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Relation Parents-Adolescents
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C’est autour de l’entrée au collège qu’apparaissent les premiers signes de puberté, accompagnés d’imperceptibles changements dans les attitudes des enfants. Tenue vestimentaire, vocabulaire et goûts musicaux communs aux copains du même âge confirment l’entrée dans l’adolescence. Aujourd’hui revendiquée dès l’âge de 11 ans, l’adolescence bouscule des parents encore jeunes, parfois préoccupés par leur vie sentimentale ou débordés par des recompositions familiales.
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La crise d'ado n'est pas inévitable
Avertis par les médias et la littérature spécialisée, ils guettent avec une certaine inquiétude "la crise de leur ado", qui n’est pourtant pas toujours au rendez-vous. Parce qu’ils ont acquis dans l’enfance une bonne image d’eux-mêmes et ont confiance en eux, la plupart des adolescents vont aussi bien que possible et traversent cette période sans trop de tumulte : 85 % des jeunes terminent cette étape de leur développement sans incident particulier, et sur les 15 % qui restent, 10 % auront résolu leurs problèmes lorsqu’ils auront atteint l’âge adulte.
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Un climat familial favorable
"C’est le climat familial qui pèse le plus sur l’état des jeunes, affirme Marie Choquet, chercheuse à l’Inserm. Ceux qui vont bien ont le plus souvent bénéficié d’un style éducatif clair et stable." Encore faut-il que les parents acceptent de jouer le jeu du temps qui passe et ne colonisent pas le monde des adolescents, par excès de jeunisme. "La meilleure façon de les aider est d’accepter d’être considéré comme “out” par les jeunes qui se cherchent", soutient la psychanalyste Pascale Navarri. Il s’agit pour les parents de réunir les conditions nécessaires pour permettre à ces adolescents d’affirmer leur singularité, de les aider à se séparer d’eux afin qu’ils gagnent leur autonomie.
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Un besoin d'autonomie "Fragiles comme des homards qui muent, selon la psychanalyste Françoise Dolto, les jeunes ont la chair à vif et sont en quête d’une nouvelle identité." De fait, de nombreux jeunes parents sont sensibles à deux problèmes majeurs touchant aux relations avec les adolescents : l’incompréhension mutuelle et l’égocentrisme des jeunes. Or, loin d’être un égoïsme de confort, il s’agit plutôt d’un intense besoin de s’autonomiser. Ils blessent parfois autrui simplement par défense, comme s’ils se sentaient constamment en danger. Leurs répliques cinglantes peuvent faire mal. Ils sont incapables, sous peine d’y perdre leur identité, de se soumettre sans broncher aux plans tracés pour leur bien et surtout être éternellement reconnaissants. D’où une opposition parfois forcenée ou systématique à ce qui est proposé.
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Un rejet des marques de tendresse
Le changement avec les générations précédentes vient d’une expression beaucoup plus directe, quasi décomplexée. Les références morales et sociales, centrées sur l’individu, le besoin d’écoute, la tolérance et le jeunisme, donnent une certaine "légitimité" à leur expression. La notion de "crise d’adolescence" est devenue une norme incontournable. Si nos ados rejettent les manifestations de tendresse, c’est qu’ils les ressentent comme une contrainte ou une tentative de chantage. Serait- ce la fin d’une histoire d’amour ? L’un veut prendre sa liberté et l’autre ne veut pas être délaissé. Clairement, il s’agit de la perte d’une "certaine" forme d’amour mais la naissance d’une autre relation qui n’est pas encore dessinée.
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Une nouvelle relation se dessine
Pour le psychiatre Francis Curtet, une certaine pudeur réciproque freine les paroles de tendresse. Il remarque : "Dans trois quarts des familles, ados et parents se montrent plutôt avares de démonstrations. Que les parents soient exaspérés parfois, rien de plus normal, mais on peut très bien dire sa déception ou son énervement et réaffirmer un amour parental indéfectible. Les enfants qui doutent de l’affection de leurs parents sont fragilisés." Situation poignante pour ce divorcé, père d’une gracieuse Mathilde de 15 ans bien décidée à ne plus "perdre son temps" à passer des week-ends "mortels" chez lui. Il s’interroge : "Tout ce que je propose tombe dans une indifférence qui m’exaspère. On ne se voit pas si souvent, elle pourrait faire un petit effort." Or, même minuscules, les concessions sont insupportables parce que bien souvent tout se joue dans le "ici et maintenant". Temporiser, prévoir ou se retenir demande un ego bien construit ou tout du moins qui supporte les frustrations, ce qui est loin d’être acquis à l’adolescence.
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