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Publié parFlorent Michel Rancourt Modifié depuis plus de 6 années
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Conséquences de la catastrophe au Japon sur l’électronique française
Observatoire du 25 Octobre 2011 17 rue de l’Amiral Hamelin Paris, Tel :
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Sommaire La situation des semi-conducteurs
Le marché des semi-conducteurs Des modifications de pratiques chez les acteurs des semi-conducteurs AVERTISSEMENT : la présente publication fait état d’un certain nombre de difficultés liées à la catastrophe au Japon, difficultés amplifiées par la crise économique actuelle. 2
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1. La situation des semi-conducteurs
Il n’y a plus de problème avéré d’approvisionnement depuis septembre. Les difficultés ont été en général moins importantes que ce qui était redouté. Mais il faut signaler que les « petits » clients ont rencontré plus de difficultés que les « gros » clients. Après la catastrophe, on a pu observer que des clients – inquiets - ont constitué jusqu’à un à deux mois de stocks supplémentaires pour se prémunir d’une pénurie pendant l’été qui n’a en réalité pas eu lieu. Donc de nombreuses commandes ont été annulées dans un deuxième temps. 3 3
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1. La situation des semi-conducteurs
Différents facteurs ont contribué à limiter les conséquences de la catastrophe, outre le niveau élevé des stocks en début d’année et le ralentissement de la demande par rapport à 2010 : Tous les acteurs de la chaîne de valeur se sont mobilisés pour trouver des solutions, les acheteurs ont utilisé toutes les sources (au risque de payer plus cher et sans garantie sur la qualité). Les japonais sont revenus plus vite que prévu sur le marché : ils ont produit un énorme effort pour réparer les usines endommagées, et ont su alimenter les marchés hors du territoire alors que l’industrie japonaise ne consommait plus de composants. Le « trou d’air » de Nokia au T2 et au T3 a soulagé la demande de composants. 4 4
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2. Le marché des semi-conducteurs
Le marché européen montre des signes de ralentissement : - Le ratio commandes/facturations est très dégradé. - Les ventes sont en baisses mais se maintiennent néanmoins à un rythme élevé. - La demande finale se maintient et les clients continuent de livrer les équipements électroniques. Le marché est surtout pénalisé par l’excès de stocks consécutif à la crise japonaise (la « supply-chain » est pleine) - Les lead-times diminuent. - On constate une attitude d’anticipation de baisse des prix qui provoque un attentisme des clients (pas d’incitation à l’achat). - Certains clients cherchent même à revendre une partie de l’inventaire (pour répondre notamment aux impératifs financiers de fin d’année). La purge des stocks devrait prendre deux trimestres Cette situation pourrait donc durer jusqu’au T en tenant compte de la saisonnalité du marché avec un T1 faible. Au-delà, les prévisions dépendent de l’évolution de la crise économique actuelle. 5 5
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2. Le marché des semi-conducteurs
Le marché industriel reste globalement bien orienté mais certains segments spécifiques ont ralenti : les marchés du solaire et de l’éclairage. Le marché automobile est en forte baisse au T3 après un T2 anormalement haut. Le « backlog » y est moins dégradé qu’ailleurs. Pas de croissance prévue au T4. On attend une croissance de 15% ou plus sur l’année 2011. 6 6
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3. Des modifications de pratiques chez les acteurs des semi-conducteurs
Les conséquences de la catastrophe japonaise n’ont pas été trop importantes donc on ne distingue pas un besoin et une volonté des acteurs de modifier les pratiques. Cependant, il faut noter que la sensibilité à la sécurité des approvisionnements s’est accrue : Des réflexions ont été menées par certains acteurs sur la stratégique de la localisation géographique des usines et sur l’utilisation de la double source. On pourrait imaginer une volonté des acteurs (clients et fournisseurs) de mieux équilibrer les risques pris. 7 7
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3. Des modifications de pratiques chez les acteurs des semi-conducteurs
Pour les fabricants de semi-conducteurs, la stratégie payante à terme devrait être d’offrir eux-mêmes la double source pour les composants critiques : duplication de la ligne de production sur des sites différents en interne ou en sous-traitance. Les Européens ST et Infineon sont en pointe sur cette stratégie appréciée par leurs clients. Cette solution est bien adaptée à l’automobile car la double source chez deux fournisseurs différents est problématique (coût, complexité de mise en œuvre), mais la question reste très ouverte : Taïwan n’offre pas plus de garantie que le Japon face au risque sismique Renesas ayant repris rapidement, la question est devenue moins d’actualité. 8 8
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Conséquences de la catastrophe au Japon sur l’électronique française
Observatoire du 25 Octobre 2011 17 rue de l’Amiral Hamelin Paris, Tel :
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