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LES ACCIDENTS DE PLONGEE
Accidents barotraumatiques: la loi de Mariotte Supressions pulmonaires Oreille et sinus Pathologie gastro-intestinale Accidents dentaires Les accidents biochimiques: loi de Dalton Toxicité de l'O2, du CO2, des gazs diluants et des polluants de l'air Accidents de décompression La noyade en plongée
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Accidents barotraumatiques
Toutes lésions consécutives à une variation de pression: non respect de la loi de Mariotte En plongée deux solutions: soit admettre un gaz à la pression hydrostatique (détendeur), soit faire varier V pour équilibrer P Les parois doivent être suffisamment élastiques sinon il ya un barotraumatisme Certains accidents surviennent à la descente d'autres à la remontée
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Surpressions pulmonaires
Le poumon communique avec l'ambiance gazeuse en équipression du plongeur si trachée et glotte sont largement ouverts En apnée: OAP à la descente (« squeeze ») En scaphandre: surpression pulmonaire à la remontée
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Mécanisme de la SP Accident grave parfois mortel.
A la remontée les volumes gazeux pulmonaires augmentent s'il ya un obstacle. Si la glotte est fermée (blocage expiratoire ou spasme laryngé) c'est la surpression globale, si des bronches sont spasmées ou à clapet c'est la surpression partielle. Accident d'autant plus grave qu'il survient près de la surface (entre 10 et 0 m Vx2; entre 40 et 30m Vx0,2) La rupture des alvéloles entraîne un passage de gaz vers la plèvre (pneumothorax) le médiastin (compression cardio vasculaire ou bronchique) la peau (enphysème SC) et surtout vers les vaisseux sanguins (embolie gazeuse)
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La symptomatologie Signes généraux: Pâleur fatigue, cyanose, puis PC.
Respiratoires: Gêne ou dyspnée, hémoptysie, douleur thoracique, toux. Neurologiques: le plus souvent hémiplégie droite Toutes les formes existent mais toute PC en cours de remontée ou peu après doit être considérée et traitée comme une surpression pulmonaire.
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Le traitement Le seul traitement spécifique est la recompression associée à l'O2. Rapide (3 mn avant lésions!) En attendant: tête basse sous O2 pur, Tête en bas (Tendelenbourg) à 30°, couché sur le côté droit, ou en position demi-assise si troubles respiratoires La prévention: éliminer les anxieux, les personnes souffrant d'asthe, de BPCO, aux antécédents de pneumopathie sévère ou récente, et les bronchites aiguës même banales.
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BAROTRAUMATISMES DE L'OREILLE MOYENNE
Très fréquents Survenant à la descente (équilibre de pressions par la trompe d'Eustache) volontiers près de la surface (apnéistes et plongeurs entrâinés « rapides »++). Les signes: douleur, sensation d'oreille bouchée, de la simple rougeur à la perforation tympanique qui survient pour une DDP de 4 à 7m ! Prévention: ne jalmais plnger enrhumé, ne jamais « forcer » s'entraîner à la béance tubaire volontaire
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BAROTRAUMATISMES DE L'OREILLE INTERNE
10 fois moins fréquents mais redoutables Barotraumatisme « mixte » de l'oreille moyenne transmis à l'oreille interne, traumatisme direct par « coup de pression »de l'étrier dans la fenêtre ovale, à la descente, ou vertige alternobarique à la remontée (surpression résiduelle d'une caisse de tympan par dysfonctionnement tubaire). Mais aussi accidents de décompression de l'oreille interne. Hypoacousie, et vertiges qui peuvent noyer! Prévention: ne jamais plonger seul, fatigué, enrhumé et déglutir à la remontée pour prévenir l'alternobarique
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BAROTRAUMATISMES DES SINUS
Du à la mauvaise équipresion fosses nasales-sinus par obstruction de l'ostium et descente brutale (plus que remontée), ils sont rares. Douleur, épistaxis (sang dans le masque), association dans 20% des cas à un traumatisme auriculaire Prévention: dans 86% des cas il y avait des antécédents de pathologie rhinosinusienne (thèse de Bernard) donc ne pas la négliger
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ACCIDENTS DIGESTIFS Colique du scaphandrier dus à la distension des gaz coliques à la remontée rapide: éviter les fayots Lésions gastriques parfois graves, provoquées par un excès d'air (boisson gazeuse, gommes à mâcher, cp effervescents) la déglutition d'air et d'eau (embout défectueux) et/ou une remontée trop rapide (saturation puis coudure des deux valves cardiale et pylorique). Elles peuvent aller jusqu'à la rupture gastrique responsable d'une péritonique peptique avec état de choc, de traitement chirurgical urgent. Début brutal avec douleurs abdominales, météorisme responsable d'une polypnée superficielle, vomissements parfois sanglants, voire choc.
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AUTRES ACCIDENTS BT Accidents dentaires
Placage du masque (hémorragie sous conjonctivvalre, épistaxis) Placage du vêtement de plongée (hémorragie cutanée, oedème localisé)
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ACCIDENTS BIOCHIMIQUES
Toxicité de l'O2: convulsions Toxicité du CO2: baisse des performances voire PC Toxicité des gaz diluants: narcose Toxicité des polluants contenus dans l'air des blocs de plongée: prévenu en comprimant un air « propre » SNHP (syndrome nerveux des hautes presions) chez les plongeurs en caisson hyperbare
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ACCIDENTS DE DECOMPRESSION
Pendant la plongée les PP des gazs inspirés augmentent et ils se dissolvent dans les tissus (loi de Dalton) A la remontée le processus s'inverse. Si la remontée est trop rapide il se forme des bulles. Selon leur localisation ces bulles vont créer une dilacération (tendon) ou une ischémie tissulaire: c'est l'accident de décompression L'organisme va réagir: c'est la malaldie de décompression
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Maladie de décompression
Les bulles sont pour l'organisme des corps étrangers, une réaction de défense s'organise qui va aggraver l'ischémie tissulaire Les plaquettes s'agrègent autour des bulles, libèrent leurs composants, entraînant oedème, hémoconcentration, aggrégation globulaire et sludge. Les tissus lésés en particulier pulmonaires font de même. Réservoir de gaz, le tissu adipeux peut libérer des embols lipidiques. Une CIVD peut se déclencher.
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Accidents cutanés Favorisés par le vêtement sec, la compression cutanée lors de la remontée Démangeaisons (« puces ») et éruptions avec boursouflure de la peau (« moutons ») Attention à ne pas méconnaître un enphysème sc d'accident de surpression, un urticaire, une hémiparésie se traduisant par des paresthésies de l'hémicorps...
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Accidents ostéoarthromusculaires
Ce sont les « bends » créés par la dilacératiopn de tendons par des bulles, et des formes plus graves de localisation osseuse de la MDD pouvant évoluer vers une ostéonécrose. Apparaît 1/2h à 1h après la remontée surtout aux épaules chez les plongeurs loisir (puis genou, hanche, poignet, cheville) Douleur croissante, résistante aux antalgiques, cédant à la recompression même locale par un brassard à tension
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Accidents vestibulaires
A bien différencier du barotraumatisme de l'oreille interne: pas de problème d'adaptation à la descente Des bulles se forment dans le labyrynthe pouvant aller jusqu'à le dilacérer Après la remontée vertige rotatoire, vomissements, station debout impossible: ne pas confondre avec le mal de mer! Rechercher un nystagmus. La récupération dépend de la rapidité de la recompression en caisson
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Accidents cérébraux Un quart des accidents du SNC, il sont d'origine aéro-embolique par les carotides. Parfois révélant un foramen ovale perméable: pas de Valsalva lors de la remontée! Ischémie bilatérale dramatique mais rare (20%) avec consulsion puis coma dès la remontée, ou quadriplégie flasque avec décérébration dans les cas graves, ou encore des tableaux incomplets Ischémie partielle dans ¾ des cas: le plus souvent hélmiplégie flasque ou simple hémiparésie
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Accidents médullaires
Conséquence d'un aéro-embolisme veineux responsable d'une stase sanguine médullaire Début le plus souvent insidieux les premeirs signes apparaissant dans les deux heures parfois dès le palier mais trop souvent ignorés: Douleur rachidienne en « coup de couteau » mais parfois sternale ou thoracique, fourmillements qu'il ne faut pas prendre pour des « puces », rétention d'urine. Avec installation de déficits, de paraplégies d'évolution progressive le plus souvent
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TRAITEMENT des accidents de décompression
Le seul traitement spécifiques: la recompression qui réduit le diamètre des bulles L'O2 à forte concentration permet d'éliminer plus vite l'azote, d'oxygéner les tissus ischémiés et de lutter contre le sludge.
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Que faire sur le lieu de l'accident?
Il faut assurer la survie du plongeur et limiter les conséquences de la MDD Déséquiper, administrer l'O2 au masque, en PLS si coma, avec subluxation maxillaire, réchauffer avec une couverture de survie, réanimer si mort apparente Si le plongeur est conscient faire boire un litre d'eau et faire prendre 500 mg d'Aspégic Adresser le plus vite possible au centre hyperbare: appeler le 15 sur le lieu de plongée
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