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Quand est-ce qu’il faut craindre la bipolarité dans la dépression

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Présentation au sujet: "Quand est-ce qu’il faut craindre la bipolarité dans la dépression"— Transcription de la présentation:

1 Quand est-ce qu’il faut craindre la bipolarité dans la dépression
El Hamaoui Youssef

2 C’est quoi la bipolarité ou trouble bipolaire ?

3 Trouble bipolaire

4 Critères DSM V de dépression
Au moins 5 symptômes : Humeur dépressive présente (ou irritable) Diminution marquée de l'intérêt ou du plaisir Perte ou gain de poids, ou diminution ou augmentation de l'appétit Insomnie ou hypersomnie Agitation ou ralentissement psychomoteur Fatigue ou perte d'énergie Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée Diminution de l'aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.

5 Critères DSM V de dépression
Au moins 5 symptômes : Humeur dépressive présente (ou irritable) Diminution marquée de l'intérêt ou du plaisir Perte ou gain de poids, ou diminution ou augmentation de l'appétit Insomnie ou hypersomnie Agitation ou ralentissement psychomoteur Fatigue ou perte d'énergie Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée Diminution de l'aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.

6 Critères DSM V de dépression : spécifications
Avec détresse anxieuse Avec des caractéristiques mixtes (présence de certains symptômes de manie/hypomanie) Avec des caractéristiques mélancoliques Avec des caractéristiques atypiques Avec des caractéristiques psychotiques (délires, hallucinations) congruentes à l'humeur Avec des caractéristiques psychotiques non congruentes à l'humeur Avec catatonie Avec l'apparition péripartum (dépression postnatale ou postpartum) Avec motif saisonnier (dépression saisonnière, épisode récurrent seulement).

7 Critères DSM V d’épisode maniaque
Au moins 1 semaine d'humeur anormalement élevée, expansive ou irritable et d'augmentation anormale de l'activité ou de l'énergie Plus au moins 3 symptômes (4 si humeur irritable) : Estime de soi exagérée ou idées de grandeur Besoin réduit de sommeil Logorrhée ou désir de parler constamment Fuite des idées Distractibilité (Hypersyntonie) Augmentation de l'activité ou agitation psychomotrice Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables Caractéristiques psychotiques (délire, hallucination) Augmentation de l'activité orientée vers un but (sociale, professionnelle, scolaire ou sexuelle) ou agitation psychomotrice (activité sans but).

8 Critères DSM V d’épisode maniaque
Au moins 1 semaine d'humeur anormalement élevée, expansive ou irritable et d'augmentation anormale de l'activité ou de l'énergie Plus au moins 3 symptômes (4 si humeur irritable) : Estime de soi exagérée ou idées de grandeur Besoin réduit de sommeil Logorrhée ou désir de parler constamment Fuite des idées Distractibilité (Hypersyntonie) Augmentation de l'activité ou agitation psychomotrice Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables Caractéristiques psychotiques (délire, hallucination) Augmentation de l'activité orientée vers un but (sociale, professionnelle, scolaire ou sexuelle) ou agitation psychomotrice (activité sans but).

9 Critères DSM V d’épisode hypomaniaque
Au moins 4 jours consécutifs, d'humeur anormalement élevée, expansive ou irritable, et d'augmentation anormale de l'activité ou de l'énergie Au moins 3 symptômes (4 si l'humeur irritable) Estime de soi exagérée ou idées de grandeur Besoin réduit de sommeil Logorrhée ou désir de parler constamment Fuite des idées Distractibilité (Hypersyntonie) Augmentation de l'activité ou agitation psychomotrice Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex., s'engager dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).

10 Critères DSM V d’épisode hypomaniaque
Au moins 4 jours consécutifs, d'humeur anormalement élevée, expansive ou irritable, et d'augmentation anormale de l'activité ou de l'énergie Au moins 3 symptômes (4 si l'humeur irritable) Estime de soi exagérée ou idées de grandeur Besoin réduit de sommeil Logorrhée ou désir de parler constamment Fuite des idées Distractibilité (Hypersyntonie) Augmentation de l'activité ou agitation psychomotrice Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex., s'engager dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).

11 Trouble bipolaire I Présence d’au moins un épisode maniaque

12 Trouble bipolaire II Épisode dépressif + épisode hypomaniaque spontanée > 4 jours

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17 Les bipolaires font plus de dépressions que d’excitations

18 Personnes bipolaires sont déprimés plus du tiers de leur vie
Paul E. Keck, Jr, MD, Roger S. McIntyre, MD, FRCPC, and Richard C. Shelton, MD Personnes bipolaires sont déprimés plus du tiers de leur vie Asymptomatique Maniaque Déprimé Cycle rapide/mixte

19 Bipolaire I et II : fréquence des symptômes dépressifs
Paul E. Keck, Jr, MD, Roger S. McIntyre, MD, FRCPC, and Richard C. Shelton, MD Bipolaire I et II : fréquence des symptômes dépressifs Bipolaires I (n=146) ont des symptômes thymiques 47,3% du temps durant 12,8 ans de suivi Dépression est 3,4 fois plus fréquente que la manie Bipolaires II (n=86) ont des symptômes thymiques 54% du temps durant 13,4 ans de suivi Dépression est 37 fois plus fréquente que la manie

20 Antidépresseur Virage maniaque

21 Virage maniaque avec les antidépresseurs
Tricycliques ISRS Placebo Dépressions bipolaires 10 à 11,2% 3,2 à 3,7% 4,2 à 4,7% Dépressions unipolaires 0,5% 0,7% 0,2% Les glucorticoïdes, l'interféron et l'isoniazide sont les molécules les plus fréquemment documentées au regard d'autres médications comme la lévodopa, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion ou l'isorétinoïne  Une étude prospective (30) menée chez 50 sujets sans antécédent psychiatrique et traités par de fortes posologies de prednisone fait état, dans les trois jours après l'initiation du traitement, de 26 % des sujets remplissant les critères du SCID (structural clinical interview for DSM-IV) pour un épisode maniaque (hormis la durée) et 10 % pour un épisode dépressif. Le rapport bénéfices sur risques de la prescription d'un antidépresseur au cours d'une dépression bipolaire fait débat.  Pr el Hamaoui Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, octobre Médicaments antidépresseurs dans le traitement des troubles dépressifs et des troubles anxieux de l’adulte PEET M . Induction of mania with sélective serotonin re-uptake inhibitors and tricyclic antidepressants. Br J Psychiatry , 1994, 164 :

22 Y-a-t-il des facteurs prédictifs de bipolarité ?
Dépression Dépression Unipolaire ? Dépression Bipolaire ? Y-a-t-il des facteurs prédictifs de bipolarité ? Si antécédent d’épisode maniaque ou hypomaniaque Dépression Bipolaire Si pas d’antécédent

23 Étude réalisé en pays de Galle chez 45 médecins généralistes
3117 patients avec dépression Entre 3,3% et 21,6% bipolaires non diagnostiqués

24 Prévalence de la dépression bipolaire : 21,3%
J Am Board Fam Pract 2005;18:233–9. But: La prévalence du trouble bipolaire chez les patients traités par antidépresseurs pour dépression en médecine générale Prévalence de la dépression bipolaire : 21,3% Facteurs prédictifs : âge jeune, vivant seul, célibataire, chômeur

25 Les épisodes dépressifs plus fréquents que les épisodes hypo/maniaques
Les bipolaires consultent en majorité à l’occasion d’une dépression En outre, 35 % à 60 % des patients bipolaires semblent débuter leur maladie par un épisode dépressif majeur Plusieurs auteurs  Jusqu’à 40 % des patients présentant un épisode dépressif majeur pourraient avoir un trouble bipolaire ce qui rend le diagnostic différentiel avec la dépression unipolaire particulièrement délicat, voire impossible.

26 Errance diagnostique Deux tiers des bipolaires avaient initialement reçu le diagnostic de dépression unipolaire 2/3 ont consulté en moyenne 4 médecins avant de reconnaitre la bipolarité Le délai entre les premiers symptômes et le diagnostic exact = environ 8 ans Plusieurs études les caractéristiques de la bipolarité pouvaient être détectées, à condition de les rechercher, chez près d’un quart des patients ayant reçu le diagnostic de dépression unipolaire Hirschfeld RM, Lewis L, Vornik LA. J Clin Psychiatry 2003;64: Hantouche EG, Akiskal HS, Lancrenon S et al. J Affect Disord 1998;50:163-73 Kaye NS. J Am Board Fam Pract 2005;18:

27 Errance diagnostique 25% à 50% tentative de suicide2 15% suicide3
Risque suicidaire x20 (1) Hirschfeld et al. 2003; (2) Goodwin et Jamison 1990; (3) Nilson 1999

28 Errance diagnostique L’impact fonctionnel de la dépression et les risques associés pourraient, selon certaines études, s’avérer encore plus élevées dans le cas des troubles bipolaires II En tout état de cause, le retard diagnostique conduit à différer la prescription de thymorégulateurs et d’antidépresseurs sans couverture thymorégulatrice qui favorise les virages hypo/maniaques et la survenue de cycles rapides, de même qu’une résistance aux traitements Kaye NS. J Am Board Fam Pract 2005;18:271-81 Vieta E, Suppes T. Bipolar Disord 2008;10:

29 Errance diagnostique Les raisons généralement invoquées pour rendre compte de ces problèmes diagnostiques sont : Les difficultés que peuvent avoir les patients à se souvenir de leurs symptômes hypo/maniaques Les patients ont également très peu d’insight quant à l’impact de ces symptômes sur leur fonctionnement, valorisant même le niveau d’énergie et l’aisance que ceux-ci leur procurent D’autres enfin craignent la stigmatisation associée à la maladie L’intérêt qu’il peut y avoir à interroger les proches d’un patient suspect de bipolarité pour mettre en évidence les traits caractéristiques. Enfin, le manque de formation des professionnels quant aux troubles bipolaires a pu également être évoqué pour expliquer l’errance diagnostique. Kaye NS. Is your depressed patient bipolar ? J Am Board Fam Pract 2005;18:

30 La dépression bipolaire a été caractérisée :
Ralentissement psychomoteur Difficulté à penser Réveil du matin aggravation le matin Caractéristiques psychotiques L'approche probabiliste a donné une valeur prédictive positive allant de 74% à 82%.

31 Une plus grande probabilité de diagnostic bipolaire 2 si au moins 5 des caractéristiques suivantes:
Hypersomnie ou augmentation de somnolence diurne Hyperphagie ou augmentation du poids Autres symptômes dépressifs atypiques Ralentissement psychomoteur Caractéristiques psychotiques et/ou culpabilité pathologique Labilité thymique et/ou symptômes maniaques Début précoce de la première dépression (<25 ans) Plusieurs (>5) épisodes antérieurs de dépression Antécédents familiaux de trouble bipolaire

32 Une plus grande probabilité de diagnostic dépression unipolaire si au moins 4 des caractéristiques suivantes: Insomnie d’endormissement ou diminution du sommeil Appétit ou poids diminué Niveau d’activité normal ou augmenté Plaintes somatiques Début tardif du premier épisode dépressif (>25 ans) Longue durée de l’épisode actuel (>6mois) Pas d’antécédents familiaux de trouble bipolaire

33 Conclusion Trouble bipolaire pathologie très fréquente
Sous diagnostiquée et mal traitée Retard diagnostic Piège diagnostic Problème thérapeutique


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