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UNIVERSITE DE KASDI MERBAH-OUARGLA
FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE DEPARTEMENT DES SCIENCES AGRONOMIQUES GUERRIDA Kheira MERZOUG Khadidja Encadré par: GUEZOUL Omar Les interactions entre sol, plantes, arthropodofaunes dans la région de Ouargla cas de l’exploitation de l’ITAS Résumé: Les interactions entre sol, plantes, arthropodofaunes est étudiée dans la région de Ouargla (34° 54’ N., 5° 20’ E.).cas de l'exploitation de l’ITAS dans trois biotopes déférentes . Chaque biotope est représentée par leur propres caractéristiques écologiques notamment la nature sol et la végétation. Les méthodes appliquées celle des pots Barber , filet fauchoire , et la parapluie japonais , qui permet la capture du plus grand nombre d’arthropodes aussi bien en individus qu’en espèces. Dans les trois milieux, la classe des insecta est nettement dominante que ce soit dans le milieu Eucalyptus (100%), au niveau des Tamarix sp (95%) et dans le milieu phœnicicole (87,5%). De même, en nombre d’individus et d’espèces, c’est l’ordre des Hymenoptera qui domine aussi bien sous milieu de Tamarix sp avec 93 % sous Phoenix dactylifera L avec un taux de 81,0 % qu’au niveau des Eucalyptus avec 68,1 %. En seconde position, l’ordre des Coleoptera intervient faiblement dans les trois milieux d’étude, soit 19,31% sous Phoenix dactylifera , 0,58 % sous Tamarix sp, 0 % sous Eucalyptus. Pour les autres ordres, ils sont très faiblement représentés comme les Diptères (13,25 %) , les Homoptères (10,22%) ,les Lépidoptères 10% ,et les Hémiptères 4,37%, Au sein des Hyménoptères on note que la famille la plus fournie est celle des Formicidae soit dans les Eucalyptus (19,63 %), les Tamarix sp(42,29 %) et Phoenix dactylifera (38,06%). L’utilisation d’indices écologiques a permis de caractériser les peuplement d’arthropodes. Enfin, les résultats montrent que Diversité des arthropodofaunes dépendent de la structure végétale du milieu, d’une part et du comportement des espèces vis-à-vis des modifications de ce milieu d’autre part. Donc, le peuplement d’arthropode constitue l’indicateur écologique le plus représentatif de l’état du milieu. Mots clés : Interaction, arthropodofaunes, plantes, sol, palmiers dattier, Ouargla, 1- Description de l’exploitation l'I.T.A.S: La palmeraie de l'Université KASDI-Merbah Ouargla est située au niveau de l'ancien périmètre de Gara-Krima. Elle a été crée en 1957 par le service pour la mise en valeur et confiée plus tard en 1979 à l'I.T.A.S. dans un but expérimental et scientifique. Elle se situe à 5 Km du centre ville d'Ouargla, dans une zone peu élevée, en bordure d'un Chott .Elle est partagée en 1979 en 8 secteurs (A, B, C, D, E, F, G, et H). Chacun de ces secteurs occupe une superficie moyenne de prés de 3.6 ha. Les secteurs A, B; C, D sont occupés par des palmiers dattiers et les autres sont réservés pour une mise en valeur ultérieure. Cette palmeraie compte un effectif de 704 pieds de palmiers dattiers. Le cultivar dominant est ''Deglet-Nour''. La palmeraie est de type moderne caractérisée par des plantations ayant des écartements moyens de 10 m sur 10. En intercalaires, les planches sont réservées aux cultures fourragères telles que la luzerne Medicago sativa et l'orge Hordeum vulgare et à des expérimentations des étudiants. 2- Objectifs: Cette étude a pour l’ inventaire des arthropodofaunes réaliser dans trois milieux (Phoenix dactylifera L , Eucalyptus ,Tamarix sp) par trois méthodes de capture (Pot Barber, filet fauchoire ,parapluie japonais),à travers la région de Ouargla cas de l’exploitation l’ITAS) pour but D’apprécier les influences de chaque biotope sur la diversité des arthropodofaunes Milieu phœnicicole Brise vent (Eucalyptus) Milieu délaisser, Tamarix sp Fig 1- Photo satellitaire de la station de l’ex-I.T.A.S. (Google earth, 2015) Fig2- Les déférentes biotopes étudiées 3- Méthodes adoptées: - Les méthodes préconisées pour la capture des arthropodes au niveau des trois milieux est celle: Des Pots Barber: En effet, à l’aide des 8 pots sont disposés en transect, soit en ligne de 40 m avec un intervalle de 5 m entre deux pots consécutifs . Les pots sont laissés en place sur le terrain pendant 24 h. Filet fauchoire: la technique de son maniement est facile et permet aisément la capture des insectes aussi bien ailé au vol que ceux exposés sur la végétation basse, (BRAHMI ,2005).L'examen de contenu se fait régulièrement après quelques coups de filets, et on retire les espèces avec les doigts, les pinces souples ou à l'aide de l'aspirateur. (BENKHELIL, 1992). Le nombre de coups donnés avec le filet fauchoire est de 10 fois (BENKHELIL, 1991). Parapluie japonais: La technique consiste à frapper de quelques coups secs des branches d'arbre ou d'arbustes pour faire tomber les insectes qui s'y trouvent. Il faut frapper deux fois la branche au même endroit pour capturer le maximum des insectes. -Le contenu est filtré et mis séparément dans une boîte en vue des déterminations faunistiques ultérieures au laboratoire. L’identification des espèces a été faite par les deux demoiselles MERZOUG Kh et GUERRIDA Kh du laboratoire de l’I.T.A.S. de l’université d’Ouargla et confirmé par le professeur GUEZOUL O, La reconnaissance est faite sous une loupe binoculaire. Fig3- les trois méthodes d’échantillonnage Pot Barber Filet fauchoire Parapluie japonais 4- Résultats Tableau 1 – Effectifs des espèces capturées par les déférentes méthodes d’échantillonnage : Classes et ordres Familles Espèces Milieu phœnicicole Milieu Tamarix sp. Eucalyptus P.B F.F PJ Arachnida Aranea Aranea sp. 2 16 1 Hemiptera Hemiptera F. ind Hemiptera sp. 9 Coleoptera Tenebrionidae Pimelia interstitialis Blaps sp. Coccinillidae Pharoscymnus numidicus 49 Hymenoptera Formicidae Monomorium sp. ind 21 4 Plagiolipis moura sordida Camponotus thoracicus 14 97 17 Camponotus sp. ind. 3 5 Cataglyphis bambycinus 25 Cataglyphis bicolor 13 36 Pheidole palludula 58 Lepiziota frauenfeldi 10 7 Messor sp Lepidotera Nymphalidae vanessa cardiu Cynthia cardiu 12 Diptera Calliphoridae Lucilia sp. Culicidae Culex sp. 29 Nevroptera Chrysopidae Chrysoperla sp. Neuroptera Fourmilion sp 6 Homoptera Diaspidae Parlatoria blanchardi Aphidae Acyrtosiphon pisum 8 Totale 22 133 73 139 31 65 Cataglyphis sp Monomorium sp. Monomorium sp. Pimelia interstitialis vanessa cardiu Pharoscymnus numidicus Fig4- Quelques photos des espèces échantillonnées par les déférentes méthodes d’échantillonnage Conclusion L’étude de l’interaction sol, plante , arthropodofaunes avec l’utilisation des techniques des pots Barber, filet fauchoire , et Parapluie japonai, dans trois milieux à l’exploitation de l’ITAS, montre l’existence de 2 classes, celle des Insectes, et des arachnides. La classe des Insecta domine largement en fonction des ordres et en familles. L’ordre des Hyménoptères est le mieux représenté que ce soit sous Tamarix gsp (87,5%), sous Eucalyptus (100 %) où même sous Phoenix dactylifera (55,5 %). Parmi les Hyménoptères, la famille la plus fournie en espèces est celle des Formicidae, dont Componotus thoracicus. intervient dans les trois milieux (E = 12,97%, T= 74,04 % et P = 10,68 %) ainsi que Cataglyphis bicolore et Pheidole Palludula. Le nombre total des espèces capturées par les déférentes techniques d’échantillonnages au niveau des trois milieux étudiés à l’exploitation de l’ex ITAS est de 22. Elles sont réparties entre 2 classes dont celle des insectes est la plus importante avec 8 ordres, suivi par les arachnides qui sont très faiblement représentés. En fonction des ordre, il est à remarquer que les trois biotopes étudiés abritent un taux très élevé d’Hyménoptères soit 100% sous Eucalyptus ,87,5 % sous Tamarix sp. Et 55,5 % sous palmier. En second position et faiblement figurés, les Coléoptère participent avec un pourcentage de 19,31% dans le milieu phœnicicole, avec 0,58 % dans le milieu Tamarix sp et seulement avec 0 % dans le milieu Eucalyptus. Les autres ordres interviennent uniquement par quelques individus comme les Diptères (13,25 %), les Homoptera (10,22 %),les Lépidoptères (10 %), et les Hémeptere (4,37 %), (Fig.5). Au sein des Hymenoptera ce sont les Formicidae qui apparaissent les plus importants avec notamment, Camponotus thoracicus. respectivement dans les trois milieux, ainsi que Cataglyphis bicolor. et Pheidole palludula Fig 5 – Répartition des espèces en fonction des ordres d’arthropode dans les trois biotopes Sources bibliographique 1 – ABABSA (L.), AMRANI (K.), SEKOUR (M.), GUEZOUL (O.) & DOUMANDJI (S.) 2005.– La richesse des espèces aviennes dans la région d’Ouargla : Cas des palmeraies de Mekhadma et Hassi Ben Abdellah. Séminaire national sur l’Oasis et son environnement : Un patrimoine à préserver et à promouvoir, avril 2005, Département Biologie, Université Ouargla : 42. 2– PERRIER R., 1940 – La faune de la France, Hyménoptères. Ed. Delagrave, Paris, T.VIII, 211 p. 3 – PERRIER R., La faune de la France, Coléoptères 2ème partie. Ed. Delagrave, Paris, T. VI, 229 p. 4 – PERRIER R., La faune de la France, Les Diptères, Aphaniptères. Ed. Delagrave, Paris, T. VII, 216 p. 5 – PERRIER R., La faune de la France, Les Coléoptères 1ère partie. Ed. Delagrave, Paris, T. 5, 192 p.
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