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1. Étymologie / Définitions

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Présentation au sujet: "1. Étymologie / Définitions"— Transcription de la présentation:

1 1. Étymologie / Définitions
Sérénité 115ème Café-Philo agathois préparé avec Josette Delaporte et Martine Morales 1. Étymologie / Définitions 2. Citations choisies 3. Notions / Concepts / Prises de vues : Sérénité : ataraxie ou béatitude ? 4. Questions / Discussion : 3 questions, 20 mn environ par question 5. En guise de conclusion Choix des 9 thèmes de la saison

2 Étymologie et définitions
Sérénité vient du latin serenum, pur, sans nuage (en parlant du ciel), calme et paisible (en parlant de l’esprit ou de l’âme). En grec, ataraxia, ataraxie, absence de trouble, quiétude Définitions : Dictionnaire Larousse sur internet (extrait) : Littéraire. État serein d'un ciel, d'un temps : La sérénité de l'air. État de calme, de tranquillité, de confiance sur le plan moral : La sérénité de l'esprit. Quiétude absolue de l'âme, idéal du sage, selon l'épicurisme et le stoïcisme. Synonymes : paix, quiétude Contraires : agitation, anxiété, désarroi, émotivité, hypersensibilité, inquiétude, trouble Dictionnaire philosophique d’André Comte-Sponville (extrait) : La sérénité est le contraire de l’agitation, et plus encore du souci, de l’inquiétude, de l’anxiété, de la peur…Une joie peut être sereine, une tristesse aussi, parfois. La sérénité, selon la tradition, est le propre du sage. Cela confirme son statut d’exception, aussi bien dans le temps (nos moments d’absolue sérénité sont rares) que dans l’espace (les sages ne courent pas les rues).

3 Citations préférées Par Josette :
« Difficile défi que de ressentir une continuelle sérénité dans un monde fondé et basé sur une perpétuelle rivalité. » de Daniel Desbiens . Par Martine : « Être dans le présent est la condition de la paix intérieure. » de Jean-Louis Murat Par Jean-Paul : « La sérénité ne peut être atteinte que par un esprit désespéré. » de Blaise Cendrars.

4 Notions / Concepts / Prises de vues
Sérénité : Ataraxie ou béatitude ? Ataraxie C’est la quiétude absolue de l'âme ou de l’esprit. L’idéal du sage, selon l'épicurisme et le stoïcisme. Epicurisme : « Jouir le plus possible en désirant le moins possible ». C’est l’art de jouir : Si « Le plaisir est le principe de tout bien » (hédonisme), « Le bonheur est le souverain bien » (eudémonisme). Chez Epicure, l’ataraxie (l’absence de tourment psychique) et l’absence de douleur corporelle (aponia) constituent les « plaisirs statiques » par opposition aux « plaisirs mobiles » (joie, gaieté, et plaisirs corporels). Pour Epicure, quoique les plaisirs statiques soient les moins intenses, parce qu’ils sont les plus sûrs, ce sont eux qu’il faut privilégier. N’est-ce pas dire combien l’épicurisme est un ascétisme : un eudémonisme plutôt que hédonisme ? Pour l’épicurisme, l’ataraxie n’est pas jouissance, mais plénitude. C’est le plaisir en repos de l’âme. b) Stoïcisme : « Il ne faut désirer que ce qui dépend de nous ». C’est l’art de vouloir : Le stoïcien n’espère pas. Il agit sur ce qui dépend de lui. Alors que dans l’épicurisme, le bonheur engendre la vertu, dans le stoïcisme, c’est la vertu qui engendre le bonheur. Chez Epictète, l’ataraxie apparait comme le complément de l’apatheia, (l’apathie), l’absence de passion. Si l’apathie chez les stoïciens est une vertu, c’est qu’ils croient au courage davantage qu’aux passions : ils n’ont pas besoin de se laisser emporter par les passions pour agir. Pour le stoïcisme, l’ataraxie n’est pas apathie, mais action. C’est le bonheur en acte.

5 Sérénité : Ataraxie ou béatitude ? (suite)
« La béatitude, c’est la joie dans la vérité », écrit Augustin d’Hippone. Ce qui n’est pas sans lien avec le scepticisme et le bonheur du sage chez Spinoza Scepticisme : Que rien ne soit certain n’empêche pas de chercher la vérité. C’est l’art de penser : C’est le contraire du dogmatisme qui croit détenir la vérité. C’est aussi le contraire du sophisme qui cherche à avoir raison sans se soucier de la vérité. Ce n’est pas la certitude que le sceptique aime, mais la pensée et la vérité. Si, chez Sextus Empiricus (IIe-IIIe s), s’abstenir de toute position dogmatique, pour ne saisir que l’absolu de la conscience ou de la vie, débouche sur l’ataraxie « comme l’ombre suit le corps », n’en va-t-il pas de même de la béatitude chez Spinoza ? Pour beaucoup de philosophes sceptiques, l’ataraxie par amour de la vérité serait le but de la philosophie. La béatitude chez Spinoza ( ) : La béatitude est un vrai bonheur, ou un bonheur vrai, qui serait pour cela éternel (la vérité l’est toujours) et complet (la vérité ne manque de rien). C’est l’état de l’âme en stricte adéquation avec la réalité dont nous ne sommes séparés que par nos illusions et nos mensonges. « C’est le bonheur du sage, ou la sagesse elle-même comme bonheur. Son contenu est de joie, donc d’amour. Son objet est la vérité, donc tout. C’est l’amour vrai du vrai. », dit ACS. Pour Spinoza, la béatitude, c’est la joie totale qu’éprouve le sage dans son amour absolu de la vérité. Plaisir en repos et en acte; joie et amour de la vérité : la sérénité n’en serait-elle pas l’amalgame ?

6 QUESTIONS Sérénité : Résignation ou lutte ? Silence ou joie ?
Petite mort ou expérience d’éternité ?

7 Se résigner est-ce accepter ? Lutter, contre qui et pourquoi ?
Sérénité : Résignation ou lutte ? Se résigner est-ce accepter ? Lutter, contre qui et pourquoi ?

8 1. Sérénité : Résignation ou lutte ?
Se résigner, est-ce accepter ? Accepter : Ne consiste-t-il pas à dire oui ? A accueillir ou recevoir avec joie ? Comme dit Montaigne, accepter, n’est-ce pas dire : « J’accepte de bon cœur, et reconnaissant, ce que nature a fait pour moi, et m’en agrée et m’en loue… » ? Ne convient-il pas d’éviter de confondre l’acceptation (qui porte sur un fait), avec l’approbation (qui suppose un jugement de valeur) ? Se résigner : N’est-ce pas renoncer à la satisfaction d’un désir, lequel subsisterait pourtant ? Ni révolte qui dit non, ni acceptation qui dit oui; la résignation, entre les 2, ne dirait-elle pas tant pis ? Ni joie, ni tristesse, comme un deuil inachevé, la résignation ne serait-elle pas un entre-deux morne ? Si l’acceptation joyeuse mène à la sérénité, comment la morne résignation pourrait-elle y conduire ? La résignation ne serait-elle pas, pour le moins, une étape sur le chemin de la sérénité ? Une étape à dépasser ? Lutter, contre qui et pourquoi ? Dès lors que la résignation, contient deux refus : celui de la réalité et celui de l’action, comment, faute d’élan, le résigné pourrait-il lutter ? En revanche, accepter ce qui est, ne donnerait-il pas force et courage pour lutter et agir sereinement sur ce qui dépend de soi ? Lutter ne rejoindrait-il pas la conception de Spinoza selon laquelle le conatus de tout être consisterait à persévérer dans son être, en exprimant sa puissance d’exister, de résister et d’agir ? Si comme le pense Spinoza par ailleurs, il existe chez l’Homme des passions de joie qui augmentent sa puissance d’agir et des passions tristes qui la diminue, l’acceptation ne serait-elle pas la condition sine qua non de la vigueur du conatus ? Afin de pouvoir persévérer dans son être, ne faut-il pas lutter contre la passion triste qu’est la résignation ? Si se résigner, plutôt que se révolter (contre ce qui ne dépend pas de soi), peut constituer une étape intermédiaire; lutter contre la résignation afin qu’advienne l’acceptation, n’est-il pas la condition ultime et nécessaire de la sérénité : de l’action dans la joie sur ce qui dépend de soi ? 8 8

9 Sérénité : Silence ou joie ?
Le silence, est-ce l’absence de sons ou la paix de l’esprit ? Qu’est-ce que la joie ? Peut-on être en joie sans aimer ?

10 2. Sérénité : Silence ou joie ?
Le silence, est-ce l’absence de sons ou la paix de l’esprit ? Un bruit ne peut-il pas être silencieux, comme peut l’être le silence de la mer ? Le silence n’est-il pas ce qui reste quand on se tait- c’est-à-dire tout-, s’interroge ACS ? Indépendamment de son nom, de son concept ou de son sens, le réel n’est-il pas le silence-même ? De même que, comme dit René Leriche « La santé, c’est le silence des organes » ; la sagesse n’est-elle pas le silence de l’esprit ? La sérénité n’est-elle pas le silence de l’esprit en paix ? 2. Qu’est-ce que la joie ? Peut-on être en joie sans aimer ? La joie ne naît-elle pas lorsqu’un désir intense est satisfait ? Spinoza n’a-t-il pas raison d’écrire : « La joie est le passage d’une moindre à une plus grande perfection » ? La perfection ne serait-elle pas la réalité-même, dès lors qu’on accepte ce qu’elle est ? Ainsi, la joie, ne marquerait-elle pas le passage à un degré supérieur de notre adéquation à la réalité ? La joie n’est-elle pas, en effet, le sentiment qui accompagne en nous une intensification de notre puissance d’exister et d’agir sur ce qui dépend de nous réellement ? Or, si, comme dit encore Spinoza « L’amour est la joie qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure » ? Autrement dit, si le désir explique la joie, à son tour la joie n’expliquerait-elle pas l’amour ? Joie, amour et vérité ne seraient-ils pas indissociablement liés dans ce que Spinoza appelle la béatitude : le bonheur du sage en totale sérénité ? A quoi bon interpréter, conceptualiser et parler toujours ? En quoi, la totale harmonie du sage à la réalité pourrait-elle encore justifier le besoin de philosopher ? Si, en pleine sérénité, dans son amour vrai du vrai, il ne reste au sage que sa joie d’aimer en vérité, pourquoi aurait-il encore besoin de parler ? 10 10

11 Sérénité : Petite mort ou expérience d’éternité ?
Qu’est-ce que "la petite mort" ? Ne faut-il pas éviter de confondre immortalité et éternité ?

12 3. Sérénité : Petite mort ou expérience d’éternité ?
Qu’est-ce que "la petite mort" ? L'origine de cette expression remonterait au XVIe siècle, à l'époque d'Ambroise Paré ( ), chirurgien militaire considéré comme le père de la chirurgie moderne. A cette époque, "la petite mort" désignait la syncope ou l'étourdissement, mais aussi et surtout les frissons nerveux. Ce qui serait la raison pour laquelle le langage érotique se l’est appropriée pour désigner l’orgasme. Selon Jankélévitch ( ), la vie humaine ne serait-elle pas un passage incessant entre 2 demies morts : Entre une partie qui connaît sans être (quand l’esprit vit, le corps est comme mort). Et, inversement, une partie qui vit sans connaître (quand le corps vit, l’esprit est comme mort) ? Si l’on rapproche ces deux points de vue, la joie irraisonnée (que l’orgasme peut symboliser), ne serait-elle pas à la jonction des deux petites morts, précisément là où se situe la vie, à la fois de l’esprit et de la matière et où cesse le moi ? Ne faut-il pas éviter de confondre immortalité et éternité ? Est immortel, ce qui ne meurt pas (ainsi l’âme selon Platon et les religions), sans nécessairement avoir toujours existé. De ce point de vue, l’immortalité n’est-elle pas comme une demie éternité, mais sur la fin ! L’immortalité n’est-elle pas de l’ordre de la durée qui renvoie au concept grec de aiôn, une abstraction qui nous sert à mesurer le changement ? Est éternel, ce qui a toujours existé et existera toujours. Or, si tout change inexorablement au fil du temps, l’éternité n’est-elle pas intemporelle comme la vérité ou le temps lui-même (l’être-temps) ? N’est-ce pas en effet au concept grec de chronos que l’éternité du présent de l’être renvoie ? L’éternité n’est-elle pas le toujours présent, ici et maintenant du réel et de la vérité ? Si la sérénité est le bonheur du sage rempli par la joie de son amour de la vérité, pourquoi ne serait-elle pas une expérience d’éternité : une symbiose de l’esprit et de la matière au présent de l’être, où cesse le moi ? « Que nous soyons incapables de l’habiter n’empêche pas de découvrir, parfois, qu’elle nous habite » dit ACS 12

13 En guise de conclusion « Il y a toujours quelque pièce qui va de travers » disait Montaigne La sérénité, comme le bonheur, ne serait-elle pas qu’une récompense qui vient à ceux qui ne l’ont pas cherchée ? Le plus sûr moyen d’être serein, n’est-il pas de renoncer à la sérénité, en acceptant sereinement de n’être pas toujours sereins; et sagement de n’être pas des sages ? dit Comte-Sponville

14 Choix de 9 thèmes octobre 2017 à juin 2018
(21) Ethique (14) (28) Bouddhisme (12) (20) Autorité (11) (20) Idéologie (11) (31) Tradition (11) (25) Carpe Diem (10) (14) Communautarisme (10) (18) Doute (10) (14) Joie-Tristesse (10) (21) Secte (10) (21) Ethique (14) (28) Bouddhisme (12) (20) Autorité (11) (20) Idéologie (11) (31) Tradition (11) (25) Carpe Diem (10) (14) Communautarisme (10) (18) Doute (10) (14) Joie-Tristesse (10) (21) Secte (10) (19) Spiritualité (10) (16) Argent (9) (16) Ascétisme (9) (27) Loyauté (9) (21) Conviction (8) (17) Nostalgie (8) (22) Scepticisme (8) (19) Terrorisme (8) (18) Vocation (8) (23) Hiérarchie (7) (x) Résultats du vote final du 11/04/17 et thèmes retenus sur les 20 thèmes proposés (x) 20 meilleurs scores du vote primaire portant sur 98 thèmes : 480 s.u par 24 votants 8 mars 2016

15 Prochaines réunions MDS Agde de 18h30 à 20h : MAM Béziers :
"Colère" : mardi 2 mai (Attention ! 1er mardi du mois) "Humanisme" + synthèse de la saison : mardi13 juin. Pensez à réserver vos places et à annuler vos réservations si vous ne venez pas ! ou MAM Béziers : " Et vous, êtes-vous normal ? " mercredi 19 avril de 18h30 à 20h " Comment arrêter de subir ? " mercredi 4 octobre de 18h30 à 20h Informations et documents sont disponibles sur : 15


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