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Les conditions de la femme
Exposé préparé par Sirine Mabrouk
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Les chiffres au niveau mondial
Aujourd’hui, de nombreuses femmes – dans certains pays non moins d’une sur trois – sont battues, contraintes à avoir des rapports sexuels ou victimes d’une forme quelconque de violence au cours de leur vie. * Au niveau mondial, une femme sur cinq sera victime d’un viol ou d’une tentative de viol au cours de sa vie. * La moitié des femmes victimes d’un homicide sont tuées par leur ancien ou présent mari ou partenaire. * Pour les femmes âgées de 15 à 44 ans, la violence est une cause majeure de mort ou d’invalidité. * Plus de 80 % des victimes de la traite des humains sont des femmes. * Plus de 130 millions de filles et de femmes en vie aujourd’hui ont subi la mutilation génitale féminine. * D’après les données collectées auprès de femmes dans 10 pays, de 55% à 95% des femmes qui ont subi des sévices infligés par leur partenaire n’avaient jamais demandé aide à des ONG, des refuges ou la police.
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Quelle condition pour les femmes dans le monde ?
Quand on s'interroge sur la condition des femmes dans nos sociétés, on est frappé par la disparité des situations. Pour bien des raisons, et beaucoup par la pesanteur d'une tradition qu'on tarde à remettre en cause, partout, la femme est dans une situation inférieure à celle des hommes. Il faut reconnaître que dans un grand nombre de pays, les femmes s'expriment et agissent pour que leurs droits soient reconnus au même rang que ceux des hommes. Ce combat n'est pas seulement celui des femmes, mais celui de tous les esprits qui veulent réaliser partout la condition citoyenne de l'égalité des êtres qui vivent dans le même pays, sur la même planète et qui contribuent également à la vie économique et sociale. C'est à la mesure de cette égalité de considération de l'homme et de la femme que peut se juger le niveau de civilisation d'une société.
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Quand on regarde la condition qui est faite aux femmes dans les différents pays qui composent le monde, on est obligé de constater que partout les femmes ont des droits inférieurs à ceux des hommes et que souvent, sans crime aux yeux de la loi, sans même une désapprobation sociale, on peut insulter, frapper, blesser, tenir en esclavage, voire tuer une femme. Dans certains pays, il existe des lois qui garantissent aux femmes des droits et un certain minimum de dignité, mais ces lois ne sont pas respectées, et la femme n'a aucun secours et ne peut même pas faire entendre sa voix. La femme est une reproductrice; pas de congés de maternité, pas de vacances, pas d'études; pas le droit à la protestation ou à la plainte pour les femmes.
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Les femmes travaillaient autant, sinon plus que les hommes
Les femmes travaillaient autant, sinon plus que les hommes. Elles gagnaient leur vie à la sueur de leur front, le plus souvent en travaillant la terre tous les jours (bêcher, planter, sarcler, récolter, chercher de l’eau à la rivière ou au puits, elle broiera le grain (travail long, pénible et fatiguant) cuira le pain, tissera, filera, ... sous le soleil chaud ou les averses). En rentrant à la maison, les attendaient : le ménage, la cuisine, la couture, l'éducation des enfants ... souvent nombreux. Dans de telles conditions, les enfants étaient vite mis à contribution (voir la journée des enfants, les vacances scolaires). Trop souvent, le rôle du père se résumait à rapporter l'argent à la maison (lorsqu'il en avait), la mère se chargeant de tout gérer : la tenue de la maison, la cuisine, l'éducation des enfants.
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Droit de la femme La discrimination fondée sur le sexe est illégale dans de nombreux pays. Même après l'égalité des sexes établie dans la loi ou la constitution, il reste souvent des us et coutumes conférant des « droits » ou des « privilèges » aux hommes ou aux femmes. Dans certains domaines, les femmes peuvent paraître avantagées, notamment en ce qui concerne : les obligations militaires . l'âge de la retraite . les droits de pension ou de garde en cas de divorce (85 % des parents en situation de famille monoparentale en Europe sont des femmes). La femme, dans la société moderne, ne veut plus et ne doit plus être une servants, une jolie poupée, un fragile objet de luxe ou de badinage; elle aspira à être considérée comme l'égale de l'homme, si différente qu'elle en puisse être; elle doit devenir son amie, son associée, une « aide semblable à lui »
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Pauvreté Néanmoins, les statistiques relatives à la pauvreté signalent souvent un désavantage féminin, notamment pour celles qui restent seules avec leurs enfants. En 1990, le ministère de la Justice du Canada a procédé à une enquête qui a révélé qu'après un divorce, 46 % des femmes vivaient sous le seuil de pauvreté, comparativement à 10 % des hommes.
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Travail domestique Cette disparité existe tout autant dans le monde familial et domestique. Le rapport de l'ONU en vue de la Conférence de Pékin en 1995 a démontré que les femmes sont largement victimes de la « double journée ». En moyenne, elles consacrent au travail familial et domestique, « invisible » et non rémunéré, beaucoup plus de temps que leurs compagnons. Ce cumul de labeur effectué à l'extérieur et à demeure conduit les femmes à travailler en moyenne 13 % de plus que les hommes. La masse mondiale du seul travail domestique féminin, gratuit et indispensable au fonctionnement d'une société, représentait, en 1995, onze milliards de dollars et les deux tiers du seul travail féminin. Les femmes travaillent donc plus et gagnent moins que les hommes. Dans les sociétés postindustrielles occidentales, à la « double journée » vient s'ajouter la « triple présence », puisque, outre à leur travail et à leur foyer, les femmes doivent fréquemment se charger des personnes âgées démunies. Cette tendance générale semble empirer depuis 1995, avec le chômage et la précarité. Il est cependant vrai que celles qui ont la chance d'avoir un emploi correctement rémunéré et de percevoir régulièrement une pension alimentaire voient le départ de l'homme alléger leur charge de travail ménager de six heures hebdomadaires.
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Education De nombreux stéréotypes concernant l'éducation des fillettes sont restés les mêmes durant les dernières décennies et n'ont évolué que assez récemment quant au partage des tâches domestiques : plus de la moitié des filles de plus de onze ans y dédient quotidiennement au moins une heure alors que 30 % des garçons n'y consacrent que moins d'une demi-heure par jour. À âge égal, il est généralement demandé davantage aux filles qu'aux garçons, et celles-ci se trouvent chargées de davantage de responsabilités au sein de la famille : menus services et travaux ménagers, courses ou préparations alimentaires, garde des frères et sœurs plus jeunes en l'absence de baby Sitter (personnel presque exclusivement féminin) si les parents travaillent. Pourtant, elles réussissent globalement mieux à l'école et sont statistiquement plus performantes et plus diplômées. Cela ne se traduit cependant pas dans la vie professionnelle où les proportions sont non seulement inversées mais largement amplifiées au détriment des femmes. Mais certes cela n'est pas toujours le cas dans toutes les familles. Il y a de plus en plus de garçons qui font des travaux domestiques, mais il est vrai que c'est encore un petit pourcentage en comparaison avec les filles.
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Citations « Si l’on dit que les hommes oppriment les femmes, le mari s’indigne, mais le fait est que c’est le code masculin, c’est la société élaborée par les mâles et dans leur intérêt qui a défini la condition féminine sous une forme qui est à présent pour les deux sexes une source de tourments. » — Simone de Beauvoir « Dans la famille, l'homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat. » — Friedrich Engels, L'origine de la famille, de la propriété privée et de l'Etat
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