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Module 1. Principes relatifs à la surveillance de la charge virale

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1 Module 1. Principes relatifs à la surveillance de la charge virale

2 Objectifs d'apprentissage
Comprendre la dynamique de la charge virale au cours de l’infection à VIH Comprendre comment la charge virale influe sur le risque de transmission et la progression du VIH Expliquer comment la charge virale répond au traitement antirétroviral (TAR) Identifier l’échec thérapeutique grâce à la charge virale Décrire le calendrier de surveillance de la charge virale

3 Plan Comprendre la charge virale Charge virale et infection à VIH
Progression de la maladie Transmission de la maladie Mesure et communication de la charge virale Réponse de la charge virale au TAR Échec thérapeutique Critères Surveillance systématique et ciblée de la charge virale Calendrier de surveillance de la charge virale

4 Introduction : qu’est-ce que la charge virale ? (1)
La charge virale désigne la concentration de copies d'ARN du VIH dans le sang. Elle reflète la réplication continue du virus dans l’organisme d'une personne.

5 Introduction : qu’est-ce que la charge virale ? (2)
La charge virale est utilisée pour indiquer : la réponse au TAR et le risque de progression clinique de la maladie ; le risque de transmission du VIH entre partenaires sexuels ; le risque de transmission mère-enfant du VIH. Depuis 2013, les recommandations de l’OMS préconisent une surveillance systématique de la charge virale pour tous les enfants et adultes infectés par le VIH et bénéficiant d’un TAR. La charge virale est utilisée pour indiquer : la réponse d'une personne au TAR et le risque de progression clinique de la maladie ; le risque de transmission du VIH entre partenaires sexuels ; le risque de transmission mère-enfant du VIH. Depuis 2013, les recommandations de l’OMS préconisent une surveillance systématique de la charge virale pour tous les enfants et adultes infectés par le VIH et bénéficiant d’un TAR. DHHS Guidelines, 2013 ; Murray et al, AIDS 1999 ; Marschner et al, JID 1998 ; Thiebaut et al, AIDS 2000

6 Charge virale au cours de l’infection à VIH
Pour mieux comprendre comment la charge virale peut être utilisée pour suivre les patients recevant un TAR, il est utile de passer brièvement en revue l’évolution habituelle de la charge virale chez les patients qui ne sont pas sous TAR. Sur ce schéma, nous avons à gauche EN BLEU les cellules CD4 et, à droite EN ROUGE, la charge virale, avec le temps écoulé entre l’infection par le VIH et le décès représenté sur l’axe des abcisses. Vous pouvez voir que dans le cas d’une infection aigüe, les concentrations de la charge virale mesurées en nombre de copies d’ARN par ml de plasma sont généralement fortement élevées et qu'il y a une réduction marquée des cellules CD4. Même sans TAR, au cours des 6 SEMAINES suivantes, il y a une diminution de la charge virale, principalement due à une réponse immunitaire qui permet un contrôle partiel (mais comme vous pouvez le voir, pas une suppression totale de la charge virale). L’illustration montre que chez de nombreuses personnes vivant avec le VIH/sida, la charge virale peut se stabiliser pendant très longtemps (jusqu’à plusieurs années pour certains). Cet état stable est connu sous le nom de « niveau initiale de stabilisation de la charge virale », qui constitue un important facteur de prédiction de la vitesse de progression de la maladie. Sans traitement, plus le niveau initial de stabilisation est élevé, plus la progression vers le sida et la mort est rapide. Sans TAR, la charge virale augmente pendant plusieurs années, progressivement puis plus rapidement à mesure de l’apparition des symptômes. Infection aigüe : la charge virale augmente rapidement et atteint souvent des niveaux très élevés (> 1 million c/ml). 6-12 semaines après l’infection : la réponse immunitaire réduit la charge virale à un niveau stable, appelé niveau initial de stabilisation (set point). Le niveau initial de stabilisation est un indicateur de l’évolution de la maladie. Lorsqu'il est élevé, il est prédictif d'une progression plus rapide vers le sida. Sans TAR, la charge virale augmente pendant plusieurs années, progressivement puis plus rapidement à mesure de l’apparition des symptômes.

7 Déterminer la progression vers le sida à l'aide de la charge virale
Ces courbes de Kaplan-Meier émontrent dans quelle mesure le niveau initial de stabilisation de la charge virale est une valeur pronostique. Nous pouvons constater qu’après 4 ans environ, 45 % des personnes présentant la charge virale la plus élevée représentée sur la courbe bleue inférieure ont évolué vers le sida, contrairement à presque 0 % DES PERSONNES DANS LA CATÉGORIE DE CHARGE VIRALE LA PLUS FAIBLE représentée en vert.

8 Charge virale et transmission du VIH
Taux de transmission : 23 pour 100 années-personnes Taux de transmission : 2,2 pour 100 années-personnes Voici les résultats d'une étude observationnelle menée avant que le TAR ne soit disponible en Ouganda, qui a évalué les taux de transmission du VIH chez des couples sérodiscordants en fonction de la charge virale du partenaire infecté par le VIH. Chez les personnes présentant une faible charge virale (< 400) AUCUNE transmission n’a été observée. Le taux de transmission augmentait proportionnellement à la charge virale. Enfin, les personnes présentant la charge virale la plus élevée (> 50K) avaient un taux de transmission de 23 par 100 années-personnes. Zéro transmission Charge virale du VIH (copies/ml) Quinn et al., NEJM 2000

9 Mesure de la charge virale
La charge virale peut être mesurée à partir d’échantillons de sang total, de plasma ou de sang séché. Les tests permettent de quantifier la charge virale du VIH en nombre de copies d’ARN/ml, mais aussi sur une échelle log10. Les limites inférieures de détection varient selon les tests (< 20, 50, 400 copies/ml, par exemple). Une cible non détectée ou dans les limites inférieures de détection font partie des résultats optimaux. En plus du contenu de la diapositive, vous pouvez ajouter : Les tests permettent de quantifier la charge virale du VIH grâce à des cycles d’amplification, puis la détection grâce à des amorces qui ciblent les enzymes de la charge virale.

10 Échelle logarithmique de la charge virale
Copies d’ARN virales/ml de plasma Échelle logarithmique : une évolution d’1 log correspond à une évolution puissance 10 Les évolutions de la charge virale inférieures à 1 log ne sont généralement pas importantes sur le plan clinique Échelle log10 Copies/ml 1,0 10 1,5 32 2,0 100 2,5 316 3,0 1 000 3,5 3 162 4,0 10 000 4,5 31 623 5,0 100 000 5,5 316 228 Chaque laboratoire rendra compte des résultats d’une façon différente. J’ai inclus l’échelle logarithmique afin de vous y familiariser et que vous constatiez le lien qu’elle peut avoir avec les résultats indiqués en nombre de copies par ml. Chaque log représente un ordre de grandeur (c’est-à-dire une évolution en puissance de 10). Comme presque toute mesure biologique réalisée dans un laboratoire, il y aura un certain niveau de « bruit » ou une certaine variabilité. Lors de l’interprétation des évolutions, il convient d’en tenir compte avant de considérer qu'une évolution d’1 log de la charge virale est importante. Par conséquent, une évolution comprise entre 10 000 et 3 162 ne constitue pas vraiment un changement cliniquement important. Comme nous pouvons le voir ici, ce n’est qu'une évolution d’1/2 log.

11 Catégories de résultat de la charge virale
Après réception du compte-rendu du laboratoire sur la charge virale, classer les résultats de la manière suivante : < 1 000 copies/ml > 1 000 copies/ml < 1 000 copies/ml « Supprimée » Résultats en-dessous de la limite de détection inférieure Résultats jusqu’à 999 (par exemple, non détectée, < 20 367 copies/ml, 934 copies/ml) > 1 000 copies/ml Inclut tous les résultats supérieurs ou égaux à 1 000 copies/ml (par exemple, 2 000 copies/ml, 30 000 copies/ml, 100 00 copies/ml) Les résultats de la charge virale peuvent être présentés sous différentes formes ; ici nous examinons les différentes catégories pertinentes dans le cadre de la prise en charge des patients. Nous utilisons le terme « supprimée » pour une charge virale < 1 000 car l’OMS utilise actuellement ce seuil. Ce terme est habituellement utilisé lorsque la charge virale est en-dessous de la limite inférieure de détection. Les études en cours examinent ce seuil et nous comprendrons mieux le risque d’échec d’un traitement avec une charge virale > 50 < 1 000 cp/ml. La définition de la charge virale pourrait changer, mais pour l’instant les lignes directrices de l’OMS utilisent toujours un seuil > 1 000 copies.

12 Réponse virologique au TAR
Le TAR empêche la réplication du VIH en inhibant les enzymes viraux, permettant ainsi la diminution de la charge virale. Ce traitement a pour objectif d'obtenir la suppression de la charge virale et : de meilleurs résultats cliniques ; une réduction du risque de transmission du VIH. La réplication virale chronique sous TAR peut entraîner la résistance à un ou plusieurs antirétroviraux (ARV). Maintenant que nous avons examiné comment la charge virale est mesurée et son évolution naturelle type au cours de l’infection sans traitement, je souhaite décrire brièvement quelle est la réponse attendue et souhaitée de la charge virale en cas de TAR. Le TAR empêche la réplication du VIH en inhibant les enzymes viraux, permettant ainsi la diminution de la charge virale. Ce traitement a pour objectif d'obtenir une charge virale indétectable et : de meilleurs résultats cliniques ; une réduction du risque de transmission du VIH.

13 Réponse virologique au TAR
Charge virale cible : < 1 000 copies/ml Une charge virale < 1 000 copies/ml est considérée comme acceptable Faible risque de transmission et de progression de la maladie Chez la plupart des patients recevant un TAR, la charge virale devrait être < 1 000 copies/ml après 6 mois de traitement. Les patients présentant une charge virale de référence élevée, tels que les nourrissons, nécessiteront probablement plus de temps pour atteindre la suppression. Meilleur résultat Réduction du risque de transmission Si l'objectif du traitement consiste à obtenir une charge virale indétectable, une charge virale < 1 000 copies/ml est considérée comme acceptable sachant qu'à ce niveau, le risque de transmission et de progression de la maladie est faible. Cette courbe montre que chez la majorité des patients bénéficiant d'un TAR, la charge virale est inférieure à 1 000 copies/ml après 6 mois de traitement. Les patients présentant une charge virale de référence élevée, tels que les nourrissons, nécessiteront probablement plus de temps pour atteindre une charge virale < 1 000 copies/ml. DHHS Guidelines, 2013 ; Tsibris and Hirsch, PPID 2010 ; Kaufmann et al., Arch Intern Med 2003

14 Réponses immunologique et clinique au TAR avec suppression virale
La numération des CD4 augmente 50 à 150 cellules/µl attendues au cours de la 1ère année 50 à 100 cellules/µl attendues au cours de la 2ème année Amélioration de l’état clinique (prise de poids, disparition de la diarrhée, absence de nouvelles infections opportunistes)

15 La suppression de la charge virale permet la récupération des cellules CD4
Si les trajectoires varient, la suppression de la charge virale sous TAR permet une récupération immunologique et des améliorations voire la normalisation de la numération des CD4. Cependant, chez les patients qui affichent au départ des numérations de CD4 très basse, ces cellules peuvent ne pas atteindre une récupération solide. Voici un groupe de patients individuels dans lequel vous pouvez voir, après 2 ans de TAR et de suppression permanente de la charge virale, une amélioration de la numération des CD4 qui est passée d’environ 400 à plus de 500.

16 Surveillance de l’échec thérapeutique
L’échec thérapeutique peut être défini à l’aide des critères suivants : Les centres disposant de ressources limitées ont utilisé des méthodes cliniques et immunologiques sous-optimales. Risque de ne pas détecter un échec précoce. Les patients en échec clinique ou immunologique peuvent ne pas présenter d'échec virologique. Clinique Immunologique Virologique

17 Valeur prédictive positive supérieure
Comment la surveillance virologique se compare-t-elle à la surveillance clinique et immunologique ? La surveillance virologique a une sensibilité et une valeur prédictive positive supérieures pour détecter un échec thérapeutique par rapport aux critères cliniques ou à la numération des CD4. Sensibilité accrue Détection anticipée Changements de traitement en temps opportun Durée de la réplication virale continue plus courte Peut empêcher la résistance aux médicaments et diminuer le risque de transmission Valeur prédictive positive supérieure Moins d’erreurs de classement Permet d’éviter le passage inutile à un TAR de deuxième intention chez les patients dont la charge virale est supprimée Kantor et al., CID 2009 ; Rawizza et al., CID 2011 ; Mermin et al., BMJ 2011

18 Charge virale, critères cliniques et numération des CD4 pour détecter l’échec thérapeutique
La charge virale (surveillance virologique) est plus sensible et fiable pour déterminer l’échec thérapeutique chez les patients bénéficiant d'un TAR en comparaison avec la surveillance clinique ou la numération des CD4 (surveillance immunologique). La disponibilité de la charge virale permet aux cliniciens de détecter l’échec thérapeutique de manière plus fiable ET PLUS TÔT que les méthodes actuellement disponibles telles que la détérioration de l’état clinique ou la baisse de la numération des CD4. Ce schéma compare le temps nécessaire aux différentes méthodes pour la première détection de l’échec thérapeutique. Comme vous pouvez constater, la détection virologique par la charge virale montrée ici en rouge devance la détection immunologique grâce à la numération des CD4 et la détection clinique grâce à l’état clinique (stade de l’OMS, par exemple).

19 Échec thérapeutique virologique :
Critères relatifs à l’échec thérapeutique déterminé par la charge virale Échec thérapeutique virologique : Charge virale persistante dans le plasma > 1 000 copies/ml lorsqu’elle est mesurée au moins 6 mois après le début du TAR Si la mesure de charge virale la plus souhaitable pour un patient recevant un TAR est indétectable, n'oubliez pas que l’échec virologique n’est JAMAIS déterminé par un seul et unique test mais nécessite des tests répétés. L’ÉCHEC thérapeutique virologique est défini de la manière suivante : c’est une charge virale persistante dans le plasma > 1 000 copies/ml lorsqu’elle est mesurée au moins 6 mois après le début du TAR. « Persistante » étant définie comme ≥ 2 mesures de la charge virale consécutives à 3 mois d’intervalle avec une aide à l’observance entre les mesures. « Persistante » étant définie comme > 2 résultats de charge virale consécutifs à 3 mois d’intervalle avec une aide à l’observance entre les mesures

20 Surveillance systématique et cibée de la charge virale
Surveillance systématique de la charge virale Idéalement, la charge virale devrait être mesurée à intervalles réguliers chez tous les patients bénéficiant d'un TAR, afin de surveiller la réponse au traitement et de détecter tout échec thérapeutique de manière anticipée. Surveillance ciblée de la charge virale Dans les centres où la surveillance systématique n’est pas faisable ou disponible, il convient d'utiliser les tests de la charge virale pour confirmer l’échec thérapeutique supposé d’après les critères cliniques et la numération des CD4.

21 Recommandations 2016 de l’OMS : calendrier de la charge virale
Vérifier la charge virale 6 mois après le début du TAR Si ≤ 1 000 copies/ml, refaire le test 6 mois plus tard, puis répéter l’opération au moins tous les 12 mois si la charge virale reste ≤ 1 000 copies/ml. Si la charge virale est > 1 000 copies/ml, proposer une aide à l’observance et recontrôler 3 mois plus tard. Échec virologique uniquement si la nouvelle charge virale est toujours > 1 000 copies/ml après l’aide à l’observance. Les patients présentant une charge virale de référence élevée, tels que les nourrissons, les jeunes enfants et certains adultes, nécessiteront probablement plus de temps pour atteindre la suppression. Bien que les lignes directrices établies en 2016 par l’OMS définissent l’échec virologique comme deux mesures de la charge virale > 1 000 sur 3 mois avec une aide à l’observance, s'il n’y a eu aucun changement significatif de l’observance 3 mois après la première mesure, alors il est trop tôt pour faire un nouveau contrôle.

22 Surveillance systématique et ciblée de la charge virale Adaptation des recommandations de l’OMS

23 Les interventions en matière d’observance favorisent la suppression de la charge virale
53 % des patients dont la charge virale initiale était > 1 000 copies/ml ont atteint une suppression virologique après un test anticipé de la charge virale et une intervention ciblée et intensive liée à l’observance. Pourquoi apporter des conseils renforcés en matière d’observance ? Cette étude menée par S. Africa a examiné l’effet d’un test anticipé de la charge virale et des interventions en matière d'observance sur la suppression de la charge virale et le maintien des traitements de première intention. La charge virale a été vérifiée tous les 4 mois pendant le TAR et si le résultat était supérieur à 1 000 copies/ml, les participants bénéficiaient d’interventions intensives en matière d’observance, y compris des visites à domicile. Le test de la charge virale a ensuite été répété 6-8 semaines après ces interventions. Ce graphique montre que le test anticipé de la charge virale et les interventions intensives en matière d'observance (pilulier, inscription des doses dans un carnet, visites à domicile, sessions pédagogiques) ont permis à la moitié des patients ayant une charge virale initiale > 1 000 (représentés sur la ligne en pointillés) d’atteindre ultérieurement une suppression totale. La ligne continue montre les patients dont la seconde charge virale est restée supérieure à 1 000 copies/ml. Orrell et al., Antivir Ther 2007

24 Conseils renforcés en matière d’observance
Les conseils renforcés en matière d’observance forment un processus continu et répété qui implique ce qui suit : Répéter les étapes 1 à 4 lors des sessions de suivi. Étape 1 : évaluation structurée du niveau d'observance actuel Étape 2 : examen des obstacles spécifiques que le patient doit surmonter Étape 3 : motivation et accompagnement des patients afin d’identifier des solutions et de surmonter les obstacles Étape 4 : élaboration d’un plan d’intervention personnalisé en matière d'observance

25 Obtenir une bonne observance
Les séances relatives à l’observance doivent être répétées jusqu’à l’obtention d'une bonne observance. Une fois atteint un bon niveau d'observance, fixer une date pour effectuer une nouvelle mesure de la charge virale après 3 mois de bonne observance et en informer le patient. Une fois qu’un bon niveau d’observance est atteint sur la base du tableau de calcul de l’observance, un test de suivi de la charge virale est programmé et la date est communiquée au la patient. L’aide à l’observance devra probablement se poursuivre sur une base mensuelle afin de maintenir un bon niveau d'observance jusqu'à ce que la charge virale soit inférieure à 1 000 copies/ml ou moins. Souvenez-vous, il faudra plusieurs mois pour que la charge virale diminue une fois un bon niveau d'observance atteint. Vous pourrez donc lancer le compte à rebours de l’intervalle de 3 à 6 mois à partir du moment où la bonne observance aura été obtenue.

26 Surveillance de la charge virale : ni trop, ni pas assez
Plus d’éléments sont nécessaires pour déterminer le calendrier optimal relatif à la surveillance de la charge virale. Surveillance trop fréquente : nécessite des ressources considérables, coûte cher et peut ne pas aider à améliorer les résultats du patient ; si elle n’est pas bien mise en œuvre, peut entraîner un changement de traitement prématuré (une mesure de la charge virale avant le moment de la suppression attendu, ou une nouvelle mesure de la charge virale sans amélioration de l’observance). Une surveillance rare peut aboutir à la détection tardive d'un échec thérapeutique et à la progression de la maladie. Chez les patients faisant preuve d'une observance partielle, une mesure tardive de la charge virale peut favoriser la survenue d'une résistance aux médicaments. Peu d’éléments indiquent qu’il serait rentable d’établir un calendrier spécifique pour la surveillance de la charge virale. Si l'on envisage d’établir un calendrier de surveillance, il convient de prendre en considération plusieurs facteurs, notamment la faisabilité, les coûts, les aspects pratiques, la biologie de la réplication du VIH et la résistance au TAR.

27 Calendrier de surveillance systématique de la charge virale
Adultes (à l’exception des femmes enceintes ou allaitantes) Remplir le calendrier conformément aux lignes directrices nationales

28 Calendrier de surveillance systématique de la charge virale
Enfants et adolescents recevant un TAR Remplir le calendrier conformément aux lignes directrices nationales Chaque pays a adopté des lignes directrices différentes en ce qui concerne la fréquence de la mesure de la charge virale au sein des populations spécifiques. (Notez les lignes directrices de votre pays sur cette diapositive et les suivantes.)

29 Calendrier de surveillance systématique de la charge virale
Femmes enceintes ou allaitantes recevant un TAR Remplir le calendrier conformément aux lignes directrices nationales

30 Rôle des tests de numération des CD4
Pour les patients non traités : numération initiale des CD4 puis tous les 6 mois pour privilégier un TAR et déterminer une prophylaxie des infections opportunistes. Pour une surveillance ciblée de la charge virale : numération des CD4 tous les 6 mois pour les patients recevant un TAR afin d’évaluer la réponse au traitement. Si un test systématique de la charge virale est disponible : Les CD4 peuvent ne plus être nécessaires pour les patients bénéficiant d'un TAR avec une charge virale < 1 000 copies/ml Les CD4 peuvent encore être utiles pour aider au diagnostique, si le patient est malade et en cas de suspicion d’une infection opportuniste. Une question se pose pour laquelle la réponse n’est pas claire : la numération des CD4 doit-elle se poursuivre dès lors que la charge virale est établie ? L'utilité et la rentabilité de cette numération ont été remises en question avec le traitement de toutes les personnes vivant avec le VIH. Ici, nous supposons une utilisation continue de la numération des CD4 après la mise en place des services de surveillance de la charge virale. Cependant, c’est encore un domaine pour lequel chaque pays a établi des lignes directrices différentes, c’est pourquoi la diapositive suivante présente les lignes directrices spécifiques au pays.

31 Numération des CD4 Remplir les lignes directrices nationales relatives à la numération des CD4 Une question se pose pour laquelle la réponse n’est pas claire : la numération des CD4 doit-elle se poursuivre dès lors que la charge virale est établie ? L'utilité et la rentabilité de cette numération ont été remises en question avec le passage au traitement de toutes les personnes vivant avec le VIH. Ici, nous avons une utilisation continue potentielle de la numération des CD4 après la mise en place des services de surveillance de la charge virale. Cependant, c’est encore un domaine où chaque pays aura établi des lignes directrices différentes, c’est pourquoi la diapositive suivante présente les lignes directrices spécifiques au pays.

32 Contrôle des connaissances
Je vais procéder à un rapide contrôle des connaissances pour l’ensemble du groupe.

33 Question 1 Parmi les patients suivants, lesquels présentent le plus grand risque de transmettre le VIH lors d’un rapport sexuel non protégé ? Sous ARV et avec une charge virale = 10 000 copies/ml Sans ARV avec une charge virale = 100 000 copies/ml Sous ARV et avec une charge virale < 20 copies/ml Sous ARV et avec une charge virale = 2 000 copies/ml Je vais procéder à une rapide évaluation des connaissances en posant 3 questions à l’ensemble du groupe. Levez la main quand j’énonce la réponse qui selon vous est correcte.

34 Réponse Parmi les patients suivants, lesquels présentent le plus grand risque de transmettre le VIH lors d’un rapport sexuel non protégé ? Sous ARV et avec une charge virale = 10 000 Sans ARV avec une charge virale = 100 000 Sous ARV et une charge virale < 20 Sous ARV et une charge virale = 2 000 La bonne réponse est B = Sans ARV avec une charge virale = 100 000. Pouvez-vous me dire pourquoi c’est la bonne réponse ? Ce patient a la charge virale la plus élevée et donc le plus de risque de transmettre le VIH. Vous noterez également que ce patient ne prend pas d’ARV. Souvenez-vous : le TAR empêche la réplication du VIH en inhibant les enzymes viraux, permettant ainsi la diminution de la charge virale.

35 Question 2 Un patient A a une charge virale = 3 500 après 6 semaines de TAR. Il s’agit d'un échec thérapeutique. Vrai Faux Levez la main quand j’énonce la réponse qui selon vous est correcte.

36 Vrai/Faux Un patient A a une charge virale = 3 500 après 6 semaines de TAR. Il s’agit d'un échec thérapeutique. Vrai Faux La bonne réponse est B = Faux. Pouvez-vous me dire pourquoi c’est la bonne réponse ? C’est faux, le TAR n’a pas duré suffisamment longtemps pour déterminer s'il est oui ou non en échec. La charge virale devrait être mesurée six mois après le début du TAR dans le cadre d'un suivi. Si la charge virale est > 1 000 copies/ml, proposer une aide à l’observance et refaire un contrôle 3 mois plus tard. On considère qu’il y a échec thérapeutique uniquement si la nouvelle charge virale est toujours > 1 000 copies/ml après l’aide à l’observance.

37 Question 3 Le patient B a une charge virale indétectable après 6 mois de TAR. Dans quel délai doit être effectuée la prochaine mesure de la charge virale ? 3 mois 6 mois 1 an Inutile Levez la main quand j’énonce la réponse qui selon vous est correcte.

38 Réponse Le patient B a une charge virale indétectable après 6 mois de TAR. Dans quel délai doit être effectuée la prochaine mesure de la charge virale ? Inutile 1 an 6 mois 3 mois La bonne réponse est C = 6 mois. Pouvez-vous me dire pourquoi c’est la bonne réponse ? Après 6 mois de TAR, si la charge virale est indétectable (< 1 000 copies/ml), refaire le test 6 mois plus tard, puis répéter l’opération au moins tous les 12 mois si la charge virale reste < 1 000 copies/ml.

39 Résumé La charge virale est un indicateur de prédiction de la progression de la maladie chez une personne, et de la transmission ultérieure du VIH à ses partenaires sexuels ou de la mère à l'enfant. Chez la majorité des personnes, la charge virale devient indétectable par les tests de mesure de la charge virale après 6 mois de TAR. La mesure de la charge virale est la méthode privilégiée pour détecter l’échec thérapeutique chez les patients bénéficiant d’un TAR et doit être contrôlée après 6 mois de TAR. Actuellement, la charge virale < 1 000 copies/ml indique une réponse acceptable au TAR (les recherches en la matière se poursuivent). Échec thérapeutique virologique : persistance (> 2 mesures de la charge virale à 3 mois d’intervalle avec aide à l’observance entre les deux) de la charge virale dans le plasma ≥ 1 000 copies/ml après au moins 6 mois de TAR.

40 Questions


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