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Séminaire LEF-Nancy, 09 Février 2017

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Présentation au sujet: "Séminaire LEF-Nancy, 09 Février 2017"— Transcription de la présentation:

1 Séminaire LEF-Nancy, 09 Février 2017
Développement forestier inclusif par l’utilisation responsable des terres dans le Bassin du Congo Jean BAKOUMA Directeur adjoint Production & Consommation durables. WWF-France Séminaire LEF-Nancy, 09 Février 2017

2 1. Contexte global et enjeux The Hopeless Continent (May 2000)
Aspiring Africa (March 2013) Africa Rising (December 2011) 990,000 9,100,000 800,000 456,000 800,000

3 1.1.Croissance du Produit intérieur brut
2013: taux de croissance annuel de 5.6% 6% est le taux de croissance attendu entre et 2023 Selon la BAD “A partir de 2060 la plupart des pays africains vont atteindre le statut des pays en développement à revenu intermédiaire élevé..” Source: African Development Bank Statistics

4 1.2. Croissance de la population
Taux de croissance démographique parmi les plus élevé au monde et sera le plus élevé entre mintenant et 2050. Les projections donnent une population de 2,4 milliards d’habitant à partir de 2050 et 4,2 milliards en 2100 (au taux de croissance actuel) Une poussée de population jeune et donc population active A partir de 2030, la moitié de la population en Afrique vivrait dans les villes. Source: UN; The Economist

5 Des perspectives d’expansion agricole.

6 2. Au centre de l’Afrique, dans le Bassin du Congo
2eme massif forestier tropical du monde après la forêt amazonienne ; Environ 200 million d’ha de forêts denses. Environ 30 millions de personnes vivent dans les zones forestières; 70% de la population dépend des ressources forestières.

7 Riche en biodiversité:
Environ 50% des espèces animales du continent Africain Présence des propagateurs et de la mégafaune, habitat des espèces animales. Plus de espèces végétales dont 3000 sont endémiques MDM Orée 16 mars 2011 3

8 Les challenges La croissance économique reste théorique voire artificielle pour les populations Les réformes du cadre réglementaire n’ont pas donné entière satisfaction. Les engagements pris en termes de garantie de légalité, avec ou sans les Accords de Partenariat Volontaires (APV) avec l’Union Européenne sont en difficulté. Les entreprises d’exploitation forestière font cavaliers seul en essayant de trouver des marchés de niche.

9 3. Les challenges L’activité agricole est d’une faiblesse déconcertante. Et l’affectation des terres est un vrai défi dans la sous-région.

10 Les challenges Les Etats ont affichée une volonté politique d’attirer les investissements directs étrangers dans l’agriculture et l’exploitation minière à laquelle ont répondu les grands groupes agro-industrielles . les petits paysans artisans tentent à leur échelle de satisfaire les marchés locaux urbains, sans s’insérer véritablement dans une logique de développement, mais dans celle de l’économie de subsistance. La certification et donc l’aménagement forestier durable est arrêté du fait de la promotion des bois légaux

11 Les challenges La culture politique de capture de rente favorise des arbitrages en faveur des utilisations des terres rentables et à court terme. Problème: Comment faire du développement forestier inclusif face aux risques sociaux, environnementaux et économiques sur base d’insécurité foncière.

12 Certification forestière
3. Schématisation des mécanismes de préservation selon trois axes Certification forestière Congo FSC Légalité OLB 2 millions ha 4 millions ha Cameroun XX% TLTV Réserves Gabon FLEGT AVP FSC XX% Cameroun TNS LOPE Congo TRIDOM LOBEKE Parcs et réserves FLEGT 9

13 4. Le Problème : La culture politique de capture de rente favorise des arbitrages en faveur des utilisations des terres rentables et à court terme. Comment faire du développement forestier inclusif face aux risques sociaux, environnementaux et économiques sur base d’insécurité foncière. FSC OLB XX% TLTV 5. Face à l’accroissement des risques, l’approche paysagère comme perspective AVP

14 Exemple de projet ayant fait usage de l’approche paysagère
Les projets REDD+ Maï-Ndombé et le projet de charbon biologique « Ecomakala » en RDC avec l’appui du WWF et d’organismes de coopération peuvent être qualifiés d’insertion des communautés à la chaînes de valeurs, assortie de suivi, évaluation, gestion

15 6. Conclusion Le modèle actuel de travail en « silos » en milieu rural n’est plus soutenable pour longtemps en matière de gestion forestière participative. L’arrivée des groupes agro-industriels offre des opportunités à saisir et des challenges à relever. Il faut se situer au niveau du paysage ou du moins d’un plus grand territoire pour intégrer les différentes activités de production et de conservation forestières qui impactent les communautés forestières, et finalement urbaines qui dépendent grandement du milieu rural. Travailler à l’échelle du paysage en mettant l’accent sur les changements d’affectation des terres permettrait de mieux répartir les risques et de créer des synergies à travers des partenariats multi-acteurs et multi-objectifs.


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