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Expérience d’un centre de santé sexuelle communautaire

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Présentation au sujet: "Expérience d’un centre de santé sexuelle communautaire"— Transcription de la présentation:

1 Expérience d’un centre de santé sexuelle communautaire
Dépistage des IST Expérience d’un centre de santé sexuelle communautaire Dr Michel OHAYON – Le octobre 2016

2 Principes de fonctionnement
Equipe pluridisciplinaire et polyvalente Population indifféremment S+/S- Unité de lieu, de temps et d’équipe Ouverture 8h-20h lundi au vendredi 1 psychologue clinicienne /sexologue 2 secrétaires médicaux 3 infirmiers dont 1 cadre 6 MG/infectio avec hobbies (addicto, pharmacien, sexologue) + Dermatologue, psychiatre

3 2706 usagers (+16%)

4

5 30-39 (36%)

6 Répartition géographique

7

8 Techniques de dépistage
Sérologies: VIH si séronégatif, screening des vaccinations VHA/VHB, VHC si risque ou inconnu, syphilis Génital: PCR CT + NG sur 1er jet urinaire + culture si écoulement Anal: prélèvement bactériologique = PCR CR/NG sous anuscopie Pharynx: prélèvement administré Culture HSV sur symptomatologie évocatrice et absence d’antériorité

9 Evolution 2010-2015 des proportions de sérologies VIH positives et de CUS positifs

10 65 ont eu 2 épisodes dans l’année 20 ont eu 3 épisodes dans l’année
Chiffres clé IST 2015 (N=2360) 661 CUS positifs 572 individus concernés 65 ont eu 2 épisodes dans l’année 93 ont 2 ou 3 pathologies différentes dans l’année, sans tenir compte des multiples localisations 20 ont eu 3 épisodes dans l’année

11 Infections à chlamydia(2015)
392 PCR positives/305 individus % PCR positives par site Répartition des localisations simples Répartition des localisations multiples LGV 162 loc. rectales Rectal: 10% 143 anales seules A + P: 15 Total: 33 39 loc. pharyngées Pharyngé: 2% 21 pharyngées seules G + A: 4 31 LGV isolées 46 localisations génitales Génital: 2% 39 génitales seules G + P: 2 + CT génitale: 1 + CT pharyngée: 1

12 Infections à Gonocoque (2015)
280 PCR positives/257 individus % PCR positives par site Répartition des localisations simples Répartition des localisations multiples 165 loc. rectales Rectal: 9% 92 anales seules A + P: 52 154 loc. pharyngées Pharyngé: 7% 88 pharyngées seules G + A: 10 73 localisations génitales Génital: 3% 49 génitales seules G + P: 3 G+A+P:11

13 Nb sérologies réalisées: 3 031
Syphilis (2015) Stade Effectif Primaire 26 Secondaire 32 Latent précoce (<1an) 48 Latent tardif (>1an) 13 Nb sérologies réalisées: 3 031 Nb diagnostics: 119 (3,9%) Nb sérologies cicatricielles: 788 (26%)

14 Autres IST (2015) Pathologie Effectif Condylomes acuminés 62
Herpès génito-anal 11 Mycoplasma genitalium génital 5 (47 tests réalisés, soit 11% sur 1er jet urinaire)

15 % recherches positives
VIH/Hépatites Pathologie Effectif % recherches positives VIH 6 0,33% (N=1809) Ag HBs 1 0,18% (N=539) VHC 9 (infections aiguës: 100%) 0,45% (N=2017) Age au diagnostic VIH: 21ans / 23 ans / 29 ans / 31 ans / 37 ans / 56 ans

16 CUS positifs selon l’âge (2015)
18-24 25-29 30-39 40-49 50-59 ≥ 60 72 141 242 143 58 5 CUS positifs selon le statut sérologique(2015) Statut sérologique Effectif VIH - 381 (58%) VIH + 280 (42%) [Syphilis: 69%] [LGV: 73%]

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19 Matériel - Méthodes Résultats Discussion Conclusion
Prévalence du portage de Mycoplasma genitalium dans une population homosexuelle masculine fréquentant un centre de santé communautaire M. Ohayon*, N. Day**, D. Gosset*, L.Wormser*, C.Fontaine*, R.Djebbar*, P.Bonhomme* *Le190, Centre de Santé Sexuelle, Paris **Centre Biologique du Chemin Vert, Paris Introduction - Objectifs Le 190 est un centre de santé sexuelle, conçu sur un modèle anglo-saxon, identifié comme centre de santé gay par la population homosexuelle masculine vivant en région parisienne. Il propose à ses usagers, qu’ils soient infectés ou non par le VIH, un dépistage exhaustif des infections sexuellement transmissibles (IST) associant les tests sérologiques des hépatites virales, de la syphilis et, le cas échéant, du VIH, à des prélèvements locaux (pharynx, 1er jet urinaire, rectum) permettant une recherche de Neisseria gonorrhoeae et de chlamydia trachomatis. Ce dépistage est proposé indépendamment de l’existence de symptômes, et répété suivant le nombre de partenaires annuels et l’existence de rapports anaux non protégés. La recherche de Mycoplasma genitalium n’est pas systématisée au cours de ce check-up. Matériel - Méthodes En août et septembre 2013, tous les usagers homosexuels masculins se présentant au 190 pour un dépistage ou des symptômes leur faisant craindre une IST se sont vu proposer, en plus du check-up habituellement pratiqué, un dépistage de Mycoplasma genitalium sur 3 sites : pharyngé, urinaire et rectal sous anuscopie. Les prélèvements ont été analysés par RT-PCR light mix TIB MOLBIOL sur le canal ouvert UDF Z480 (ROCHE) Résultats Discussion Caractéristiques de la population 112 usagers du 190 ont été concernés par l’étude. 28,6% (N=32) d’entre eux sont séropositifs pour le VIH. 28,6% (N=32) étaient porteurs de symptômes, qu’ils soient rapportés ou constatés par le clinicien. Ils sont 90,2% (N=101) à avoir des multiples partenaires, et 42% fréquentent les lieux commerciaux de consommation sexuelle (N=47). 40,2% sont en couple (N=45) dont 53,2% (N=25) ont des rapports anaux non protégés avec leur partenaire régulier. 31,2% (N=25) des usagers séronégatifs et 53,1% (N=17) des usagers séropositifs ont des rapports anaux non protégés avec des partenaires occasionnels. Prévalence de l’infection à Mycoplasma genitalium 13 recherches de Mycoplasma genitalium étaient positives chez 11 usagers (9,82%), ainsi réparties : - 7 localisations génitales dont 3 symptomatiques, et 2 concernent des hommes séropositifs - 5 localisations rectales dont 2 symptomatiques et 4 concernent des hommes séropositifs - 1 localisation pharyngée asymptomatique chez un homme séropositif 2 usagers avaient une double localisation, génitale et rectale, dont 1 était séropositif pour le VIH. La localisation pharyngée était associée à un portage de Neisseria gonorrhoeae et concernait un patient séropositif pour le VIH. Dans les autres localisations, il n’y avait aucune IST associée. 6 des 11 porteurs sont donc séropositifs (54,6%). 10 des 11 usagers ont des partenaires multiples, 6 ont des rapports non protégés avec des partenaires occasionnels dont 3 sont séronégatifs Dans la population étudiée, 30,4% des participants ont été dépistés positifs pour au moins 1 IST (N=34). Les taux de diagnostic pour chaque IST se répartissent ainsi : - Neisseria gonorrhoeae: 14 porteurs (12,5%) sur 16 sites (9 portages pharyngés, 7 rectaux et 1 portage urétral asymptomatique) - Chlamydia trachomatis : 12 porteurs (10,7%) sur 13 sites (1 portage pharyngé, 7 rectaux et 5 urétraux) - Syphilis : 4 (3,6%) - Condylomes : 3 (2,7%) Aucun diagnostic d’hépatite B, C, ni d’infection par le VIH n’a été posé dans cette série Le portage de Mycoplasma genitalium chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) a été documenté dans plusieurs pays : en Norvège (5,1%)1, au Royaume-Uni (6,6%) 2 ou en Australie (1,6% de localisations rectales, 0,6% urétrales et aucune localisation pharyngée) 3. Elles peuvent être associées à des rectites cliniques 4. Ces infections sont peu ou pas symptomatiques et, dans notre échantillon, elles sont exceptionnellement associées à une autre IST. La fréquence du portage est peu différente de Neisseria gonorrhoeae ou de Chlamydia trachomatis et le dépistage de Mycoplasma genitalium apparaît plus rentable que celui de la syphilis et des hépatites dans une population pourtant fortement exposée. Les données de la présente étude affirment l’intérêt d’un dépistage bactériologique systématique dans une population HSH, indépendamment du statut sérologique vis-à-vis du VIH. La recherche de Mycoplasma genitalium pourrait donc faire l’objet d’une recherche systématisée, dans une optique de réduction des risques pour l’infection par le VIH et les hépatites, en permettant le traitement d’infections locales pouvant jouer un rôle de porte d’entrée. 1 Reinton N, Moi H, Olsen AO & al : Anatomic distribution of Neisseria gonorrhoeae, Chlamydia trachomatis and Mycoplasma genitalium infections in men who have sex with men ; Sex Health. 2013 Jul;10(3): 2 Soni S1, Alexander S, Verlander N & al : The prevalence of urethral and rectal Mycoplasma genitalium and its associations in men who have sex with men attending a genitourinary medicine clinic. Sex Transm Infect. 2010 Feb;86(1):21-4. 3 Bradshaw CS1, Fairley CK, Lister NA & al : Mycoplasma genitalium in men who have sex with men at male-only saunas. Sex Transm Infect. 2009 Oct;85(6):432-5. 4 Suzanna C. Francis,  Charlotte K. Kent, Jeffrey D. Klausner : Prevalence of rectal Trichomonas vaginalis and Mycoplasma genitalium in male patients at the San Francisco STD clinic, Sex Transm Dis. Sep 2008; 35(9): 797–800. Conclusion L’infection par Mycoplasma genitalium est fréquente dans un échantillon de HSH usagers d’un centre de santé sexuelle communautaire. Le diagnostic est indépendant de l’existence de symptômes, du statut sérologique, et de l’existence d’autres IST associées. Une enquête à plus grande échelle est pertinente afin de proposer des recommandations de dépistage systématique dans cette population. Dr Michel OHAYON Le Centre de Santé Sexuelle boulevard de Charonne Paris

20 Discussion Augmentation des diagnostics > augmentation de la file active Stabilisation en 2015 Augmentation des diagnostics // Evolution des techniques Evolution inverse IST/VIH Intérêt du recrutement en réseau?


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