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D U FMSP MPS SEROPREVALENCE, ATTITUDES ET PRATIQUES DES PYGMEES BAKA DE L’EST CAMEROUN FACE AU VIH-SIDA JSD 02-10-14 E Noel Essomba12*, Dieudonné Adiogo1,

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1 D U FMSP MPS SEROPREVALENCE, ATTITUDES ET PRATIQUES DES PYGMEES BAKA DE L’EST CAMEROUN FACE AU VIH-SIDA JSD E Noel Essomba12*, Dieudonné Adiogo1, Carine Ndonnang1, A Bita Fouda1 , Claude Bika1, Léopold Lehman1 Aucun conflit d’interêt 1 Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques de Douala  2Groupe Technique Régional de lutte contre le SIDA du Littoral  Introduction Résumé Introduction : La vulnérabilité de l’état sanitaire des Pygmées est la résultante de leur ouverture continuelle sur le monde moderne. Le but de cette étude était de déterminer la séroprévalence, les attitudes et pratiques des populations Pygmées Baka face à l’infection du VIH/SIDA. Matériel et méthodes : Une étude transversale, descriptive et prospective a été menée sur une période de cinq mois dans 12 campements pygmées. Un questionnaire avait permis la collecte d’informations, et un dépistage anonyme avait été organisé. Le test du Khi carré avait permis la mesure des associations de variables qualitatives. Le Mann Withney Wilcoxon test avait permis l’harmonisation des résultats. Le taux de significativité était de 5%. Résultats : Au total, 560 Pygmées Baka avaient été recrutés. Le sexe ratio était de 1,08 en faveur des femmes. Parmi les voies de transmission, les rapports sexuels avaient été les plus cités (37,68%). Une minorité (28,57%) savait où effectuer un test du VIH, (24,29%) savaient qu’il existe de médicaments permettant de mener une qualité de vie améliorée, (75,71%) n’avaient jamais utilisé de préservatif. On notera que (86,96%) n’avaient jamais fait de test de dépistage. Les sujets ayant eu des rapports sexuels avec les Bantous présentaient trois fois plus de risque d’être infectés (P= 0,02), de même que ceux qui avaient plus de trois partenaires sexuels. Conclusion : Les connaissances des Pygmées Baka face au VIH/SIDA, sont limitées, alors que la séroprévalence du VIH/SIDA dans cette communauté est proche de celle de la population générale. Des efforts d’éducation, de sensibilisation et d’encadrement s’imposent. Mots-clés : Pygmées ; VIH/SIDA ; séroprévalence ; attitudes ; pratiques. Malgré les moyens financiers croissants et une implication politique de plus en plus forte, l’épidémie continue à avancer, notamment dans les populations autochtones. Le terme SIDA est presque inconnu en milieu pygmée. Ses manifestations ne sont pas interprétées comme celles d’une maladie secondaire à une infection, mais plutôt comme résultant d’une maladie surnaturelle qui nécessite un désenvoûtement pour le malade3. La vulnérabilité de l’état sanitaire des Pygmées est la résultante de leur ouverture continuelle sur le monde « moderne » au fil des années avec pour conséquence un brassage de leurs membres avec les autres peuples, les exposant à plusieurs affections avec au premier rang, l’infection à VIH. L’existence du VIH au sein de cette communauté minoritaire, risquerait d’avoir pour conséquence à plus ou moins long terme, la disparation de cette population. Au Cameroun, de rares études se sont intéressées à l’infection à VIH chez les Pygmées. En effet, en 1995, Kaptué et al. avaient trouvé une prévalence nulle (0/207) chez les pygmées du Sud-Est Cameroun et du Nord du Congo6. Par contre Ndumbe et al. en 1993 avaient trouvé une prévalence du VIH dans les populations pygmées de l’Est Cameroun de 0,7% (1/140) 7. On notera que, jusqu’en aucun cas d’infection n’avait été répertorié au Cameroun dans cette population6. Des données fiables indiquent qu’entre 1993 et 2003 la prévalence du VIH a augmenté de 0,7% à 4% chez les Baka de la région de Yokadouma, dans l’Est du Cameroun3. La présente étude présente l’état des lieux de l’infection à VIH dans cette population, , elle permet de répertorier les différents goulots d’étranglement limitant une prise en charge adéquate de ceux-ci et propose des solutions pour une amélioration de la qualité des services de soins au profit de ces derniers. Méthode Il s’agissait d’une étude descriptive et prospective, qui s’est déroulée de Janvier à Juin Etaient inclus, des sujets reconnus pygmées Baka par les membres de cette communauté et ayant accepté de participer à l’étude. La collecte des données a été faite sur la base d’un questionnaire pré-testé sur une vingtaine de sujets. Les données ont été collectées suite à des entretiens confidentiels et individuels programmés sur une dizaine de minutes chacun. Au total, cette étude comprenait deux étapes : Une étape théorique qui consistait en l’utilisation du questionnaire et une étape pratique centrée sur le dépistage volontaire des populations pygmées Baka. Pour l’analyse du sang total le Détermine Tm HIV-1/2 comme premier test rapide et le SD Bioline HIV1/2 comme second test avaient été utilisés8. Les résultats ont été présentés sous forme de tableaux et de graphiques. Les tests du Khi carré et de Student avaient été utilisés pour la mesure des associations. Le test de Man Withney avait été utilisé pour l’harmonisation des résultats. Le taux de significativité était de 5%. Résultats Au total 560 sujets recrutés dans 12 campements ont participé, avec 269 (48%) hommes, pour un sexe ration H/F de 0,92. Parmi eux, 412(73,57%) avaient le niveau du primaire, 284 (50,71%) étaient mariés. La séroprévalence au VIH était de 4,10%. Les femmes étaient plus infectées que les hommes, soit 5,15% vs 2 ,97%, (P=0,1). Tableau I: Séroprévalence du VIH en fonction des sujets ayant eu des rapports sexuels avec des Bantous et du nombre de partenaire sexuel. Tableau I: Séroprévalence du VIH en fonction des sujets ayant eu des rapports sexuels avec des Bantous et du nombre de partenaire sexuel. Tableau II: Sujets ayant déjà réalisé un test de dépistage et utilisé un préservatif lors des rapports sexuels et raisons de la non utilisation. VIH négatif VIH positif p RS avec un Bantou Non 327 (97,61) 8 (2,39) Oui 210 (93,33) 15 (6,67) 0,02 Sexe Féminin 276 (94,85) 15 (5,15) Masculin 261 (97,03) 8 (2,97) 0,2 Nombre de partenaires sexuels 61 (100,00) 1 218 (97,32) 6 (2,68) 2 138 (93,88) 9 (6,12) 3 57 (96,61) 2 (3,39) > 3 63 (91,30) 6 (8,70) 0,03 Total Féminin Masculin P Déjà utilisé un condom Non 424 (75,71) 256 (87,97) 168 (62,45) Oui 136 (24,29) 35 (12,03) 101 (37,50) < 0,0001 Raisons de la non utilisation Ce n’est pas bien 52 (9,29) 26 (8,93) 26 (9,67) 0,8 Diminue le plaisir 18(3,21) 2(0,69) 16(5,95) 0,001 Coute cher 21(3,75) 13(4,47) 8(4,47) 0,4 On n’en trouve pas 104(18,57) 76(26,12) 28(10,41) Avoir un enfant 22(3,93) 10(3,44) 12(4,46) 0,6 Refus du partenaire 64(11,43) 49(16,84) 15(5,58) Déjà réalisé un test de dépistage ? 487 (86,96) 274 (94,16) 213 (79,18) 73 (13,04) 17 (5,84) 56 (20,82) RS: Rapports sexuels Conclusion La séroprévalence du VIH dans la population pygmée Baka de l’Est est proche de celle de la population générale du Cameroun, pourtant, les informations détenues sur cette infection par ces derniers restent insuffisantes et limitées. Des efforts d’éducation, de sensibilisation et d’encadrement s’imposent. Remerciements Groupe Technique Régional de lutte contre le SIDA de l’Est. Décanat Faculté de médecine et des sciences pharmaceutique université de Douala - Cameroun


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