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Publié parClaude Aurore Pelletier Modifié depuis plus de 7 années
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Université Populaire du Pays Salonais CYCLE HISTOIRE DU MONDE Le monde globalisé depuis 1914 (5/5) , Les indépendances en Asie Samedi 29 Avril 2017
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1919, l’Europe reste maîtresse de l’Asie du sud
Dans les années 1920, les Européens sont évincés de la Chine et laissent ainsi le champ libre pendant trois décennies à l’éphémère impérialisme japonais. Après avoir été le but ultime de l’impérialisme européen pendant plus de quatre siècles, la Chine est progressivement perçue après 1912 comme un chaos dangereux dont il convient de s’éloigner. A partir des années 1920, Britanniques et Français concentrent leurs efforts sur l’Afrique récemment colonisée, et également sur le Moyen-Orient et son pétrole, avant de laisser, là-aussi, la place aux Américains et aux Soviétiques à partir de 1956. En Asie, on abandonne la Chine mais en revanche partout ailleurs, on cherche à conserver les acquis. La Grande-Bretagne s’accroche à l’Inde et à la Birmanie, sources de richesse, de puissance (surtout en hommes) et de prestige. Elle a face à elle un nationalisme précoce qui pointe son nez dès les années 1820, mais qui ne deviendra réellement dangereux pour le pouvoir colonial qu’à partir des années 1920, notamment avec l’arrivée de Gandhi.
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1919, l’Europe reste maîtresse de l’Asie du sud
Etablie depuis 1885, l’Indochine française se renforce et les faibles oppositions sont réprimées. La Malaisie et surtout Singapour sont l’autre grande réussite du colonialisme anglais et rien ne présage un retrait. Les Indes néerlandaises sont totalement colonisées depuis les années 1880, du moins sur le papier avec les allégeances de plus 300 sultans entre 1900 et 1914. L’Australie, avec le Canada et l’Afrique du sud, accèdent à la souveraineté dans le cadre du Commonwealth instauré en 1931 (statut de Westminster), tout en restant loyaux envers la Couronne britannique et sa politique étrangère. Les Philippines sont une sorte de mandat américain. Conquises en 1898, leur autonomie est acquise dès 1916, en attendant leur indépendance en 1946.
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1920-1945, la décolonisation de l’Asie, les causes, les éléments déclencheurs
Et pourtant, c’est sur ce terreau, plutôt fraîchement conquis comme en Afrique, que les vagues de décolonisation vont naître dans les années 1920 et aboutir après 1945, juste avant celles de l’Afrique. Avant 1945, les éléments déclencheurs et extérieurs furent au nombre de huit. 1) D’abord, un nationalisme précoce en Inde (première colonie européenne en Asie) dès les années 1820. Après les luttes menées par Gandhi à partir des années 1920, l’Inde et le Pakistan accèdent à l’indépendance en 1947, la Birmanie et Ceylan en Les indépendances de l‘Inde et du Pakistan signèrent la fin de l’Empire britanniques des Indes, mais aussi de cette Inde ancienne, enfin unie, et ce grâce paradoxalement à deux siècles de colonialisme européen. 2) Le poids de l’exemple japonais, sa modernisation réussie sans et contre l’Occident, la fascination qu’il suscite auprès des nationalismes asiatiques (mouvement Dong Du, Aller à l’est, au Viêt-Nam). Et tout simplement sa bienveillance désintéressée et parfois le refuge qu’il leur offre (Sun Yat-Sen en 1897). Du moins jusqu’en 1931 et 1942. 3) Autre influence, le nationalisme chinois et sa voie républicaine de Avec en contrepartie, ce vieux sentiment antichinois qui prévaut là où la diaspora chinoise domine largement les affaires (Bangkok, Saigon, Batavia, Manille et surtout Singapour après 1819). 4) L’action des partis communistes. Inféodés à la IIIème Internationale qui siège à Moscou et à Shanghai, ils participent activement à la décolonisation. Mais au final un seul succès, le Viêt Nam en 1954 grâce au soutien chinois.
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1920-1945, la décolonisation de l’Asie, les causes, les éléments déclencheurs
5) Le climat politique mondial change après 1919. La SDN nouvellement créée par l’américain Wilson condamne implicitement le colonialisme. En Asie, le contre-poids économique croissant du Japon et la complexification accrue des échanges commerciaux rend évanescent le discours européen sur la bienfaisante complémentarité entre métropoles européennes et colonies. Autrement dit, la mondialisation, que la colonisation avait impulsée, entre en contradiction avec celle-ci. Avec un paradoxe, la colonisation est enfin populaire dans les métropoles (Exposition coloniale de Paris en 1931). Et surtout il y a un déni et un refus de l’inéluctable. La décolonisation n’est pas à l’ordre du jour et en 1936, un gouverneur général des Indes néerlandaises évoque une autonomie à venir dans trois cents ans !
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1920-1945, la décolonisation de l’Asie, les causes, les éléments déclencheurs
6) La crise économique mondiale des années 1930 signe la fin du colonialisme triomphant. Cette crise mondiale majeure se traduit en Asie par une chute des cours des matières premières (caoutchouc en Malaisie, en Cochinchine). Et en conséquence, elle se traduit également par la fin du libéralisme qui prévalait jusque là : - Fin de l’immigration entre colonies (exemple, Indiens en Malaisie) - Interventionnisme croissant des Etats, notamment pour fixer les prix des matières premières - Et surtout se constituent des blocs commerciaux et monétaires étanches entre les puissances et leurs propres colonies. Face à cette première démondialisation et à la pauvreté croissante qui en résulte, c’est là encore la colonisation qui perd sa raison d’être aux yeux des colonisés. Dans les esprits asiatiques, c’est également la fin des empires universels et du marché mondial, et donc sont mis en avant - comme en Europe à cette époque - le renforcement des structures nationales. Et par opposition sont rejetés les colonisateurs et ceux qui se sont mis à leur service comme les Chinois et les Indiens (50 millions de Chinois et 30 millions d’Indiens immigrent entre 1830 et 1914 pour s’installer dans les nouvelles colonies européennes).
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1920-1945, la décolonisation de l’Asie, les causes, les éléments déclencheurs
7) Ensuite et surtout, le cataclysme que fut l’invasion japonaise. Et le moment déclencheur de la décolonisation que fut la capitulation nippone en 1945. Malgré le discours libérateur (l’Asie aux asiatiques, Sphère de coprospérité, août 1940), cette intervention étrangère se révèle être une nouvelle colonisation, plus courte et plus catastrophique. Mais en vainquant et en humiliant les puissances coloniales européennes globalement déjà déclinantes, elle donnera après 1945 la volonté aux peuples colonisés de se libérer : en Indonésie, en Indochine et en Malaisie. Et elle obligera pour la première fois les puissances européennes à s’entendre sur le terrain après plus de quatre siècles de concurrence parfois belliciste… 8) Enfin, le climat politique mondial change à nouveau en Les grands vainqueurs, Etats-Unis et URSS, sont anticolonialistes (conférence de Téhéran fin 1943). Parmi les colonisateurs, les Britanniques sont réformistes, les Français et les Hollandais restent myopes et très hésitants. Mais tous finiront par partir… En Asie après 1945, ce n’est plus Londres, Paris, la Haye, ni même Tokyo qui dominent mais d’abord Washington, puis Moscou, et par un retour inattendu des choses Pékin après 1949.
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1914 : L’Asie des Empires : Empires coloniaux, Empire russe, Empire de Chine, Empire du Japon (et le Siam)
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1957 : Les 27 Etats asiatiques
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1945-1957, la décolonisation de l’Asie, les différents processus
A partir de 1945, dans les faits, la décolonisation dépendit de cinq facteurs. 1) La configuration locale. La division ethnique ou la question de la religion entrave ou gêne l’indépendantisme en Birmanie, en Malaisie et en Indonésie. La solidarité comme au Viêt-Nam le favorise. 2) La prévoyance ou au contraire le conservatisme d’avant-guerre des colonisateurs. En accordant avant-guerre une autonomie, les Britanniques en Inde et en Birmanie, et les Américains aux Philippines purent octroyer des indépendances dans la continuité. Ce ne fut pas le cas ailleurs : Français au Viêt-Nam, Hollandais Indonésie. 3) L’attitude de l’occupant nippon. D’abord perçue comme une libération, elle fut partout catastrophique et donc très vite rejetée. En revanche, elle créa une scission entre collaborateurs et résistants, toutefois bien moins marquée qu’en Europe. 4) Le moment de la libération. Les anciens maîtres furent les libérateurs avec l’aide des nationalistes et tout se déroula dans la continuité (Birmanie, Philippines, Malaisie). Ils ne le furent pas et ce fut la lutte (Viêt-Nam, Indonésie).
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1945-1957, la décolonisation de l’Asie, les différents processus
5) Enfin, l’élément communiste, important parce que transnational. Surtout après 1947 quand la guerre froide s’installe. Les soutiens ou les rejets aux mouvements de décolonisation des Etats-Unis d’un côté, et des Sino-soviétiques de l’autre, en dépendent. Ainsi, en Indonésie, Sukarno réprime en 1948 l’insurrection communiste et obtient de ce fait le plein soutien des Américains contre leur allié hollandais. A l’opposé, en 1954, les Etats-Unis demandent en vain à leur allié français de refuser la capitulation contre le Vietminh communiste. Un jusqu’au boutisme américain - contre-nature - qui se traduira par l’intervention américaine au Viêt-Nam dans les années 1960.
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La colonisation, un épisode éphémère de l’histoire mondiale
1885 Après l’Inde en 1820, soumission totale la même année de la Birmanie, de l’Indochine et de l’Insulinde aux puissances coloniales. La même année, au congrès de Berlin, elles se partagent l’Afrique. Le colonialisme européen solde avec succès quatre siècles de conquêtes occidentales. La même année, c’est aussi la naissance du Congrès indien. Pour les peuples colonisés, il faut déjà sortir de la colonisation ! Quand la victoire totale est là et que tout paraît irréversible, la contradiction s’insère au sein même de ce qui est acquis et la défaite commence. Quand une idéologie atteint son acmé, c’est déjà le début de la fin. 1920 La SDN d’inspiration américaine instaure le mandat pour les anciennes colonies allemandes et les nouveaux Etats arabes. Au moins dans les discours, elle met fin ainsi à l’idéal colonial et même à quatre siècles d’idéal impérialiste. Le temps des décolonisations est déjà venu, celui des auto-déterminations et des Etats-nations. Et pour la première fois, sur l’ensemble de la planète.
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Le monde globalisé depuis 1914 (5/5)
, les indépendances en Asie : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan : La Pax britannica met fin à un état de guerre : L’Empire des Indes : Le nationalisme indien : L’Inde dans la Première Guerre mondiale : La lutte pour l’indépendance : Les indépendances : La fin des Etats princiers et de l’Inde ancienne : Les Européens supplantent la Chine en Asie : Le Siècle chinois : Les Européens deviennent les maîtres de l’Asie : L’indépendance de la Birmanie : La puissance birmane dans le siècle chinois : La Birmanie est conquise par les Britanniques : La Birmanie britannique : L’occupation japonaise de la Birmanie et l’indépendance : Le Siam, allié du Japon : La puissance siamoise dans le siècle chinois : Dernières expansions du Siam : Encerclé par les Britanniques et les Français, le Siam recule : Le Siam reste indépendant entre Britanniques et Français : La Thaïlande alliée des Japonais
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1927-1955 : La décolonisation de l’Indochine française
: La puissance vietnamienne dans le siècle chinois : L’impérialisme du Siam et du Viêt Nam contre le Laos et le Cambodge : La conquête française de l’Indochine : L’Union indochinoise : Les indépendances du Viêt-Nam, du Laos et du Cambodge : La décolonisation de L’Insulinde : Indonésie, Malaisie, Nord-Bornéo et Singapour : L’Insulinde des sultanats malais et des impérialismes portugais, hollandais et britanniques : Sultanats musulmans malais et comptoirs portugais : L’âge d’or de la VOC hollandaise : Le déclin de la VOC, le retour des Anglais : Le partage anglo-néerlandais de l’Insulinde : La décolonisation de l’Indonésie : Les Indes néerlandaises : Le nationalisme indonésien : L’occupation japonaise : L’indépendance de l’Indonésie
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1941-1965 : La décolonisation de la Malaisie
: La Malaisie britannique : Singapour, le Gibraltar de l’Asie : Les protectorats britanniques de Bornéo : L’indépendance de la Malaisie : Les colonies britanniques de Bornéo et le sultanat de Brunei : Guerre avec l’Indonésie ; Echec de la Grande Malaisie et indépendance de Singapour : La décolonisation des Philippines : Les Philippines américaines : Vers l’indépendance des Philippines : L’occupation japonaise et l’indépendance des Philippines
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1885-1947 : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
: La Pax britannica met fin à un état de guerre : Guerre franco-britannique (guerre de Sept Ans, première guerre mondiale) ; Britanniques maîtres du Bengale - Déclin des Moghols de Delhi - Les Marathes au centre, créer un Empire hindou - Mysore au sud, recréer sur les cendres de l’Empire moghol, un Empire musulman : Les Britanniques soumettent Mysore ; les Marathes laissent faire : Les Britanniques soumettent les Marathes 1820 : La Pax britannica, sauf conquête du royaume sikh (1849) et Révolte des Cipayes (1858)
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1885-1947 : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
: L’Empire des Indes 1858 : 1er India Act : L’India Office à Londres ; fin de la BEIC, Provinces britanniques, 75% de la population indienne : des Conseils législatifs nommés ; réel pouvoir à l’administration britannique, l’Indian Civil Service (ICS) 562 Etats princiers sous suzeraineté britannique (25%) Existences et découpage dus aux guerres du XVIIIe siècle Etats hindous (raja, maharaja) : Mysore Etats musulmans (nawab, khan) : Hyderabad Etats sikhs dans le Pendjab Etats progressistes (Mysore), Etats réactionnaires (Hyderabad) 1877 : Victoria, impératrice des Indes
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1820-1914 : Le nationalisme indien
Par rapport aux autres régions d’Asie orientale, précocité du nationalisme indien, dès 1820 ; et une double-face : Un nationalisme rationnel d’une élite indienne anglicisée, en lien avec les libéraux de Londres 1820 : Attirance de l’élite britannique pour l’Inde hindouiste Une sphère publique embryonnaire se développe, mêlant libéraux britanniques et indiens anglicisés (1850, universités à Calcutta, Bombay et Madras) Débats animés sur l’évolution du monde : Révolution portugaise de 1823 ; Révolutions de 1830 (France, Belgique, Pologne) 1870 : Les exemples de l’unité allemande mais surtout italienne (Mazzini plutôt que Garibaldi) Mais paradoxalement, fermeture du pouvoir colonial : racisme croissant des Européens ; fermeture de l’ICS aux Indiens et famines à répétition ( ) Montée du discours anticolonial 1892 : Dadabhai Naoroji, élu libéral d’origine indienne (Parsi de Bombay) à Londres ; le drainage des richesses (4%) Pour cette élite nationaliste, modifier la politique du colonisateur en se réclamant de ses principes libéraux et constitutionnalistes : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
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1885-1947 : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
: Le nationalisme indien Un nationalisme populaire et religieux Elite indienne : Donner un contenu émotionnel et unificateur à la nation Or, pas de référence historique commune et populaire Multilinguisme, pas de langue commune fondatrice (l’Anglais, langue du nationalisme indien !) La Religion sera donc le liant (le pire scénario !) L’Inde, une déesse-mère,la Bhârat Mata, d’inspiration hindouiste Bankimchandra Chatterjee, Le Monastère de la Félicité Famine au Bengale de 1769 (10 millions de morts), Des moines sannyasins (renonçants) contre les Britanniques et le nawab, le prince musulman Référence hindouiste, antibritannique… et antimusulmane Problème de ce nationalisme populaire hindouiste : Concilier l’unité de la nation et la diversité religieuse (hindous, musulmans, sikhs)
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1885-1947 : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
: Le nationalisme indien : Congrès national indien ; Programme modéré de l’élite anglicisée Ouverture des Conseils législatifs et de l’ICS (double-concours en GB et en Inde) Congrès : Surtout des hindous, puis ouverture aux musulmans 1875 : Un nationalisme musulman distinct et opposé à celui du Congrès ; Sayyid Ahmad Khan, université à Aligarh près de Delhi Soutien des Britanniques aux Musulmans contre le Congrès
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1885-1947 : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
: Le nationalisme indien : Partition du Bengale ; colère des Bengalais hindous, pas des musulmans ; New Party radical au sein du Congrès 1906 : La Ligue musulmane ; être traités à part par les Britanniques 1909 : Ouverture des Conseils législatifs ; minuscule collège électoral ; hindous et musulmans 1911 : Unité du Bengale ; colère des musulmans
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1885-1947 : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
: L’Inde dans la Première Guerre mondiale : 1,4 million Indiens en Europe et au Proche-Orient ; loyauté contre autonomie 1914 : Gandhi retourne en Inde ; Satyagraha, Force de la vérité et Ahimsa, non-violence ; soutien aux cultivateurs d’indigo du Bihar et aux ouvriers du textile d’Ahmadabad 1919 : 2ème India Act : Assemblée législative et Conseil d’Etat + assemblées provinciales ; 5 millions d’électeurs ; collèges hindou et musulman ; mais Britanniques restent maîtres des finances ; boycott partiel du Congrès Maintien des restrictions aux libertés de ; Hartal (arrêt de travail) dans tout le pays ; Massacre d’Amritsar, 400 morts ; Le nationalisme l’emporte sur le loyalisme ; le swaraj, l’indépendance 1921 : Gandhi prend le Congrès : Unification des deux nationalismes, élitiste et populaire
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1885-1947 : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
: La lutte pour l’indépendance : Boycott de l’ICS et du tissu britannique ; Violences, Gandhi met fin au mouvement : non-respect de l’ahimsa ; mais surtout Britanniques ont le monopole de la force armée ; Gandhi emprisonné : Mouvement du Califat ; Atatürk supprime le Califat ; musulmans floués, colère : All-Parties Conference ; Opposition Motilal Nehru-Muhammad Jinnah (universalisme de Nehru ; Jinnah : 1/3 des sièges aux musulmans) Gandhi place Jawaharlal Nehru ; indépendance totale
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1885-1947 : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
: La lutte pour l’indépendance 1930 : Mouvement pour l’abolition du monopole du sel ; Les Britanniques décident de négocier,… en divisant ! : Trois conférence à Londres ; Gandhi, Jinnah et Ambedkar (Intouchables) ; Les Britanniques tentent d’isoler le Congrès : Question des princes ; collèges électoraux distincts : Hindous, Musulmans, Sikhs, Intouchables ; refus de Gandhi, à nouveau emprisonné 1935 : 3ème India Act ; 35 millions d’électeurs ; gouvernements provinciaux mais finances limitées 1937 : Participations aux élections ; Congrès à la tête de 8 provinces sur 11 ; revers de la Ligue musulmane de Jinnah, même au Pendjab et au Bengale ; Donc radicalisation mais pas la séparation ; soutien britannique à la Ligue ; NB : Scission avec la Birmanie
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1885-1947 : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
: La lutte pour l’indépendance 1939 : Soutien du Congrès à la GB contre indépendance, refus ; Démissions du Congrès dans les provinces Rapprochement Ligue-GB ; idée de partition Division du Congrès : Nehru pro-britannique contre Subhas Chandra Bose, pro-japonais Fév : Prise japonaise de Singapour ; Indiens prisonniers ; Bose crée l’Indian National Army (INA)
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1885-1947 : Les indépendances de l’Inde et du Pakistan
: La lutte pour l’indépendance 1942 : Menace japonaise ; GB se rapproche du Congrès ; échec Quit India (sauf pour les troupes alliés) ; nombreux emprisonnements 1943 : Maréchal Wavell vice-roi ; négociations, échec 1945 : Victoire des travaillistes : Trouver une solution Elections : Ligue, « Islam en danger » ; majorité des voix musulmanes pour la Ligue ; majorité au Pendjab et au Bengale ; Congrès, parti des Hindous
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