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DOSSIER D’INFORMATION
UTT Cie Ariadone, Carlotta Ikeda jeudi 9 février 20h salle Gaston Couté Dossier réalisé par l’enseignante missionnée au service éducatif dans le domaine de la danse auprès de la Scène Nationale, Virginie Andreu.
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PRESENTATION DE LA DANSE « BUTO »
Le butō est une danse née au Japon dans les années Cette « danse du corps obscur » s'inscrit en rupture avec les arts vivants traditionnels du nô et du kabuki, qui semblent impuissants à exprimer des problématiques nouvelles. Le butō est fondé par Tatsumi Hijikata ( ). À sa naissance, le butō a été nourri par les avant-gardes artistiques européennes (parmi lesquelles l'expressionnisme allemand, le surréalisme, la littérature des écrivains maudits d'Occident, etc.) Née dans un contexte sociopolitique d'après-guerre, cette danse subversive se caractérise par sa lenteur, sa poésie et son minimalisme. Elle évoque une imagerie grotesque, des sujets tabous, des environnements extrêmes, absurdes. Le butō est couramment dansé avec le corps presque nu, peint en blanc et le crâne rasé, souvent interprété avec des mouvements extrêmement lents avec ou sans public. Mais, il existe autant de formes de butō qu'il existe de danseuses et de danseurs.
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Le terme japonais butō (舞踏) est composé de deux idéogrammes ; le premier, bu, signifie « danser » et le second, tō, « taper au sol ». Cette danse permet de communiquer avec la terre, les ténèbres, les forces cachées qui nous entourent. C’est un appel aux forces de l’au-delà. Il dévoile le caché, la mémoire ancestrale. C’est une danse qui relie la Mort à la Vie, un passage perpétuel du Néant à la Vie et de la Vie au Néant. Le butō est imprégné de bouddhisme et de croyances shintô. Cette danse, proche de la performance, n'est pas spectaculaire au sens où elle relève d'une introspection, d'une disponibilité au monde. Explorant les spécificités du corps japonais, le butō aborde des thématiques universelles. Il n'y a pas de style fixé, cela peut être purement conceptuel sans aucun mouvement. Ici, l'artiste sonde les instances de son esprit, sa relation au cosmos et l'inscription de son être au cœur de l'univers. D’après : Wikipedia ;
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UTT « De la petite fille joueuse à la femme-sphinx rattrapée par la morsure du sel qui recouvre les corps déchus, «UTT» livre un portrait intemporel de femmes à diverses étapes de leur vie, réincarnées dans le corps de la danseuse. » Photo D. Lonchampt Photo D. Lonchampt Photo Lot A quelles étapes de la vie peut-on associer chacune de ces photographies?
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UNE TRANSMISSION Photo Frédéric Desmesure CARLOTTA IKEDA Interprète majeure mue par le désir de transmettre sa danse et sa connaissance, Carlotta Ikeda créé une nouvelle version de cette pièce pour Maï Ishiwata, elle même désireuse d’explorer en profondeur l’art de la chorégraphe après avoir participé à la création de deux pièces du répertoire de la compagnie («Chez Ikkyû» en 2010, «Un coup de don» en 2012). MAÏ ISHIWATA Originaire du Japon, mais arrivée très jeune en France, Maï étudie la danse classique et contemporaine au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle rencontre Carlotta Ikeda en 2010.
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« On connait plus particulièrement en France le travail de Carlotta Ikeda. À Bordeaux, où elle est installée, elle vient de transmettre à une jeune danseuse de sa compagnie, Maï Ishiwata, le solo UTT qu’elle avait créé en L’œuvre reste intacte, hors du temps, présence en constante transformation. Au plus aigu de ce qu’exige le butô des corps qui s’y engagent : art de la métamorphose, qui requiert une globalité articulaire, organique, sensible, dans une « lenteur du geste qui permet toutes les interprétations » (Paul Claudel). Le corps y est à la fois humain et animal, minéral et végétal, obscur et lumineux. La danse est un voyage intérieur à travers différentes épaisseurs de temps et d’espace. Le maquillage blanc qui poudre le plus souvent le corps des danseurs de butô dessine une surface neutre, qui abstrait le corps réel, dépersonnalise ses affects, et en fait la page blanche où vie et mort, présence et absence, échangent leurs densités. » Jean Marc Adolphe - Rayonnements d’un corps obscur (extrait) «Mouvement» n°74 Quels éléments corporels évoquent une idée de « transformation », de « métamorphose »? Quelles sont d’après vous les difficultés que peut rencontrer un interprète lorsqu’un artiste lui transmet son œuvre?
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Photo D. Lonchampt « De son visage parfois grotesque et parfois doux, elle fait le miroir de ses émotions. Le butô a ceci de fascinant qu’il permet de passer d’une humeur à une autre. « Utt » est également un exercice de concentration qui révèle ici une magnifique soliste. » LE TEMPS D’AIMER LA DANSE, ( Philippe Noisette A partir des photographies ci-dessus, imaginez les sentiments, émotions qui sont exprimés par le visage de la danseuse
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LE BUTÔ ET L’EXPRESSIONNISME
« UTT est un cri, une onomatopée, comme si on recevait un coup brutal dans le ventre. » Carlotta Ikeda Le cri, Edvard Munch, est une œuvre expressionniste Photos D. Lonchampt
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