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Publié parGeoffrey Rochon Modifié depuis plus de 6 années
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Recherche et expertise du vécu sur les situations de crise en santé mentale
D. Mulier, Président de l’Association Osons, Représentant des usagers au sein du projet de réforme des soins en santé mentale, région du Centre J. Delbascourt, chargée du projet « Participation des usagers à la réforme des soins de santé mentale », ASBL Psytoyens HELHA Formation continue Centre psychiatrique Saint-Bernard Manage
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Témoignage Daniel Mulier, Président de l’Association Osons, Représentant des usagers au sein du projet de réforme des soins en santé mentale région du Centre
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Recherche et expertise du vécu
« Quand l’urgence de sortir de la crise se fait sentir. .! » Distinguer l’urgence de la crise… Débat fécond ou obsolète ?
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Le point de vue des usagers et des proches
Le projet « Participation des usagers et des familles à la réforme des soins en santé mentale » : des représentants des usagers et des familles s’expriment sur la prise en compte des situations de crise 25 représentants des usagers (10 fr ; 15 nl) ; 21 représentants des proches (12 fr ; 9 nl) Des recommandations adressées aux acteurs des réseaux de soin Pour améliorer l’organisation des soins La prise en compte des situations de crise apparaît comme centrale
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Constat : Dans certaines situations de crise, les usagers et les proches, ne bénéficient pas d’une réponse suffisamment rapide ou adaptée aux besoins du moment. Recommandation : Toute personne doit pouvoir activer aisément le réseau des soins en santé mentale et plus particulièrement les équipes de crise. Une réponse et une orientation adéquates doivent pouvoir être proposées, dans la mesure du possible.
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Propositions de mise en pratique :
Les contacts directs avec les équipes de crise ne doivent pas être accessibles uniquement pour les seuls professionnels du soin. Les usagers et les proches doivent pouvoir entrer aisément en contact avec ces équipes. - Disponibilité téléphonique, 7j/7j, 24h/24h. - Réponse des « équipes de crise » concernées dans des délais raisonnables : o Pendant les heures de bureau, une personne est disponible 2 heures par jour pour un contact individuel. o En dehors des heures de bureau, une permanence est organisée, à raison d’une demi-journée par semaine minimum. Le personnel de soins reste disponible pour un contact téléphonique. Une « carte de crise » doit être élaborée en trialogue : par les usagers, avec les proches et les professionnels. Cet outil permet d’anticiper les questions qui se posent en situation de crise. Les usagers et les proches doivent, chacun, connaître l’existence de cette carte et bénéficier d’un exemplaire. Les professionnels encouragent son utilisation. Cet outil personnel est disponible pour les professionnels concernés par la situation, ainsi que pour les professionnels de garde.
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Constat : Les associations de représentants d’usagers et de proches s’interrogent sur le ré-internement des usagers internés durant leur libération à l’essai. Le retour en prison n’est pas souvent une réponse adéquate et est souvent disproportionnée par rapport à la gravité des faits commis. Recommandation : Les réseaux devraient mettre en réflexion et réfléchir, avec la commission de défense sociale compétente, à ce qu’il y a lieu de faire lors du non-respect de certaines conditions de libération. Non-respect souvent lié à une situation de décompensation psychique.
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Proposition de mise en pratique :
Il est important de réfléchir à ce que le secteur de la santé mentale peut proposer comme offre de soins et à comment rendre cette offre plus visible. La loi de protection de la personne (art. 22 de la loi de 1990) - procédure judiciaire civile, nous semble plus appropriée pour répondre aux situations de délits mineurs, que la réintégration systématique en prison ou annexe psychiatrique.
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Ce qu’en pensent les usagers focus sur les besoins des usagers en situation de crise
La notion de crise n’a pas de signification consensuelle. Le lexique entourant le mot crise varie d’une personne à l’autre, allant de « chute » à « pic », en mettant l’accent sur l’enchaînement d’événements ou les situations d’exclusion. La notion de crise renvoie à une notion commune, celle de « rupture dans une séquence », celle de « moment particulier dans une certaine temporalité ». L’horizon de la crise est le rétablissement, qui n’est pas synonyme de stabilité mais de cheminement par rapport à la dernière crise.
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Points d’attention Gérer une situation de crise ou d’urgence…sans l’intervention de la police et en évitant, tant que possible, la mise en observation (loi de protection de la personne de 1990)… car déterminant dans les rapports à la famille, aux soignants…par la suite La nécessité d’avoir un lieu de répit, un lieu d’accueil « Pouvoir bénéficier d’un lieu d’accueil où « se reposer quelques jours », d’une attitude bienveillante de la part de professionnels, d’une écoute et d’un lieu « chaleureux », interviennent comme des éléments indispensables dans la prise en charge « in situ » de la crise. Il ne s’agit pas forcément de lieux situés au sein d’institutions telles que les hôpitaux, mais également de services ambulatoires, dans la communauté. « L’ambiance, la couleur des lieux, l’atmosphère des lieux comptent beaucoup »
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Gérer une situation de crise ou d’urgence avec le réseau de la personne
Lorsqu’une situation de crise ou d’urgence est gérée par un intervenant social, l’importance de contacter le réseau de la personne, lorsqu’il est encore présent, reste capitale. Par réseau, on entend l’entourage de la personne - proches ou professionnels - mais aussi son médecin/psychiatre traitant.
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Pour prolonger la réflexion…
Save the date janvier 2017 à Namur « Comment traverser une crise la mieux possible ? » Dialogue à partir d’une recherche-action menée par le Centre de Référence en Santé Mentale (CRéSaM) et l’ASBL Psytoyens À l’intention des usagers, des proches, professionnels et responsables politiques
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Merci pour votre attention
Contact : Psytoyens ASBL – Concertation des usagers en santé mentale Place Émile Dupont 1 4000 Liège Tel. : 0495/ ou 0498/ Mail : Liens vers les sites internet pertinents : ASBL Psytoyens - Projet « Participation » (à la réforme) :
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