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Ladyss – CNRS – Université Paris X - Nanterre

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Présentation au sujet: "Ladyss – CNRS – Université Paris X - Nanterre"— Transcription de la présentation:

1 Ladyss – CNRS – Université Paris X - Nanterre
Transactions vivrières informelles en Pologne et système agro-alimentaires alternatifs occidentaux : perspectives Catherine Darrot Agrocampus – Rennes – Laboratoire Systèmes de production et développement durable Ladyss – CNRS – Université Paris X - Nanterre

2 « Les paysans polonais à l’épreuve de
Un développement un peu expérimental à partir d’une thèse de doctorat intitulée « Les paysans polonais à l’épreuve de la Politique Agricole Commune européenne Une analyse d’une référentiel professionnel pour un dialogue de normes » Agrocampus de Rennes Ladyss - CNRS

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6 (Approche anthropologique)

7 Quelle auto-consommation familiale
des produits alimentaires issus de l’exploitation en Pologne ? Exploitation

8 Approche monographique 41 monographies Autonomie alimentaire dans les familles propriétaires d’une exploitations familiale « active » en moyenne : 70 %

9 (hormis les exploitations « patrimoine », artefact statistique)
Cette auto-consommation est présente dans toutes les catégories d’exploitations (hormis les exploitations « patrimoine », artefact statistique) Les plus petites et les moins marchandes s’y consacrent presque exclusivement (très peu de ventes) ce qui rend cette activité très visible Cette activité d’auto-production alimentaire reste intacte et complète dans les exploitations plus grandes (jusquà 50 ha, soient 98 % des exploitations polonaises actives) Mais leur activité marchande masque cette activité vivrière aux yeux des analystes économique

10 Cette situation contre-dit l’opposition classique établie entre exploitations vivrières et exploitations consacrées au marché : Les exploitations marchandes sont aussi et avant tout vivrières : que le marché devienne difficile d’accès et l’activité vivrière, toujours présente, redevient visible AUTREMENT DIT L’ACTIVITE VIVRIERE CONSTITUE LE NOYAU DE CHAQUE EXPLOITATION POLONAISE, QUELQUE SOIT PAR AILLEURS SON MODELE PRODUCTIF

11 D’autres aspects de la destination hors-marché des productions de l’exploitation sont beaucoup plus rarement décrits Ces échanges font encore plus rarement l’objet de tentatives de quantifications

12 Ventes de produits agricoles Intermédiaires commerciaux
Société locale d'interconnaissance Dons alimentaires Aide Exploitation Couple-lié (famille-liée) Ventes directe de produits agricoles non transformés Pommes de terre Lait cru Volailles et oeufs Ventes de produits agricoles Famille élargie Intermédiaires commerciaux Espace du marché

13 On peut tenter de quantifier ces consommations en les encadrant
A partir de - L’approche monographique qui permet de quantifier ces échanges dans chaque famille - Croisée avec l’approche statistique par les macro-données nationales On peut tenter de quantifier ces consommations en les encadrant entre une fourchette haute et une fourchette basse (Dont nous savons que chacune est excessive dans sa direction) Fourchette haute - Nombre maximal d’exploitations polonaises (source GUS : 2,38 millions) - Le volume de ces échanges dans les familles où ils sont le plus développés (pour les données les plus variables) Fourchette basse Nombre minimal d’exploitations polonaises (source Eurostat : 1,13 millions) - Le volume de ces échanges dans les familles où ils sont le moins développés

14 Même si les écarts sont très amples, cette première estimation prudente (parce que large) permet d’encadrer la réalité Fourchette haute Fourchette basse % de la population nationale concernée % de l'alimentation nationale concernée Personnes résidant sur l'exploitation 30,50% 18% 14% 8% Famille-liée 9,40% 5% 4% 1,30% Famille élargie 15% 1,50% 7% 0,20% Société locale d'interconnaissance 17% 0,40% Total 72% 29% 33% 10%

15 Moyenne de la population nationale concernée 52%
A titre indicatif, la moyenne entre fourchette haute et fourchette basse donne les résultats suivants Moyenne de la population nationale concernée 52% Part de l'alimentation nationale concernée (moyenne) 19% Nous cherchons ici à estimer la part de la production agricole nationale qui échappe au marché, et la part de population qui en bénéficie Attention : cette étude n’inclut pas les jardins ouvriers, dont il faudrait en outre tenir compte pour estimer le degré d’auto-suffisance alimentaire de la population polonaise. Celui-ci est à l’évidence élevée (le phénomène de jardins ouvriers est extrêmement répandu)

16 Lorsqu’il s’agit de classifier les exploitations, l’Union prend le marché comme seul critère de discrimination Extrait du diagnostic structurel introductif au Règlement de Développement Rural mis en place en Pologne pour (et repris pour ) : According to the data of National Agricultural Census of 1996 and 2002 amongst 1,956.1 M (1996 year – 2,041.1 M) of individual holdings of the size above 1 ha of agricultural land: • 334,000 i.e. 17% (2.4% in year 1996) holdings operating on a non-permanent or temporary basis • 206,200 i.e. 10.6% (12,7% in year 1996) - subsistence farms; • 496,800 i.e. 25,5% (37.4% in year 1996) – semi-subsistence farms; • 914,700 i.e. 46,8% (47.4% in year 1996) – commercial farms.

17 Le Plan Natinal de Développement des zones rurales comporte deux axes :
Accroître la compétitivité des exploitations tournées vers le marché Améliorer le niveau de vie des autres exploitations : le taux de chômage élevé interdisait au moment de l’adhésion de prévoir d’éliminer purement et simplement ces exploitations selon un plan de modernisation comparable celui des années 50 – 80 à l’Ouest Ce deuxième axe est organisé autour de l’idée de développer des activités alternatives pour ces exploitations

18 Méthode (outre la connaissance des textes eux-mêmes) :
Quels domaines recouvre cette notion d’alternative dans le projet de développement rural élaboré par l’Union pour la Pologne ? Méthode (outre la connaissance des textes eux-mêmes) : Rechercher les occurrences du terme « alternatif(ve) » dans ces textes lorsqu’il est associé à la notion d’activité agricole et rurale

19 Les axes d’intervention que l’on met en évidence sont alors les suivants :
Afforestation des terres arables les plus pauvres (i.e. exclusion de la production agricole) Développer les activités entrepreunariales en dehors de la ferme pour la main-d’œuvre excédentaire Diversifier les activités rurales pour procurer un revenu alternatif à l’agriculture Stimuler l’initiative afin de générer des sources d’emplois alternatifs

20 « La diversification des exploitations vers des activités non-agricoles (commerce, services, artisanat) constitue le moyen de développement « vocationnel » des populations rurales » (RDR )  Mais en 2007, seule 5 % des exploitations du pays avaient une activité marchande para-agricole ou non agricole (tourisme, artisanat, transformation de produits agricole, production de bois, aquaculture, énergie verte, travail contractuel, autres…) Ce chiffre est très faible en regard de la part d’exloitations impliquées dans : L’activité vivrière hors-marché que nous avons tenté de quantifier - Les activités de diversification de revenu non-marchandes elles aussi, basées sur l’économie informelle (échange de service non monétarisés, ventes de la main à la main) [Darrot, 2007]

21 Conclusion : La notion « d’alternative » telle que la conçoit l’Union n’est pas si alternative que cela 1 – Elle reste incluse dans la notion d’échange marchand 2 – Elle reste aveugle aux échanges alimentaires (et aux autres services) situés en dehors du marché : dons, échanges, vente directe de produits non transformés sans agent commercial intermédiaire 3 – Par conséquent, l’impact des solutions envisagées par l’Union reste pour le moment statistiquement marginal

22 fondées sur un acquis national fort
La situation polonaise est véritablement « alternative » par rapport au référentiel européen entièrement fondé sur la notion d’échange marchand et de transaction financière pour obtenir un bien Faute de référentiel de politique publique capable d’appréhender cette réalité, les institutions européennes se révèlent réellement aveugles face à des phénomènes touchant pourtant une part de population et une part des produits agricoles importantes Dans ces conditions, l’Union se prive de la possibilité d’imaginer des modalités de développement fondées sur un acquis national fort

23 Merci de votre attention


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