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Publié parRaoul Hébert Modifié depuis plus de 6 années
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Regional Food Security and Nutrition Working Group
Food Security and Nutrition Update FAO - WFP 01 décembre2016
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Points saillants Campagnes agropastorales Déplacements de population Marchés internationaux et en Afrique de l’Ouest et le Sahel Sécurité alimentaire dans la région
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Campagne agropastorale 2016-2017
Une campagne agro-pastorale globalement satisfaisante avec toutefois, des zones d’insécurité alimentaire et nutritionnelle préoccupante dans le Bassin du Lac Tchad (PREGEC) Les productions céréalières attendues sont estimées avec une hausse de 3,2% par rapport à la campagne et de 15,5% comparée à la moyenne des cinq dernières années. Dans certains pays des baisses attendues: au Liberia (-8,8 et -5,1%) et en Mauritanie (16,9 et 9,9%) Les productions de tubercules sont en hausse de 6,4% par rapport à l’année dernière et de 14,9% comparée à la moyenne quinquennale. Les cultures de rente, les productions estimées (le niébé et l’arachide), sont respectivement en hausses de 4,2 et 3,9 % par rapport à l’année dernière et de 14,3 et 19,4% comparée à la moyenne 2011–2015. Campagne agropastorale 2016 – 2017 : Des productions agricoles et pastorales bonnes à très bonnes attendues pour la campagne 2016/2017 Les participants à la concertation technique régionale sur les bilans céréaliers et alimentaires ex-post et prévisionnels , tenue à Cotonou au Bénin, du 21 au 23 novembre 2016, font les constats ci-après : 1. Les conditions agro-météorologiques favorables au développement des cultures et des pâturages, ayant prévalu depuis l’installation de la campagne agro-pastorale qui s’achève, permettent de confirmer les tendances de productions dégagées à l’issue de la rencontre de septembre Toutefois, la menace du criquet pèlerin demeure une préoccupation majeure sur les productions de contre saison et des pâturages en Mauritanie et dans les pays limitrophes. A cela, s’ajoute la menace des oiseaux granivores sur les récoltes en cours au Burkina Faso. 2. Les productions céréalières attendues sont estimées à 66,1 millions de tonnes, soit une hausse de 3,2% par rapport à la campagne et de 15,5% comparée à la moyenne des cinq dernières années. Toutefois, des baisses les plus importantes comparées à l’année passée et à la moyenne quinquennale, sont enregistrées au Liberia (-8,8 et -5,1%) et en Mauritanie (16,9 et 9,9%). Les productions de tubercules établies à 168 millions de tonnes, sont en hausse de 6,4% par rapport à l’année dernière et de 14,9% comparée à la moyenne quinquennale. S’agissant des cultures de rente, les productions estimées à 6,2 millions de tonnes pour le niébé et 7,3 millions pour l’arachide, sont respectivement en hausses de 4,2 et 3,9 % par rapport à l’année dernière et de 14,3 et 19,4% comparée à la moyenne 2011–2015.
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Campagne agropastorale 2016-2017 (suite)
Situation pastorale se caractérise par: La production fourragère est équivalente à la moyenne des cinq dernières années Des productions inférieures à cette moyenne (-25 à %) sont observées localement dans tous les pays du front sahélien du Sénégal au Tchad Les baisses les plus importantes (-50 à -25%), ont été observées: dans l’Oudalan au Burkina Faso; à Aleg Maghta-Lahjar, Boutilmit, Mongel en Mauritanie; dans département d’Abalak au Niger; à Kassine, Kobe Nord-Est, Kobe Sud, Mimi, Arada et environ au Tchad Situation pastorale : Sur le plan pastoral, la situation est satisfaisante. La production fourragère est équivalente à la moyenne des cinq dernières années. Toutefois, des productions inférieures à cette moyenne (-25 à -10 %) sont observées localement dans tous les pays du front sahélien du Sénégal au Tchad. Les baisses les plus importantes (-50 à -25%), ont été observées dans l’Oudalan au Burkina Faso, à Aleg Maghta-Lahjar, Boutilmit, Mongel en Mauritanie, département d’Abalak au Niger, à Kassine, Kobe Nord-Est, Kobe Sud, Mimi, Arada et environ au Tchad.
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La sensibilisation des populations sur les mesures de prévention:
Epidémie de la fièvre de la vallée du Rift au Niger: 227 cas humains dont 32 décès dans la region de Tahoua Baisse du taux de mortalité de l’épidémie de fièvre de la vallée du Rift dans la région de Tahoua de 50 % au début de l’épidémie en août à 14 % actuellement, La sensibilisation des populations sur les mesures de prévention: enterrer les carcasses animales: traiter les animaux infectés avec soin; et évitez de boire de lait cru Niger : Epidémie de fièvre de la Vallée du Rift dans la région de Tahoua The mortality rate in the Rift Valley Fever outbreak in Tahoua region has declined from 50 per cent at the beginning of the epidemic in August to 14 per cent currently, according to the Ministry of Health. From 7 to 13 November, 36 new cases and no death were recorded. The new cases bring to 227 the total number of cases, including 32 deaths. Among other control measures, the authorities have been urging people to bury animal carcasses, handle infected animals with care and avoid drinking raw milk. OCHA West and Central Africa: Weekly Regional Humanitarian Snapshot ( November 2016)
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Situation acridienne: La menace du criquet pèlerin demeure une préoccupation majeure sur les productions de contre saison et des pâturages Du 06 au 12 novembre, une mission de terrain composée des experts en acridologie: des Centre National de Lutte Antiacridienne (CNLA) du Maroc, de la Mauritanie, du Niger; du Centre AGRHYMET et la Commission de Lutte Contre le Criquet Pèlerin dans la Région Occidentale (CLCPRO) Evaluation globale de la situation acridienne en Mauritanie; Prévisions de la probable évolution sur le court terme; Mise à jour du plan d’action pays; Identifier les financements requis et un éventuel appui apporté par la CLCPRO. Situation acridienne (au 21 octobre 2016) : La menace du criquet pèlerin demeure une préoccupation majeure sur les productions de contre saison et des pâturages en Mauritanie et dans les pays limitrophes. Le Secrétariat de la CLCPRO a organisé une mission de terrain du 06 au 12 novembre dernier, composé des experts en acridologie des CNLAs du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Centre AGRHYMET et du Secrétariat de la CLCPRO. L'objectif de cette mission était: - Réaliser une évaluation globale de la situation acridienne en Mauritanie; - Faire des prévisions de sa probable évolution sur le court terme; - Mettre à jour le plan d’action du pays, et identifier les financements requis et un éventuel appui apporté par la CLCPRO. 02 itinéraires ont été établis, par conséquent deux équipes ont été formées: Equipe 01 : Evaluer l’étendue et le niveau des infestations du Criquet pèlerin dans le sud de Nouakchott, Tarza et le sud de l’Adrar. Equipe 02 : Evaluer les conditions écologiques dans les parties nord-ouest et nord du pays. La situation du Criquet pèlerin observée au cours de cette mission confirme l’urgence de réorganiser et renforcer le dispositif de prospection/lutte mobilisé sur le terrain. La mise en œuvre du Plan d’action de la Mauritanie (novembre 2016 – janvier 2017) a été mis à jour par la mission et les cadres du CNLA, pour compléter les efforts importants qui déployés par le Gouvernent Mauritanien. Il est à noter que tout retard dans la mise en œuvre du Plan d’action risquerait d’aggraver la situation acridienne et ainsi permettre des départs de groupes ou d’essaims qui auraient pu échapper aux opérations de lutte vers les zones de reproduction hiverno-printanière situées dans le nord de la Mauritanie et le sud du Maroc et de l’Algérie. la Commission de lutte contre le Criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO), il a été convenu que la CLCPRO dépêche dans les plus brefs délais une Mission d’experts en lutte antiacridienne de la Région occidentale (ci-après dénommée « la Mission ») pour évaluer avec les collègues du Centre national de lutte antiacridienne (CNLA) de la Mauritanie, la situation acridienne prévalant actuellement dans ce pays.
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Situation acridienne (suite): Recommandation
Réorganiser le dispositif de surveillance/lutte pour disposer d’équipes de lutte et de prospection distinctes. Renforcer les capacités de traitement par un dispositif pédestre complémentaire pour répondre aux contraintes physiques du terrain. Renforcer rapidement les moyens logistiques (véhicules et appareils de traitement). Prévoir le déploiement de moyens aériens dès l'apparition d’essaims. Prendre les dispositions utiles pour la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre du plan d’action Situation acridienne (au 21 octobre 2016) : Poursuite d’une résurgence en Mauritanie et possible développement d’une autre résurgence au Soudan Recommandations A l’issue de ses conclusions et discussions avec les cadres du CNLA, la Mission d’évaluation recommande : Au CNLA de : Réorganiser le dispositif de surveillance/lutte pour disposer d’équipes de lutte et de prospection distinctes. Renforcer les capacités de traitement par un dispositif pédestre complémentaire pour répondre aux contraintes physiques du terrain. Renforcer rapidement les moyens logistiques (véhicules et appareils de traitement). Prévoir des évaluations continues par les équipes de coordination des zones potentiellement infestées. Prévoir dans les prochains jours la mobilisation d’au moins une équipe de prospection dans le Tiris-Zemmour. Prévoir le déploiement de moyens aériens dès l'apparition d’essaims. A la CLCPRO de : Prendre les dispositions utiles pour la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre du plan d’action y inclus l’acquisition –préférentiellement par le processus de triangulation- des pesticides requis. Augmenter le nombre d’équipes de terrain par une mobilisation au niveau régional en cas de nécessité. Prévoir la mise à jour du Plan d’action en janvier 2017 en fonction de l’évolution de la situation acridienne. Tirer les leçons apprises de la présente mission pour améliorer la méthodologie d’évaluation d’une situation d’urgence acridienne dans les pays membres. A la FAO : Au vu de la situation acridienne observée et de son évolution probable d’une part et suite à la requête formulée par le Gouvernement mauritanien d’autre part, la mission recommande le financement rapide d’un TCP d’urgence.
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Déplacements de population
Crise Nigeria : PDI : personnes dont au Nigeria (UNHCR) Réfugiés nigérians : personnes dans les 3 pays voisins du bassin du lac Tchad: Niger, Tchad et Cameroun Mali : PDI : personnes Réfugiés maliens: personnes
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Prix et marchés internationaux
L’Indice FAO des prix des produits alimentaires poursuit sa tendance à la hausse Tendances sur les marchés internationaux : L'indice FAO des prix des produits alimentaires mesure la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de denrées alimentaires. Il est établi à partir de la moyenne des indices de prix de cinq catégories de produits, pondérés en fonction de la part moyenne à l'exportation de chacune des catégories pour la période La consommation alimentaire de la majorité des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel dépend en partie des importations des produits de base (en particulier le riz et le blé) dont les prix sont négociés sur les places internationales. L’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 172,6 points en octobre 2016, soit 1,2 point (0,7 pour cent) de plus qu’en septembre et 9,1 pour cent de plus que l’année dernière à la même période. À l’exception d’une baisse de courte durée en juillet, l’indice ne cesse d’augmenter depuis le début de l’année. En octobre, la valeur du sucre et celle des produits laitiers ont nettement augmenté. L’indice du prix des céréales n’a, lui, que légèrement augmenté. Ces gains ont coïncidé avec un net recul des indices des prix de l’huile et de la viande, si bien que la valeur globale de l’Indice FAO des prix des produits alimentaires s’est maintenue tout juste au-dessus de sa moyenne de septembre. L'indice FAO des prix des céréales en hausse de 1,4 pour cent par rapport au mois de septembre, mais, inférieur de 9,6 pour cent à son niveau d’octobre 2015 L'indice FAO des prix des produits alimentaires en hausse en octobre de 1,2 % de plus qu’en septembre et de 9,1 % en hausse de sa valeur à la même période de l'année dernière L'indice FAO des prix des céréales en hausse de 1,4% par rapport au mois de septembre, mais, inférieur de 9,6% à son niveau d’octobre 2015
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Prix et marchés internationaux (suite)
Tendances sur les marchés internationaux : L’indice FAO des prix du riz ( =100), toutes catégories confondues, a reculé de 2 pour cent en octobre, pour s’établir en moyenne à 186 points. Les prix à l’exportation ont reculé sur la plupart des grands marchés en raison de la pression exercée par les récoltes et de la faible demande d’exportation. En Thaïlande, le prix de référence (riz thaïlandais 100% B) s’établissait en moyenne à 375 USD la tonne, soit 6 pour cent de moins qu’en septembre, ce qui tient à l’atonie des ventes, à la dépréciation du baht et à l’arrivée des nouvelles récoltes. Les prix à l’exportation ont aussi continué de baisser au Pakistan, tandis qu’au Viet Nam, les cours ont été quelque peu soutenus par la perspective de ventes aux Philippines. En Inde, le désintérêt des acheteurs a limité les hausses dues aux achats effectués actuellement par les pouvoirs publics. En ce qui concerne les États-Unis d’Amérique, les prix du riz long ont encore baissé en raison du faible intérêt manifesté par les acheteurs en dépit des inquiétudes concernant la qualité. Les prix à l’exportation du blé se sont globalement raffermis en octobre, le blé américain de référence (No.2 dur roux d’hiver, prix fob) étant coté en moyenne 193 USD la tonne, soit une hausse de 2 pour cent par rapport à septembre mais près de 13 pour cent de moins que le même mois l’an dernier. L’incertitude quant aux disponibilités, pour cette campagne, de blé meunier de qualité supérieure et les fortes ventes à l’exportation ont soutenu les prix. Toutefois, les disponibilités sont en général abondantes et l’on s’attend à une augmentation considérable des stocks mondiaux à la fin des campagnes de 2017, ce qui a limité la hausse. En Argentine, où la récolte vient de commencer, les prix du blé ont accusé un net repli en octobre, les résultats de 2016 s’annonçant bons. Les cours mondiaux du maïs se sont globalement raffermis en octobre. Le prix du maïs américain de référence (No.2, jaune, prix fob) s’établissait en moyenne à 152 USD la tonne, soit une hausse de près de 3 pour cent par rapport à septembre mais toujours quelque 12 pour cent de moins que le niveau enregistré le même mois l’an dernier. La vive activité commerciale, conjuguée aux récoltes tardives aux États-Unis d’Amérique et en Europe occidentale, ont soutenu les cours. Toutefois, les augmentations ont été limitées du fait que les perspectives de récolte demeurent excellentes et que les conditions de semis ont été bonnes dans l’hémisphère Sud.
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TENDANCES SUR LES MARCHÉS EN AFRIQUE DE L’OUEST
Nouvelles récoltes renflouent les flux transfrontaliers et réapprovisionnent les marchés Baisse saisonnière des prix des céréales Hausse des prix par rapport aux à la moyenne quinquennale pour les pays hors UEMOA
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Situation alimentaire dans la région
ENSA Tchad : Collecte des données en octobre 2016 9544 ménages enquêtés sur tout le territoire national. 18,5% des ménages en insécurité alimentaire (IA) dont 1,8% sous la forme sévère Les régions de la bande sahélienne, plus particulièrement celles de Bahr El Ghazal, Borkou, Kanem, Batha, Guera, Ennedi et Wadi Fira sont les plus touchées par l’insécurité alimentaire Situation de la sécurité alimentaire s’est globalement améliorée par rapport à l’année dernière grâce à une baisse relative des prix des denrées alimentaires ; l’apparition précoce des prémices de la campagne ; bonne disponibilité des produits laitiers etc. Principales causes de l’insécurité alimentaire Effondrement du prix du bétail entrainant une détérioration des termes de l’échange bétail/céréales ; Baisse de la demande de la main d’oeuvre agricole ; Impact de la soudure précoce de cette année sur les moyens d’existence; Récoltes en cours influence la diversité de la consommation alimentaire (non commercialisation des produits, manque de temps pour la préparation des repas…); Faible diversité des sources de revenu dans la zone sahélienne ; Impact négatif de la conjoncture socio-économique sur les ménages les ménages.
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Recommandations au FSNWG
Suivre la campagne agro pastorale Suivre la situation alimentaire du Nord du Nigéria : au Nord-Est (crise humanitaire) et au Nord-Ouest (flambée des prix, inondations) Continuer à suivre la situation de sécurité alimentaire et nutritionnelle, en particulier dans le bassin du lac Tchad Faire le plaidoyer pour le financement et la mise en place des réponses dans les trois états du Nord Est (Borno, Yobe et Adamawa) Suivre la situation acridienne en Mauritanie et dans toute la bande sahélienne
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