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Van Gogh: Dégager L’essentiel

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Présentation au sujet: "Van Gogh: Dégager L’essentiel"— Transcription de la présentation:

1 Van Gogh: Dégager L’essentiel
Van Gogh peint en séries pour atteindre un maximum d’intensité expressive dans ses toiles (les séries des tournesols, les autoportraits, les portraits, les cyprès, les champs de blé…) Il veut trouver un langage pictural apte à exprimer la vérité émotionnelle de tout être, objet, paysage qu’il a peint. Son sentiment de la réalité spirituelle, le quelque chose d’éternel que l’oréole symbolisait … Pour Van Gogh, c’est la couleur et non la forme qui détermine le contenu émotionnel de la toile. Il attribue une signification émotionnelle et symbolique aux couleurs, qui, même si exagérées, restent toutefois liées au monde visible.

2 Nous avons, en parlant de Van Gogh, vu qu’il voulait trouver un langage pictural apte à exprimer la vérité émotionnelle de tout être, objet, paysage qu’il a peint, son sentiment de la réalité spirituelle: « Je désire peindre les hommes et les femmes avec ce quelque chose d’éternel que l’auréole servait à symboliser » . Vincent Van Gogh, Portraits de Joseph-Etienne Roulin et Autoportrait 1889

3 Se rattache au symbolisme, annonce le fauvisme, l’expressionnisme…
L’œuvre de Van Gogh se rattache au symbolisme, car il cherche à «vêtir l'idée d'une forme sensible », a trouver des symboles pour atteindre une « réalité supérieure »… Le mot « symbolisme » (« symbole », « jeter ensemble ») désigne l'analogie que cet art souhaite établir entre l‘idée abstraite et l'image chargée de l'exprimer. D’autre peintres se rattachent au symbolisme, dont Paul Gauguin et Edvard Munch dont nous allons parler aujourd’hui. Voyons alors de quoi il s’agit:

4 Le Symbolisme, le Synthétisme…
Le symbolisme est une autre réaction contre le naturalisme de la tradition occidentale, qui accorde trop d’importance à l’observation de la nature. Le symbolisme fait appel à la vision subjective pour créer les symboles permettant d'atteindre la réalité supérieure de la sensibilité. Le symbolisme a pour idéal la synthèse des différents arts, d’où son autre appellation, le synthétisme… Le terme de synthétisme se rapporte aussi à l’idée de synthétiser (créer) ses propres symboles. Le symbolisme renoue avec certains aspects du romantisme, mais le style en peinture en est statique, souvent hermétique (chaque artiste développant, synthétisant son propre répertoire de symboles), quand l'art romantique est impulsif et rebelle... du grec sumbolon, « objet coupé en deux constituant un signe de reconnaissance quand les porteurs pouvaient assembler les deux morceaux » Alors que Manet et les impressionnistes cherchent une nouvelle technique de peindre, (quittant l’aspect soigné, privilégiant la rapidité apte à capter l’impression du moment, laissant le trait apparent…),

5 Le symbolisme est contemporain de l’impressionnisme mais renoue avec certains aspects du Romantisme. À la différence du romantisme toutefois, le symbolisme en peinture est un style statique, hiératique, hermétique aussi, chaque artiste développant, synthétisant ses propres symboles, quand l'art romantique est impulsif, tourmenté, rebelle... 1883, Symbolisme: Pierre Puvis de Chavannes ( ), Jeunes filles au bord de la mer, 1879

6 Odilon Redon (1840-1916) (illustration des Histoires fantastiques d’Édgar Allan Poe)
1903 Portrait de Paul gauguin 1914, Le Cyclope , Portrait de Paul Gauguin Odilon Redon, L’oeil ballon, 1878 1885, Beatrice

7 Le précurseur du symbolisme est un peintre plus âgé, Gustave Moreau ( ). D’inspiration romantique, accordant plus d’importance à la vision subjective qu’à l’observation de la nature, il va trouver la notoriété vers la fin de sa vie, ses idées s’accordant à nouveau avec le goût de l’époque. L’Apparition (La danse de Salomé),

8 4-4-4 Le post-impressionnisme
Paul Cézanne ( ) Georges Seurat ( ) Vincent Van Gogh ( ) Paul Gauguin ( ) Henri de Toulouse Lautrec ( )

9 Le postimpressionnisme de Paul Gauguin: le symbolisme, le synthétisme

10 Paul Gauguin ( ) Croyant la civilisation occidentale « déréglée », imposant à l’homme une vie incomplète consacrée à la recherche de bénéfices matériels au détriment de sa vie spirituelle, Gauguin, à l’âge de 35 ans, quitte une prospère carrière d’agent de change, amateur d’arts dans son temps libre, pour se consacrer entièrement à la peinture. Gauguin quitte Paris et se rend en Bretagne, va travailler au Panama, puis en Martinique, le tout à la recherche d’une vie plus simple, plus naturelle… Malade, désargenté, de retour en France, Gauguin s’installe en Bretagne, à Pont Aven, déjà fréquenté par les peintres. Parmi les paysans bretons, à la foi simple et très présente dans leur vie quotidienne, Gauguin crée, synthétise son propre langage pictural s’inspirant de l’art populaire, indigène et de l’art médiéval. (il possédait la Coupe de fruits, verre et pommes de Cézanne) (des vitraux des cathédrales)

11 Évolution du style: d’abord amateur d’arts dans son temps libre, admirateur de Cézanne (il possédait la Coupe de fruits, verre et pommes de Cézanne) à l’apparition de son propre style… 1880, Étude de nu, Suzanne cousant 1886, Nature morte avec profil de Laval Paysage de Martinique, 1887

12 La vision après le sermon (Jacob luttant avec l’ange), 1888
En Bretagne, parmi les paysans bretons, à la foi très présente dans leur vie quotidienne, Gauguin peint sa Vision après le sermon où il tente de recréer à la fois la réalité imaginée de la vision et l’extase des paysannes… à Pont Aven, fréquenté par les peintres, où sa forte personnalité s’impose bientôt (École de Pont Aven). La vision après le sermon (Jacob luttant avec l’ange), 1888

13 Les caractéristiques essentielles du style de Gauguin sont désormais établies et ne changeront pas beaucoup: les formes sont plates, simplifiés, soulignées de noir (« le cloisonnisme » des vitraux des cathédrales), les couleurs brillantes ne sont pas tout à fait naturelles. modelé et la perspective cèdent le pas à des Gauguin, La vision après le sermon (Jacob luttant avec l’ange), 1888

14 La couleur chez Gauguin n’est pas tout à fait naturelle: « Comment voyez-vous cet arbre? Vert? Mettez-donc le plus beau vert de votre palette! Et cette ombre? Plutôt bleue? Ne craignez pas de la peindre aussi bleue que possible! ». 1888, Arbres bleus

15 Dans une lettre de 1888, Paul Gauguin exprime son credo artistique: « Un conseil, ne copiez pas trop d'après nature, l'art est une abstraction, tirez là de la nature en rêvant devant, et pensez plus à la création qu'au résultat. C'est le seul moyen de monter vers Dieu en faisant comme notre divin Maître, créer ». à Pont Aven, fréquenté par les peintres, où sa forte personnalité s’impose bientôt (École de Pont Aven). La vision après le sermon (Jacob luttant avec l’ange), 1888, Le Christ jaune, 1889

16 Gauguin rejoint Van Gogh à Arles en 1888, où ils peignent ensemble, souvent un même motif, ce qui se termine deux mois après avec l’épisode de l’oreille coupée de Van Gogh. Van Gogh: La chaise de Gauguin Gauguin, 1888, Van Gogh peignant les tournesols

17 Gauguin, Le Christ jaune, 1889
En 1891, ruiné, il habite un temps à Paris, puis s'embarque pour la Polynésie, grâce à une vente de ses œuvres soutenue par deux articles enthousiastes, publiés par ses amis dans la presse. Gauguin, Le Christ jaune, 1889 Gauguin, , Autoportrait avec le Christ jaune

18 Gauguin, Les Tahitiennes
Il s'installe à Tahiti où il espère fuir la civilisation occidentale et tout ce qui est artificiel et conventionnel. Il passera désormais toute sa vie dans les régions tropicales, d'abord à Tahiti puis dans l'île de Hiva Oa. Gauguin, Les Tahitiennes Gauguin, Manao tupapau (The Spirit of the Dead Keeps Watch), 1897

19 C’est là, influencé par l'environnement tropical et la culture polynésienne, qu’il peint ses plus beaux tableaux, accédant aux symboles universels de la vie et de la mort… Gauguin, Ia Orana Maria (Je vous salue Marie),

20 Gauguin, Mahana no atua (Day of the Gods), 1894

21 Gauguin, D’où venons nous? Que sommes nous? Où allons nous?, 1898
C’est là qu’il peint notamment son œuvre majeure « D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? », qu'il considère lui-même comme son testament pictural, accédant aux symboles universels … il réalise aussi des sculptures sur bois Gauguin, D’où venons nous? Que sommes nous? Où allons nous?, 1898

22 Dégager l’essentiel: Gauguin fuit la civilisation occidentale et puise dans différentes traditions pour créer, synthétiser son langage personnel (synthétisme, symbolisme). Les formes sont simplifiées, plates, cernées de noir (le cloisonnisme des vitraux médiévaux), les couleurs brillantes ne sont pas tout à fait naturelles: « ne copiez pas trop d'après nature, l'art est une abstraction, tirez là de la nature en rêvant devant ». Gauguin, Ia Orana Maria (Je vous salue Marie), La vision après le sermon (Jacob luttant avec l’ange), 1888/ Mahana no atua (Day of the Gods), 1894

23 Edvard Munch, Les trois ages de la femme (La danse de la vie), 1899
Un autre peintre accède aux symboles universels, non pas en fuyant la civilisation occidentale, mais en en “buvant l’amertume jusqu’à la dernière goute”. C’est le norvégien Edvard Munch. Edvard Munch, Les trois ages de la femme (La danse de la vie), 1899

24 Edvard Munch (1863-1944): Exorciser son drame personnel
Peintre et graveur norvégien, Edvard Munch peint pour rendre ses propres sentiments de désespoir devant la mort de ses proches (sa mère meurt de tubérculose alors qu’il a cinq ans, ensuite sa soeur ainnée à l’âge de quinze ans, sa soeur cadette sombre dans la dépression, son frère meurt jeune, puis son père en 1889). Il laisse une oeuvre obsessionnelle, relatant son drame personnel en des termes qui accèdent aux symboles universels… Printemps, 1889, Les cendres, La mère morte

25 Edvard Munch , Printemps, 1889
Né en 1863, âgé de 26 ans *1889 l’année de la mort du père Edvard Munch , Printemps, 1889

26 « Peindre sa propre vie » : La série de peintures intitulées l’Enfant malade (1885, 1896, 1907 et 1910) relate la mort de sa soeur ainée, après la mort de leur mère. «  Je ne peints pas ce que je vois. Je peints ce que j’ai vu. » Enfant malade, 1885, 1896, 1907 et 1910

27 Munch, La mort dans la chambre de la malade (1893, 1895)
« Boire son sujet jusqu’à la dernière goute d’amertume, comme je l’ai fait pour « L’enfant malade ». Ce n’était pas seulement moi qui était assis là bas, c’est tous les êtres qui m’étaient chers. » Munch, La mort dans la chambre de la malade (1893, 1895)

28 « L'appareil photo ne peut pas concurrencer le pinceau et la palette, tant que l'on ne peut pas l'utiliser au Paradis ou en Enfer. » Angoisse,1893 Soirée sur l’avenue Karl Johan, 1892

29 Le Cri, deux des quatre versions (1893, 1910)
Munch écrivit dans son journal, le 22 juillet 1892 : « Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait — tout d'un coup le ciel devint rouge sang »… « il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir de la ville — mes amis continuèrent, et j'y restai, tremblant d'anxiété — je sentais un cri infini qui passait à travers l'univers et qui déchirait la nature. » Le Cri, deux des quatre versions peintes entre 1893 et 1917 (ici 1893 et 1910) Désespoir, 1892 Le Cri, deux des quatre versions (1893, 1910)

30 Autoportrait avec bras de squelette, 1895
Le cri, 1895 Autoportrait avec bras de squelette, 1895

31 Munch envisage l’art comme un travail de mémoire, un travail de deuil, une autobiographie. Son oeuvre fait echo aux grandes angoisses de son époque. L’expression de son drame personnel par la couleur, la ligne ondulée et la recherche de symboles, font de cet héritier du langage visuel de Van Gogh et de Gauguin le précurseur du mouvement des expressionnistes allemands, à partir de 1905. Dans les années 1930 et 1940, les nazis jugeront son œuvre « art dégénéré » et retireront ses tableaux des musées allemands. Il passe les dernières années de sa vie dans sa maison près de Oslo, cachant ses tableaux à l’étage dans la peur de se les voir confisqués et détruits. Il meurt en janvier 1945.

32 Récapitulons… La recherche d’un art nouveau traverse cette fin du XIXème siècle. Nous en avons mis en scène quelques figures majeures: les méthodiques Seurat, remplissant ses toiles d’infimes points de couleurs, et Cézanne, cherchant à «trouver les volumes», et faire de l’impressionnisme «quelque chose de solide comme l'art des musées»; Les fougueux Van Gogh et Gauguin : symbolisme de la couleur pour Van Gogh, synthèse de language pictual pour Gauguin, qui fuit la société occidentale, s’inspirant d’art médiéval ou indigène. D’autres peintres vont se rattacher au symbolisme, comme le norvégien Edvard Munch cherchant à exorciser son drame personnel par ses peintures… En abordant l’art du XXème siècle, nous allons revenir à ses peintres, véritables pères de tout l’art visuel de notre époque…

33 1902, Mont Sainte-Victoire, 1889 nuit étoilée 1888 vision

34 Thèmes à réflexion: Séries de peintures sur un même sujet chez Monet, Van Gogh et Munch
L’enfant malade L’enfant malade 1896

35 Les trois âges de la femme… le symbolisme chez Gauguin, Klimt et Munch:

36 L’expression par la couleur chez Van Gogh et Munch…
Le cri 1893


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