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Vaut-il mieux utiliser six mesures du
pli cutané tricipital plutôt que trois ? . Robin A1, Fayemendy P2, Jésus P1,3, Sourisseau H2, Bonhommo S2, Morin B2, Desport JC1,2,3 1INSERM UMR1094, Neuroépidémiologie Tropicale, Faculté de médecine, Limoges et Institut de Neuroépidemiologie et de Neurologie Tropicale, GEIST CNRS FR 3503, Université de Limoges, 2Unité de Nutrition, CHU Limoges, 3Centre de Spécialité de l’Obésité du Limousin, CHU Limoges INTRODUCTION ET BUT La mesure du pli cutané tricipital (PCT) est depuis longtemps utilisée en composition corporelle comme reflet de la masse grasse globale de l’individu (Melchior et al. Traité de nutrition artificielle de l’adulte, Springer, Paris 2007 : ), surtout en épidémiologie, mais également au quotidien lors de certaines maladies comme les cirrhoses ou la sclérose latérale amyotrophique (Merli et al. JPEN 1987 ; 11 : 130S-4S, Desport et al. Am J Clin Nutr 2003 ; 7 : ). C’est une technique simple et peu coûteuse. On conserve le plus souvent la moyenne de trois mesures successives par le même observateur, mais on pourrait penser que réaliser six mesures permettrait d’avoir un résultat plus fiable. L’objectif de l’étude était de comparer les résultats de la technique à trois mesures (méthode 3M) à la technique conservant la moyenne de six mesures (méthode 6M). METHODE L’étude était prospective et observationnelle. Le PCT de 30 patients successifs vus en consultation de Nutrition au CHU de Limoges et ayant donné leur accord était mesuré six fois grâce à une pince de Harpenden selon la technique usuelle. Aucun patient n’était porteur d’oedèmes des membres supérieurs ni insuffisant cardiaque ou rénal. L’observatrice était la même pour tous les patients. Les moyennes ± écarts types des résultats pour la méthode 3M (3 premières mesures retenues) et pour la méthode 6M étaient comparées par le test de Wilcoxon (logiciel StatView® 5.0, SAS® 5.1, seuil de significativité : p<0,05). La répétabilité des deux méthodes était calculée (écart type/moyenne x 100) ainsi que la corrélation entre les moyennes par la méthode 3M et la méthode 6M (test de Spearman). Le graphe de concordance de Bland et Altmann entre les deux méthodes était construit. RESULTATS . Les résultats généraux de la population sont les suivants : Age (ans) ,1 ±18,2 Sexe ratio H/F ,43 Poids (kg) ,0 ±22,2 IMC ,9 ± 9,1 PCT 3M (mm) ,5 ± 10,3 PCT 6M (mm) ,3 ± 10,0 Répétabilité 3M ,7% Répétabilité 3M ,1% . Il existe une différence significative entre PCT 3M et PCT 6M (p=0,01), mais la corrélation entre ces deux valeurs est excellente (figure 1 ; R=0,998, p<0,0001). . Le graphe de Bland et Altman (figure 2) montre une sous évaluation par la méthode PCT 6M d’environ 0,2 mm, tout à fait acceptable en pratique clinique. En prenant les bornes +2 DS ou -2DS, la variabilité est là encore acceptable (+/-1 mm). Il existe cependant une sous évaluation par la méthode PCT 6M qui se majore pour les plis cutanés les plus élevés (courbe de tendance en vert). . Les répétabilités restent avec les deux méthodes inférieures à 5%, et sont donc très bonnes. Fig 1 : Corrélation entre PCT 3M et PCT 6M Fig 2 : Graphe de Bland et Altman entre PCT 3M et PCT 6M CONCLUSION La méthode utilisant six mesures n’a pas lieu d’être privilégiée par rapport à la méthode à trois mesures. Avec la méthode 6M, la sous-estimation et l’augmentation du coefficient de répétabilité sont peut-être dues aux écrasements successifs du tissu adipeux par la pince.
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