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Les procédés stylistiques

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Présentation au sujet: "Les procédés stylistiques"— Transcription de la présentation:

1 Les procédés stylistiques
Pour varier le rythme du récit Pour créer un effet d’atténuation Pour créer un effet d’accentuation Les images seront répétées à chaque intercalaires utilisés pour montrer la continuité.

2 Pour varier le rythme du récit
Figures de rapprochement d’éléments analogues : La comparaison La métaphore La personnification L’allégorie

3 La comparaison Exemple
La comparaison consiste à rapprocher deux éléments qui ont un aspect commun à l’aide du mot comme ou d’un autre terme comparatif. Le terme comparatif peut être : tel, pareil, ainsi que, aussi... que, plus... que, moins... que, sembler, paraître, etc. « […] les bêtes glissaient, soufflaient, fumaient et le fouet gigantesque du cocher claquait sans repos, voltigeait de tous les côtés, se nouant et se déroulant comme un serpent mince, et cinglant brusquement quelque croupe rebondie qui se tendait alors sous un effort plus violent. » Guy de MAUPASSANT, Boule-de- Suif.

4 La métaphore Exemple La métaphore consiste à rapprocher deux éléments qui ont un aspect commun sans utiliser de terme comparatif. « Sa figure était une pomme rouge […] » Guy de MAUPASSANT, Boule-de- Suif.

5 La personnification Exemples La personnification consiste à attribuer des caractéristiques humaines à un objet, à une idée ou à une abstraction. Tranquillement, la nuit vint me prendre dans ses bras. La rivière chuchota des mots doux à mon oreille.

6 L’allégorie Exemple «C’était un p’tit bonheur Que j’avais ramassé
La découverte du bonheur tout simple, trouvé par hasard au moment où le locuteur ne s’y attendait pas : «C’était un p’tit bonheur Que j’avais ramassé Il était tout en pleurs Sur le bord d’un fossé Quand il m’a vu passer Il s’est mis à crier “Monsieur, ramassez-moi Chez vous amenez-moi […]”» Félix LECLERC, «Le p’tit bonheur», Le P’tit Bonheur (1950) «La rêverie… une jeune femme merveilleuse, imprévisible, tendre, énigmatique, provocante, à qui je ne demande jamais compte de ses fugues.» André BRETON, Farouche à quatre feuilles (1954) L’allégorie consiste à représenter une notion abstraite par un élément concret. Elle repose souvent sur une personnification qui est élaborée dans un court récit ou dans une description qui a une portée symbolique. L’allégorie se reconnait par la présence d’une histoire ou d’une description qui met en scène, de manière simple et imagée, une notion abstraite, telles l’amitié, l’injustice, la quête amoureuse, etc. Différence avec la personnification : L’allégorie a toujours une valeur symbolique. De plus, ellle est uniquement employée pour illustrer une abstraction, ce qui n’est le cas de la personnification (où il est également possible d’attribuer des caractéristiques humaines à des animaux ou à des objets).

7 Figure de rapprochement d’éléments opposés :
L’antithèse L’oxymore

8 L’antithèse Exemple L’antithèse consiste à établir un parallèle entre des réalités opposées, des idées ou des sentiments contraires. L’antithèse permet de jouer sur les contrastes en mettant en valeur des contradictions (beauté/laideur, bon/mauvais, sombre/clair, cruauté/amabilité, etc.) « Je n’ai jamais vu un enfant sans penser qu’il deviendrait vieillard, ni un berceau sans songer à une tombe. » Gustave FLAUBERT.

9 Exemple L’oxymore L’auteur qualifie d’héroïques les boucheries guerrières, où on abat des hommes comme du bétail, une façon de critiquer ceux qui perçoivent les militaires comme des héros alors que, selon lui, ils ne sont que des bouchers de chair humaine : « Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. » VOLTAIRE. Candide. L’oxymore consiste à rapprocher, dans un même groupe de mots, deux termes ou expressions de sens contraires pour désigner une seule réalité. L’oxymore permet de jouer sur les contradictions en alliant certains mots (nom/complément du nom, verbe/complément du verbe, adjectif/complément de l’adjectif, etc.).

10 Figures de substitution :
La métonymie La périphrase

11 La métonymie La métonymie consiste à désigner une réalité par le nom d’une autre réalité qui lui est habituellement associée. La métonymie peut exprimer de nombreux types de relations entre deux éléments d’une réalité. Exemples Expression du contenant pour le contenu Allons boire une tasse… (boire le liquide que contient la tasse) Expression de la matière pour l’objet Apportez cette petite laine… (ce gilet fait de laine) Expression de l’objet pour l’utilisateur Il y a une grève des postes… (des postiers) Expression de l’auteur pour l’œuvre On a écouté Mes Aïeux… (les chansons du groupe Mes Aïeux) Expression de la partie pour le tout Barbe bleue n’avait pas d’héritier… (le personnage d’un conte populaire qui a la barbe bleue) Expression du lieu pour l’organisme Québec a voté une loi antitabac. (le gouvernement du Québec)

12 La périphrase Au lieu d’un seul mot, on en met plusieurs qui forment le même sens. Exemples L’astre du jour : le soleil L’astre de la nuit : la lune La Ville lumière : Paris Le septième art : le cinéma Les forces de l’ordre : la police Les miroirs de l’âme : les yeux

13 Pour créer un effet d’atténuation
Figures de substitution : La litote L’euphémisme

14 La litote Exemples La litote consiste à dire peu pour suggérer beaucoup. Très souvent, la phrase contenant la litote est à la forme négative. Pour interpréter la litote, il faut parfois se fier à l’intonation de l’énonciateur et au contexte de la situation de communication. La litote peut être mise au service de l’ironie. Je ne le hais pas, lui ! (Je l’aime bien !) Ce n’est pas chaud ce matin. (Il fait -32 °C.) Il n’est pas tellement de bonne humeur. (Il est vraiment fâché.)

15 L’euphémisme Exemples
Déjà un an qu’il nous a quittés. (il est mort) Ce centre propose plusieurs activités pour les gens du troisième âge. (les personnes âgées, les vieux) Cette entreprise a procédé à une rationalisation de son personnel. (à plusieurs mises à pied) Cette personne est bien en chair, elle est bien enrobée. (elle est obèse) L’euphémisme L’euphémisme consiste à exprimer une idée ou un sentiment lié à une réalité difficile ou choquante en utilisant une expression atténuante, une appellation adoucie. Dans l’euphémisme, le terme qui exprime la réalité pénible ou choquante est généralement remplacé par une périphrase qui atténue l’idée déplaisante. L’euphémisme sert bien l’expression du « politiquement correct ».

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17 Pour créer un effet d’amplification et d’insistance
La répétition stylistique L’anaphore La gradation descendante et ascendante L’accumulation L’hyperbole

18 La répétition stylistique
Exemple La répétition stylistique consiste à reprendre un même mot ou un même groupe de mots pour insister sur une émotion ou une idée importante. Elle crée un rythme. « Moi, je me débats, lié par cette impuissance atroce, qui nous paralyse dans les songes ; je veux crier, – je ne peux pas ; – je veux remuer, – je ne peux pas ; – j’essaye, avec des efforts affreux, en haletant, de me tourner, de rejeter cet être qui m’écrase et qui m’étouffe, – je ne peux pas ! » Guy de MAUPASSANT, Le Horla.

19 L’anaphore Exemple Semblable à la nature… Semblable du duvet, Semblable à la pensée… Sembable à l’erreur, à la douceur et à la cruauté… À la moelle en même temps qu’au mensonge… Semblable à moi, enfin, Et plus encore à ce qui n’est pas moi. Henri MICHAUX, L’Espace du dedans. Répétition du même mot en tête des phrases ou des membres de phrase. L’anaphore est une figure particulièrement courante en poésie, mais on la trouve dans tous les genres. Elle permet de souligner une idée, de rythmer un énoncé.

20 La gradation descendante
Exemples La gradation descendante est constituée d’une suite d’au moins trois mots ou idées ayant des sens proches, placés en ordre décroissant. L’idée ou le sentiment est alors exprimé avec des mots qui vont du plus fort au plus faible. L’emploi de la gradation crée un effet d’intensité. « […] le vent qui tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit, l’avez-vous vu et pouvez- vous le voir ? Il existe pourtant ! » Guy de MAUPASSANT, Le Horla. Le brasier de leur amour était devenu flamme, puis étincelle.

21 La gradation ascendante
Exemples La gradation ascendante est constituée d’une suite d’au moins trois mots ou idées ayant des sens proches, placés en ordre croissant. L’idée ou le sentiment est alors exprimé avec des mots qui vont du plus faible au plus fort. La gradation crée notamment une exagération dont l’effet peut être dramatique ou comique. « Les habitants éperdus quittent leurs maisons, désertent leurs villages, abandonnent leurs cultures se disant poursuivis, possédés, gouvernés comme un bétail humain par des êtres invisibles bien que tangibles […] » Guy de MAUPASSANT, Le Horla. « J’attends, je demande, j’implore... » Victor HUGO.

22 L’accumulation L’accumulation est l’énumération de plusieurs mots ou groupes de mots appartenant à la même classe de mots et ayant la même fonction. Ce procédé sert à mettre en évidence une émotion ou une idée. L’accumulation fait naître des impressions d’abondance, d’exagération. Elle rend l’émotion plus palpable. On accumule des détails dans une ou plusieurs phrases de façon à produire un effet stylistique comique, dramatique, etc. Elle donne du rythme à une phrase et de l’importance à chacun des termes accumulés. Exemple « Au ciel, au vent, au roc, à la nuit, à la brume, le sinistre océan jette son noir sanglot. » Victor HUGO.

23 L’hyperbole Exemples « Le voici. Vers mon cœur tout mon sang se retire. » RACINE, Phèdre. L’hyperbole est très présente dans la langue courante. Quand nous l’avons aperçu, nous étions morts de rire . Si je dépasse l’heure prévue, mon père va me tuer  ! La pauvre a versé des torrents de larmes ! L’hyperbole contient souvent une indication de nombre. J’ai des millions de choses à vous raconter ! Ce dictionnaire pèse une tonne ! Durant le spectacle, elle brillait de mille feux. L’hyperbole consiste à amplifier une idée ou un sentiment, à l’exagérer pour le mettre en relief. Pour créer cet effet d’exagération, on emploie généralement un vocabulaire fortement connoté. L’hyperbole est très employée dans le domaine de l’humour (exagérer pour faire rire) et en publicité (mettre en évidence les qualités d’un produit).

24 Exercices interactifs : http://www.ccdmd.qc.ca/fr/
Site à consulter pour définitions et autres exemples : Exercices interactifs :


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