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Les bases de la traductologie.
Conférence VI La traduction par correspondances
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Questions à débattre: 1. La traduction des termes.
2. La dimension paradigmatique et syntagmatique de la terminologie. 3. La fidélité et la liberté dans la traduction. Les mots intraduisibles.
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Sources bibliographiques:
Lederer M. La traduction aujourd’hui. P., 1994. Cabré M.T.. La termnologie. Théorie, méthode et application. Université d’Otawa, 1996. J.-R.Ladmiral. Théorèmes pour la traduction. P Ciobanu G. Elemente de terminologie. Timisoara, 1998. Gouadec D. Terminologie et phraséologie pour traduire. Paris, 1997 etc. Gutu A. Certains problèmes de théorie, empirisme et didactique des langues. Chisinau, 2005.
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Sources bibliographiques:
Gutu A. Tipologia raporturilor structurale în arborescenţele terminologiei tehnico-ştiinţifice franceze.//Lecturi filologice, No1, 2006. Gutu A. A propos des particularités de la hiérarchisation de la terminologie linguistique.//Atelier de traduction, No5-6, 2006, Universitatea „Ştefan cel Mare, Suceava. Gutu A. Diacronia structurală a sistemului terminologc: domeniul refrenţial al telecomunicaţiilor ( ).// La francopolyphonie comme vecteur de la communication. Colocviu internaţional. ULIM, martie Gutu A. Sinonimia în terminologia tehnico-ştiinţifică franceză.//Symposia professorum. Seria filologie, ULIM, 2006.
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Sources bibliographiques:
Gutu A. Unele aspecte ale ierarhizării terminologiilor ştiinţifice franceze: sistemul limbii şi thesaurusul, Sistemul terminologic şi câmpul terminologic.//Revistă de ştiiţe socio-umane. UPS, No2, 2006. st.ulim.md/download/icfi/publicatii/lecturi_filologice.pdf k
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Introduction Il existe deux approches de la traduction qui ont l’une et l’autre leur défenseurs. On vient de voir la première, par équivalences. La seconde, par correspondances, est caractérisée par la recherche systématique de correspondances, s’efforçant de conserver des signifiés, en changeant de signifiants.
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suite Selon Séleskovitch, la correspondance est la relation qui s’établit d’une façon permanente mais visuelle entre les significations de deux signes linguistiques de deux langues différentes.
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suite Selon l‘approche adoptée la recherche en matière de traduction sera différente: ou bien l’on recherchera à suivre la naissance du sens et sa réexpression par le traducteur bien formé et bien informé, et l’on construira alors une théorie interprétative, ou bien l’on se tiendra à la langue et l’on s’efforcera de construire une théorie sur la comparaison des significations des signes linguistiques.
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1. La traduction des termes.
La terminologie constitue elle à part entière une science qui s’est frayée un chemin à elle dans la cavalcade de disciplines jumelées à la linguistique. Le problème de la terminologie se pose aujourd’hui de façon aiguë, suscitant de gros débats parmi les savants. Selon Alain Rey Le terme représenté par un signe de la langue, mot ou syntagme, est par destination une étiquette conceptuelle monosémique, il est dénué de la variabilité connotative qui règne dans le lexique naturel.
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Définition Le problème de la définition des notions clés de la terminologie consiste en ce que les terminologues et les linguistes, en examinant des terminologies concrètes, formulent les traits pertinents du terme de point de vue général. А partir des années 30 du ХХ siècle la question sur les critères (est plus exactement sur les caractéristiques et les contraintes), les domaines référentiels (DR) dont n'importe quel mot ou groupement de mots pouvait être attribué à la catégorie des termes, prenait des contours assez vastes
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Pertinence des critères de définition
Comme résultat d’une étude contrastive réalisée par les savants on a constaté la pertinence de quelques critères de terminologisation, les plus essentiels du point de vue de la linguistique moderne. Ce sont : la désignation d’une notion d’un domaine spécifique de connaissance la systématicité la définition l'exactitude de la signification la non-ambiguïté.
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Critères et rapports sémantiques
Mais il existe des critères qui visent les rapports sémantiques dans les terminologies scientifiques françaises, ce sont : a) la non-ambiguïté du mot terminologique et des groupements de mots terminologiques, b) l'indépendance contextuelle du sens du terme, c) la marcation stylistique zéro (l'absence d’expressivité et d'émotivité), d) la constance de la signification des mots terminologiques et des groupements de mots terminologiques, e) l’exhaustivité du volume sémantique, c) l’absence des synonymes.
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Pertinence des critères sémantiques
Suite à nos propres recherches, nous avons établi qu’aucun des critères sémantiques analysés, énonçant le statut de terme pour les unités lexicales, ne peut être considéré comme critère pertinent de la terminologisation.
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suite La terminologie a deux axes d’utilisation : Professionnel
Didactique L’axe professionnel met inévitablement en jeu les deux dimensions saussuriennes qui s’encadre dans les relations dichotomiques classiques : paradigmatique syntagmatique
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suite L’axe professionnel englobe l’activité du traducteur sur le marché de travail soit dans un bureau de traduction dans une entreprise sur son propre compte
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2. La dimension paradigmatique et syntagmatique de la terminologie.
La dimension paradigmatique implique la solution d’une série de problèmes qui tiennent de : la standardisation de la terminologie la création des bases de données terminologiques (la terminographie et la terminotique). La standardisation de la terminologie est un impératif qui découle de la polyphonie orthoépique et non seulement de la même langue (l’exemple du français dans les pays francophones, du roumain en Roumanie et en Moldavie). Exemple : – mél – courriel
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suite La lexicographie terminologique alias l’élaboration et l’édition des dictionnaires terminologiques tient de la création des banques de données terminologiques sur papier. La création des banques informatisées de données de termes est une activité de plus en plus répandue par rapport à l’édition des dictionnaires terminologiques (raison principale – le profit zéro pour l’éditeur). Le traducteur-terminographe a son apport très concret dans les deux activités susmentionnées, soit qu’il travaille dans un bureau de traducteur, soit qu’il travaille dans une unité économique, soit qu’il est un libéral .
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suite L’unité de base des sources lexicographiques écrites ou électroniques c’est la fiche terminologique. La structure de la fiche doit être assez exhaustive du point de vue de : caractéristiques linguistiques du terme (statut grammatical – genre, nombre ; statut lexical – synonyme, antonyme, hyponyme/hypéronyme) ; contenu notionnel (définition, domaine et sousdomaine d’emploi, aparition contextuelle) ; traduction (bilingue ou multilingue)
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suite Une information sur l’étymologie du terme peut être aussi réservée dans une case spéciale. Le traitement des banques de données lexicographiques pour l’élaboration d’un dictionnaire s’effectue en base des fiches terminologiques. Pour insérer la fiche dans une base de données terminologiques, la première doit avoir un caractère adéquat d’après l’information correcte qu’elle contient (définition sans ambiguïtés du concept, mention des rapports de systématisation lexicale – synonymie, antonymie, etc).
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suite Les rapports de structuration lexicale du vocabulaire tels que la synonymie, l’antonymie, la polysémie sont propres, donc, aussi aux termes. Les études effectuées nous ont permis de tirer quelques conclusions :
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suite la synonymie est un phénomène néfaste pour les termes et par rapport au lexique usuel, elle n’enrichit pas la communication terminologique, mais par contre, empêche la compréhension notionnelle, ainsi que la pénétration du message terminologique même dans un cercle restreint de spécialistes. Les termes économiques et juridiques attestent un haut degré de synonymie – ex : révision – contrôle, réforme, redressement …
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suite Les termes techniques tendent vers la monosémie, par contre ils sont prolifiques pour ce qui est de la dichotomie structurelle-sémantique terme générique – hypéronyme /terme dérivé – hyponyme. Ex : machine – machine à coudre, machine à laver, machine à doubler, machine à effilocher, machine à multiplier, machine à emballer… - (environ 550 hyponymes).
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suite La polysémie terminologique est propre aux termes économiques et juridiques, ex : révision comme terme juridique a 4 sens juridiques différents qui, à leur tour, attestent également 4 séries synonymiques différentes). L’antonymie terminologique est moins répandue et elle est propre aux termes économiques qui, du point de vue du contenu notionnel, désigne des phénomènes, processus économiques, ex : inflation – déflation, achat – vente, vente en gros – vente au détail etc.
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suite La dimension syntagmatique de la traduction spécialisée dans une grande mesure dépend de la dimension paradigmatique. Le répertoire type thesaurus, soit sur papier, soit électronique, est le garant d’une traduction correcte, sans fautes notionnelles. A la différence de la traduction littéraire, où le traducteur opère surtout avec des dictionnaires explicatifs, la qualité de la traduction spécialisée dépend en grande mesure du:
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suite caractère récent (mis à jour) des données lexicographiques terminologiques (soit électroniques, soit sur papier), compte tenu aussi du phénomène de la naissance et de la mort d’un terme… degré d’initiation de l’étudiant dans le domaine respectif (droit, économie, technique etc) ou de la consultation adéquate d’un spécialiste dans le domaine (dilemme largement discuté par les terminologues traducteurs).
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suite Il est à mentionner l’utilisation de nouvelles technologies informationnelles qui assurent la rapidité (vitesse) de la traduction spécialisée, mais non pas l’automatisation complète du processus. L’axe didactique de la traduction terminologique tient des conceptions et méthodologies de formation des traducteurs-terminologues.
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3. La fidélité et la liberté en traduction. Les mots intraduisibles
Selon nous, cette antinomie semble avoir une neutralisation bien judicieuse, car le traducteur ne peut jamais être complètement fidèle ou complètement libre au texte original. Des contraintes bien connues le font déployer son activité dans des conditions précises (qualité, délai de livraison de la traduction, commande de l’éditeur etc).
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suite Malgré cette antinomie conflictuelle perpétuée durant des siècles dans la traduction et la théorie de la traduction, une solution correcte s’impose: le traducteur doit être fidèle au sens du texte source, mais il est libre de choisir les formes de réexpression de ce sens dans le texte cible. Cette formule s’inscrit parfaitement dans les préceptes de la théorie interprétative.
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suite Le syntagme Mots intraduisibles à été introduit suite à l’approche linguistique appliquée à la traduction. L’idée d’intraduisibilité des langues remonte à Hegel, qui a fondé une théorie un peu nationaliste selon laquelle jamais un mot d’une langue ne peut être traduit parfaitement par un mot en vertu des spécificités nationales qui ont influencé l’apparition de ce mot. Il est vrai que les langues qui se sont développées dans les conditions différentes non pas la même taxonomie.
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suite La théorie interprétative soutient:
Il existe des vides lexicaux au niveau de la langue mais, tout est traduisible au niveau du texte. Le traducteur doit être fidèle au sens, au contenu, mais il peut être libre dans le choix de la forme de réexpression de ce contenu. Hurtado Albir, traductologue espagnole, lance un triple rapport de fidélité : au vouloir dire de l’auteur à la langue d’arrivée au lecteur
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suite L’intraduisibilité des mots est une absolutisation de « l’objection préjudicielle » (Ladmiral, la traduction – est-elle possible?). Insister sur la traduisibilité idéale des mots des langues c’est reconnaître la prépondérance de la forme. Or, nous sommes penchés de privilégier en traduction le contenu, le sens et, de ce point de vue, nous nous rallions aux postulats de la théorie interprétative: tout est traduisible au niveau du texte.
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Devoir Dissertation: Etablissez dans un schéma les différences et les similitudes entre la traduction des textes littéraires et des textes spécialisés. Conditions: 1 page A-4, Times New Roman, caractères 14, espace 1,5. Envoi par à l’adresse
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