. [En ligne] (Date de consultation) 2
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Table des matières Faits saillants 4 EQSP 2008 et 2014-2105, en bref 7
Troubles musculo-squelettiques (TMS) rapportés par les travailleurs Exposition à certaines contraintes physiques associées aux TMS Exposition à certaines contraintes organisationnelles associées aux TMS
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Faits saillants TMS liés à l’emploi actuel (selon le travailleur)
Hausse entre 2008 et Sous-estimation par le FLP Vaste majorité sont d’origine non traumatique Une minorité se sont absentés du travail Plus fréquents chez les femmes et les travailleurs plus âgés Associés aux contraintes physiques et organisationnelles Une minorité de travailleurs atteints se sont absentés du travail Montérégie comparable au Québec Entre 2008 et , on observe une hausse significative de la proportion des travailleurs ayant eu un TMS lié à l’emploi principal actuel au cours des 12 derniers mois. Cette hausse est remarquée tant en Montérégie qu’au Québec. En , près du tiers des travailleurs (30 %) en Montérégie en sont affectés. Bien que les données de l’EQSP ne soient pas comparables à celles du Fichier des lésions professionnelles (FLP), les données suggèrent tout de même que le FLP sous-estime nettement la fréquence des TMS chez les travailleurs. La vaste majorité des TMS liés à l’emploi actuel sont d’origine non traumatique. Parmi ces travailleurs atteints, une minorité se sont absentés du travail en raison des douleurs associées à ces TMS. La plupart des travailleurs atteints de TMS non traumatiques ont donc continué de travailler malgré la présence de douleurs. Globalement, les TMS touchent plus fréquemment les femmes et les travailleurs de 45 à 64 ans. Toutes proportions gardées, la hausse entre 2008 et est plus importante chez les hommes et chez les travailleurs de 45 à 64 ans. Conformément à la littérature sur les TMS, les données de l’EQSP indiquent que ceux-ci sont associés aux contraintes physiques. La fréquence des TMS augmente avec le niveau de contraintes physiques; près de la moitié des travailleurs ayant un niveau élevé de contraintes physiques déclarent avoir eu un TMS lié à l’emploi au cours des 12 derniers mois. De même, près de quatre travailleurs sur dix ayant une faible reconnaissance au travail ou un niveau de détresse psychologique élevé lié au travail ont eu un TMS, soit une proportion plus élevée que celle observée chez leurs collègues.
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Faits saillants Contraintes physiques
Niveau élevé : travailleurs, soit 1 sur 4 (25 %) Plus qu’au Québec (22 %) Peu d’amélioration depuis 2008, sauf pour gestes répétitifs mains/bras Plus fréquentes chez les hommes et les ans Touchent davantage le secteur primaire, la construction, et la fabrication Inégalités sociales de santé mesurables Les contraintes physiques au travail demeurent fréquentes en : un travailleur sur quatre (25 %) en Montérégie est confronté à un niveau élevé de contraintes physiques, soit environ personnes. Il s’agit d’une proportion plus élevée que celle observée au Québec (22 %). Les contraintes physiques peuvent prendre différentes formes. Parmi celles explorées par l’EQSP, la position debout prolongée, les gestes répétitifs des mains et des bras et les efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement se révèlent les plus fréquemment mentionnées (respectivement 49 %, 36 % et 23 %). On remarque peu d’amélioration en Montérégie; seule la fréquence des gestes répétitifs des mains et des bras a diminué significativement entre 2008 et , et ce, davantage chez les hommes. Les hommes et les personnes de 15 à 24 ans déclarent plus fréquemment être exposés à des contraintes physiques au travail. Une exception toutefois : les gestes répétitifs des mains et des bras sont plus fréquemment déclarés par les femmes. Globalement, les contraintes physiques touchent davantage les travailleurs du secteur primaire et de la construction ainsi que, dans une moindre mesure, ceux de la fabrication. Mentionnons enfin que les inégalités sociales de santé sont bien perceptibles chez les travailleurs de la Montérégie. Par exemple, toutes proportions gardées, un plus grand nombre de travailleurs issus de ménages à faible revenu se déclarent exposés aux contraintes physiques au travail, notamment à la position debout prolongée, aux efforts ou à la manipulation de charges lourdes, que les travailleurs des autres ménages.
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Faits saillants Contraintes organisationnelles
Tension au travail1 : près de travailleurs, soit plus de 1 sur 10 (12 %) Touchent davantage les femmes Portrait contrasté selon la dimension étudiée Exigences psychologiques élevées 25-64 ans; Profession de type gestion ou professionnel Autorité décisionnelle faible ou modérée 15-24 ans; Profession intermédiaire ou élémentaire Montérégie comparable au Québec 1 Exposition combinée à des exigences psychologiques élevées et une autorité décisionnelle faible ou modérée. Les contraintes organisationnelles sont aussi associées à un risque plus élevé de TMS. Malheureusement, certains changements méthodologiques à l’EQSP entravent la comparaison temporelle avec l’édition de Malgré tout, l’enquête révèle qu’un peu plus d’un travailleur sur dix (12 %) en Montérégie fait face à de la tension au travail, c’est-à-dire à une combinaison nocive d’exigences psychologiques élevées et une autorité décisionnelle faible ou modérée. Cela correspond à près de personnes en Montérégie. La tension au travail tend à être plus fréquente chez les femmes que les hommes. On observe des différences notables selon la dimension considérée. En effet, alors que les exigences psychologiques élevées se révèlent plus fréquentes chez les travailleurs de 25 à 64 ans et ceux exerçant une profession de type gestion ou professionnelle, l’autorité décisionnelle touche plus souvent les travailleurs de ans ou ceux exerçant une profession dite « intermédiaire » ou « élémentaire ». Globalement, la fréquence des contraintes organisationnelles chez les travailleurs de la Montérégie se compare à celle observée au Québec.
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EQSP 2008 et , en bref Enquête auprès de la population de 15 ans et plus vivant en logement non institutionnel Ajout de la collecte sur le Web en : certaines données non comparables avec 2008 Expositions en milieu de travail et certains problèmes de santé rapportés par le travailleur Analyses selon la région de travail disponibles par âge et sexe seulement Autres variables : travailleurs résidant en Montérégie Le second cycle de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) a eu lieu en En plus des personnes vivant en ménage privé ciblées en 2008, l’édition inclut aussi les personnes vivant en logement collectif non institutionnel (ex. : résidence pour étudiants, campement pour travailleurs). Alors que l’EQSP 2008 a eu recours à une collecte téléphonique, celle de a aussi utilisé un autre mode de collecte, soit le questionnaire web. Cet ajout entraîne des problèmes de comparabilité avec 2008 pour plusieurs indicateurs. De plus, certains indicateurs ont subi des changements méthodologiques dans leur conception. Ces deux phénomènes entravent la comparabilité temporelle avec 2008 pour certains indicateurs. Rappelons que l’EQSP traduit la perception du travailleur à l’égard de son travail, tant en termes d’exposition que d’impact (ex. : TMS lié à l’emploi actuel). Aucune vérification ni validation des conditions de travail n’a été réalisée. Puisque les services de santé publique en santé au travail sont organisés en fonction du lieu de travail, les analyses sur la base de la région de travail ont été privilégiées (selon l’âge et le sexe). Toutefois, l’Infocentre ne permet pas ce type de découpage pour toutes les analyses. Par conséquent, celles impliquant un croisement de variable autre que le sexe et l’âge (ex. : selon le secteur d’activité, le type de profession) ont été réalisées sur la base de la région de résidence du travailleur. Les proportions montérégiennes selon le sexe et l’âge ont été comparées statistiquement à celles observées dans le reste du Québec. Toutefois, les valeurs québécoises sont mentionnées pour simplifier le propos et présenter la situation provinciale. Les autres comparaisons statistiques ont été réalisées avec le Québec, les valeurs pour le reste du Québec n’étant pas disponibles.
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troubles musculo-squelettique (TMS) rapportés par les travailleurs
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En , un peu moins du tiers (30 %) des travailleurs en Montérégie ont eu au moins un trouble musculo-squelettique (TMS) lié à l’emploi principal actuel à au moins une région corporelle au cours des 12 derniers mois. Cette proportion est semblable à celle observée au Québec (28 %). Cela correspond à environ travailleurs en Montérégie. Tant en Montérégie qu’au Québec, la proportion de travailleurs affectés a augmenté significativement entre 2008 et Plus précisément, en Montérégie la proportion s’est accrue de 35 %. Par ailleurs, tant que 2008 qu’en , la proportion de travailleurs en Montérégie ayant déclaré avoir eu un trouble musculo-squelettique lié à l’emploi principal est significativement plus élevée chez les femmes que chez les hommes (36 % contre 24 % en ). Un écart semblable est aussi remarqué à l’échelle de la province (33 % chez les femmes et 23 % chez les hommes). Toutes proportions gardées, la hausse entre 2008 et est toutefois plus importante chez les hommes que chez les femmes. Note Les questions ayant servi à déterminer la présence d’un trouble musculo-squelettique lié à l’emploi principal actuel sont les suivantes : « Au cours des 12 derniers mois, avez-vous ressenti des douleurs importantes : - au cou qui vous ont dérangé(e) durant vos activités quotidiennes? - au dos qui vous ont dérangé(e) durant vos activités quotidiennes? - aux membres supérieurs, c’est-à-dire aux épaules, bras, coudes, avant-bras, poignets ou mains qui vous ont dérangé(e) durant vos activités quotidiennes? - aux membres inférieurs, c’est-à-dire aux hanches, cuisses, genoux, jambes, mollets, chevilles ou pieds qui vous ont dérangé(e) durant vos activités quotidiennes? » « Croyez-vous que ces douleurs…au cou, dos, membres supérieurs, membres inférieurs …soient reliées entièrement, partiellement ou pas du tout à votre emploi principal actuel? » Les travailleurs étaient considérés avoir eu des TMS liés à l’emploi principal actuel s’ils avaient répondu « Souvent » ou « Tout le temps » à au moins l’une des questions concernant la présence de douleur et s’ils avaient aussi répondu « Oui, entièrement » ou « Oui, partiellement » à l’une des questions sur le lien avec l’emploi actuel.
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En , près de 9 travailleurs sur 10 (85 %) en Montérégie déclarent que les TMS subis au cours des 12 derniers mois et liés à l’emploi principal actuel ne sont pas dus à un traumatisme ou un accident de travail. L’origine de ces TMS est donc non traumatique. Cette proportion est un peu plus élevée chez les femmes (88 %) que chez les hommes (81 %) et est semblable à celle observée au Québec (85 %). Malheureusement, les données de l’EQSP 2008 ne permettent pas de faire la distinction entre TMS traumatiques et non traumatiques. C’est pourquoi l’ensemble des TMS ont été privilégiées dans ce document afin de montrer l’évolution temporelle. Note Voici la question utilisée pour caractériser l’origine du TMS : « Est-ce que cette douleur au… cou, dos, membres supérieurs, membres inférieurs... est due à un accident de travail, par exemple à la suite d’une chute ou après vous être cogné, avoir été frappé ou avoir été victime d’un accident de la route relié au travail? »
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En , les membres supérieurs sont les plus fréquemment touchés par un trouble musculo-squelettique (TMS). En effet, 13,9 % des travailleurs en Montérégie ont eu un TMS lié à l’emploi principal actuel au cours des 12 derniers mois situé dans cette région corporelle. Le dos, les membres inférieurs, et enfin le cou sont moins fréquemment atteints. On remarque qu’en 2008, la proportion de travailleurs ayant eu un TMS aux membres supérieurs était significativement plus élevée en Montérégie (12,2 %) qu’au Québec (9,6 %). L’écart n’est plus significatif en (13,9 c. 12,8 % pour le Québec). Note Un travailleur peut avoir eu un TMS à plusieurs régions corporelles au cours d’une période de 12 mois. La somme des proportions ici montrées excède donc la proportion de travailleurs ayant eu un TMS à au moins une région au cours des 12 derniers mois.
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En , les TMS au cours des 12 derniers mois et liés à l’emploi principal actuel touchent plus fréquemment les travailleurs de la Montérégie âgés de 45 à 64 ans que les travailleurs plus jeunes. C’est aussi le cas au Québec. Par ailleurs, environ 1 travailleur sur six âgés de 65 ans et plus (16 %) au Québec déclare avoir eu un TMS au cours des 12 derniers mois et lié à l’emploi principal actuel. En Montérégie, seuls les travailleurs de ans ont vu leur proportion augmenter significativement (hausse de 61 %) entre 2008 et (données non montrées).
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En , la proportion de travailleurs résidant en Montérégie ayant eu un TMS lié à l’emploi principal actuel au cours des 12 derniers mois est significativement moins élevée chez les professionnels (20 %) que ceux exerçant un type de profession dite élémentaire, intermédiaire ou technique (entre 28 et 32 %). La proportion observée chez les travailleurs de la gestion ne se distingue pas statistiquement de celles des groupes technique ou élémentaire, notamment en raison d’un manque de puissance statistique. Note Les titres d’emploi ont été classifiés en fonction des deux premières positions de la Classification nationale des professions (CNP) 2011. Exemples d’emplois dits intermédiaires : commis, préposé aux bénéficiaires, agent des services correctionnels, vendeur, débardeur, ouvrier agricole, opérateur de machinerie. Exemples d’emplois dits élémentaires : caissier, concierge, manœuvre en construction, manœuvre en aménagement paysager, manœuvre dans la fabrication.
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En , près de la moitié (47 %) des travailleurs résidant en Montérégie et ayant eu un TMS lié à l’emploi principal actuel au cours des 12 derniers mois font face à un niveau élevé de contraintes physiques au travail. Cette proportion est significativement plus élevée que celle observée chez les travailleurs ayant un niveau de contraintes physiques modéré (26 %), faible (25 %) ou nul (14 %). Au Québec, on observe aussi une hausse semblable de la proportion de travailleurs affectés selon le niveau de contraintes physiques. Note Le niveau de contraintes physiques est adapté de « l’indice du cumul général de contraintes physiques du travail » utilisé dans l’Enquête québécoise sur les conditions de travail, d’emploi et de santé et sécurité au travail (EQCOTESST). Le niveau de contraintes physiques était établi à partir d’un score de contraintes physiques variant de 0 à 15 selon le nombre de contraintes physiques présentes et leur fréquence dans le temps de travail. Les contraintes physiques considérées étaient les gestes répétitifs à l’aide des mains ou des bras, les efforts en utilisant des outils des machines ou de l’équipement, la manutention sans aide des charges lourdes, les vibrations (aux mains ou à tout le corps) et le travail en position debout.
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La fréquence des TMS varie selon le niveau de reconnaissance au travail et de détresse psychologique lié au travail. En effet, environ 41 % des travailleurs ayant une faible reconnaissance au travail ont eu un TMS lié à l’emploi principal actuel au cours des 12 derniers mois, comparativement à 24 % des travailleurs bénéficiant d’un niveau modéré ou élevé de reconnaissance au travail. De même, quatre travailleurs sur dix ayant un niveau élevé de détresse psychologique liée au travail ont eu un TMS lié à l’emploi principal actuel au cours des 12 derniers mois, comparativement un peu plus de deux travailleurs sur dix dont le niveau de détresse est faible ou modéré. Note L’indicateur du niveau élevé de détresse psychologique liée au travail est construit à partir de l’échelle de détresse psychologique de Kessler (K6) et de la question suivante posée aux personnes occupant un emploi rémunéré : « Croyez-vous que ces sentiments du dernier mois sont complètement, partiellement ou pas du tout reliés à votre travail actuel ? ». Un travailleur est considéré comme ayant un niveau élevé de détresse psychologique liée au travail s’il se situe à un niveau élevé de détresse psychologique et si ces sentiments sont complètement ou partiellement reliés au travail. La reconnaissance au travail a été mesurée à l’aide de la question suivante : « En pensant à votre travail (principal), dites-moi si vous êtes fortement en désaccord, en désaccord, d’accord, ou fortement d’accord avec chacun des énoncés suivants : - Ma sécurité d’emploi est faible. - Vu tous mes efforts et réalisations, je reçois le respect et l’estime que je mérite à mon travail. - Vu tous mes efforts et réalisations, mes perspectives de promotion sont satisfaisantes. - Vu tous mes efforts et réalisations, mon salaire est satisfaisant. » Un score est calculé selon la réponse donnée à chaque énoncé. Un niveau faible correspond à un score supérieur ou égal à 3.
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En , parmi les travailleurs en Montérégie ayant des TMS non traumatiques au cours des 12 mois précédents, moins d’un sur cinq (18 %) se sont absentés de leur travail pour des douleurs reliées à ces TMS. Il s’agit d’une proportion comparable à celle observée au Québec (20 %). On note qu’en Montérégie, cette proportion est significativement plus élevée chez les hommes (22 %) que chez les femmes (15 %), alors qu’un tel écart entre les genres n’est pas observé au Québec. Cela est probablement dû à une plus faible proportion de travailleuses s’étant absentées du travail en raison de douleurs liées à un TMS non traumatique en Montérégie (15 %) par rapport au Québec (20 %). Note L’absence du travail pour des douleurs liées aux TMS non traumatiques est ici présentée chez les travailleurs dont les TMS étaient : présentes « De temps en temps », « Souvent » ou « Tout le temps » (la catégorie « De temps en temps » n’étant pas considérée dans l’estimation de la prévalence des TMS) liées entièrement ou partiellement à l’emploi actuel dues à un accident de travail ou de la route relié au travail
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Parmi les travailleurs en Montérégie s’étant absentés du travail pour des douleurs liées à des TMS non traumatiques, environ 80 % se sont absentés 10 jours ou moins. Environ 12 % des travailleurs se sont absentés de 11 à 60 jours, tandis qu’un peu moins d’un sur dix (8,5 %) s’est absenté plus de 60 jours. Ces proportions sont semblables à celles observées au Québec. Note L’absence du travail pour des douleurs liées aux TMS non traumatiques est ici présentée chez les travailleurs dont les TMS étaient : présentes « De temps en temps », « Souvent » ou « Tout le temps » (la catégorie « De temps en temps » n’étant pas considérée dans l’estimation de la prévalence globale des TMS) liées entièrement ou partiellement à l’emploi actuel dues à un accident de travail ou de la route relié au travail.
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Durée de l’absence Syndiqués Non syndiqués Autonomes
Proportion de travailleurs s’étant absentés du travail pour des TMS non traumatiques selon la durée de l’absence et la syndicalisation, Québec, Durée de l’absence Syndiqués Non syndiqués Autonomes 1 à 10 jours 74,8 %a 84,0 %a 77,3 % 11 à 60 jours 15,6 % 11,7 %b 19,3 %b Plus de 60 jours 9,6 %c 4,3 %*c ** * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur soit être interprétée avec prudence. ** Coefficient de variation supérieur à 25 %. La valeur n'est pas montrée. a, b, c : le même exposant exprime un écart significatif dans les proportions d’une même ligne. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), Production : équipe Surveillance, DSP Montérégie, septembre 2017. Le statut de syndicalisation est associé à la durée de l’absence pour des douleurs reliées à des TMS non traumatiques. En effet, au Québec, la proportion de travailleurs s’étant absentés de 1 à 10 jours est plus élevée chez les travailleurs non syndiqués que chez ceux syndiqués. Au contraire, la proportion de travailleurs non syndiqués s’étant absentés plus de 60 jours est plus élevée chez les travailleurs syndiqués que chez ceux non syndiqués. Enfin, on remarque que les travailleurs autonomes sont proportionnellement plus nombreux que les travailleurs non syndiqués à s’absenter entre 11 et 60 jours. Les données pour la Montérégie sont malheureusement trop imprécises pour être montrées.
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TMS : écarts entre l’EQSP et le Fichier des lésions professionnelles (FLP)
Montérégie, région de travail travailleurs avec TMS (12 derniers mois) (38 % des travailleurs) EQSP (A) travailleurs avec TMS non traumatiques liés à l’emploi actuel1 (26 % des travailleurs) (68 % des travailleurs avec TMS) 1 : selon l’opinion du travailleur Ratio A/B T : 34 (Qc = 40) H : 22 F : 53 Selon l’EQSP , 26 % des travailleurs en Montérégie ont déclaré avoir eu des troubles musculo-squelettiques (TMS) d’origine non traumatique au cours des 12 derniers mois et que ceux-ci étaient liés à leur emploi actuel. En 2014, le Fichier des lésions professionnelles (FLP) de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) fait état de lésions de type TMS non traumatiques ayant été déclarées et indemnisées chez les travailleurs en Montérégie (région de travail). Puisqu’un travailleur peut avoir été indemnisé pour plus d’une lésion pendant une année, le nombre de travailleurs est possiblement moins élevé. Si on compare les données de l’EQSP et du FLP, en 2014, il y aurait environ 34 fois plus de travailleurs déclarant des TMS non traumatiques liés à l’emploi actuel que de TMS déclarés et indemnisés par la CNESST chez les travailleurs en Montérégie. Ce ratio est deux fois plus élevé chez les femmes (53) que les hommes (22); un écart semblable est observé au Québec (respectivement 59 et 27). Rappelons que le ratio présenté précédemment doit être interprété avec prudence, car pour plusieurs raisons, les données d’enquête ne sont pas directement comparables aux données d’indemnisation de la CNESST. Malgré tout, ce ratio procure une appréciation grossière de la sous-estimation de la fréquence des TMS d’origine non traumatique chez les travailleurs à partir des données d’indemnisation de la CNESST. Note Les données d’enquête ne sont pas directement comparables aux données d’indemnisation de la CNESST. À titre d’exemple : Lien entre le TMS et l’emploi : avéré dans le FLP; supposé par le travailleur dans l’EQSP; Lien entre le TMS et l’emploi actuel : pas obligatoire dans le FLP (TMS peut être lié à un emploi antérieur); supposé par le travailleur dans l’EQSP; Travailleurs autonomes : majorité sont exclus du FLP; inclus dans l’EQSP; Données manquantes : peuvent être fréquentes dans le FLP; moins de 5 % dans l’EQSP pour les indicateurs de l’EQSP concernés. Les périodes de références sont légèrement différentes, bien que de 12 mois chacune (mai 2014 à mai 2015 pour l’EQSP; janvier à décembre 2014 pour le FLP). Le ratio estimé à partir de l’EQSP et du FLP 2008 n’est pas présenté, car la définition des TMS à partir des données du FLP a changé en janvier 2013; seules les TMS d’origine non traumatique sont présentées à l’Infocentre. Or, l’EQSP 2008 ne permet pas la distinction entre les TMS d’origine traumatique et non traumatique. Ficher des lésions professionnelles (FLP) 2014 (B) lésions TMS non traumatiques déclarées et indemnisées par la CNESST 1 À au moins une région corporelle au cours des 12 derniers mois
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Expositions à certaines contraintes physiques associées aux TMS
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En , environ un travailleur sur quatre (23 %) en Montérégie doit faire des efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement dans le cadre de son travail. Il s’agit d’une proportion semblable à celle observée au Québec ainsi qu’en Par ailleurs, en la proportion est significativement plus élevée chez les hommes (31 %) que chez les femmes (15 %) chez les travailleurs en Montérégie, mais également ceux du Québec (respectivement 29 et 15 %). Alors qu’en 2008, les travailleurs en Montérégie se distinguaient par une proportion plus élevée que celle observée au Québec, notamment chez les hommes, un tel écart n’est plus détectable en Note L’indicateur est construit à partir de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à fournir des efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps. Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin d’estimer la proportion de la population de travailleurs exposés aux efforts en utilisant des outils, machines ou de l’équipement en milieu de travail.
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En , chez les travailleurs résidant en Montérégie, la proportion de ceux exposés à des efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement en milieu de travail varie de 17 à 55 % selon le secteur d’activité. Cette proportion est significativement moins élevée chez les travailleurs des services (17 %), comparativement à ceux des secteurs primaire (44 %), de la construction (55 %) et de la fabrication (32 %). L’écart entre ces deux derniers secteurs est également significatif au plan statistique. Note L’indicateur est construit à partir de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à fournir des efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs exposés aux efforts en utilisant des outils, machines ou de l’équipement en milieu de travail. Les secteurs d’activité économique (SAE) ont été classifiés en fonction des deux premières positions du système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) 2012, puis regroupés en quatre catégories : Secteur primaire (secteurs 11 et 21) Construction (secteur 23) Fabrication (secteurs 31 à 33) Services (autres secteurs)
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En , environ un travailleur sur six (17 %) en Montérégie manipule des charges lourdes en milieu de travail. Il s’agit d’une proportion plus élevée que celle observée au Québec, tant au total que chez les femmes (respectivement 14 et 10 %). Toujours en , la proportion de travailleurs en Montérégie manipulant des charges lourdes est significativement plus élevée chez les hommes (20 %) que chez les femmes (13 %); c’est également le cas au Québec (respectivement 18 et 10 %). Enfin, en Montérégie, les proportions sont comparables à celles estimées en 2008. Note L’indicateur est construit à partir de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à … manipuler sans aide des charges lourdes (par exemple, soulever, porter, transporter des personnes ou des charges comme des caisses ou des meubles)? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs exposés aux manipulations de charges lourdes en milieu de travail.
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En , chez les travailleurs résidant en Montérégie, la proportion de ceux manipulant des charges lourdes en milieu de travail varie de 13 à 43 % selon le secteur d’activité. Cette proportion est significativement plus élevée chez les travailleurs la construction (38 %) et du secteur primaire (43 %) que celle observée chez les travailleurs de la fabrication (17 %) ou des services (13 %). Note L’indicateur est construit à partir de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à … manipuler sans aide des charges lourdes (par exemple, soulever, porter, transporter des personnes ou des charges comme des caisses ou des meubles)? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs exposés aux manipulations de charges lourdes en milieu de travail. Voir diapo 14 pour une brève description des secteurs d’activité économique.
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En , la proportion des travailleurs en Montérégie exposés à des vibrations des mains ou des bras en milieu de travail s’élève à 8,1 %, soit une proportion semblable à celle observée en 2008 (7,6 %). On ne détecte pas d’écart significatif entre les travailleurs en Montérégie et ceux du Québec. Par ailleurs, la proportion observée chez les hommes (12,9 %) est nettement plus élevée que chez les femmes (3,3 %). Note Ces données sont issues de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à ... subir des vibrations provenant d’outils à mains (c’est-à-dire vibrations des mains ou des bras)? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs exposés à des vibrations des mains ou des bras.
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En , environ 6,6 % des travailleurs en Montérégie sont exposés à des vibrations de tout le corps. Il s’agit d’une proportion plus élevée au plan statistique que celle observée au Québec (5,2 %), bien que l’écart soit plutôt mince. De même, la proportion chez les hommes (11,4 %) en est plus élevée que celle observée au Québec (8,8 %). La valeur chez les femmes est trop imprécise pour être montrée. Comparativement à 2008, la proportion de travailleurs en Montérégie exposés à des vibrations de tout le corps se révèle plus élevée en (6,6 c. 4,2 %). De même, la proportion chez les hommes en tend à être plus élevée que celle de 1 valeur p légèrement au-dessus du seuil de signification de 5 %. Note Ces données sont issues de la question suivante : « Dans le cadre de votre (vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à subir des vibrations provenant de grosses machines, de véhicules ou du sol (c’est-à-dire vibrations de tout le corps)? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs exposés à des vibrations de tout le corps.
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En , environ 36 % des travailleurs en Montérégie déclarent effectuer des gestes répétitifs des mains et des bras en milieu de travail. Cette proportion est significativement moins élevée que celle observée en 2008 (41 %); c’est aussi le cas chez les hommes. Chez les femmes, l’écart entre 2008 et n’est pas significatif. Par ailleurs, les valeurs observées en Montérégie en sont semblables à celles du Québec. En , la proportion de travailleurs en Montérégie exposés aux gestes répétitifs des mains et des bras demeure plus élevée chez les femmes (39 %) que chez les hommes (32 %). Note L’indicateur est construit à l’aide de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à … effectuer des gestes répétitifs à l’aide des mains ou des bras; par exemple, travail à la chaîne, la saisie de données, ou encore, un rythme imposé par une machine (EXCLURE le travail non soutenu ou non continuel à l’ordinateur)? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de travailleurs exposés aux gestes répétitifs des mains et des bras.
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En , la proportion de travailleurs résidant en Montérégie et exposés aux gestes répétitifs des mains et des bras en milieu de travail varie d’environ 13 à 54 % selon le type de profession. Cette proportion est nettement moins élevée chez les travailleurs occupant un emploi dans la gestion ou de type professionnel (respectivement 13 et 20 %) que ceux exerçant une profession dite élémentaire, intermédiaire ou technique (entre 36 et 54 %). Les travailleurs occupant un emploi de type « élémentaire » se distinguent par une proportion plus élevée que celle de tous les autres groupe de professions. Note L’indicateur est construit à l’aide de la question suivante : « Dans le cadre de votre(vos) emploi(s) actuel(s), à quelle fréquence êtes-vous exposé(e) à … effectuer des gestes répétitifs à l’aide des mains ou des bras; par exemple, travail à la chaîne, la saisie de données, ou encore, un rythme imposé par une machine (EXCLURE le travail non soutenu ou non continuel à l’ordinateur)? » 1) Jamais 2) De temps en temps 3) Souvent 4) Tout le temps Les catégories « Souvent » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de travailleurs exposés aux gestes répétitifs des mains et des bras. Voir diapositive 8 pour une brève description des catégories de professions.
29
En , environ 49 % des travailleurs en Montérégie travaillent debout de façon prolongée, soit une proportion significativement plus élevée que celle du Québec (44 %). Des écarts significatifs sont aussi remarqués chez les hommes (50 % en Montérégie c. 45 % au Québec) et chez les femmes (48 % en Montérégie c. 43 % au Québec) (données non montrées). Environ sept travailleurs sur dix (75 %) âgés de 15 à 24 ans travaillent debout de façon prolongée en Montérégie; cette proportion est significativement plus élevée que celles observées dans les autres groupes d’âge. L’indicateur étant affecté par le mode de collecte en , il n’est pas possible de comparer ces données avec celles de 2008. Note L’indicateur est construit à partir de la question suivante : « En général, dans quelle proportion du temps travaillez-vous en position debout? » Jamais Le ¼ du temps ou moins La ½ du temps Les ¾ du temps Tout le temps Les catégories « Les ¾ du temps » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs travaillant en position debout prolongée.
30
Chez les travailleurs résidant en Montérégie en , la proportion de ceux travaillant en position debout de façon prolongée varie d’environ 22 à 91 % selon le type de profession. Cette proportion est nettement moins élevée chez les travailleurs occupant un emploi dans la gestion ou de type professionnel (respectivement 22 et 25 %) que ceux exerçant un type de profession dite élémentaire, intermédiaire ou technique (entre 43 et 91 %). Avec neuf travailleurs sur dix (91 %) travaillant en position debout de façon prolongée, les emplois de type « élémentaire » se distinguent par une proportion plus élevée de travailleurs exposés que celle de tous les autres groupe de professions. Note L’indicateur est construit à partir de la question suivante : « En général, dans quelle proportion du temps travaillez-vous en position debout? » Jamais Le ¼ du temps ou moins La ½ du temps Les ¾ du temps Tout le temps Les catégories « Les ¾ du temps » et « Tout le temps » ont été regroupées afin de calculer la proportion de la population de travailleurs travaillant en position debout prolongée. Voir diapositive 8 pour une brève description des catégories de professions.
31
Parmi les travailleurs travaillant debout de façon prolongée en Montérégie en , quatre sur dix n’ont pas la possibilité de s’asseoir au travail. Cette proportion est semblable à celle observée au Québec. Dans l’ensemble du Québec, parmi les travailleurs travaillant debout de façon prolongée, la proportion n’ayant pas la possibilité de s’asseoir est significativement plus élevée chez les hommes (42 %) que chez les femmes (38 %). Bien que l’écart entre les deux sexes observé chez les travailleurs en Montérégie aille dans le même sens (46 c. 41 % respectivement), cet écart n’est pas significatif au plan statistique. Note Ces données sont issues des deux questions suivantes : « En général, dans quelle proportion du temps travaillez-vous en position debout? » Jamais Le ¼ du temps ou moins La ½ du temps Les ¾ du temps Tout le temps « Lorsque vous travaillez debout, laquelle de ces situations s’applique à votre travail le plus souvent? » Position debout avec possibilité de s’asseoir à volonté Position debout avec possibilité de s’asseoir à l’occasion Position debout sans possibilité de s’asseoir Les travailleurs ayant répondu « Les ¾ du temps » et « Tout le temps » à la première question ET « Position debout sans possibilité de s’asseoir » ont été considérés comme des travailleurs travaillant en position debout prolongée et n’ayant pas la possibilité de s’asseoir.
32
En , un travailleur sur quatre en Montérégie (25 %) fait face à un niveau élevé de contraintes physiques au travail; cela correspond à environ travailleurs. Cette proportion est significativement plus élevée que celle du Québec (22 %). Un écart significatif est aussi observé chez les hommes (32 % en Montérégie c. 29 % au Québec). Tant en Montérégie qu’au Québec, la proportion de travailleurs ayant un niveau élevé de contraintes physique au travail est plus élevée chez les hommes que chez les femmes. On ne détecte pas d’écart significatif entre 2008 et , tant globalement que chez les deux sexes. Note Le niveau de contraintes physiques est adapté de « l’indice du cumul général de contraintes physiques du travail » utilisé dans l’Enquête québécoise sur les conditions de travail, d’emploi et de santé et sécurité au travail (EQCOTESST). Le niveau de contraintes physiques était établi à partir d’un score de contraintes physiques variant de 0 à 15 selon le nombre de contraintes physiques présentes et leur fréquence dans le temps de travail. Les contraintes physiques considérées étaient les gestes répétitifs à l’aide des mains ou des bras, les efforts en utilisant des outils des machines ou de l’équipement, la manutention sans aide des charges lourdes, les vibrations (aux mains ou à tout le corps) et le travail en position debout.
33
En , la proportion de travailleurs en Montérégie ayant un niveau élevé de contraintes physique au travail est significativement plus élevée chez les 15 et 24 ans que chez ceux âgés entre 25 à 64 ans. Note Le niveau de contraintes physiques est adapté de « l’indice du cumul général de contraintes physiques du travail » utilisé dans l’Enquête québécoise sur les conditions de travail, d’emploi et de santé et sécurité au travail (EQCOTESST). Le niveau de contraintes physiques était établi à partir d’un score de contraintes physiques variant de 0 à 15 selon le nombre de contraintes physiques présentes et leur fréquence dans le temps de travail. Les contraintes physiques considérées étaient les gestes répétitifs à l’aide des mains ou des bras, les efforts en utilisant des outils des machines ou de l’équipement, la manutention sans aide des charges lourdes, les vibrations (aux mains ou à tout le corps) et le travail en position debout.
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Chez les travailleurs résidant en Montérégie en , la proportion de ceux ayant un niveau élevé de contraintes physiques au travail est significativement plus élevée chez les travailleurs des secteurs de la construction (49 %), primaire (37 %) et de la fabrication (32 %) comparativement à ceux du secteur des services (18 %). Notes Le niveau de contraintes physiques est adapté de « l’indice du cumul général de contraintes physiques du travail » utilisé dans l’Enquête québécoise sur les conditions de travail, d’emploi et de santé et sécurité au travail (EQCOTESST). Le niveau de contraintes physiques était établi à partir d’un score de contraintes physiques variant de 0 à 15 selon le nombre de contraintes physiques présentes et leur fréquence dans le temps de travail. Les contraintes physiques considérées étaient les gestes répétitifs à l’aide des mains ou des bras, les efforts en utilisant des outils des machines ou de l’équipement, la manutention sans aide des charges lourdes, les vibrations (aux mains ou à tout le corps) et le travail en position debout. Voir diapo 14 pour une brève description des secteurs d’activité économique.
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résidence en Montérégie, 2014-2015 Ménages à faible revenu
Proportion de travailleurs exposés à certains facteurs de risque physiques de TMS selon le revenu du ménage, résidence en Montérégie, Exposition en milieu de travail Ménages à faible revenu Autres ménages Position debout prolongée 61 % 41 % Contraintes physiques 32 % 21 % Efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement 31 % 20 % Manipulations de charges lourdes 15 % Au Québec, en , la proportion de travailleurs exposés à certains facteurs de risque physiques de TMS est plus élevée chez les travailleurs vivant dans un ménage à faible revenu comparativement à ceux vivant dans les autres ménages (données non montrées). De tels écarts sont aussi présents chez les travailleurs résidant en Montérégie. Par exemple, parmi les travailleurs appartenant à un ménage à faible revenu, plus de six sur dix déclarent que leur emploi requiert d’être debout de façon prolongée comparativement à quatre travailleurs sur dix appartenant aux autres ménages. De même, la proportion de travailleurs ayant des contraintes physiques élevées au travail atteint environ 32 % chez ceux appartenant à un ménage à faible revenu, comparativement à 21 % chez ceux des autres ménages. Un écart semblable est noté à l’égard de la proportion de travailleurs exposés à des efforts en utilisant des outils, des machines ou de l’équipement. Enfin, la proportion de travailleurs manipulant des charges lourdes au travail se révèle aussi plus élevée chez ceux vivant dans un ménage à faible revenu. Note : pour chaque type d’exposition, les valeurs présentées sont significativement différentes au seuil de 5 %. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), Production : équipe Surveillance de l'état de santé, DSP Montérégie, février 2017.
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Expositions à certaines contraintes organisationnelles associées aux TMS
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Un peu moins du tiers (31 %) des travailleurs en Montérégie ont un niveau faible ou modéré d’autorité décisionnelle au travail en Cette proportion se révèle plus élevée chez les femmes que les hommes (34 c. 28 %). On ne détecte pas de différence significative entre les travailleurs en Montérégie et ceux du Québec. L’indicateur étant affecté par le mode de collecte en , il n’est pas possible de comparer ces données avec celles observées en 2008. Note L’indicateur est construit à partir des deux questions suivantes : « En pensant à votre travail (principal), dites-moi si vous êtes : fortement en désaccord en désaccord d’accord avec les énoncés suivants : » J’ai la liberté de décider comment je fais mon travail. J’ai de l’influence sur la façon dont les choses se passent à mon travail. Les personnes ayant répondu 1) ou 2) à au moins un des deux énoncés ont un niveau faible ou modéré d’autorité décisionnelle.
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En , les travailleurs en Montérégie âgés de 15 à 24 ans se distinguent par une proportion plus élevée de travailleurs ayant un niveau faible ou modéré d’autorité décisionnelle. Au Québec, la proportion de travailleurs dans cette situation diminue significativement avec l’âge. Pour chaque groupe d’âge, les valeurs observées en Montérégie sont comparables à celles de la province. L’indicateur étant affecté par le mode de collecte en , il n’est pas possible de comparer ces données avec celles observées en 2008. Note L’indicateur est construit à partir des deux questions suivantes : « En pensant à votre travail (principal), dites-moi si vous êtes : fortement en désaccord en désaccord d’accord avec les énoncés suivants : » J’ai la liberté de décider comment je fais mon travail. J’ai de l’influence sur la façon dont les choses se passent à mon travail. Les personnes ayant répondu 1) ou 2) à au moins un des deux énoncés ont un niveau faible ou modéré d’autorité décisionnelle.
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Chez les travailleurs résidant en Montérégie en , la proportion ayant un niveau faible ou modéré d’autorité décisionnelle est nettement moins élevée chez les travailleurs occupant un emploi de type professionnel ou technique (respectivement 21 et 29 %) que ceux exerçant une profession dite élémentaire ou intermédiaire (37 et 45 %). Au Québec, les proportions augmentent aussi selon le type de profession, les plus basses étant observées chez les travailleurs en gestion et les plus élevées chez ceux occupant une profession dite élémentaire. Note L’indicateur est construit à partir des deux questions suivantes : « En pensant à votre travail (principal), dites-moi si vous êtes : fortement en désaccord en désaccord d’accord avec les énoncés suivants : » J’ai la liberté de décider comment je fais mon travail. J’ai de l’influence sur la façon dont les choses se passent à mon travail. Les personnes ayant répondu 1) ou 2) à au moins un des deux énoncés ont un niveau faible ou modéré d’autorité décisionnelle.
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Un peu plus d’un travailleur sur quatre (28 %) en Montérégie fait face à un niveau élevé d’exigences psychologiques au travail en Cette proportion tend à être plus élevée chez les femmes (31 %) que les hommes (26 %). Les valeurs observées en Montérégie sont similaires à celles du Québec. En Montérégie, on ne détecte pas de différence selon le groupe d’âge. Au Québec, les travailleurs de 15 à 24 ans sont proportionnellement moins nombreux à faire face à des exigences professionnelles élevées (24 %) que leurs confères de ans (35 %) et de ans (31 %). L’indicateur étant affecté par le mode de collecte en , il n’est pas possible de comparer ces données avec celles observées en 2008. Note L’indicateur est construit à partir des cinq questions suivantes : « En pensant à votre travail (principal), dites-moi si vous êtes : fortement en désaccord en désaccord d’accord avec les énoncés suivants : » On me demande de faire une quantité excessive de travail (s’applique aussi au travail autonome). Je reçois des demandes contradictoires (opposées) de la part des autres, ces demandes peuvent provenir de différents groupes : supérieurs, collègues, clientèle, etc. Mon travail exige d’aller très vite. J’ai suffisamment de temps pour faire mon travail. Mon travail exige de travailler très fort, il peut s’agir d’exigences mentales ou physiques. Un score est calculé à partir des réponses aux cinq énoncés, le score total variant de 0 à 10. Le répondant est confronté à des exigences psychologiques élevées lorsque son score est supérieur ou égal à 4.
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Chez les travailleurs résidant en Montérégie en , la proportion ayant un niveau élevé d’exigences psychologiques est plus élevée chez les travailleurs occupant un emploi de type gestion ou professionnel (respectivement 39 et 37 %) que ceux exerçant un type de profession dite technique, élémentaire ou intermédiaire (entre 24 et 28 %). Note L’indicateur est construit à partir des cinq questions suivantes : « En pensant à votre travail (principal), dites-moi si vous êtes : fortement en désaccord en désaccord d’accord avec les énoncés suivants : » On me demande de faire une quantité excessive de travail (s’applique aussi au travail autonome). Je reçois des demandes contradictoires (opposées) de la part des autres, ces demandes peuvent provenir de différents groupes : supérieurs, collègues, clientèle, etc. Mon travail exige d’aller très vite. J’ai suffisamment de temps pour faire mon travail. Mon travail exige de travailler très fort, il peut s’agir d’exigences mentales ou physiques. Un score est calculé à partir des réponses aux cinq énoncés, le score total variant de 0 à 10. Le répondant est confronté à des exigences psychologiques élevées lorsque son score est supérieur ou égal à 4.
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En , un peu plus d’un travailleur sur dix (12 %) en Montérégie vit de la tension au travail, c’est-à-dire qu’il fait face à la fois à des exigences psychologiques élevées et un niveau faible ou modéré d’autorité décisionnelle. Cela correspond à près de travailleurs. La proportion tend à être plus élevée chez les femmes (14 %) que chez les hommes (11 %). Les valeurs régionales sont similaires à celles observées au Québec. Tant en Montérégie qu’au Québec, la proportion de travailleurs vivant de la tension au travail s’avère relativement semblable selon l’âge chez ceux âgés de moins de 65 ans. Cela est probablement relié au fait que l’autorité décisionnelle modérée ou faible touche une plus grande proportion de travailleurs de 15 à 24 ans, tandis que les exigences psychologiques élevées sont plus fréquentes chez les ans. En Montérégie, les valeurs sont trop imprécises pour analyser correctement l’association entre la tension au travail et les secteurs d’activité. Au Québec, on remarque que la proportion de travailleurs vivant de la tension au travail est plus élevée dans le secteur des services (12,5 %) comparativement aux secteurs primaire (5,0 %), de la construction (7,1 %) et de la fabrication (10,1 %). De plus, les travailleurs québécois exerçant une profession dans la gestion (7,6 %) ou de type technique (10,6 %) se révèlent moins nombreux, en proportion, à vivre de la tension au travail comparativement à ceux des autres types de professions (entre 11,9 et 14,0 %) (données non montrées).
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