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INCONTINENCE URINAIRE DE LA FEMME
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DEFINITION ICS 1976 Fuite d’urine involontaire par le méat uréthral et ayant un retentissement social ou hygiénique et démontrée de manière objective L’incontinence urinaire a été définie en 1976 par le comité de standardisation de l’ICS. Cette définition exclu d’emblée du champs de l’incontinence les fistules vésico vaginales et urétérovaginale. Par ailleurs, cette définition fait intervenir la notion de qualité de vie, l’incontinence étant clairement définie comme une fuite d’urine ayant un retentissement social.
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CLASSIFICATION Incontinence d’effort : perte d’urine involontaire survenant lors d’une augmentation de la pression abdominale : éternuement, toux, marche Incontinence par impériosité : perte d’urine par envies pressantes non maitrisables en rapport avec une contraction de la vessie Incontinence mixte : association d’une incontinence d’effort et d’une incontinence par instabilité vésicale Il existe deux grands mécanismes d’incontinence urinaire : l’incontinence d’effort et l’incontinence par impériosité. Ces deux modes d’incontinence peuvent être associé chez une même patiente définissant les incontinences mixtes.
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ANATOMIE PELVIENNE Muscles Abdominaux Vessie Sphincter strié urétral
Rectum
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PHYSIOPATHOLOGIE INCONTINENCE D’EFFORT
Le hamac sous uréthral décrit par De Lancey au début des années 80 agit comme un mécanisme autobloquant sur lequel l’urèthre vient s’écraser lors des augmentations de pression intrabdominale. Ce hamac sous uréthral est composé d’éléments musculaires (faisceau antérieur des releveurs de l’anus), d’éléments ligamentaires (ligaments pubouréthraux) et d’éléments conjonctifs (fascia endopelvien, paroi vaginale)
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MECANISMES INCONTINENCE D’EFFORT
Hypermobilité uréthrale 90% Accouchement Efforts répétés (toux chronique, constipation, sport…) Constitutionnel Insuffisance sphinctérienne (10%) Le principal mécanisme de l ’incontinence d ’effort est le relâchement des structures de soutien du canal de l’urèthre. L ’accouchement et les efforts chroniques répétés sont les principales causes. Cependant on doit signaler qu ’il existe également un facteur constitutionnel et que toutes les femmes ne sont pas égales . En effet la solidité des ligaments peut varier d ’une patiente à une autre.Il peut donc exister un facteur héréditaire d ’incontinence urinaire. On peut également citer l ’étude du Lancet qui avait montré une association entre hyperlaxité ligamentaire et incontinence urinaire.
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MECANISME INSTABILITE VESICALE
Infection urinaire syndrome de cystite Irritation vésicale polype calcul infection de voisinage Maladie neurologique LE PLUS SOUVENT : PAS DE CAUSE RETROUVEE
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SYMPTOMES CLINIQUES IUE
Fuites en jet Après un effort Eternuement> toux>marche>changement de position Habituellement pas de fuites nocturnes Facilité d’adaptation L’incontinence d’effort est moins anxiogène que l’hyperactivité vésicale en raison de son caractère prévisible. L’interrogatoire permet d’en préciser les principales caractéristiques
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INSTABILITE VESICALE SYMPTOMES
Impériosités mictionnelles : impossibilité de pouvoir différer une miction Pollakiurie diurne et nocturne Survenue de plus de 7 mictions par 24 heures et / ou plus d’une miction la nuit Fuites sur urgence : non prévisibles, indépendante de l’effort mais précédées d’une envie pressante non maîtrisable Les fuites sur urgences sont mal perçues par les patientes en raison de leur caractère soudain, imprévisible, donnant une impression de perte de contrôle du corps. Le délai de sécurité permet d ’une certaine manière de quantifier la sévérité en demandant à la patiente le délai dont elle dispose entre le moment où elle ressent l ’envie d’uriner et le moment où la fuite risque de survenir. Normalement ce délai devrait être supérieur à 15 minutes
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HYPERACTIVITE VESICALE Des circonstances favorisantes
« Sensorielles » : envie pressante après stimulus auditif, visuel « Paroxysme émotionnel » Fou rire Frayeur Orgasme « Réflexe ou phobique» syndrome de la clé dans la porte Il existe trois grandes circonstances favorisant ou déclenchant la survenue d ’impériosités mictionnelles avec ou sans fuites : Sensorielle : de nombreuses patientes décrivent la survenue des symptômes essentiellement lors de l ’audition de bruit d ’eau, visualisation d ’eau, au froid … Paroxysme émotionnel : il s ’agit d ’une véritable miction qui se déclenche lors de trois situations relativement caractéristiques. Tout se passe comme si le contrôle « social » de la miction disparaissait lors de ces circonstances. Réflexe ou phobique : c’est dans cette catégorie que l ’on place le fameux syndrome de la clé dans la porte. Il s’agit pour cette circonstance d ’un véritable réflexe de Pavlov vésical, avec anticipation prématurée de la part du cerveau d ’une situation socialement compatible avec la miction, en l ’occurrence la proximité de toilettes.
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SEVERITE ET RETENTISSEMENT
Nombre et type de protections utilisées Délai de sécurité : quantifie les impériosités Calendrier mictionnel : quantifie la pollakiurie Questionnaires de qualité de vie Image de soi Activités quotidiennes Situations d’effort Impact émotionnel Sexualité Qualité de vie globale « Pad test » ou test d’incontinence La sévérité d’une incontinence urinaire quelle qu’en soit le mécanisme peut être appréciée de plusieurs manières tout en privilégiant les critères objectifs. Les tests d’incontinence sont essentiellement utilisés pour quantifier de manière objective l’incontinence d’effort en demandant à la patiente d’effectuer sur une période de temps précise une série d’exercice au décours desquels la quantités d’urine perdue est estimée par la pesée d’une protection.
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EXAMEN CLINIQUE Objectifs
Voir l’incontinence d’effort Rechercher un prolapsus associé Evaluer la trophicité vaginale Quantifier le tonus musculaire Sensibilité périnéale Dias à n ’utiliser que pour des conférences médicales
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EXAMENS COMPLEMENTAIRES
1ere intention : ECBU ou bandelette Aucun autre examen n’est nécessaire A l’issue de l’évaluation initiale et sous réserve qu’une situation « complexe »aie été éliminée, aucun examen complémentaire n’est utile à ce stade et ce que le diagnostic soit une incontinence d’effort ou une hyperactivité vésicale. Un traitement de première intention conservateur sera proposé et la patiente réévaluée au décours.
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IUE : traitement de premiere intention
Rééducation périnéale 12 à 15 séances Kinésithérapie Biofeed back Electrostimulation Objectifs : Renforcement sangle musculaire périnéale Acquisition du réflexe de verrouillage périnéal à l’effort TT hormonal substitutif Le traitement de première intention de l’incontinence d’effort repose sur la prescription de rééducation périnéale. L’objectif de cette rééducation est de renforcer le soutien musculaire de l’urèthre et du col vésical. Ce renforcement passe par un travail de musculation et un travail comportemental avec l’acquisition du réflexe de verrouillage périnéal à l’effort. Chez la femme ménopausée, un traitement hormonal substitutif prescrit par voie locale ou générale permet de faciliter le travail de rééducation. Insister auprès des patientes sur la nécessité de poursuivre ce travail au décours des séances de rééducation. 50 à 70% des femmes sont nettement améliorées au décours de la rééducation. Cependant les résultats se dégradent chez la plupart d ’entres elles si absence d ’entretien…comme pour n ’importe quel travail de musculation!
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INSTABILITE VESICALE Traitement de 1ere intention
Traitement médicamenteux « anticholinergique » : agit sur le contrôle neurologique de la vessie Peu de contre indications Effets secondaires : bouche sèche Durée initiale 3 mois Peut être associé à la rééducation périnéale La rééducation périnéale couplée au traitement anticholinergique peut être utile notamment s ’il existe une incontinence d ’effort associée à l ’instabilité vésicale. En effet la contraction active des muscles du périnée a un effet inhibiteur sur la contraction de la vessie
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URODYNAMIQUE INFORMATION AUX PATIENTES
Examen ambulatoire Pas de nécessité d’être à jeun Durée 30 à 45 minutes ECBU stérile Arriver avec une vessie pleine Sondage vésical L’examen urodynamique se déroule en ambulatoire et dure 30 à 45 minutes. Il est nécessaire d’avoir des urines stériles lors de l’examen. Les mesures s’effectuent par une petite sonde placée dans la vessie. Cet examen est réalisé dans le cas où les traitements de première intention n ’ont pas été efficaces
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DEBITMETRIE Vura Qura Enregistrement du Débit
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DEBITMETRIE Tracés Normale Obstruction Hypocontractilité Jet Haché
Qura Qura Temps Temps Qura Jet Haché
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CYSTOMANOMETRIE A L ’EAU
1000 ml POCHE D ’EAU STERILE Pura Pves Pabd Pdet Rectum Vessie 30° Enregistrement simultané des pressions urétrale et vésicale avec remplissage à l’eau Pompe
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Contraction detrusorienne
CYSTOMANOMETRIE Test incontinence Efforts de toux : Calibration Toux Poussée abd Débit de remplissage 50ml/min Vol Injecté 100 cc 200 cc 300 cc 400 cc P Abdo P Ves Cystomanométrie normale. Contraction detrusorienne mictionnelle P det Débit MICTION REMPLISSAGE Test IUE
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INSTABILITE VESICALE Vol inj. PAbd P ves. P det Débit
Effort de toux Contractions desinhibées Vol : 90cc Cystomanométrie avec instabilité vésicale
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PROFIL DE PRESSION URETRALE
Pura Sonde Retrait Appareil de retrait Déroulement de la profilométrie uréthrale
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AUTRES EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Indications décidées au cas par cas CYSTOSCOPIE ECHOGRAPHIE CYSTOGRAPHIE Les examens complémentaires sont décidés au cas par cas en fonction de la symptomatologie.
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PRINCIPES DU TRAITEMENT CHIRURGICAL DE L’INCONTINENCE D’EFFORT
Indications Incontinence d’effort avec retentissement significatif en terme de qualité de vie Echec de la rééducation périnéale Objectifs Refaire le hamac sous uréthral Renforcer la pression sphinctérienne
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Technique TVT Soutènement de l’urèthre moyen par une bandelette synthétique Intervention réalisée par voie endovaginale L’intervention TVT(Tension-free Vaginal Tape) proposée depuis 1995 a pour objectif de refaire un hamac sous uréthral en interposant sous le canal de l’urèthre une bandelette de tissu synthétique
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RESULTATS TVT Informations aux patientes
Durée de l’intervention : 20 min Durée de l’hospitalisation : 24 à 36 heures Durée de convalescence 10 à 15 jours Premier mois Pas d’effort important Traitement constipation Pas de bain Pas d’activité sexuelle La survenue d’infections urinaires à répétition en post opératoire impose d’éliminer avec certitude une érosion endovésicale de la bandelette et conduire à la réalisation d’une cystoscopie.
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RESULTATS TVT Informations aux patientes
Principales complications Plaie de vessie : 5-7%, aucune conséquence Infection urinaire post opératoire : 5 à 10% Rétention post opératoire < 5% Douleurs prolongées < 2% Diminution de la force du jet : 5 à 20% Résultat fonctionnel : plus de 80% de patientes satisfaites
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CAS COMPLEXES Incontinence d’effort Instabilité vésicale
Dire que dans les situations les plus complexes d ’incontinence d ’effort l ’urologue peut décider d ’implanter un sphincter artificiel ou dans les cas complexes d ’instabilité vésicale un neuromodulateur. Insister pour dire que l ’urologue est le seul spécialiste qui a la maîtrise de l ’ensemble des techniques Prothèse sphinctérienne « pace maker » de vessie : neuromodulation
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CONCLUSION Incontinence n’est pas une fatalité
Plusieurs mécanismes possibles Traitements adaptés
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