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GAUCHE & DROITE Quelles différences ?
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 GAUCHE & DROITE Quelles différences ? SOMMAIRE C’est quoi la droite et la gauche ? Présidentielle 2017 : qui sont les 11 candidats ? A vous de voter !
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GAUCHE & DROITE Quelles différences ?
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 1 GAUCHE & DROITE Quelles différences ? Il faut rappeler, d'abord et avant tout, que tous les politiques, quelque soit leur parti, ont pour ambition de rendre les gens heureux. Les programmes prétendent tous améliorer la vie des gens. Il n'y a pas la méchante droite d'un côté, et la gentille gauche de l'autre, ou inversement. Les extrêmes n'y échappent pas, qui proposent toutefois des méthodes un peu plus radicales pour y parvenir. « Reste, qu’on soit de droite ou de gauche, à l’être intelligemment. C’est le plus difficile. C’est le plus important. L’intelligence n’est d’aucun camp. C’est pourquoi nous avons besoin des deux, et de l’alternance entre les deux ». André Comte Sponville, philosophe. Naissance de la droite et de la gauche sous la Révolution française La division droite et gauche est née pendant la Révolution française. Quand les tout nouveaux députés de l'Assemblée de 1791 ont dû se décider sur le rôle du roi, ils n'étaient pas d'accord. Certains voulaient que le roi conserve des droits (les conservateurs), d'autres souhaitaient que ses droits soient limités (les partisans du changement). Pour se distinguer, les conservateurs se sont assis à la droite du président de l'Assemblée et les partisans du changement, à sa gauche. Ainsi sont nées la droite et la gauche. Aujourd'hui, à l'Assemblée nationale, les députés de droite ont conservé leur place à la droite du président de l'Assemblée, les députés de gauche, à sa gauche, et ceux du centre au centre. Sommaire
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Sommaire En théorie Dans la pratique, c’est compliqué La gauche
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 2 En théorie Dans la pratique, c’est compliqué La gauche La droite Les idées générales Plutôt tournée vers le changement, même si l'on sait que tout n'est pas possible, on a plutôt tendance à vouloir améliorer la société. La gauche est plutôt réformiste. Elle défend les réformes et cherche le dialogue et le compromis (avec les syndicats, les associations…). Pour que les individus aillent mieux, il faut que la société aille mieux. Attachée au maintien, à la conservation, la société n'est pas si mal faite ; il faut corriger quelques-uns de ses défauts, mais dans l'ensemble, elle est satisfaisante. La droite est plus conservatrice (les valeurs de la famille, du travail…), la droite est réaliste et cherche l’efficacité. Pour que la société aille mieux, il faut que les individus aillent mieux. La loi El Khomri (ou Loi Travail) du 9 août est passée en force sans vote (art. 49.3) et contre l’avis des syndicats de gauche (CGT et FO). Le président Giscard d’Estaing ( ) fait voter l’IVG, la majorité à 18 ans. Dans la société qui adhère ? Les milieux modestes, pour espérer avoir une vie meilleure : couches populaires, les salariés modestes. Les milieux riches ou aisés, pour préserver leurs richesses : couches supérieures, indépendants (artisans, commerçants, professions libérales) Le président Hollande (2012- 2017) favorise les entreprises pour tenter de diminuer le chômage. Le président Sarkozy ( ) favorise les petits salaires en supprimant les impôts sur les heures supplémentaires. Les idées économiques Fait confiance à l’État et se montre plus interventionniste. Est devenue plus réaliste sur le plan économique. Pour que chacun dispose d'un capital de départ financier, culturel, symbolique, à peu près équivalent, les questions d'éducation, de protection sociale, d'infrastructure, de logement dominent. Fait confiance au marché et privatise plus facilement, mais essaie de lutter contre les inégalités sociales. La volonté de réussir provoque le besoin de s'instruire, de créer des entreprises, d'innover, ce qui au final crée de la croissance, des emplois et plus généralement de la richesse. Celle-ci peut alors être plus ou moins redistribuée par l'Etat, au travers de dispositifs comme la Sécurité sociale, l'assurance chômage, l'enseignement, ou les infrastructures collectives. Sous le gouvernement de Jospin ( ) l’ensemble des privatisations rapporte 31 milliards d’€ en cinq ans. Les idées en politique étrangère Souvent d’un avis convergent pour la gauche et la droite sauf dans le cas des extrêmes gauche et droite. Sommaire
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Sommaire Libéralisme culturel Intervention de l’État
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 3 Libéralisme culturel EELV En Marche, Macron PS Social démocrate PS Gauche populaire Modem Intervention de l’État Libéralisme économique UDI Front de Gauche UMP libéraux Parti communiste Front national UMP droite « dure » Conservatisme Sommaire
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Quelle est la différence entre
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Quelle est la différence entre la droite et la gauche ? (par E. Macron) Sommaire
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Présidentielle 2017 : les 11 candidats
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 : les 11 candidats A gauche quelques candidats éliminés Sommaire
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Présidentielle 2017 : les 11 candidats
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 : les 11 candidats A droite quelques candidats éliminés Sommaire
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Présidentielle 2017 : les 11 candidats
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 : les 11 candidats Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) François Asselineau (Union populaire républicaine) Jacques Cheminade (Solidarité et progrès) Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) François Fillon (Les Républicains) Benoît Hamon (Parti socialiste) Jean Lassalle (Résistons ! ) Marine Le Pen (Front national) Emmanuel Macron (En marche ! ) Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) Sommaire
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Emmanuel Macron (En marche !)
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 GAUCHE Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) Benoît Hamon (Parti socialiste) Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) DROITE François Asselineau (Union populaire républicaine) Jacques Cheminade (Solidarité et progrès) Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) François Fillon (Les Républicains) Jean Lassalle (Résistons !) Marine Le Pen (Front national) GAUCHE & DROITE Emmanuel Macron (En marche !) Sommaire
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Présidentielle 2017 Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) Sommaire
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) La candidate de Lutte ouvrière (LO), Nathalie Arthaud, va vivre sa deuxième campagne présidentielle, après celle de Elle avait alors obtenu 0,56 % des voix. Quatre ans plus tôt, en 2008, elle était devenue porte-parole nationale de LO, succédant à la figure emblématique du parti trotskiste, Arlette Laguiller. En 2009 et 2014, elle a été candidate aux élections européennes, où elle a obtenu respectivement 0,84 % et 0,85 % des voix. Elle s’est présentée également aux élections législatives de 2012 en Seine-Saint-Denis, où elle a réuni 2,47 % des suffrages. Son parcours : Professeure agrégée d'économie-gestion, Nathalie Arthaud est une militante de longue date de Lutte Ouvrière, âgée de 47 ans. En 2008, elle est nommée porte-parole du mouvement puis investie candidate à l'élection présidentielle de Elle arrive à la neuvième place avec 0,56% des voix. En 2016, LO la désigne de nouveau pour représenter «le camp des travailleurs». Le réseau militant de LO est solide, ce qui permet à Nathalie Arthaud de réunir, sans trop de peine, ses 500 parrainages. Ses idées : Sans cesse questionnée sur ses différences avec le Nouveau parti anticapitaliste, Nathalie Arthaud n'a de cesse de répéter qu'elle est la seule candidate communiste. Ses références sont la Commune de Paris et la révolution soviétique, sans revendication de la période staliniste, considérée comme une caricature du communisme. Les idées de son programme sont dans cette veine: «accueil des migrants à bras ouverts», disparition des frontières, renversement du capitalisme… Son ambition : Nathalie Arthaud ne désire pas accomplir un destin personnel, au travers du cadre des institutions, puisqu'elle souhaite les renverser. Son but est la multiplication des revendications dans la rue, jusqu'à la révolte ultime: la révolution. Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4
Présidentielle 2017 Le site de campagne de Nathalie Arthaud (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Benoît Hamon (Parti socialiste) Sommaire
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 Benoît Hamon (Parti socialiste) Lui aussi est l’un des vainqueurs surprise des primaires organisées par les partis. En janvier, l’ancien frondeur du gouvernement l’a emporté face à Manuel Valls au second tour de la primaire à gauche, faisant de lui le successeur du Parti socialiste à François Hollande pour briguer l’investiture suprême. Son ancrage à gauche, Benoît Hamon le revendique depuis sa jeunesse. Très tôt, il milite au sein de SOS Racisme avant de prendre sa carte à l’UNEF, principal syndicat étudiant, duquel il est resté proche. Ministre délégué à l’économie sociale et solidaire ( ), puis de l’éducation nationale (avril-août 2014), M. Hamon compte se démarquer du quinquennat écoulé. Il a notamment fait campagne sur une mesure forte : la mise en place d’un revenu universel d’existence. Il portera, outre les couleurs du parti socialiste, celles d’Europe écologie-Les Verts, Yannick Jadot qui avait gagné la primaire écologiste, ayant annoncé son ralliement à M. Hamon en février. Son parcours : Né à Saint-Renan près de Brest, Benoît Hamon a passé une partie de son enfance au Sénégal. Un temps aux Jeunes Rocardiens, il s'impose au sein du parti en fondant le Mouvement des Jeunes socialistes (MJS), où il dispose de son plus grand réseau de soutiens aujourd'hui. Après un passage au cabinet de Martine Aubry, il exerce son premier mandat au Parlement européen avant de se faire élire député en Il est nommé ministre délégué en charge de l'Economie sociale et solidaire et à la Consommation, puis ministre de l'Education nationale. Il est évincé du gouvernement en même temps que Arnaud Montebourg et Aurélie Filippetti. Ses idées : Ce représentant de l'aile gauche du PS a voté non au référendum européen de Au parlement, il était l'une des têtes fortes du mouvement des frondeurs, qui réclamait des inflexions à la politique de l'offre de l'exécutif. Avec son revenu universel, il s'est distingué pendant la primaire. Benoît Hamon prône par ailleurs la légalisation du cannabis et le passage à la VIème République. Ses ambitions : Après avoir gagné la primaire haut la main, le socialiste peine à relancer la dynamique qu'il avait enclenchée. Sa déclaration de candidature, en août, avait surpris tout le monde, si bien que beaucoup le soupçonnaient d'avoir fomenté un énième coup pour prendre Solferino. La question, qui lui est encore posée aujourd'hui, l'agace. S'il ne devient pas président de la République, il aura en tout cas réussi à s'émanciper et à se faire connaître des Français. S'il parvient à obtenir un bon score, il jouera un rôle déterminant dans la recomposition de la gauche. Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4
Présidentielle 2017 Le site de campagne de Benoît Hamon (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) Sommaire
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) Pour la deuxième fois, Jean-Luc Mélenchon espère faire entendre une nouvelle voix à gauche en se présentant à l’élection présidentielle. Longtemps membre du PS auquel il s’oppose, Jean-Luc Mélenchon a été tour à tour conseiller général de l’Essonne ( et ) et sénateur de l’Essonne ( et ). Sous le gouvernement de Lionel Jospin, le candidat de La France insoumise a été ministre délégué à l’enseignement professionnel entre 2000 et 2002. Après l’élection présidentielle de 2002, Jean-Luc Mélenchon fonde, avec Henri Emmanuelli, Nouveau monde, un courant situé à gauche du PS. Il fera ensuite campagne pour le non en 2005 au référendum du projet de traité constitutionnel européen. Dénonçant la « dérive libérale » du parti et très critique envers François Hollande, il quitte le PS en 2008 avec le député du Nord Marc Dolez. Les deux élus fondent dans la foulée le Parti de gauche. M. Mélenchon, eurodéputé depuis 2009, sera ensuite candidat à l’élection présidentielle de 2012 sous la bannière du Front de gauche où il arrive 4e, avec 11,10 % des voix. En 2017, c’est sous une nouvelle bannière, celle de La France insoumise, qu’il est candidat, avec un programme marqué par davantage d’idées écologistes. Son parcours : Socialiste jusqu'en 2008, sénateur de l'Essonne et ministre sous Lionel Jospin, Jean-Luc Mélenchon s'est déjà présenté à la présidentielle en 2012 sous l'étiquette du Front de gauche. Il était arrivé en 4e position avec 11,1%. Un score inférieur à ses espérances et celle des communistes qui le soutenaient alors largement. Il a hésité un moment à se présenter à nouveau, avant d'être un des premiers à gauche à se lancer dans la course pour 2017, sans attendre le soutien des communistes. Il a constitué son propre mouvement indépendant des partis, la France Insoumise. Le PCF le soutient mais reste divisé, surtout depuis la victoire de l'ex député frondeur Benoît Hamon à la primaire des socialistes. Ses idées : Son programme a été édité au Seuil sous le titre L'Avenir en commun. Tiré à plus de exemplaires, il comporte plusieurs axes: la VIe République, le partage des richesses, la planification écologique, la sortie des traités de l'Union européenne, le maintien de la paix et de l'indépendance de la France, notamment vis-à-vis des Etats-Unis... Mélenchon accorde également beaucoup d'importance aux thématiques du «progrès humain» et technologique, de la culture et du numérique. Ses ambitions : Battre Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle serait son Graal ultime. Mais il serait déjà heureux de battre le socialiste Benoît Hamon au premier tour. Quant à l'après, il souhaitera sans doute participer à une grande recomposition de la gauche de la gauche, même si l'hostilité d'une partie de la sphère des écologistes et celle des socialistes hamonistes ne devrait pas lui faciliter la tâche. Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Le site de campagne de Jean-Luc Mélenchon (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste)
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste) Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste a réuni in extremis les signatures d’élus, ce qui lui permet d’entamer sa deuxième campagne présidentielle. A tout juste 50 ans, Philippe Poutou va tenter de faire mieux qu’en 2012, quand il avait rassemblé 411 160 voix au premier tour (1,15 %). Comme il y a cinq ans, sa campagne s’annonce encore difficile, avec la concurrence de Jean-Luc Mélenchon, qui attire sur sa candidature des voix d’extrême gauche. Mais avec son style décontracté et sa parole sans langue de bois, le candidat a, depuis 5 ans, gagné en notoriété… et en sympathie. Militant d’extrême gauche de longue date, le candidat a fait ses premières armes chez Lutte ouvrière avant de rejoindre la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), devenue le Nouveau Parti anticapitaliste en 2009. Mécanicien chez Ford, à Blanquefort (Gironde), où il est syndicaliste CGT, il lutte toujours contre la fermeture de son usine. Son parcours : En 2012, Philippe Poutou est le premier ouvrier à se présenter à la présidentielle en France, il représente le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). Ce délégué syndical, rendu célèbre par son combat gagné contre des licenciements dans son usine Ford de Blanquefort (Gironde), prend le relais du postier, Olivier Besancenot. Il arrive huitième, devant Nathalie Arthaud, avec 1,15% des voix. En 2017, à 49 ans, Philippe Poutou travaille toujours dans la même usine et porte à nouveau les couleurs du NPA. Ses idées : Nourri par les idées anarchistes, il combat le capitalisme et veut, à travers le NPA, défendre le féminisme, l'internationalisme, l'écologie. Le vocabulaire de Philippe Poutou est marxiste, son slogan «Nos vies, pas leurs profits!» est révolutionnaire et ses propositions radicales: interdiction des licenciements, instauration d'un salaire minimum à 1700 euros net, liberté de circulation et d'installation… Son ambition : Philippe Poutou ne cultive aucun rêve élyséen. De plus, la logique du NPA veut qu'aucun «homme fort» n'émerge puisque tout est affaire de collectif. Lui veut simplement accéder aux débats nationaux pour propager les idées du NPA. Son combat se mène hors du cadre des institutions: dans la rue. Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Le site de campagne de Philippe Poutou (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Emmanuel Macron (En marche !) Sommaire
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 Emmanuel Macron (En marche !) « Ni de droite, ni de gauche », jamais élu mais ancien ministre, le plus jeune des candidats à l’élection présidentielle est aujourd’hui l’un des favoris du scrutin. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration, Emmanuel Macron commence sa carrière dans l’administration publique comme inspecteur adjoint des finances et débute un parcours éclair : en 2008, il devient le rapporteur adjoint de la commission Jacques Attali, installée pour relancer la croissance économique du pays. Juste après, il rejoint la banque Rothschild, où il est rapidement promu associé-gérant. Le surnom de « banquier-de-chez-Rothschild » lui collera à la peau. En 2012, Emmanuel Macron réintègre la fonction publique et est nommé secrétaire général adjoint de l’Elysée avant de rejoindre Bercy comme ministre de l’économie, où il donnera son nom au projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques. Alors qu’il est encore ministre, il lance en avril 2016 le mouvement En marche ! et démissionne du gouvernement le 30 août, avant de déclarer officiellement sa candidature. Son parcours : C'est la première fois dans l'histoire de la cinquième République qu'un candidat jamais élu auparavant se retrouve en position de favori à un mois du scrutin. Philosophe, énarque, inspecteur des finances, ancien banquier d'affaires, rapporteur de la commission Attali… Emmanuel Macron cultive sa différence. Après avoir fait fortune chez Rotschild, il rejoint François Hollande pour le conseiller sur l'économie avant la présidentielle de Il devient ensuite secrétaire général adjoint de l'Elysée, poste qu'il quitte en juin 2014 pour monter son entreprise. Mais la politique le rattrape. Deux mois plus tard, il est nommé ministre de l'Économie en remplacement d'Arnaud Montebourg. Le début de son ascension. En avril 2015, il crée son mouvement En Marche! Fin août 2016, il démissionne de Bercy. Le 16 novembre de la même année, il se déclare candidat à l'élection présidentielle. Ses idées : Emmanuel Macron se revendique «pas de droite, pas de gauche» et pas centriste non plus. Lui se voit plutôt «central». Il reconnaît tout de même venir de la gauche, notamment pour l'aspect social, mais emprunte aussi à la droite sur le plan économique. Emmanuel Macron se dit en fait «pragmatique» et assure ne pas se soucier de savoir si une mesure est de droite ou de gauche pourvu qu'elle soit efficace. Il est le plus pro-européen de tous les prétendants. Sa conception du pouvoir en fait le candidat le plus «monarchique». Selon lui, la France ne s'est jamais remise d'avoir décapité Louis XVI et cherche depuis à retrouver la figure du roi. Ses ambitions : Incarner l'homme qui fera changer la France d'époque en la modernisant pour la propulser dans le XXIème siècle. Emmanuel Macron n'a jamais évoqué son avenir en cas de défaite mais il assurait au début de son ascension qu'il ne resterait pas en politique toute sa vie. Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4
Présidentielle 2017 Le site de campagne de Emmanuel Macron (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 François Asselineau (Union populaire républicaine)
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 François Asselineau (Union populaire républicaine) Sa capacité à rassembler les 500 parrainages nécessaires à être candidat à la présidentielle constitue l’une des surprises de cette campagne. François Asselineau, 59 ans, est diplômé d’HEC et de l’Ecole nationale d’administration (ENA). Il a débuté sa carrière comme inspecteur des finances puis travaille au sein de plusieurs cabinets ministériels dans les années Il a fait partie, en 1999, du Rassemblement pour la France et l’indépendance de l’Europe (RPF), fondé par Charles Pasqua et Philippe de Villiers puis, en 2004, de l’Union pour un mouvement populaire (UMP). Il en a démissionné en 2006, « par opposition à sa ligne européenne et sa position d’alignement sur les Etats-Unis ». En 2007, il a fondé l’Union populaire républicaine (UPR), un mouvement souverainiste militant pour la sortie de l’Union européenne. Il a été candidat à l’élection présidentielle de 2012 mais n’a recueilli que 17 signatures et échoué donc à se présenter. Cinq ans plus tard, il y est parvenu. La mesure phare de son programme est le « Frexit », la sortie de la France de l’Union européenne. Son parcours : Cadre de la fonction publique, François Asselineau est passé par divers cabinets ministériels dans lesquels il a effectué du conseil dans les années 90. Il occupe de 2004 à 2006 le poste de délégué général à l'intelligence économique au ministère de l'Économie et des Finances. En parallèle, il est cadre du parti souverainiste de Charles Pasqua, le RPF. Parallèlement, sa carrière politique l'amène à être élu sur la liste menée par Jean Tibéri au Conseil de Paris de 2001 à Un temps encarté à l'UMP, il en claque la porte avant de fonder l'Union Populaire Républicaine (UPR). Son mouvement participe aux européennes de 2014 et aux régionales de 2015, scrutins dans lesquels il affirme avoir réuni un peu moins de électeurs. Ses idées : François Asselineau se présente «au-dessus du clivage gauche-droite», mais un certain nombre d'observateurs le classent du côté de la droite souverainiste voire de l'extrême droite eurosceptique. Il se revendique du «gaullisme social» et du souverainisme. L'essentiel de ses propositions tourne autour de la sortie sans conditions de l'Union européenne et de la monnaie unique. Il est également un adversaire de «l'impérialisme américain», et propose d'en défaire les réseaux par une sortie de l'OTAN. Son mouvement est connu pour ses opérations de harcèlement des médias, et il souhaite d'ailleurs modifier les règles de temps de parole et imposer la pluralité politique dans les rédactions. Ses ambitions : Avoir passé le cap des 500 parrainages constitue une première prouesse pour ce candidat, qui est à la fois le principal animateur et l'unique clé de voûte de son mouvement. Asselineau, qui revendique un certain succès de sa démarche sur Internet, espère désormais être découvert par le grand public. L'UPR pourra désormais bénéficier du financement public des partis politiques et de l'équité du temps de parole. Un sésame précieux pour la petite formation qui compte présenter 577 candidats aux législatives. Son objectif principal serait d'amener la France vers un «Frexit» sur le modèle britannique. Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Le site de campagne de François Asselineau (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Jacques Cheminade (Solidarité et progrès) Sommaire
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 Jacques Cheminade (Solidarité et progrès) A 75 ans, il est le doyen de cette élection présidentielle. Jacques Cheminade, qui se veut le candidat « anti-système », est diplômé d’HEC et énarque. Sa rencontre avec le sulfureux homme politique américain Lyndon LaRouche, classé à l’extrême droite, a donné un virage politique à sa carrière. Il a fondé, en 1996, son parti groupusculaire, Solidarité et progrès, proche de cet idéologue américain complotiste, homophobe et climatosceptique. Dans son programme, M. Cheminade prône la sortie de l’Union européenne, de l’OTAN, de la zone euro et le retour au franc. Il défend aussi très sérieusement l’idée de coloniser la Lune, en vue d’explorer la planète Mars. Ce candidat est un habitué de l’exercice : en 1981 et 1988, il a échoué deux fois à réunir 500 parrainages avant d’y parvenir en 1995, pour finalement obtenir 0,28 % des voix (et voir ses comptes de campagne invalidés) et en 2012 (0,25 %). En 2002 et 2007, il a tenté à nouveau d’être candidat, sans toutefois parvenir à réunir le nombre de signatures nécessaire. Son parcours : Enarque, ancien fonctionnaire, le fondateur du parti Solidarité et Progrès est déjà un habitué de l'élection présidentielle. Jacques Cheminade avait recueilli 0,28% des voix à la présidentielle de 1995, et 0,25% à celle de 2012. Ses idées : Il est à nouveau candidat «contre le sérail politique qui a pactisé avec l'empire de l'argent». Pourfendeur depuis toujours de «la dictature molle financière» et des forces de Wall Street, il promet de «lutter contre le présentéisme ordonné par la quête du profit immédiat». L'un de ses principaux défis consiste à casser l'image loufoque que lui a valu son projet de relance du programme spatial, marqué par la volonté de créer des stations orbitales terrestre basse. Conscient que ses propositions jugées farfelues ont aussi fait sa notoriété, Jacques Cheminade en conserve quelques-unes pour sa dernière campagne, comme la généralisation de la pratique du chant en chorale ou l'interdiction du jeu «Pokemon Go». Son ambition : Faire parler de lui et de son mouvement. Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Le site de campagne de Jacques Cheminade (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) Sommaire
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) Ancien membre du RPR, du RPF et de l’UMP, Nicolas Dupont-Aignan quitte le parti en 2007 sur fond de désaccord avec Nicolas Sarkozy, à la veille de la désignation de ce dernier comme candidat pour la présidentielle de Il fonde, dans la foulée, le parti politique souverainiste Debout la République, qui deviendra Debout la France en 2014. A 57 ans, il est maire d’Yerres (Essonne) depuis 1995, député de l’Essonne depuis 1997 et président de la communauté d’agglomération du Val d’Yerres Val de Seine. Diplômé de l’Ecole nationale d’administration, il a exercé dans plusieurs cabinets ministériels et dans plusieurs cabinets, dont celui de François Bayrou (1993 et 1994) lorsqu’il est ministre de l’éducation, et celui de Michel Barnier (1994 et 1995) lorsqu’il est ministre de l’environnement. Candidat à l’élection présidentielle pour la troisième fois – il avait obtenu 1,79 % des voix au premier tour en 2012 – il espère, en se revendiquant du gaullisme, « tracer son chemin » entre Mme Le Pen et M. Fillon, « entre la rupture dans le drame et la fausse rupture ». Son parcours : Le gaullisme de Nicolas Dupont-Aignan s'enracine dans certaines figures politiques, tels Jacques Chaban-Delmas ou Philippe Seguin. Parisien, né en 1961, il est passé par Sciences-Po, l'Ena et divers cabinets ministériels avant de décrocher la municipalité de Yerres, dans l'Essonne, en Deputé de la 8e circonscription de ce département depuis 1997, l'élu lance, au sein du RPR puis de l'UMP, un club de réflexion gaulliste en Après avoir rompu avec l'UMP en 2007, il transforme Debout La République en parti politique dès 2008, lequel devient Debout la France en Lors du premier tour de la présidentielle en 2012, Dupont-Aignan recueille 1,79% des suffrages. Ses idées : Du souverainisme à l'anti-système, Nicolas Dupont-Aignan se voit comme le dernier gaulliste de l'échiquier politique. Il veut porter les valeurs de l'humanisme républicain en s'affichant comme un farouche opposant aux «technocrates de Bruxelles». Contre l'Union européenne d'aujourd'hui, il plaide pour une Europe des coopérations mais aussi pour la restauration de la place de la France dans le monde. Régulièrement, il fustige la gauche et la droite qu'il voit comme des courants politiques usés. Son euroscepticisme se nourrit aussi d'une critique virulente du néolibéralisme et des marchés financiers. Il veut mener son combat «pour la France» sur une ligne sans «extrême, ni système». Ses ambitions : Le député de l'Essonne voit son statut de maire comme un atout dans cette présidentielle. Il souhaite convaincre par son expérience d'élu de terrain «conscient des réalités» et par sa vision d'une France restaurée. Il souhaite que les «orphelins de Sarkozy» et les «déçus de Fillon» comprennent l'urgence qu'il y a, selon lui, à recomposer la droite française en passant par une alliance souverainiste. En ciblant régulièrement Macron comme le plus grand danger, il espère ainsi mobiliser un électorat fortement hostile à ce qu'il dénonce comme un nouveau quinquennat de Hollande déguisé. Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4
Présidentielle 2017 Le site de campagne de Nicolas Dupont-Aignan (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 François Fillon (Les Républicains) Sommaire
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 François Fillon (Les Républicains) Conseiller municipal, conseiller régional, député, sénateur, ministre, premier ministre. Depuis son entrée en politique à la fin des années 1970, il n’est guère d’échelon de pouvoir que François Fillon n’ait gravi. Sauf la présidence de la République, qu’il brigue après avoir été le vainqueur surprise de la primaire à droite, en novembre. Mais le député de Paris voit sa campagne bouleversée par l’affaire de l’emploi présumé fictif de sa femme, Penelope, comme assistante parlementaire. Affaire dans laquelle il est mis en examen depuis le 15 mars, alors même qu’il avait dit qu’il avait qu’il renoncerait à sa candidature si une telle situation devait se présenter. M. Fillon a pris le parti de présenter un programme de « rupture » avec des mesures d’inspiration très libérale : fin des 35 heures, retraite à 65 ans, suppression de 500 000 fonctionnaires et de l’ISF, refonte du code du travail ou encore réforme de l’Assurance-maladie. Son parcours : François Fillon a entamé sa carrière sous l'aile de l'ancien ministre gaulliste et député de la Sarthe Joël Le Theule, dont il reprend le siège lors des législatives de Membre des «rénovateurs» à la fin des années 1980, compagnon de route de Philippe Séguin, il a soutenu Edouard Balladur en 1995, puis Nicolas Sarkozy en 2007, avant de devenir son premier ministre. Candidat malheureux face à Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP en 2012, il a remporté la primaire face à Alain Juppé en novembre 2016 avec 66,5% des suffrages. Ses idées : Gaulliste de tradition, François Fillon revendique l'héritage du souverainiste Philippe Séguin avec qui il avait fait campagne pour le non au traité de Maastricht en Aujourd'hui encore, il plaide pour une «Europe forte» avec des «nations fortes». Mais, le candidat montre, à l'inverse de son mentor, qu'il peut être libéral sur certaines questions économiques tout en gardant des forts réflexes colbertistes. Sur les questions de société enfin, il se montre assez conservateur. Ses ambitions : Malgré les affaires qui l'affaiblissent, il souhaite devenir président de la République et appliquer son programme de rupture. Pour «retrouver le plein emploi» et faire de la France «la première puissance européenne dans 10 ans», François Fillon entend «libérer les forces économiques qui étouffent sous les normes et les charges qui pèsent sur les entreprises». Il veut également «rétablir l'autorité de l'Etat» en «alliant fermeté et justice». «Le relativisme culturel et la culpabilisation ont réussi à insinuer le doute sur nos valeurs», déplore-t-il encore en souhaitant que «La France assume d'être la France». Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Le site de campagne de François Fillon (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Jean Lassalle (Résistons ! ) Sommaire
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 Jean Lassalle (Résistons ! ) Candidat depuis mars 2016, l’élu béarnais a réussi à récolter les 500 parrainages d’élus nécessaires à la dernière minute. Ex-compagnon de route de François Bayrou au Modem, Jean Lassalle va donc vivre sa première campagne présidentielle. Sous la bannière du mouvement Résistons, le candidat se définit comme le « défenseur des territoires ruraux et d’une écologie humaniste ». M. Lassalle a été élu maire de Lourdios-Ichère, petit village des Pyrénées-Atlantiques de 160 habitants, en 1977, dès l’âge de 21 ans. Il est ensuite devenu député des Pyrénées-Atlantiques en 2002, avant d’être réélu en 2007 et 2012. Jean Lassalle s’est notamment fait connaître pour sa grève de la faim de trente-neuf jours, en 2006, pour protester contre la délocalisation de l’usine Toyal d’Accous (Pyrénées-Atlantiques) vers le bassin de Lacq, situé 65 kilomètres plus loin. En 2013, d’avril à décembre, il a parcouru la France à pied et fait plus de 6 000 kilomètres pour aller « à la rencontre de Français ». « Je ne pensais pas que la détestation des politiques atteindrait un tel degré », avait-il constaté à la fin de cette marche. Il s’est par ailleurs fait remarquer en début d’année pour avoir rencontré Bachar al-Assad pendant plus d’une heure, à Damas, avec deux députés Les Républicains. Son parcours : C'est l'un des candidats les plus iconoclastes de cette campagne. Élu local depuis plus de trente ans dans les Pyrénées-Atlantiques, Jean Lassalle est arrivé à l'Assemblée nationale en Très proche de François Bayrou, il fait ses classes à ses côtés tout en multipliant les coups d'éclat. Le premier d'entre eux: un chant béarnais entonné en plein hémicycle en 2003 pour protester contre le départ d'une brigade de gendarmerie. Même retentissement en 2006 lorsqu'il entame une longue grève de la faim pour empêcher la délocalisation d'une usine de sa circonscription. Jean Lassalle, c'est aussi «le député qui marche», surnom qui lui est donné après son tour de France à pied en 2013. Ses idées : Difficile de classer Jean Lassalle. Il veut avant tout défendre la ruralité. Il prône la création d'un service civique obligatoire lors duquel le permis de conduire serait délivré gratuitement par l'Etat. Il fait l'éloge de l'apprentissage et veut un plan pour l'éducation «digne de Jules Ferry». «Reconstruire l'Etat», dit-il. Récemment, il s'est fait remarquer en visitant la Syrie et en rencontrant Bachar el-Assad. L'occasion aussi de faire part ses positions russophiles. Ses ambitions : Brouillé avec François Bayrou, il est maintenant affranchi. Même s'il peut se prévaloir d'un ancrage local fort, il lui sera difficile de faire fructifier un mouvement politique. En attendant, il veut bousculer la présidentielle, grâce à un discours qui est tout sauf convenu. Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Le site de campagne de Jean Lassalle (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Présidentielle 2017 Marine Le Pen (Front national) Sommaire
Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4 Présidentielle 2017 Marine Le Pen (Front national) La présidente du Front national aborde sa deuxième campagne présidentielle après avoir, en 2012, obtenu 17,90 % des voix au premier tour. Avant d’entamer une carrière politique, la fille de Jean-Marie Le Pen a été avocate au barreau de Paris, avant de rejoindre le Front national en tant que directrice juridique. En 1998, Mme Le Pen devient également conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais et en 2004, elle est élue députée au Parlement européen où elle sera réélue en 2009 et 2014. Marine Le Pen a succédé à son père en prenant la tête du Front national en 2011. Elle est aujourd’hui en tête des intentions de vote, avec un programme plaidant la préférence nationale et la sortie de l’euro, et voit également sa campagne marquée par plusieurs enquêtes judiciaires visant son parti et son entourage. Son parcours : Marine Le Pen, née en 1968 à Neuilly-sur-Seine, s'est forgée au sein du Front national, dans l'ombre du co-fondateur Jean-Marie Le Pen. Elle est arrivée à la tête du parti en 2011 lors du congrès de Tours. Depuis 1998, au fil de ses mandats locaux et européen, la benjamine de la famille, construit un projet politique qu'elle porte depuis la présidentielle de 2012, où elle fut battue au premier tour avec un score de 17,90% des voix, soit 6,4 millions d'électeurs. Depuis 2004, elle siège au Parlement européen où elle est finalement parvenue à constituer le groupe politique Europe des nations et des libertés (ENL). Ses idées : Au-delà des fondamentaux du Front national, qui sont toujours très forts dans son projet (immigration et sécurité), Marine Le Pen mise aussi sur un projet économique et social basé sur les souverainetés retrouvées de l'Etat (monnaie, frontières, économie, lois). Elle inscrit son programme dans un mouvement européen plus large de «réveil des peuples». Aussi, elle préconise une sortie «concertée» de l'euro et de l'Union européenne mais en cas de négociations impossibles sur ces sujets, elle promet de se tourner vers des référendums nationaux pour y parvenir. Le rétablissement d'une «France forte» est l'un de ses slogans. Ses ambitions : Invariablement depuis plusieurs mois, Marine Le Pen est donnée en position de leader du premier tour par les sondages, mais aucun institut ne lui a promis une victoire au second tour. Elle espère de se démarquer des autres «grands candidats» en pariant sur la mort du clivage gauche/droite et en insistant sur l'urgence d'un projet de rupture pour sortir des «échecs de l'UMPS.» Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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Classe de 3ème EMC DROITE/GAUCHE Quelles différences ? 4
Présidentielle 2017 Le site de campagne de Marine Le Pen (cliquez sur l’image) Sources : Le Figaro & Le Monde Sommaire
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A vous de voter maintenant !
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