LES CONDUITES ADDICTIVES

Présentation au sujet: "LES CONDUITES ADDICTIVES"— Transcription de la présentation:

1 LES CONDUITES ADDICTIVES
Docteur Marie-Françoise BRUGIROUX Centre de Consultations Spécialisées en Alcoologie et Toxicomanie

2 le CCSAT Centre de soins spécialisés en alcoologie et toxicomanie
Est une équipe de 7 personnes : 2 médecins, 2 psychologues, 1 infirmier, une secrétaire et un agent médico-administratif, Ses missions rentrent dans les champs : Curatif Préventif De formation de relais de terrain

3 CCSAT Centre de soins ambulatoires ouvert à tous, enfants et adultes, gratuit et anonyme : - patients présentant des problèmes de consommation de produits psychotropes qu’elle soit occasionnelle ou engendrant une dépendance, - entourage, La prise en charge est médico-psychologique.

4 CCSAT : curatif Les consultations ont lieu dans les locaux du service et dans certains établissements scolaires de Tahiti. Quelques visites à domicile ou dans les services hospitaliers.

5 Nombre de patients pris en charge au CCSAT

6 Pourcentage des moins de 20 ans parmi les nouveaux patients pris en charge dans au CCSAT
Sur patients suivis en 2006, 378 avaient moins de 20 ans, dont 242 garçons et 136 filles. 34% des nouveaux patients en 2006 Soit 14% de moins de 15 ans et 20% entre 16 et 20 ans

7 Que consommaient les 378 patients de moins de 20 ans, en 2006?
Tabac :159 Alcool : 140 Cannabis : 166 Ice : 18 Cocaïne : 10 Ecstasy : 7 Solvants : 2 Champignons hallucinogènes et opiacés : 1

8 CCSAT : prévention Chargé de la prévention de la toxicomanie en Polynésie. Actions tout public : campagnes médiatiques, publications, site Interne Actions sur public visé : interventions sur le terrain, principalement auprès des jeunes dans le milieu scolaire et associatif, matériel pédagogique comme l’agendado, le cahier de texte, brochures, bandes dessinées……..

9 CCSAT : formation Formation de relais de terrain dans différents milieux qu’il soit associatif ou institutionnel….

10 Rôle de l’infirmier(ère) scolaire
L’infirmier scolaire ou l’AS a un rôle particulier à jouer. Pour cela, il doit avoir des convictions nettes et claires, à savoir que toute consommation de produits psychotropes doit être évitée chez les élèves. Non pas à cause de la loi mais en se basant sur ses connaissances de la vulnérabilité des enfants et des ados à ces produits.

11 Il n’y a pas de petite consommation ou de consommation sans risque.
Le risque d’un pas vers la dépendance est plus rapide que pour les adultes.

12 Tabagisme chez les ados
Les études montrent que l’initiation au tabac, même de quelques cigarettes augmente la probabilité d’être dépendant et de devenir un adulte fumeur. Et entraîne une plus faible capacité à cesser de fumer étant adulte. Le nombre de cigarettes fumées par jour augmente de manière inverse avec l’âge de la première cigarette.

13 Dans un établissement scolaire
Les situations rencontrées sont très variées : expérimentation, usage occasionnel, abus et dépendances appelant des réponses variées. Pour que les actions soient efficaces, chaque intervenant doit savoir où est sa place et qu’elle est la politique de l’établissement vis à vis des consommateurs. Cette politique doit être définie clairement en début d’année scolaire en s’inspirant si nécessaire du guide de gestion des situations de consommations addictives en établissement scolaire.

14 L’infirmier peut intervenir :
Dans le dépistage précoce des consommations Dans l’accompagnement vers le sevrage et après le sevrage Dans la prévention en abordant le problème de l’estime de soi, de la gestion des émotions, du besoin de s’éclater en dehors de la consommations de produits psychotropes.

15 Conclusions Grande oreille, tolérance, patience et fermeté font partie de la trousse à outils de l’infirmière pour évoluer dans le monde au combien difficile de la toxicomanie où rien n’est jamais gagné et où les résultats n’apparaissent parfois que quelques années après, nous laissant avec ce sentiment que l’énergie dépensée l’a été en vain.