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Est-ce toujours aussi simple ?
La cystite Est-ce toujours aussi simple ? Alain Bitton Urologue FMH Genève
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Système urinaire L’urine est un ultrafiltrat de sang normalement stérile L’urètre distal peut être contaminé par un petit nombre de micro-organismes provenant du périnée, du vagin et des intestins. Ceux-ci sont évacués par le flux urinaire lors de la miction: Flore digestive: Entérobactéries, streptocoques, anaérobes Flore cutanée Staphylocoques coag. nég., corynébactéries Flore génitale Lactobacilles
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L’urètre lui-même fait obstacle à l’inoculation intra-vésicale de bactéries et, du fait qu’il soit plus long chez l’homme, ce dernier est mieux protégé des infections urinaires que la femme. Si les bactéries parviennent à franchir l’urètre, les caractéristiques physico-chimiques de l’urine normale rendent difficile la croissance de la plupart d’entre elles : Osmolarité, PH, teneur en acides organiques Si une pullulation intra-vésicale parvient toutefois à se produire, la miction suivante permet d’éliminer 99,9% de la population bactérienne.
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La cytite, c’est quoi ? Agression de l’appareil urinaire par un (ou plusieurs) micro-organismes, générant une réponse inflammatoire et des signes et symptômes de nature et d’intensité variable.
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STATISTIQUES -1/3 des femmes 50X plus que chez l’H.
1 à 2 % des motifs de consultations d’un généraliste -Infection rétrograde: Coli (80%) Staph ,Proteus -Facteurs favorisants: Diabète, rapports sexuels, diaphragme, spermicide, grossesse. -Personnes âgées: Atonie vésicale, carence en Oe, AVC et vessie neurogène, Prostate. 30 % des infections basses seraient des pyélonéphrites pauci symptomatiques
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Situations à risque Grossesse: compression des voies urinaires risque d’infection rénale chez la femme, prématurité chez l’enfant Diabète mal équilibré, la femme est plus exposée Uropathie sous-jacente Immunodépression
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Quelques définitions -Cystite aigue simple: infection aigue de la vessie, non ascendante, femmes adultes immunocompétentes, non enceinte,sans malformations du tractus urinaire. -Infection urinaire compliquée: Infection qui monte vers le rein, ou chez personne à risque. -Infection urinaire récidivante: au moins 3 infections par an (nouvelles, pas persistantes) -Bactériurie asymptomatique: Colonisation par des bactéries (vessie et urètre) sans signes d’inflammation.
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Des mécanismes physiologiques s’opposent à l’infection :
pH de la muqueuse acide, muqueuse normale défavorable à l’adhérence, vidange régulière de la vessie, défense immunologique
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Mécanismes de l’infection
Colonisation vésicale par voie ascendante le plus souvent à partir de la flore colique Les bactéries atteignent la vessie (particulièrement chez la femme) Contamination descendante possible (septicémie, abcès rénal…)
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Les adhésines ont des propriétés hémagglutinines
Physiopathologie de la cystite Les adhésines ont des propriétés hémagglutinines Réagissent avec récepteurs osidiques de la surface des globules rouges Ces récepteurs sont aussi spécifiques du groupe sanguin P/p Sont présents sur les cellules urothéliales
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Facteurs d’adhérence de la souche:
Particulièrement Escherichia coli porteur de fimbriae ou pili Des facteurs favorisants
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Des facteurs favorisants
Récepteurs correspondants chez les personnes sensibles
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Prélèvements Eviter le recueil de la flore vaginale ou de l’extrémité urétrale. Toilette soigneuse avec un savon antiseptique et rinçage, séchage (compresse stérile ou tissu très propre) Urines recueillies en cours de miction, éliminer les premières urines.
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Diagnostic -Absence de T° et signes généraux
-Stix urinaires: TECHNIQUE !! Mi jet -Leucocytes: (estérase leucocytaire) spécificité +/- 95% sensibilité % -GR: très spécifique chez femme symptomatique, sinon peu de valeur ..autre MAP -Nitrites :Bonne spécificité surtout Gram -
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Dénombrement des bactéries
1 ou 10 microl sur un milieu gélosé nutritif ou Immersion d’une lame recouverte de milieux
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Faut-il le rappeler ? On ne traite pas un sédiment urinaire…
Cave aux facteurs de risque: > 50 ans Tabagisme Dysurie ou brulûres persistantes Antécédents personnels ou familiaux
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En pratique -Test LE et nitrites negatifs: pas de cystite
-Nitrites + presque certitude -LE seul + pas certitude , en fonction de la sympto ev. culture d’abord car infection vaginale aussi possible. Exclure ev. Urétrite. -Pas de culture systématique!
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DEMARCHE CHEZ FEMME MENOPAUSEE: -Bandelette avec nitrites: cystite
-Bandelette imprécise (absence nitrites) :ex.gyneco et culture CHEZ FEMME PREMENOPAUSEE: -Ex.gyneco si pertes blanches et prurit vaginal -Bandelette +nitrites: ABTH -Bandelette sans leucos ni nitrites: pas d’abth -Bandelette leucos + nitrites- : Abth si sympto claire, sinon culture d’abord -CHEZ FEMME ENCEINTE: -de préférence uroculture DEMARCHE
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Antibiogramme Est réalisé lorsque le compte de germes est significatif (= ou > à 105 b/ml) ou à 104 b/ml avec culture monomicrobienne significative Méthodes (Cf étude In Vitro des AB) Choix des antibiotiques: fonction de l’identification: entérobactéries, staphylocoques, streptocoques, Pseudomonas antibiotiques éliminés sous forme active dans les urines
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La cystite simple: les pathogènes
2 237 (77.2%) 108 (3.5%) 107 (3.5%) 104 (3.4%) (1%) 75 (2.4%) 278 (9.2%) E. coli 77.2% 2899 uropathogènes
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Profil de sensibilité des différents antibiotiques (E.coli 1562)
Fosfomycin 98.4 Mecillinam 95.9 Nitrofurantoin 95.2 Ciprofloxacin 91.2 Nalidixic acid 81.7 Amoxi-Clavulanate 82.6 Cefuroxime axetil 80.9 Co-trimoxazole 71.1 Ampicillin 45.0 >90% 80-90% <80%
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E. coli résistance % antibiotiques absence présence
de traitement antérieur amoxicilline norfloxacine cotrimoxazole fosfomycine Stahl et al., CHU Grenoble
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Fluoroquinolones & TMP/SMZ – Résistance à E. coli (1994 – 2004)
Urologic Clinic, Straubing, Germany
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TRAITEMENT Fosfomycine (MONURIL®) dose unique
Nitrofurantïne (UVAMINE®) 100mg x 2 pj pendant 7 jours 2e choix: Norfloxacine (NOROXINE®) 2x400 mg pd 3j TMP-SMX : 2x1 pj pd 3j FEMME ENCEINTE: Cephalosporine, Amoxi (+/-Clav,) pendant 7j TRAITEMENT
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Rationnel pour un traitement court :
Cystite non compliquée Femme Jeune Pas de facteur de risque Pharmacocinétique favorable
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Bactériurie asymptomatique
= Présence d’un (ou de plusieurs) micro-organismes dans les urines sans manifestations cliniques
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bactériurie = à 104 sans leucocyturie: colonisation débutante possible, neutropénique ou contamination (signe: plusieurs espèces associées) bactériurie =à 104 avec leucocyturie interprétation fonction du germe, du patient Leucocyturie sans bactériurie: tuberculose ou bactéries non « cultivables » (chlamydiae) ou tumeur ou bilhardiose (Afrique)… Interprétation
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BACTERIURIE ASYMPTOMATIQUE
-Surtout personnes âgées: 10% hommes, 20% femmes. Ev. Plus souvent des Proteus, Klebsiella, Pseudomonas. -Répéter en bonnes conditions!! (Sondage..) -Ne pas traiter sauf: Diabète ? Insuffisance rénale modérée à sévère. ? -Acidifier urines (Cranberola, vit.c)
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Seuil de bactériurie significative
ENTITE CLINIQUE BACTERIURIE Bactériurie asymptomatique * > 105 sur 2 échantillons à 24 h Femme > 104 sur 1 échantillon Homme Infection urinaire simple (sans fact. de r.) Cystite aiguë Pyélonéphrite aiguë Infection urinaire récidivante > 102 – 103 > 104 > 105 Infection urinaire compliquée (avec fact. de r.) > chez la femme > 103 – si sonde vésicale > chez l’homme * Un taux moindre de bactéries dans l’urine peut être le résultat d’une contamination survenue au moment du prélèvement, soit à partir de l’urètre, soit à partir du périnée.
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Bactériurie asymptomatique universelle chez les patients sondés
Voies de contamination: Au moment de l’insertion Par voie endoluminale Par voie extraluminale
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Traitement de la bactériurie asymptomatique
Patient avant une intervention urologique, avant pose de prothèse ostéo-articulaire, endovasculaire ou valvulaire cardiaque Femmes enceintes Patients à haut risque de complications infectieuses: Patients neutropéniques et immunodéprimés Après greffe rénale Porteurs d’une anomalie des voies urinaires Lors d’une épidémie à bactéries multirésistantes
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Que penser si…. GLOBULES BLANCS Mais Absence de BACTERIES
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AB déjà pris = infection décapitée
Utilisation de antiseptique lors de prélèvement Vaginite Néphrite interstitielle Néphrolithiase Tumeur uroépithéliale Chlamydia ou Ureaplasma sp Tuberculose
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Bactériurie asymptomatique et grossesse
fréquence : 5 % morbidité menace d’accouchement : 15 % 20-40 % des BA pyélonéphrite 2/3 des pyélonéphrites, 1/3 %des cystites précédées de BA prématurité, petit poids à la naissance
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Bactériurie de la femme enceinte
pyélonéphrite aiguë fréquence : 1 à 2 % antécédent de bactériurie asymptomatique: 60 % rechute : 10 à 18 % dépistage systématique bandelette ECBU fin du 1er trimestre antibiothérapie indispensable
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bactériurie de la femme enceinte traitement
bactériurie asymptomatique amoxicilline, nitrofurantoïne, C1G 7 à 10 jours (3 j ?) ECBU 7 jours après la fin du traitement et / mois cystite : id pyélonéphrite aiguë C3G injectable puis orale (céfixime) 14 jours prophylaxie continue, ECBU/15 jours
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Bactériurie du sujet âgé
bactériurie asymptomatique pas d’antibiotique bactériurie sur sonde vésicale bactériurie symptomatique antibiothérapie
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Une Bactériurie sans Leucocyturie
N’est JAMAIS une Infection Urinaire Sauf chez le Patient Neutropénique
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Le traitement d’une bactériurie asymptomatique
Ne diminue en RIEN Les complications chez les Diabétiques Harding GKM & al,NEJM 2002
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Hématuries & Cystite: un train peut en cacher un autre…
Hématurie microscopique parfois macroscopique en cas de cystite hémorragique Symptômes urinaires prédominant: pollakiurie, impérieusités… Exclure une contamination par cathétérisme vésical pour sédiment Traitement dose unique ou 3 jours (quinolones) ou selon antibiogramme Si persistance dysurie, recontrôler le sédiment après ttt: CIS ?
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Sédiment urinaire Infection urinaire ? (7%): sédiment à répéter 6 semaines après ttt antibiotique Protéinurie ? Maladie glomérulaire ? Glycosurie ? Diabète ? Fausses hématuries: Aliments, Rifampicine, Lévodopa, Anticoagulants…
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Cystite compliquée & cystite récidivante: jusqu’au faut-il aller dans les investigations ?
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Infection vésicale avec atteinte du parenchyme rénal
Pyélonéphrite aigue Infection vésicale avec atteinte du parenchyme rénal douleurs lombaires ou abdominales, gros rein souvent douloureux hyperthermie (>38,5°) mais la clinique peut être muette (enfant, grossesse…) Non traitée ---> risque de passage à la chronicité “porte d’entrée “possible d’une septicémie Biologie : - Hyperleucocytose - Anémie - ECBU : cylindres et 105 CFU germes
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Pyélonéphrite standard de la femme jeune
demander:ECBU,NFS VS CRP CREAT et ASP ECHO. Pas d’hospitalisation si bien tolérée. Antibiothérapie:Ceftriaxone avec relai per os(Oroken) selon l’antibiogramme ou Oflocet,Ciflox 500.Monothérapie.Durée 14 jours. Faire ECBU 2à4 semaines après la fin du traitement Rappel:L’oroken est peu efficace sur le pneumocoque donc mauvais ATB en ORL et PNEUMOLOGIE
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Pyélonéphrites difficiles:
diabétique femme enceinte femme immunodéprimée Dans ces trois cas , l’hospitalisation s’impose Chez l’homme,la pyélonéphrite est très souvent accompagnée d’une prostatite. Rechercher dans ce cas une cause:obstacle prostatique,lithiase,sténose de l’urèthre,Reflux vésico-uretéral, mégauretère, manœuvres urologiques,Polykystose rénale
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Dans les PNA NON-COMPLIQUEES: 2 – 20 % = Staph.saprophyticus
70 – 95 % = E. Coli 2 – 20 % = Staph.saprophyticus
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AB de choix: Celui qui se CONCENTRE le plus au niveau du
PARENCHYME RENAL !
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AB de choix en ambulatoire:
14 jours, Mais parfois 7 – 10 j suffisent QUINOLONE 1ère Génération ( mieux que beta-lactamines; Mais sulfamides et nitrofurantoïne pénètrent aussi bien le parenchyme, or Résistances +)
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examens antibiothérapie ASP échographie
ECBU 4 à 6 semaines après la fin du traitement antibiothérapie quinolone ou C3G ± aminoside
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Hospitaliser si: Impossibilité de traiter per os Non-compliance
Doute quant au diagnostic Signes de septicémie sévère
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Durée de Trait. IV si Impossibilité de traiter per os :
24-48 h suffisent pour passage per os CEFTRIAXONE AMINOGLYCOSIDE les mieux cost/effective (quinolones très chères IV Mais concentration tissulaire = per os !!!)
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Refaire EMU + ABgramme :
Que faire si la patiente récidive sa PNA après 14 j d’ AB-thérapie? Refaire EMU + ABgramme : Si Germe Résistant: Retraiter 14 j avec AB sensible Si Germe Sensible: Retraiter avec même AB pendant 14j
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Peut récidiver jusqu’à 50% dans l’année !!!
Infection Urinaire à E. Coli chez la Femme: Peut récidiver jusqu’à 50% dans l’année !!!
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Examens Complémentaires si :
Pas d’amélioration après 72 h AB Antécédents d’anomalie du tractus urinaire Bactérie autre que E.Coli ou Staph.s. Récidive après 2ème cure chez la femme PNA répétée chez l’ homme ou le garçon PNA répétée chez l’enfant garçon ou fille
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Lithiase Obstacle Abcès
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Peut être asymptomatique !!! et se présenter comme une
PNA chez le DIABETIQUE Peut être asymptomatique !!! et se présenter comme une Septicémie d’origine X Syndrome abdominal peu clair
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Klebsiella pneumoniae Pseudomonas aureoginosa Staphylococcus aureus
PNA compliquée si : Germe non usuel Citrobacter sp Klebsiella pneumoniae Enterobacter sp Pseudomonas aureoginosa Entercoccus Staphylococcus aureus Candida
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Défaillance multisystémique
PNA compliquée si : Défaillance multisystémique Voire Choc Septique
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Facteurs prédisposants dans la GROSSESSE:
Immunosuppression durant la grossesse: Diminution de IL-6
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Facteurs prédisposants dans la GROSSESSE:
Changements Anatomiques
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Traitement de la PNA durant la GROSSESSE:
HOSPITALISER Jusqu’à 24 h après disparition des symptômes et de la fièvre
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Traitement de la PNA durant la GROSSESSE:
Antibiotiques non-tératogènes Ceftriaxone Beta-lactamines Aminoglycoside Si récurrence: Nitrofurantoïne Quinolones = Tératogènes
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Traitement de la PNA durant la GROSSESSE:
ANTIBIOGRAMME IMPERATIF Car Complications si PNA mal-traitée
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Facteurs favorisant les IU sur sonde
Altération des moyens de défense vésicale Erosions de la muqueuse générant l’adhésion des bactéries Perturbation du transit urinaire Drainage imparfait laissant un résidu vésical permettant la formation d’un biofilm sur la surface interne ou externe de la sonde Croissance du biofilm Offre un milieu favorable à l’adhésion des microorganismes Manipulations répétées du système de drainage par le personnel
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Facteurs favorisant les IU sur sonde
Infection nosocomiale la plus fréquente: 40% 1’000’000 patients/5’000’000 pat sondés par année aux USA 66% à 86% des infections urinaires nosocomiales sont directement liées à une instrumentation des voies urinaires et plus particulièrement au sondage Seconde cause la plus fréquente de bactériémies nosocomiales Enquête nationale de prévalence 2004 18.9% du total des infections, après les infections du site opératoires et les pneumonies
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Facteurs favorisant les IU sur sonde
Le facteur de risque indépendant le plus important en faveur de l’acquisition d’une infection urinaire sur sonde est la durée du sondage 1% à 5% sur sondage de courte durée (< 4 jours) Jusqu’à 100% sur sondage de longue durée > 30 jours avec système de drainage « ouvert »
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Virulence Facteurs de l’hôte
Infection Pas d’infection
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Infections urinaires récidivantes
Récidive = nouvelle infection dans un intervalle de semaines avec le même germe Facteurs de risque: ♀ jeune : rapports sexuels, diaphragme, spermicide… ♀ plus âgée : prolapsus, dysfonction urinaire (résidu), ménopause (sècheresse)… Traitement: Local; oestrogpène en crème ou ovule “Cranbery juice” Urovaxom; Maca (phytothérapie) Antibiothérapie préventive si > 2 infections/6 mois ou > 3 infections/an 6 mois (co-trimox; nitrofurantoine; cefalexin; cefaclor; …) Post-coital
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Infections urinaires basses récidivantes prophylaxie
hygiène antibioprophylaxie dose quotidienne : 1/4 ou 1/3 dose curative le soir au coucher nitrofurantoïne, noroxine, cotrimoxazole… durée > 3 mois limites : tolérance, acceptabilité bactéries résistantes récidive à l’arrêt (50 % des cas)
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PREVENTION DES RECHUTES
Traiter l’épisode en cours Rééquilibrer l’écosystème vaginal : Acidification du milieu ou Réensemencement de lactobacilles ou /et Traitement oestrogénique local
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Ne pas omettre les conseils hygiéniques
et vestimentaires
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INFECTION A CHLAMYDIA TRACHOMATIS
Habitat Réservoir : homme malade ou porteur sain Fréquence Premier agent bactérien responsable de MST et d’environ 70% des stérilités tubaires 4 millions de cas chaque année aux US
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Incubation: 8 à 15j. Asymptomatiq++
Ecoulement visqueux, transparent Brûlures légères Chez l’Homme: -Urétrite antérieure sub-aigue, Balanite -Epididymite, orchite, prostatite, - Inflam.vesicule seminale, rétr. urétral
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Chez la femme Urétro-vaginite très peu symptomatique souvent inaperçue
cervicite Atteintes de l’utérus et des trompes Péritonite, péri-hépatite Stérilités tubaires et grossesses extra-utérines Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter (conjonctivite + polyarthrite + urétrite)
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Diagnostic biologique
Mise en évidence des bactéries Amplification génique(PCR)+++ sur prélèvement d’urines Mise en évidence d’antigènes par méthode immuno-enzymatique ou immunochromatographique *Interprétation des résultats - Présence de C. trachomatis voies génitales = non physiologique Présence de bactérie = infection certaine Reconnaître limite de spécificité des méthodes choisies.
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TRAITEMENT Sensibilité aux antibiotiques Infections ano-génitales
ATB à pénétration intracellulaire : tétracyclines, macrolides, fluoroquinolones Azythromycine en dose unique Infections ano-génitales Doxycycline : 100 mg x 2/j pendant 7j Azithromycine : 1 g en dose unique Tétracycline : 500 mg x 4/j pendant 7j Prophylaxie Lutte contre les maladies vénériennes par : éducation, utilisation de préservatif, traiter partenaires simultanément.
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Mais il faut aussi : Traiter le ou les partenaires Conseiller et éduquer Promouvoir l’utilisation des préservatifs Test HIV s’il est disponible Associer un traitement de la gonococcie des mycoplasmes et des germes anaérobies pour ne pas passer à coté d’une éventuelle association.
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Et les autres germes ? Mycoplasma hominis Ureaplasma urealyticum
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Ureaplasma urealyticum Rôle dans hypofertilité ?
Flore nomale Pathogén. masculine Pathogén. féminine Grossesse Traitement Mycoplasma Hominis 13 à 22 % des cas Urétrite rare Cervicites Assoc. Vaginose Inf hautes ? Chorio-amn. Prématurité Petit poids Septicémie Cyclines Macrolides Récidive => imidazolé Ureaplasma urealyticum 0 à 80 % des cas Urétrite Prostatite Rôle dans hypofertilité ? Inf. hautes ? MAP (x14) Endométrite post-p…
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En cas de récidive Les mycoplasmes se développent souvent dans une atmosphère de vaginose Ils résultent d’un déséquilibre de la flore Donc appliquer le traitement des vaginoses récidivantes : imidazolé + correcteur de la flore.
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♀ ♂
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La cystite chez lh’omme: mythe ou réalité ?
Infection urinaire basse = ”Cystite”. Rare chez l’homme. En raison de l’anatomie, la plupart des cystites sont des urétrites voire des urétro-prostatites, donc des infections potentiellement compliquées Moins de Coli que chez la femme Souvent, serratia, proteus, pseudomonas, enterocoques Infection urinaire fébrile = ”Infection haute” = ”Pyelonéphrite” Prostatite – Aigüe, ”chronique”, syndrome de dysfonction pelvien, prostatodynie Urethrite
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urétrite subaiguë
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Informaticien, 39 ans Consulte pour troubles mictionnels: algurie, dysurie Urines infectées à E. Coli TR: Prostate douloureuse PSA 25 ng/ml Après ttt par quinolones 4 semaines: Prostate sp. PSA < 4 AF: père dcd d’un cancer de la prostate… Quand faut-il revenir au contrôle ?
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Apport de l’ultrason transrectal dans le diagnostic des
maladies de la prostate HBP: zone de transition Calcifications: prostatite
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Inflammation de la glande prostatique Aiguë :
Définition, présentation Inflammation de la glande prostatique Aiguë : Survenue brutale, signes urinaires et fièvre Bénigne si bien traitée Évolution vers l’abcès et la septicémie possible Chronique : Persistance de foyers infectieux / inflammatoires Signes cliniques atténués
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Germes banaux le plus souvent :
Bactériologie Germes banaux le plus souvent : E. Coli, Protéus, Klebsielle, Entérobacter (contamination canalaire – vas déférent ) Uréaplasma, Chlamydia, Mycoplasmes plus rares Tuberculeuses, parasitaires, mycotiques Granulomateuse Virales
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Examens para cliniques
Prostatite aiguë Clinique : brutale Altération EG avec fièvre à 39° et frissons Dysurie, brûlures, douleurs périnéales, rétention Hématurie, ténesme TR douloureux +++, Prostate molle Examens para cliniques ECBU après le TR, peut être négatif leucocytes, VS, CRP, PSA Échographie éventuelle (abcès)
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Anti-inflammatoires, Alpha-bloquants Repos, abstinence sexuelle
Traitement Pas de sondage +++ Antibiothérapie Fluoroquinolones Voie Orale Ofloxacine 200mg * 2 / j Parentérale puis voie orale après l’apyrexie + Aminoside si Prostatite sévère 4 à 6 semaines Anti-inflammatoires, Alpha-bloquants Repos, abstinence sexuelle
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Evolution du PSA après un épisode d’infection urinaire aigüe fébrile
14.0 1.5 2.0 2.9 3.6 5 10 15 n=70 1 n=69 3 n=55 6 n=50 12 n=41 mois PSA (µg/L)
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Clinique : moins bruyante, variable
Prostatite « chronique »: Syndrome inflammatoire pelvien Clinique : moins bruyante, variable Douleurs et pesanteur pelvienne Dysurie et pollakiurie Troubles génitaux Examens para cliniques PSA Biopsies si doutes ( prostate irrégulière)
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Traitement étiologique
Traitement, complications P. Chronique : Alpha-bloquants, Finastéride Antiseptiques prolongés, Résection, Thermothérapie Abcès prostatique Drainage endoscopique ou trans-rectal Rétention : Cystocathéter Traitement étiologique Mauvaise vidange vésicale par obstacle
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Indication à l’imagerie
Infection urinaire fébrile Infection résistante à une ATBthérapie adaptée Infections urinaires répétées chez la femme Toute infection urinaire chez l’homme
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Indications à la phase aigue
Couple ASP – échographie en 1° intention Calcul, dilatation des VU Signes de néphrite focale Scanner avec injection En cas d’infection sévère résistante au ttt, ASP et écho négatives
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Indication à distance UIV ou scanner avec injection
Recherche de calcul Suspcion de nécrose papillaire, néphropathie de reflux, syndrome de la jonction pyélo-urétérale, Cystographie rétrograde Suspicion de reflux vésico-urétéral
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Indication à distance Suspicion de prostatite
Jamais d’échographie endo-rectale en urgence car risque de décharge septique si abcès Échographie par voie sus-pubienne et par voie endo-rectale
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Lithiases obstruction
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Classification des prostatites
Types Inflammation I Prostatite aigüe bactérienne II Prostatite chronique bactérienne III Syndrome inflammatoire pelvien chronique IIIA Prostatite inflammatoire IIIB Prostatite non inflammatoire IV Prostatite inflammatoire asymptomatique NIH prostatitis classification JAMA, 1999,
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Type I: Prostatite aigüe bactérienne
E. coli; N. gonorrheae Etat hautement fébrile, frissons, douleurs lombaires & dorsales, état grippal, symptômes mictionnels irritatifs et obstructifs Complications: (micro) abscès, bactériémie Type II: Prostatite chronique bactérienne E. Coli (80 %); Klebsiella, Enterobacter, Proteus, Enterococci (?) Asymptomatique symptômes vagues; infections urinaires récidivantes Difficiles à traiter !
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Nouveauté: utilisation de la toxine botulinique en injection dans le traitement de la prostatite
Les plus puissants des poisons naturels Neurotoxines (macroprotéines, thermolabile++) 7 sérotypes A, B, C1, D, E, F, G Produites par Clostridium Botulinum (sol, poussière..) Agents des botulismes humains (A,B, E, botulisme infantile++)
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Induit une apoptose massive de l‘épithelium glandulaire prostatique
Principes Induit une apoptose massive de l‘épithelium glandulaire prostatique Tonus fibres lisses, down-regulation récepteurs -1a Action sur les deux composantes (dynamique & statique) de l‘obstruction par HBP Effet prolongé++ (définitif ?) Dogweiler 1998, Chuang 2006
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Technique Injection transpérinéale échoguidée ou endoscopique 200 unités 2 à 4 ml NaCl 0.9‰
104
Résidu Post Mictionnel
Baseline 2 mois 12-16mois AUA score 23 8 8.9 PSA 3.6ng/ml 1.8ng/ml 2.5ng/ml Volprost 52ml 16.8ml 20.5ml Qmax 8.4ml/s 15.4ml/s 15ml/s Résidu Post Mictionnel 122ml 21ml 24ml 4 études publiées convergentes: HBP symptomatique et RA Immaturité des données Moins de 100 patients, méthodologie Durée de l’effet? impact sur cancer? Toxine botulinique - A versus placebo (n=30) Maria et al. Urology 2003
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