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Publié parMarie-Hélène Lessard Modifié depuis plus de 6 années
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EFFICACITE SELON LES ETUDES CONTROLEES
Traitement médicamenteux des états mixtes. Une revue de la littérature. S. Khaldi* ; J. Dalery** ; C. Kornreich*. * C.H.U Brugmann, Bruxelles, Belgique. ** C.H.U Le Vinatier, Lyon, France. *** Hôpital René Dubois. Pantoise, France. Tableau1: Efficacité des différentes molécules dans le traitement des états mixtes. D’après Kruger et al 2005 Introduction: L’origine du concept d’état mixte remonte au 4éme siècle avant JC, et découle essentiellement des travaux d’Hippocrate. A. De Cappodoce (1er siècle après JC), considérait que manie et mélancolie n’étaient pas deux maladies distinctes mais des groupement syndromiques appartenant à la même entité pathologique (1). En 1896, E. Kraeplin utilisa pour la première fois le terme d’état mixte (Mishformen). Son élève Weigrant en acheva la caractérisation sémiologique. Actuellement, la définition préconisée par le DSM IV est trop restrictive et ne souligne pas l’extrême variabilité des présentations cliniques d’où la difficulté de procéder à des études s’intéressant au volet thérapeutique. ex2 Lithium Inefficace Acide Valproique +Olanzapine Traitement de première intention Olanzapine Seule si intolérance à l’AVP Lamotrigine Surtout, si le versant dépressif prédomine IRS Ne pas dépasser 3 semaines,arrêt si virage maniaque Antidépresseurs Tricycliques Proscrits EFFICACITE SELON LES ETUDES CONTROLEES ex1 ex5 ex9 ex6 ex1 ex2 Objectif : Les états mixtes représentent jusqu'à 40% des admissions psychiatriques urgentes (2). les tableaux cliniques sont variables d’un patient à l’autre et chez un même patient. Le but de notre revue de la littérature est de s’intéresser aux différentes options thérapeutiques disponibles. Methode: Une recherche sur Medline a été effectué en septembre 2005, en utilisant les mots clefs suivants : « mixed mania, mixed depression, mixed episodes, treatment, study or trial ». Conclusion: D’autres études prenant en compte la spécificité et la complexité des tableaux cliniques des états mixtes sont nécessaires afin d’établir des conduites à tenir plus en phase avec la sémiologie parfois déroutante de cette pathologie. Références: 1. Marneros A. Origin and development of concepts of bipolar mixed states. J Affec disorders 2001; 2. Kruger S, Young LT, Braunig P. Pharmacotherapy of bipolar mixed disorders. Bipolar disorders 2005; 3. Freeman TW, Clothier JL, Pazzalia P, Lesem MD, Swann AC. A double blind comparison of valproate and lithium in the treatment of acute mania. Am J of Psychiatry 1992; 4. Clothier JL, Swann AC, Freeman W. Dysphoric mania. J Clin Psychopharmacol 1992; 13S-15S. 5. Calabrese JR, Markowitz PJ, Kimmel SE, Wagner SC. Spectrum of efficacy of valproate in 78 rapid cycling bipolar patients. J Clin Psychopharmacol 1992; 53S-56S. 6. Baker RW, Tohen M, Fawcett J et al. Acute dysphoric mania: treatment response to olanzapine versus placebo. J Clin Psychopharmacol 2003; 23: Résultats: Les études contrôlées en double aveugle versus placebo sont rares, les recommandations vont dans le sens de l’inefficacité du lithium. (3, 4). L’acide valproique (5) et l’olanzapine (6) doivent être considérés comme les thérapeutiques de première intention. La carbamazépine peut être utile dans la prévention des rechutes. La lamotrigine a prouvé son efficacité dans le traitement des accès où le versant dépressif est prédominant. Enfin les antidépresseurs, surtout tricycliques doivent être évités. . C.H.U Brugmann. Bruxelles. Belgique
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