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Publié parGilles Monette Modifié depuis plus de 6 années
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Chapitre 3: Comportements sexuels et système de récompense
I.O. : Le comportement sexuel chez les mammifères est contrôlé, entre autres, par les hormones et le système de récompense. Au cours de l’évolution, l’influence hormonale dans le contrôle du comportement de reproduction diminue, et corrélativement le système de récompense devient prépondérant dans la sexualité de l’Homme et plus généralement des primates hominoïdes. Les facteurs affectifs et cognitifs, et surtout le contexte culturel, ont une influence majeure sur le comportement sexuel humain.
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I- Hormones et comportements sexuels chez les mammifères
Le brâme du cerf (1), qui peut s'observer dans la deuxième quinzaine de septembre ou début octobre, marque la saison de reproduction. La période de fécondité du cerf dure presque un mois alors que celle de la biche est très courte, moins d'une journée au moment de l'ovulation (= œstrus). I- Hormones et comportements sexuels chez les mammifères 2
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Chez les mammifères non primates le comportement sexuel est déclenché par les hormones sexuelles et la castration supprime toute activité sexuelle. (exp. Sur bélier) 3
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De même l’injection de testostérone augmente l’activité sexuelle de moutons donc l’activité sexuelle est sous le control e d’hormones Exp. Sur mouton 4
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Le comportement sexuel des animaux est largement contrôlé par leurs hormones.
Idem oestrogènes sur rates Le comportement des animaux est largement controlé par leurs hormones 5
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Les accouplement sont possibles uniquement lors de la période d'œstrus, c'est à dire dans les quelques heures ou les quelques jours qui encadrent le pic d'œstrogènes et de LH, donc l'ovulation. Comportement sexuel et comportement reproducteur sont alors confondus. Comportement sexuel et comportement reproducteur sont confondus chez les mammifères non humain. 6
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Un contrôle hormonal modéré chez le primates hominoïdes Le groupe des primates hominoïdes rassemble l'Homme et les singes qui lui sont le plus proches, c'est à dire les grands singes ou singes sans queue : chimpanzé, bonobo, gorille, orang-outan, gibbon Le bonobo poursuit son activité sexuelle toute l’année, y compris en dehors des périodes fécondité (même si une influence hormonale intervient). Alors que chez le chimpanzé commun, les conflits se règlent par des séances d’épouillage, chez les bonobos, ce sont les relations sexuelles qui servent de réconciliation. Chez les primates hominoïdes le comportement sexuel est dissocié de la procréation. 7
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Le comportement sexuel humain (comme celui des autres primates hominoïdes) ne se limite pas au fonctionnement des organes reproducteurs. Il fait intervenir des activités qui ne sont pas directement liées à l'acte reproducteur mais qui ont pour but d'obtenir du plaisir. Le comportement sexuel humain (comme celui des autres primates hominoïdes) ne se limite pas au fonctionnement des organes reproducteurs. Il fait intervenir des activités variées (caresses, baisers...) qui ne sont pas directement liées à l'acte reproducteur mais qui ont pour but d'obtenir du plaisir. 8
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II- Le « circuit neuronal de récompense »
Activité cérébrale lors de la vue d'une image érotique (IRMf) Le cerveau est le siège d'une communication chimique intense en relation avec le comportement sexuel et qui met en jeu plusieurs aires cébrales interconnectées dans le circuit de récompense 9
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Expérience: Lorsque l'animal appuie sur la pédale, une zone précise du cerveau est électriquement stimulée (1). La fréquence des appuis sur la pédale est particulièrement élevée lorsque l'électrode de stimulation est implantée dans l'aire tegmentale ventrale (ATV) ou dans l'hypothalamus par exemple. Ces expériences ont conduit à la découverte d’un « circuit de récompense ». 10
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Le circuit de récompense met en jeu des régions interconnectées du cerveau (flèches bleues) qui interviennent chacune pour un aspect particulier de la réponse. Les deux principales sont : - l’aire tegmentale ventrale (ATV) qui reçoit des entrées sensorielles de plusieurs régions corticales (par exemple le cortex visuel (voir chapitre 2.1)), elle déclenche des réactions aux stimulus associés à l'activité sexuelle, à la nourriture... ; - le noyau accumbens (NA) qui permet d'évaluer la valeur "hédonique" d'une action et la motivation pour effectuer cette action. La dopamine (1) est un neurotransmetteur c'est à dire une molécule qui intervient dans la transmission du message nerveux au niveau d'une synapse. Les neurones issus de l'aire tegmentale ventrale (flèches bleues en trait plein sur 2) libèrent de la dopamine au niveau du noyau acumbens (pointes des flèches bleues en trait plein sur 2). Le comportement sexuel humain est sous le contrôle du « circuit de récompense » cérébral. 11
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La dopamine est le neuromédiateur impliqué dans ce « circuit de récompense » ou « du plaisir ».
La dopamine est associée à la sensation de plaisir. La libération de dopamine peut être déclenchée seulement par l’environnement associé à la récompense, sans même que celle-ci soit présente. Inversement, en cas de destruction des neurones libérateurs de dopamine (0,3 % des cellules du cerveau), le phénomène d'auto-stimulation n'est plus observé chez le rat. Les animaux ainsi traités même perdre même, par exemple, toute envie de manger. Un niveau minimal permanent de dopamine est nécessaire, faute de quoi le sujet éprouve une sensation de souffrance. 12
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Vidéo éventuelle : Animation éventuelle : (découverte des expériences d’Olds et Milner surtout )
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III- Humains et facteurs culturels
Chez l’être humain le comportement est sous l’influence cérébrale du circuit de récompense. Mais le contexte culturel est aussi très influent La reproduction s'inscrit dans un contexte social. Voilà une vue de la famille « idéale » vue par des contestataires à la loi sur le « mariage pour tous » Le contexte culturel est aussi très important pour le comportement sexuel. 14
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C'est assez simillaire à l'image de ce dessin animé:
La famille Simpson (1) présente un exemple de représentation culturelle de la femme et de l'homme et de leur rôle au sein de la famille et de la société. Chez l'Homme, le comportement sexuel fait donc intervenir des facteurs cognitifs, affectifs et culturels au dela des facteurs biologiques hormonaux et neuronaux. 15
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Chez l'Homme, le comportement sexuel fait donc intervenir
des facteurs cognitifs, affectifs et culturels au dela des facteurs biologiques hormonaux et neuronaux
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Bilan: Le comportement sexuel des mammifères est contrôlé, entre autres, par les hormones et le système de récompense. Au cours de l'évolution l'influence hormonale diminue et, corrélativement, le système de récompense devient prépondérant chez les primates hominoïdes. De plus, des facteurs affectifs, cognitifs ainsi que le contexte culturel ont une influence majeure sur le comportement sexuel humain.
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