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La mouche du Chou: première mention dans la culture du canola au Québec
D. Pageau1, J. Lajeunesse1 et M. Roy2 1Agriculture et Agroalimentaire Canada, Normandin, QC (CANADA) G8M 4K3 2MAPAQ, Ste-Foy, QC (Canada) G1P 3W8 Courriel: Méthodes de contrôle Problématique En Alberta, l’utilisation de traitements de semence (oftanol, isofenphos et terbufos) a réduit les dommages de 42 % chez B. rapa et de 39 % chez B. napus. La réduction des dommages provoqués par les larves des mouches a permis d’accroître les rendements en grain. Au Québec, la semence de canola disponible sur le marché est généralement enrobée d’un mélange de fongicides et d’insecticides (principalement le thiamethoxam ou le lindane). Certains cultivars de canola de type polonais sont plus sensibles que d’autres aux dommages provoqués par la mouche. Cependant, aucune différence de susceptibilité n’a pu être mesurée parmi les cultivars de type argentin. Au Québec, les cultivars de canola de type argentin représentent la presque totalité des superficies. ensemencées. Une augmentation de la densité de semis de canola permet de réduire les dommages causés par Delia spp. Lorsque le nombre de plants de canola est élevé, le diamètre des tiges basales est alors moins large. Puisque les mouches adultes semblent préférer pondre sur des tiges basales bien développées, le nombre d’oeufs par plant s’en trouve donc moins élevé. Pour l’instant, au Québec, il n ’y a aucun traitement phytosanitaire ou recommandation pour lutter contre la mouche du chou dans la culture du canola. Au Québec, la mouche du chou, Delia radicum (Diptera: Anthomyiidae) est un ravageur important dans les cultures de crucifères (brocoli, chou, chou de Bruxelles, chou-fleur et rutabaga). Elle cause des dommages en se nourrissant des racines de ces plantes-hôtes. Cependant, sa présence n’avait encore jamais été rapportée dans les champs de canola. En 2002, des dommages associés à la présence de la mouche du chou ont pu être observés dans la culture de canola à la Ferme de recherches d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Normandin. La mouche du chou (Delia radicum) et la mouche du navet (Delia floralis) sont présentes sur le canola dans tout l’Ouest canadien. Toutefois, elles n’occasionnent des pertes économiques significatives que dans le centre de l’Alberta. Dans certaines régions de cette province, 95 à 100 % des plants de canola sont attaqués à divers degrés par la mouche. M. Duval MAPAQ Larve de la mouche du chou sur une racine de canola Larve de la mouche du chou La mouche du chou hiberne sous forme de pupe, en diapause dans le sol. Les adultes émergent au printemps. Les femelles peuvent pondre de 50 à 200 œufs dans le sol, près des racines des plants de crucifères. Après 3 à 7 jours, les oeufs éclosent et les jeunes larves creusent des galeries à la surface des racines. Elles se nourrissent d’abord des poils absorbants puis s’enfoncent dans la racine pivotante. Le développement larvaire dure de 3 à 4 semaines. La pupaison s’effectue à une profondeur de 5-20 cm dans le sol pendant 2 semaines. Au Manitoba, la mouche est capable d’effectuer deux générations par année. En Alberta, il n’y a qu’une seule génération. Au Québec, il y a de deux à trois générations par année avec possibilité d’une quatrième génération partielle dans la région de Montréal Cycle vital M. Duval MAPAQ Mouche du chou: adulte Dommages de la larve de la mouche du chou sur des racines de canola Dommages Références Anonyme Ravageurs et maladies des crucifères. Manuel de l’observateur. MAPAQ. Dosdall, L.M Integrated management of root maggots (Diptera) in Canola. Proc. 10th. Internationl Rapeseed Congress. Canberra, Australia. Septembre 1999. Dosdall, L.M., M.J. Herbut, N.T. Cowle et T.M. Micklich The effect of plant density on root maggot (Delia spp.) (Diptera: Anthomyiidae) infestations in canola. Proc. 9th. International Rapeseed Congress. Cambridge, UK. Juillet 1995. Griffiths G.C.D Effect of slow-release seed treatments for control of root maggots, Delia radicum (L.) and D. floralis (Fallén), in canola in Alberta. Proc. 9th. International Rapeseed Congress. Cambridge, UK. Juillet 1995. Thomas, P Canola growers manual. Canola Council of Canada, Winnipeg, Manitoba Les dommages causés aux racines de canola par les larves peuvent agir comme des portes d’entrée à de nombreux organismes pathogènes, tel le Fusarium responsable de la pourriture racinaire. A Normandin, aux sites où les densités de population de larves de la mouche du chou étaient élevées, de nombreux plants de canola étaient également atteints par la pourriture racinaire Dans l’ouest canadien, les pertes de rendement associées à Delia spp. peuvent atteindre 50 % chez le canola de type polonais (B. rapa) et 20 % chez le canola de type argentin (B. napus). Des recherches effectuées dans les provinces des prairies indiquent que les semis tardifs de canola avaient moins de dommages aux racines que les semis hâtifs. A Normandin, les larves de la mouche du chou étaient également moins nombreuses dans les semis tardifs de canola.
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