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Publié parLaure Gamache Modifié depuis plus de 6 années
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Associations entre les traits de personnalité et l’hypnotisabilité
Sarah-Claude Provençal1 B.A , Ghassan El-Baalbaki PhD1,2;Sylvain Néron2, Céline Gélinas2, Renata Benc3, Te Vuong2 1Université du Quebec À Montreal, Montréal, Québec, Canada 2Université McGill, Montréal, Québec, Canada 3Hôpital Général Juif, Montréal, Québec, Canada 5. Résultats 5. Résultats 1.Résumé 4.Méthode PROCÉDURE: ● Critères d’inclusion : Diagnostic de cancer rectal. B) a consenti à la curiethérapie. C) 18 ans et plus D) Capable de fournir un consentement éclairé. E) Comprend l’anglais ou le français. F) Si le patient prend de la médication pour la douleur, l’anxiété ou la dépression, les dosages doivent être stable depuis au moins 3 mois. ● Critères d’exclusion : A) Résultat au Mini Mental State Exam (MMSE) inférieur à 24/30. B) Maladie organique du cerveau ou psychose. ● Les participants rencontrent une assistante de recherche et sont évalués (MMSE et degré d’hypnotisabilité) avant le début de leur procédure de curiethérapie. Le consentement est obtenu. ● Après l’évaluation, les participants sont invités à remplir un paquet de questionnaire et à le remettre avant leur premier traitement. Problématique: Les études récentes sont mitigées quant aux liens entre la personnalité et l’hypnotisabilité, mais la plupart ont étudié des mesures d’hypnotisabilité de groupe et une population étudiante. Dans cette étude, nous explorons les liens entre l’hypnotisabilité et la personnalité chez des patients atteints d’un cancer rectal en traitement de radio-oncologie. Méthodologie: L’hypnotisabilité a été mesurée individuellement à l’aide du Hypnotic Induction Profile (HIP). Par la suite, deux questionnaires de personnalité (NEO-Five Factor Inventory, short form et l’échelle de la personnalité de Type D), ont été complétés par les patients. Résultats: 40 participants ont été évalués et ont complétés tous les questionnaires (âge moyen 60.44, SD=12,98). Les analyses de corrélation bivariée démontrent que l’extraversion était positivement asssociée avec le score d’hypnotisabilité (r = .35, p =.03), alors que la personnalité de Type D (Inhibition sociale et Affect Négatif) était négativement associée avec l’hypnotisabilité (r =-.44, p = .004). Plus précisément, une régression linéaire révèle que la portion de la variance attribuable à l’Inhibition Sociale explique une plus grande partie de l’hypnotisabilité (R2 =.14, p =.01). alors que l’affect négatif y contribuerait de façon non-significative (R2 =.07, p =.06). Conclusion: Ces résultats suggèrent que des liens existent entre la personnalité et l’hypnotisabilité mesurée par le HIP une méthode plus propice, que les méthodes classiques, au contexte clinique. ●Les analyses de corrélations bivariées démontrent que l’extraversion est positivement associée à l’hypnotisabilité (r = .35, p = .03), alors que la personnalité de type D y est négativement associée (r =-.44, p = .004). ●Les deux sous-échelles de la personnalité de Type D ont été indépendamment testées dans une équation de régression linéaire afin de vérifier leur contribution à la variance de l’hypnotisabilité. L’inhibition sociale expliquait 14% de la variance (p = .01), alors que l’affect négatif en expliquait 7%, mais cette contribution était statistiquement non-significative (p = .06). ●L’inhibition sociale était négativement corrélée avec l’extraversion (r = -.58, p = .000), l’ouverture (r = -.49, p = .001) et l’hypnotisabilité (r = -.40, p = .01). L’affect négatif était positivement corrélé avec le névrosisme (r = .63, p = .000). 4.Méthode MESURES: ●Le Hypnotic Induction Profile (HIP, Spiegel & Spiegel, 2004): Il s’agit d’une mesure abrégée de réponse hypnotique. Le score d’hypnotisabilité varie de 0 (pas hypnotisable) à 10 (extrêmement hypnotisable). Ce score est obtenu en additionnant le degré de réponse de chaque suggestion spécifique faite par l’administrateur au patient. Le HIP prend entre 5 et 7 minutes à compléter et était administré par une assistante de recherche entraînée. ●L’échelle Type D (DS14, Denollet, 2005) est un questionnaire à 14 items qui mesure la personnalité de type D (pour Détresse). Il y a deux sous-échelles: Affect négatif et l’inhibition sociale. Les sujets répondent sur une chelle Likert en cinq points et ceux qui obtiennent un score supérieur à 10 sur les deux dimensions sont catégorisés comme ayant la personnalité de type D. ●Le NEO Five-Factor Inventory-3 (NEO-FFI-3, McCrae & Costa, 2007) est une version brève du NEO-PI-3 composée de 60 items auto-rapportés divisés en cinq sous-échelles de 12 items chaques, évalués sur une échelle Likert en cinq points. Ce questionnaire fournit une mesure rapide et fidèle des cinq domaines de la personnalité (Neurotisme, Extraversion, Ouverture à l’expérience, Amabilité et Conscience). 2.Introduction ● Bien que l’hypnotisabilité semble être stable à travers le temps, tout comme les traits de personnalité (Piccione, Hilgard & Zimbardo,1989), la plupart des études sur les liens entre la personnalité et l’hypnotisabilité avant les années 90 ont démontré des liens inconsistants (Barber, 1964, Kirsch & Council, 1992). ●Plus récemment, le modèle en cinq facteurs de la personnalité selon Goldberg (1990) a gagné en popularité et les questionnaires qui l’évaluent démontrent une validité et une fidélité intéressante pour la recherche. Les auteurs qui l’ont étudiés en relation avec l’hypnotisabilité ont toutefois obtenus des résultats mitigés, et la proportion de variance dans la mesure d’hypnotisabilité de groupe d’Harvard expliquée par les scores de chaque facette du NEO-PI-R semble faible, soit 12% de variance ajustée (Green, 2004). ●Toutefois, ces études ont utilisé une mesure d’hypnotisabilité de groupe (Standford) et une population étudiante. De plus, le Hypnotic Induction Profile (Spiegel, Aronson, Fleiss & Haber, 1976), n’est pas toujours significativement corrélé aux mesures Standford de l’hypnotisabilité et pourrait donc mesurer autres choses (Hilgard, 1978). 6.Discussion ●Il est possible que les patients plus extrovertis soient plus à l’aise ou plus motivés à se laisser répondre aux suggestions hypnotiques, comme le suggèrerait la théorie psychosociale de l’hypnose (Spanos, 1991). ●Aucune étude n’a évalué l’association entre la personnalité de type D et l’hypnotisabilité auparavant. Parmi les deux facettes de ce construit, l’inhibition sociale est la seule dont la proportion de variance de l’hypnotisabilité expliquée était significative, et celle-ci était aussi hautement négativement corrélée à l’extraversion. Il est possible que les patients qui sont socialement inhibés aient plus de difficulté à faire confiance aux professionnels soignants, ce qui diminuerait leur réponse au HIP. Dans les études sur la personnalité de Type D, les participants ayant cette personnalité démontrent généralement une moins bonne adhérence aux traitements (Broström et al, 2007, Williams et al., 2011) et une tendance à ne pas consulter (Mols & Denollet, 2010) ●Ces résultats a) suggèrent que les cliniciens pourraient utiliser des mesures de personnalité, qui ne requièrent pas d’administrateur entraîné à l’hypnose, afin d’identifer les patients de curiethérapie rectale qui pourraient bien répondre à l’hypnose; b) viennent soutenir l’existence de liens entre la personnalité et l’hypnotisabilité mesurée par le HIP une méthode plus propice, que les méthodes classiques, au contexte clinique ●Limites: Étant donné le petit nombre de participants, il est possible que certaines associations aillant une petite taille d’effet n’aient pas été détectés comme statistiquement significatives dans cette étude. PARTICIPANTS : ●40 participants ont été évalués et ont complétés tous les questionnaires. ●20 Hommes, 20 Femmes ●L’âge moyen des patients est de ans (SD=12,98). ANALYSES: ●Des analyses de corrélations bivariées ont été utilisées pour détecter les associations entre les variables de personnalité et l’hypnotisabilité. ●Une régression multiple a été utilisée pour déterminer le pourcentage de variance expliquée par chacune des dimensions de la personnalité de type D. 3. Questions de recherche 1-Les dimensions de la personnalité selon le Big Five sont elles liées à l’hypnotisabilité? 2-La personnalité de type D est-elle liée à l’hypnotisabilité? Affiche présentée au Congrès annuel de la Société Québécoise pour la Recherche en Psychologie, Trois-Rivières, 2016. Pour de plus amples informations :
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