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Les maladies auto- immunes

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Présentation au sujet: "Les maladies auto- immunes"— Transcription de la présentation:

1 Les maladies auto- immunes
dr. Claudia Burz

2 Qu’est-ce qu’est l’autoimmunité?
Lorsque le système immunitaire est activé par des antigènes de soi Lorsque le système immunitaire ne reconnaît plus le soi Lorsque le système immunitaire développe une réponse immunitaire contre soi Résultat: une réponse continue, inflammation chronique, dommages aux tissus et quelques fois la mort 2

3 Maladies immuno-inflammatoires
l’autoimmunité est empêchée par des mécanismes actifs de tolérance à soi. Primum movens est une rupture de tolérance vis-à-vis du soi. Les phénomènes inflammatoires favorisent les ruptures de tolérance Dans certaines maladies inflammatoires, l’auto-immunité est secondaire

4 Tolérance Tolérance centrale: élimination des
lymphocytes spécifiques pour des antigènes de soi Maturation des lymphocytes non-spécifiques pour soi Tolérance périphérique: élimination ou anergie des lymphocytes reconnaissant des antigènes de soi dans des tissus périphériques 4

5 Pourquoi la tolérance se rompt
Rupture de tolérance périphérique Mimétisme moléculaire (Certains agents infectieux ont des antigènes très proches d’antigènes du soi -homologie de séquence ou de structure) Il peut s’agir d’antigènes T ou d’antigènes B Dans le contexte infectieux propice à la rupture de tolérance un tel agent risque de stimuler l’activation de lymphocytes capables de reconnaître le soi Activation des cellules présentatrices d’antigène (rôle de l’inflammation, des récepteurs TLR, des cytokines…) Stimulation polyclonale non spécifique (superantigènes…)

6 Pourquoi la tolérance se rompt?
Rupture de tolérance périphérique Activation de cellules autoréactives ignorantes Révélation autoantigènes « séquestrés » Soit rupture physique de la barrière (ex. ophtalmopathie sympathique) Soit expression « ectopique » d’un antigène séquestré (maladies auto-immunitaires paranéoplasiques) Soit mimétisme moléculaire par un antigène microbien

7 Pourquoi la tolérance se rompt
Rupture de tolérance centrale T-thymus Défaut d’apoptose (mutations lpr et gld) B-moelle osseuse Défaut d’édition Effet fortement inhibiteur des oestrogènes sur l’apoptose des lymphocytes B

8 Autoanticorps anti-nucléaires
Individus susceptibles Autoanticorps anti-nucléaires Autoimmunité pathogène Première étape perte de tolérance aux antigènes nucléaires Deuxième étape Anomalie de régulation du système immunitaire Troisième étape Destruction tissulaire Vascularite Troubles Arthrites Atteinte neurologiques Rénale

9 Vascularites

10 Definition des maladies auto-immunes

11 Deux grands types de maladies autoimmunitaires
Maladies « systémiques » avec immunité dirigée contre de multiples antigènes ubiquistes (antigènes du noyau, du cytoplasme,…) Autoimmunité spécifique d’un organe

12 Maladies auto-immunes

13 Définition des connectivites
Maladies auto-immunes inflammatoires chroniques qui, du fait de leur extension à de nombreux organes sont également appelées maladies de système ou systémiques.

14 Principales connectivites
Lupus érythémateux systémique Syndrome de Gougerot-Sjögren Sclérodermie Polymyosite et dermatopolymyosite Connectivite mixte(syndrome de Sharp) Syndrome de Schulman(facilite à eosinophiles) Polychondrite atrophiante

15 Diagnostic des maladies auto-immunes

16 Le lupus érythémateux disséminé (LED)
Maladie auto-immune Expression clinique très variable Caractérisé par AC anti-nucléaires

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32 Phénomène de Raynaud Le phénomène de Raynaud se caractérise essentiellement par une réponse vasospastique exagérée au froid ou à un stress émotionnel. Cliniquement, il se manifeste typiquement par des modifications cutanées de deux ou trois couleurs, touchant habituellement les doigts des mains et/ou des pieds. Ces modifications de couleur sont le résultat de phases successives d’atteinte vasculaire (de la microvasculature périphérique), et vont passer du blanc (phase d’ischémie) au bleu (phase de désoxygénation) puis rouge (phase de re-perfusion)

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35 Cas clinique

36 Cas clinique

37 Cas clinique

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39 Les lupus induits INH, D-pénicillamine, chlorpramazine, certains anti-convulsivants, beta-bloqueurs, minocyclidine Oestro-progestatifs: poussées lupiques mais pas véritable lupus Atteintes surtout rhumato, pleuro-pulmonaires et péricardiques FAN très élevé, pas d’anti-ds-DNA, anti-histones svt présents En principe arrête du médic  régression des signes cliniques

40 La polymyosite et la dermato-polymyosite
Maladie inflammatoire chronique idiopathique intéressant les muscles striés et la peau PM /DM idiopathique primaire PM/DM associée aux néoplasies (Ovaire,Colon, estomac, pancréas, rectum, Poumon, Sein, Mélanome,Lymphome non hodgkinien, Carcinome nasopharyngé PM/DM associée aux vasculites/ collagénoses

41 Présentation Clinique
Incidence faible 1 cas personnes Faiblesse musculaire évoluant sur plusieurs semaines/ mois Faiblesse proximale > distale, symétrique Se lever d’une chaise Monter escaliers Soulever des objets Se coiffer Extenseurs de la tête Muscles de la déglutition Épargne le visage et les muscles OE Absence d’atteinte sensitive ROT préservés Atrophie tardive Myalgies 30%

42 Rash Héliotrope Rash caractéristique qui précède habituellement l’atteinte musculaire Rash photo-distribué, en Colerette ou en V

43 Papules de Göttron

44 Manifestations cliniques spécifiques
Rash caractéristique qui précède l’atteinte musculaire Manifestations extra-musculaires S/S systémiques Fièvre, malaise, perte de poids, arthralgies, Raynaud Contractures articulaires Dysphagie Atteinte cardiaque Bloc AV Tachyaryhtmie Myocardite Atteinte pulmonaire

45 Diagnostic différentiel
Dystrophies musculaires Myopathies métaboliques Déficience carnitine, maladie de storage du glycogène, maladie mitochodriale MG, Lambert-Eaton syndrome Myopathies endocriniennes Hypercorticisme, dysthyroïdie Myosite virale (VIH)/ parasites/ bactérienne Myopathies médicamenteuses AZT, D-pénicillamine, procainamide, hypolipémiants Désordres électrolytiques sévères hypoMg, hypoK, hypophosphatémie Rhabdomyolyse d’immobilisation

46 Critères diagnostiques
Tableau clinique  CPK EMG Anticorps Anti Jo: 20-30% des PM; Corrèle avec la sévérité de la maladie Ad 60-80% avec atteinte pulmonaire ANA positifs 80%; Si très , suspecter association avec d’autres maladie auto-immune Anti-RNP (MCTD) Imagerie Biopsie musculaire

47 Traitements Objectif: Plasmaphérèses Irradiation corporelle totale
Améliorer force musculaire Améliorer la capacité fonctionnelle Diminuer les manifestations extra-musculaires Corticostéroïdes Immunosuppresseurs Plasmaphérèses Irradiation corporelle totale Immunoglobulines Anti TNF

48 La sclérodermie Il s’agit d’une connectivite qui peut être soit localisée au derme, soit systémique. (plus svt chez femmes de 20 à 50 ans) Signes cliniques -Atteinte cutanée: peau atrophique, indurée rétractée, difficile à plisser. Au visage,effacement des rides et des plis, avec limitation de l’ouverture buccale. Aux mains, aspect avec doigts effilés, en légère flexion.Des télangiectasies peuvent se localiser à la face, sur le tronc ou aux mains On peut avoir des calcifications sous cutanées aux mains

49 La sclérodermie

50 La sclérodermie Calcification sous-cutanées Raynaud Esophage dystonique Sclérodactylie -Atteintes ostéo-articulaires et musculaires: les arthralgies sont fréquentes, parfois résorption osseuse « en sucre d’orge sucé », myalgies parfois véritables myosite. -Atteinte cardiaque de la sclérodermie: myocardite,péricardite,insuffisance ventriculaire droite. Atteinte rénale -Atteinte pulmonaire

51 La sclérodermie Traitement de la sclérodermie(très décevant)
traitement symptomatique: - du RGO et dyskinésie -du syndrome de Raynaud -traitement anti-hypertenseur en cas d’atteinte rénale. traitement de fond: la corticothérapie est ici inefficace, voir dangereuse pour les reins. Différents traitements agissent sur la microcirculation, d’autres utilisent le monoxyde d’azote…

52 Syndrome de Goujerot-Sjören
Définition:-  « syndrome sec » - si isolé syndrome de G-S primitif -le plus souvent ce syndrome est associé aux autres connectivites (lupus,Sharp,polymyosite..) ou à la polyarthrite rhumatoïde( syndrome de G-S secondaire) La lesion caractéristique du syndrome de G-S est l’infiltration lympho-plasmocytaire des glandes exocrines de l’organisme.

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54 Manifestations cliniques
Signes occulaires: syndrome sec, atteinte conjonctivale(ce syndr sec peut atteindre le nez,larynx, bronches et v. génitales féminines (dyspareunie) Signes bucco-pharyngés: sécheresse buccale(xérostomie) Polydipsie Dépapillation de la langue

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58 Exploration -test au sucre
-scintigraphie des gl. Salivaires(fonctionnel et morphologique) -biopsies, exploration

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60 Arguments biologiques
Anticorps anti DNA natif Anticorps anti CCP Anticorps anti alpha fodrine

61 Arguments histologiques (1)

62 Syndrome de Goujerot-Sjören
Traitement:-symptomatique du syndrome sec(larmes artif.,collyres antiseptiques,AB) -de fond(antipaludéens de synthèse et corticothérapie si atteinte viscérale) -si syndr. secondaire, le traitement doit comprendre celui de la connectivite ou vascularite associée. - en cas d’atteinte art.: AINS, corticothérapie locale parfois générale, parfois méthotrexate

63 Maladies autoimmunitaires spécifiques d’un organe
Gastro-entérologie Cirrhose biliaire primitive Femmes ans Destruction des canaux biliaires Anticorps anti-mitochondrie de type 2 Hépatites auto-immunitaires types I et II Maladie coeliaque Anticorps anti-gliadine Anticorps anti-endomysium Anticorps anti-transglutaminase (IgA) Maladie de Biermer (anti-muqueuse gastrique)


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