Scénario numérique lors d’une séquence d’Acrosport en collège

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1 Scénario numérique lors d’une séquence d’Acrosport en collège
Scénario numérique lors d’une séquence d’Acrosport en collège. Partie 2 en rouge 3 temps dans la séquence : Etude par groupe de 5 à 6 élèves d’une des 4 familles d’Acrosport (3 statiques : compensation de masses, par renversement et par empilement et la famille des dynamique). Composition des nouveaux groupes définitifs de 4 élèves issus des 4 familles étudiées. Chaque élève détient donc des connaissances que les autres n’ont pas et qu’il va être en situation de transmettre (des règles d’action) Travail de création et de production d’un enchaînement destiné à être vu composé de différentes contraintes.

2 Etude par groupe d’une des 4 familles d’Acrosport
Les groupes ont une fiche papier sur laquelle ils consignent pour chaque figure réalisée les règles d’actions pour le(s) voltigeur(s) et le(s) porteur(s). Ils ont un code numérique sur leur tablette sous format html5 avec un répertoire de figures auxquelles il manque les règles d’actions (voir dossier joint). Je vidéo projette l’écran de ma tablette pour que les élèves saisissent la manière de poster sur la clé usb leurs vidéos des figures qu’ils ont réalisées, dans leur dossier. Ils appréhendent ainsi ES Explorateur . Cela leur permet de différencier ce qui relève du contenu de la tablette ou du contenu de la clé usb mais aussi , ce qu’est un réseau local et comment il est crée. J’utilise également la vidéo projection pour rythmer les différentes situation proposées. J’ai ainsi un regard sur la quantité de leurs productions et sur la qualité à l’aide de la vidéo et de leur fiche papier. Les tablettes élèves me permettent de revenir sur une vidéo récente (avec l’outil caméra préinstallé dans la tablette) et de pouvoir mettre en évidence les manques ou les raisons de leurs échecs. Ils utilisent pour cela les ralentis, la possibilité de dessiner et d’annoter la vidéo et aussi de comparer leur production avec l’originale. Les élèves utilisent également la vidéo différée lorsque tous les membres du groupes sont concernés par une figure (aides). Ce premier temps est consacré : - à la mise en évidence de règles d’actions, à leur syntaxe (elles commencent par un verbe d’action); - au fait d’appréhender l’outil numérique, les applications vidéos et « la vidéo » au service des apprentissages ; -et enfin à la possibilité d’abonder leur code numérique de nouvelles figures créées, filmées et dont les difficultés sont discutées.

3 Transmettre ses connaissances à ses camarades
Composition des groupes définitifs de 4 élèves, un par famille étudiée. Chacun d’entre eux va donc être en position de transmettre ses connaissances et règles d’actions. J’organise les temps de « restitution » et pour ceux qui ont besoin d’aide je leur donne accès à leur nouveau code avec leurs figures et les règles d’actions qu’ils ont écrites. L’analyse vidéo est toujours présente et le travail sur les contraintes de l’enchaînement s’amplifie. Ce second temps est ainsi consacré à: -prendre des initiatives et la parole, échanger au sein du groupe définitif -faire des choix collectif qui concernent la production finale en accord avec les procédés de composition de l’enchaînement, les liaisons, le rythme et le chemin à dessiner. L’outil numérique au-delà de la vidéo me sert à évaluer la qualité de la transmission de leurs connaissances et à évaluer par un QCM leur connaissances en Acrosport. J’utilise pour cela l’application Easy tag installée sur les tablettes. Je demande aux élèves par groupe de 6 (chacun une tablette) de s’autoévaluer, évaluer leur camarades (4 degrés de compétence) et de répondre à 6 questions d’un QCM . Cela prend 5 minutes, j’évalue également les compétences numériques car ils doivent poster leurs réponses dans un dossier partagé de mon ordinateur. Là, un tableur excel ouvre automatiquement et traite les données puis affecte un degré d’acquisition de compétence (ou une note…) à chaque élève.

4 Fin du travail de création et production
Ce troisième et dernier temps est consacré à : la stabilisation des choix des élèves, la dimension de « chorégraphe » l’évaluation de fin de séquence. J’organise des temps pendant lesquels les élèves de deux groupes portent un regard sur leur enchaînement à l’aide de la vidéo projection. L’outil numérique est ainsi utilisé pour visionner en petits effectifs avec le professeur les productions afin de corriger certains choix, certaines attitudes et déséquilibres. Les élèves sont ainsi amenés en fonction de critères de compositions et de réalisations à argumenter sur les pistes d’amélioration de leur prestation et celle d’un autre groupe (chorégraphe). Enfin, l’application Easy Tag, le jour de l’évaluation, est utilisée à nouveau, pour consigner le « jugement » des membres d’un groupe sur un ou plusieurs critères observables. Chacun des membres du groupe peut s’exprimer suite à une discussion collective avec le professeur et la saisie est exportée dans le dossier partagé de l’ordinateur pour être traitée automatiquement par un classeur Excel.