Les Premières Doctoriales « Agronomie et Environnement »

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1 Les Premières Doctoriales « Agronomie et Environnement »
Institut Supérieur Agronomique de Chott-Mariem, avril 2013. Effet de l’introduction naturelle et l’utilisation de la souche locale de la punaise prédatrice Orius laevigatus dans le cadre de la lutte biologique contre le thrips Frankliniella occidentalis sur cultures protégées de piment. Présenté par: Mohamed ELIMEM; Brahim CHERMITI Laboratoire d’Entomologie et de Lutte Biologique, Institut Supérieur Agronomique de Chott-Mériem, 4042, Université de Sousse, Tunisie

2 Introduction

3 Economique Agronomique Industriel Contraintes
Culture de piment Intérêts Economique Agronomique Industriel Contraintes Maladies et ravageurs (Oïdium, Pucerons, Aleurodes, Acariens…) Thrips Western Flower Thrips Frankliniella occidentalis

4 Frankliniella occidentalis Pergande (1895) (Thysanoptera : Thripidae)
Embranchement Arthropoda Class Insecta Ordre Thysanoptera Sous-ordre Terebrantia Famille Thripidae

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6 Cycle biologique de F. occidentalis

7 Dégâts Directs Indirects Tospoviruses TSWV INSV

8 Lutte contre F. occidentalis
Physique Chimique Culturale Variétale Biotechnologique Biologique

9 Prédateurs

10 Objectifs 1 Effet de l’introduction naturelle du prédateur
Evaluation de l’efficacité du prédateur (doses et fréquences) 3 2 Impact des pesticides sur la souche locale du prédateur 10

11 Matériel et méthodes

12 Localisation Géographique des Biotopes expérimentaux

13 Echantillonnage Quatre serres ont servi pour ce travail dont trois au niveau de la Station d’Appuit de Nebhena à Monastir et une dans la région de Bekalta. Toutes les serres ont une superficie de 500m² et plantées sur quatre lignes jumelées de piment de la variété Chargui Chaque ligne a été divisée en huit blocs. A partir de chacun, un plant de piment a été choisi aléatoirement et du quel trois fleurs ont été prélevées au niveau des strates (Apicale, centrale et basale) faisant ainsi un nombre total de 96 fleurs par serre.

14 Effet de l’introduction naturelle

15 Serre de la région de Bekalta
Installation du filet Insect-proof Application 1ère Installation Ouverture 2ème Installation Date 10 Mars 21 Avril 12 May Traitements pesticides Dates Matières actives Produits utilisés Cibles 13 Avril Imidaclopride Confidor Pucerons 18 Avril Triadimenol Bayfidon Oïdium 06 May Thiaclopride Calypso Aleurode

16 Valorisation de la faune locale avec une lutte biologique moyennant la souche du prédateur.

17 Plus que 4000 fleus ont été prélevées.
Collecte du prédateur Fleurs de Chrysanthemum coronarium poussant dans une jachère non cultivée située dans le domaine de l’Institut Supérieur Agronomique de Chott-Mériem. Plus que 4000 fleus ont été prélevées.

18 Identification du prédateur
100 individus ont été choisis aléatoirement à partir des fleurs de C. coronarium durant chaque collecte et identifiés moyennant la clé d’identification de Péricart (1972) par l’extraction des génitaliae mâles et les tubes copulateurs femelles.

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20 Doses et fréquences utilisées
Serre Fréquences des lâchers Doses (Individus/m²) Effectif d’individus par lâcher S1 3 0.5 250 S2 1 500 S3

21 Résultats et Discussion

22 Identification du prédateur
Une seule espèce de prédateur a été rencontrée Punaise prédatrice Génitalia mâle Tube copulateur femelle Orius laevigatus Fieber (1860) (Hemiptera; Anthocoridae)

23 Effet de l’introduction naturelle

24 Confidor Bayfidon Calypso Entrées ouvertes Entrées fermées

25 Lutte biologique par le lâcher de la souche locale
d’O. laevigatus.

26 Trois lâchers avec une dose de 0.5 individus par m².
Serre S1 L1 L3 L2 Entrées fermées

27 Un seul lâcher avec une dose de 1 individus par m².
Serre S2 L Entrées fermées

28 Trois lâchers avec une dose de 1 individus par m². Serre S3
Entrées fermées

29 O. laevigatus est capable de proliférer et s’installer naturellement sur les différentes cultures
Il faut minimiser le maximum possible l’utilisation des insecticides qui peuvent nuire à la punaise prédatrice La valorisation de la souche locale dans le cadre d’une lutte biologique contre F. occidentalis a montré que l’utilisation d’une dose de 1 individu/m² à trois reprises est la plus efficace Conclusion

30 Merci de votre attention !!