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L'Egypte Ancienne 1/2
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L’Ancien Empire - env. 2778-2100 av. J.-C. -
C’est durant cette période que sont érigées les pyramides de Saqqarah et Gizeh. Le Moyen Empire – env av. J.-C. – Cette époque est marquée par le règne des princes puissants mais se termine par l’invasion de l’Egypte par les Hyksos. Les temples de Karnak voient le jour. Le Nouvel Empire – env av. J.-C. – Les Hyksos sont chassés. Ce sont les grandes dynasties : Aménophis, Ramsès… C’est la construction des temples de Louqsor et Abou Simbel. La Basse Epoque – av. J.-C. – L’Egypte décline. L’empire est envahi par les Nubiens, les Assyriens puis les Perses. La période grecque – ap. J.-C. – Alexandre le Grand, roi grec, conquiert la vallée du Nil et fonde Alexandrie. Cléopâtre VII sera la dernière reine grecque à régner.
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Pyramide de Saqqarah
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Pyramides de Gizeh
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La civilisation Egyptienne est l’une des plus anciennes et des plus riches du monde. Elle a trouvé naissance, dans l’est de l’Afrique, il y a environ ans et a marqué l’Antiquité. Les Egyptiens sont divisés en plusieurs classes : prêtres, scribes, soldats, paysans, artisans. Le pays est dirigé par un pharaon plus puissant qu’un roi. Des monuments grandioses sont élevés à sa gloire et à celle des dieux. De nos jours, beaucoup de ces édifices attirent toujours les touristes. Avant sa réunification, l’Egypte était divisée en deux royaumes, la Haute-Egypte et la Basse-Egypte. En av. J.-C., le roi Narmer de Haute-Egypte conquiert le royaume du nord. Le Nil a entièrement déterminé la vie des Egyptiens en fertilisant les terres qui le bordaient. Il facilitait aussi la navigation fluviale en permettant aux commerçants étrangers de venir à l’intérieur de l’Egypte grâce au delta. Ils ont su utiliser cet atout et ont, ainsi, fait prospérer leur royaume.
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Temple de Karnak
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Le temple de Louqsor.
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Temple d’Abou Simbel
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La vie quotidienne des Egyptiens est bien structurée
La vie quotidienne des Egyptiens est bien structurée. Ils habitent dans les villes et villages où se déroule l’activité économique. Ils vivent en communauté et, sous le même toit, plusieurs générations sont réunies. Cependant, on ne vit pas vieux à cette époque. Il règne un grand esprit de solidarité. Les familles sont regroupées en clans sous la responsabilité d’un chef. Les maisons sont construites en pisé ( argile mélangée avec de la paille hachée). Le bois de palmier sert à faire des poutres mais ne permet pas de fabriquer des charpentes compliquées. Une terrasse est aménagée sur la partie supérieure du bâtiment et c’est la pièce où tout le monde aime se réunir. Les intérieurs ne comportent que des meubles très simples tels que tabourets, lits, chaises. Les familles les plus aisées possèdent de vastes demeures entourées d’un jardin, avec des murs ornés de fresques. Les Egyptiens célèbrent d’importantes fêtes annuelles rythmées par le calendrier solaire. Chaque année, au moment de la grande crue du Nil, c’est la grande fête de l’Opeh. Chez les riches, les réjouissances comportent toujours des mets raffinés, des boissons, de la musique, de la danse, des jongleries. Une fête n’est vraiment réussie que si les invités sont repus, voire même, malades !
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Illustration de la vie d’un village avec ses maisons en pisé.
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Divertissements au cours d’une fête.
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Les bijoux sont en or avec des incrustations de pierres comme des lapis-azuli et des turquoises.
Les hommes et les femmes portent des bijoux comme parure mais aussi pour s’attirer une protection magique. Les vêtements sont majoritairement en lin car il est aussi doux que la soie, plus solide et plus frais que le coton. Les sandales, à pointes recourbées, sont en roseaux tressés ou en cuir. Les femmes sont coquettes, elles se maquillent avec des poudres obtenues de différentes pierres et se parfument le corps avec des huiles parfumées.
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Venu des hautes montagnes enneigées d’Afrique centrale, le Nil traverse km de rochers et de déserts arides jusqu’à la Méditerranée. Il se charge de boue en dévalant les pentes. Fin septembre, l’inondation recouvre les rives et se retire en laissant le limon qui donne une excellente terre pour la culture. Aussi, avant cette période, prêtres et paysans prient intensément pour l’arrivée de cette crue. Afin d’en limiter les effets dévastateurs, les scribes et les prêtres, qui possèdent la science de l’irrigation, font monter des talus de terre et creuser des rigoles pour canaliser l’eau autour des habitations. Outre les bienfaits pour la culture, le Nil est une manne pour les pêcheurs car il regorge de poissons. Les barques sont construites en bottes de roseaux. Cependant, les pêcheurs doivent être prudents car nombreux sont les grands crocodiles qui peuplent le fleuve. On pratique la pêche au filet et au harpon. Les paysans troquent des légumes et des fruits contre des poissons. La chasse fait également partie des ressources naturelles. Presque tous les Egyptiens pratiquent l’agriculture. Les villages vivent de leur production. Les années d’abondance permettent d’exporter. Une grande partie de la récolte va aux impôts. C’est un scribe qui tient les comptes en prévoyant l’alimentation des paysans, des prêtres, les réserves à semer pour l’année suivante et une sécurité en cas de disette. L’impôt, réclamé par le pharaon, consiste à emmagasiner de la nourriture pour les paysans qui travailleront sur les grands chantiers.
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La moisson
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Le puits à balancier permet de remonter des seaux d’eau sans beaucoup d’efforts.
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Les nobles aiment chasser mais pour des raisons autres que la nécessité de manger.
Tout d’abord, ils pratiquent cet art par plaisir mais aussi, cela leur sert d’entrainement guerrier. Ils aiment guetter les oiseaux sauvages qui planent sur les marais et ils se servent de lances.
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Tout le long du Nil se trouvent des ports car le commerce et l’artisanat se sont bien développés. Les commerçants égyptiens traversent la mer Rouge ou le désert pour exporter et importer différents produits. A cette époque, les achats sont réglés par le troc. Les marchands ont souvent de solides compétences en navigation car ce sont eux qui commandent les manœuvres aux matelots. Les bateaux sont profilés pour avancer le plus rapidement possible mais ils sont aussi ventrus pour contenir les marchandises. La Haute-Egypte et la Basse Egypte produisent des denrées différentes : fruits, légumes, céréales, viande, peaux. Avec les autres pays, les marchands égyptiens échangent papyrus, étoffes, épices, bois, poteries et aussi des défenses d’ivoire. Les artisans sont nombreux et variés : tisserands, potiers, vanniers, fondeurs de métaux…
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Le métier à tisser est horizontal
Le métier à tisser est horizontal. Ce sont les femmes qui exercent l’activité du tissage. Le textile soigneusement tissé est destiné aux vêtements et à l’ameublement.
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Au bord des cours d’eau, pousse l’osier dont les tiges minces, souples et sans nœuds peuvent être facilement travaillées, pour la confection de paniers. Les fruits conservés dans ces derniers mûrissent sans s’abimer.
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Lors de fouilles, de nombreux restes de poteries ont été retrouvés
Lors de fouilles, de nombreux restes de poteries ont été retrouvés. Grâce aux traces de doigts, imprimées parfois depuis 40 siècles, il est possible de distinguer les poteries qui ont été façonnées à la main de celles tournées sur un tour avant la cuisson.
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Des apprentis fondeurs actionnent des soufflets en cuir pour atteindre la température nécessaire à la fonte des métaux.
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L’écriture fait partie des traces les plus importantes qui nous restent du monde égyptien antique.
Celui qui maitrise l’écriture est un scribe; c’est un personnage très respecté par tous. Il représente l’intermédiaire entre la population, les prêtres et le pharaon. Il est aussi comptable et peut accéder à des hautes fonctions comme ambassadeur, juge ou vizir. Au travers de la comptabilité qu’il tient, il assure l’équilibre dans la société. Il est le seul à connaitre, à savoir lire et à tracer les hiéroglyphes (plus de 800). Ces derniers sont surtout réservés aux questions sacrées et utilisés dans les temples et les tombeaux. L’écriture hiératique, plus simple, s’emploie dans le quotidien. Souvent scribes de père en fils, les garçons étudient l’écriture jusqu’à 16 ans. Les filles, n’ayant pas accès à l’enseignement, restent à la maison. Les élèves s’entrainent d’abord à atteindre la perfection du dessin pour ensuite commencer à apprendre l’écriture hiératique. La maitrise des hiéroglyphes demande des années. Tous les étudiants ne deviennent pas scribes. Les écritures sont réalisées sur des papyrus. Ces derniers sont fabriqués à partir de la plante du même nom qui pousse au bord de l’eau. Elle est fauchée puis coupée en morceaux de la longueur désirée. L’ouvrier taille les morceaux en fines lamelles qu’il martèle avec un maillet. Elles sont mises les unes sur les autres en deux couches qui se croisent à angle droit. La feuille obtenue est humidifiée, couverte d’un tissu protecteur et martelée puis remise à sécher.
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Les élèves se servent de roseaux taillés, qu’ils rangent dans un plumier, et d’encres de couleur. Ils lavent l’encre afin de pouvoir utiliser plusieurs fois le papyrus.
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1) Œil - 2) pain - 3) vautour - 4) donner.
Ci-contre, des signes représentant des idéogrammes qui, assemblés, peuvent donner des phrases complètes : 1) Œil - 2) pain - 3) vautour - 4) donner. Ci-dessous, des hiéroglyphes.
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La pierre de Rosette. La pierre de Rosette est un fragment de stèle de l’Egypte antique. Elle a été découverte, en 1798, par un soldat de Bonaparte. Elle est gravée d’un même texte en dialecte égyptien, en hiéroglyphes et en grec ancien. C’est un décret promulgué à Memphis par le pharaon Ptolémée V, en 196 avant notre ère. C’est Champollion qui, en 1822, trouve la clef de la traduction de cette écriture, grâce à la présence du texte en grec. Dès son enfance, Champollion se montre passionné pour les hiéroglyphes et il est polyglotte. Dès son retour d’Egypte, il écrit un dictionnaire égyptien.
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Pour les Egyptiens il y a une vie après la mort
Pour les Egyptiens il y a une vie après la mort. Pour cette raison, ils désirent protéger leurs dépouilles et, par conséquent, leurs âmes. C’est aussi pour cette idée de protection que les pharaons ont fait construire les pyramides afin d’y abriter leurs tombes et celles de leurs proches. Le peuple n’a pas les moyens de se faire ériger des tombeaux somptueux mais tous peuvent se faire embaumer. C’est un traitement long et méthodique qui permet de conserver les corps avant l’ensevelissement du corps. Des cérémonies et récitations de formules magiques accompagnent l’embaumement. Ce rite démontre combien la vie post-mortem est importante pour les Egyptiens. Dans les tombes, sont déposés des objets différents pour accompagner le mort dans son voyage. On y place de la nourriture, des choses qu’il aimait, du maquillage pour les femmes, des papyrus avec des écrits religieux et, souvent, une petite barque symbolisant le voyage vers les dieux. Les égyptiens pensent que l’ouest, là où se couche le soleil, est le royaume des morts. Dans le cortège, accompagnant le défunt, vers sa dernière demeure, se trouvent des pleureuses professionnelles. Devant la sépulture, ont lieu différents rites accompagnés de récits religieux et magiques afin que le mort soit bien accueilli par les dieux.
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Ci-contre, la petite barque déposée dans la tombe du défunt.
Le sarcophage est la partie qui enveloppe le cercueil. Il est en bois peint, en pierre, décoré d’argent, d’or, de pierres précieuses. Les ornements sont d’autant plus riches que le défunt a une position élevée. Les égyptiens du peuple se contentent d’un simple cercueil ou de nattes de végétaux ou encore de peaux de mouton. Ci-contre, la petite barque déposée dans la tombe du défunt.
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L’embaumement
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La pesée du cœur est une croyance très importante au moment du passage dans l’au-delà.
Annubis, dieu à tête de chacal, pose sur une balance, d’un côté le cœur du mort, de l’autre la plume de vérité. Si la balance se déséquilibre, un monstre à tête de crocodile, avec des pattes avant de lion et des pattes arrière d’hippopotame, dévore l’âme ce qui plonge le défunt dans une mort définitive. Si l’équilibre est maintenu entre les deux plateaux, l’âme peut être accueillie dans l’au-delà.
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Informations prises sur le Net et dans « l’Egypte ancienne’ des Editions Fleurus.
Photos et illustrations du livre ci-dessus et du Net. Musique : Symphonie égyptienne n°25 de Mozart. (extrait). Conception, et réalisation : L. Cavallari. Date : Novembre 2013 Mes diaporamas sont hébergés sur le site de :
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Au Revoir
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