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Chronologie
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Méthodes physiques de datation relative.
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Comme l'indique le terme, ces méthodes permettent d'établir l'âge des couches ou des corps géologiques les uns par rapport aux autres. En d'autres termes, on établira lequel, entre deux corps géologiques, est le plus jeune ou le plus vieux, sans aucune connotation d'âge absolu qui serait exprimé en nombre d'années. Il y a deux grands groupes de méthodes de datation relative: les méthodes physiques et les méthodes paléontologiques.
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Un premier concept de datation relative a été présenté en 1669, par un physicien danois, Nicolas Steno. Il s'agit du principe de l'horizontalité primaire des couches sédimentaires et du principe de superposition. Simpliste, peut-être, mais il n'est pas toujours évident, dans des couches plissées à la verticale ou encore déversées, renversées et même couchées par les mouvements orogéniques (formation des chaînes de montagnes), quel est le sens de la superposition originelle et par conséquent quelles couches sont les plus vieilles et lesquelles sont les plus jeunes. ?
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En 1830, Charles Lyell a proposé, dans son remarquable traité "Les principes de la Géologie", un second concept de datation relative des couches géologiques, la règle des recoupements: un corps rocheux qui en recoupe un autre est nécessairement plus jeune que celui qu'il recoupe.
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C'est au début du 19e siècle qu'on a compris l'importance de reconnaître des structures bien particulières dans les successions de roches, les discordances, pour établir des datations relatives. On reconnaît deux principaux types de discordances: discordance d'érosion et discordance angulaire. a) Discordance d'érosion: l'exemple ci-dessous illustre ce qu'on entend par ce type de discordance. Cette surface irrégulière entre roche ignée et roche sédimentaire, dans l'exemple ci-haut, est une discordance d'érosion. Dans les exemples précédents, le temps géologique est représenté par le temps de dépôt des couches ou par la mise en place d'intrusions qui représentent des événements courts en temps. Ici, la discordance d'érosion représente aussi du temps géologique, mais du temps où, non seulement il n'y a pas eu de dépôt, mais où il y a eu érosion, suppression de dépôt.
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b) Discordance angulaire: l'exemple qui suit illustre en séquence comment se forme une telle discordance.
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Méthodes paléontologiques de datation relative.
Parallèlement au développement des méthodes physiques de datation relative par la superposition, les recoupements et les discordances, une méthode qui deviendra la plus utilisée, et qui demeure toujours la plus utilisée, a vu le jour au milieu du 18e siècle. C'est la méthode de datation par les fossiles. C'est en creusant dans des couches horizontales à des fins de construction de canaux en Angleterre, qu'un ingénieur du nom de William Smith s'est rendu compte que d'un site à l'autre, il retrouvait toujours la même succession de roche. Il en était rendu au point que, s'il commençait à creuser dans un type donné de roche, il pouvait prédire quelle roche il retrouverait ensuite. Non seulement cela était vrai pour la composition de la roche, mais aussi pour les fossiles qu'il y trouvait. En effet, les couches dans lesquelles il creusait était très riches en fossiles. Smith voyait très bien que, pour une couche donnée, l'assemblage des fossiles qui s'y trouvaient différait des assemblages des couches sous- et sus-jacentes. De plus, l'ordre vertical dans lequel il retrouvait ces divers assemblages était le même d'un site à l'autre. Il venait de découvrir la loi des successions fauniques, ... mais sans trop le savoir. En effet, ce n'est qu'un siècle plus tard que Charles Darwin publia sa théorie de l'évolution qui mettait en évidence que les assemblages fauniques avaient changé avec le temps et que chaque temps géologique était caractérisé par un assemblage faunique qui lui était propre. Par conséquent, à partir du moment où l'on sait que tel temps géologique se caractérise par tel assemblage faunique, on est en mesure de dire qu'une couche qui contient le dit assemblage date de ce temps. Les fossiles constituent les objets servant aux datations. Sommairement définis, les fossiles sont les restes d'animaux, incluant leurs pistes, qu'on retrouve dans un sédiment ou une roche.
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Les fossiles peuvent être très abondants dans certaines couches
Les fossiles peuvent être très abondants dans certaines couches. Ils ont longtemps constitué la méthode par excellence de datation des couches géologiques et continuent à être l'outil privilégié. Depuis le temps qu'on les étudie, on a constitué des archives importantes, des sortes de catalogues qui répertorient les divers genres et espèces, avec les localités où ils ont été récoltés, ainsi que leurs âges respectifs selon l'échelle relative des temps géologiques. On s'est rendu compte, entre autres, que certains fossiles ont une durée de vie très longue, alors que d'autres n'ont été trouvés que dans des intervalles de temps très courts. Ces derniers sont utiles pour la datation puisqu'ils représentent un temps précis, alors que les fossiles à longue durée de vie sont peu utiles. On utilise communément trois façons de dater les couches par les fossiles: par les fossiles pilotes, par assemblages fossilifères et par lignées évolutives. a) La méthode des fossiles pilotes. Cette méthode utilise évidemment les fossiles à courte durée de vie qui indiquent des âges bien précis. Une couche contenant un de ces fossiles pourra donc être datée avec assez de précision. Cependant, on ne trouve pas toujours de tels fossiles. b) La méthode des assemblages fossilifères. Cette méthode se fonde sur la somme des fossiles trouvés dans une couche donnée. On assume que tous les fossiles trouvés ensemble sur une couche sédimentaire représentent des organismes qui ont tous vécu au même temps.
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Unités chronostratigraphiques
Unités chronostratigraphiques= agencement des roches dans le temps 2objectifs: Découper la succession des terrains en unités par son age Ordonner les unités à l’échelle locale ou régionale,globale succession qui ne possède ni lacune ni chevauchement de temps Calendrier universel
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vocabulaire Unité chronostratigraphique: 1 unité chronologique = € de terrains,processus,phénomènes,événements géologiques qui sont enregistrés pdt un certain intervalle de temps ERE= gd changement bio ds l’histoire de la vie SYSTEME= regroupement d’étages, reconnu ds régions clées ( changement de faciès ,contenu biologique) SS SYSTEME ETAGES= unité élémentaire, la 1er unité qui a un caractère global ou qui peut être appliqué à l’échelle régionale SS ETAGES
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stratotypes Coupe de référence qui permet de def les unités chronostratigraphiques (étages système - ère) 1. stratotype d’unité: € d’étages qui va montrer un env particulier. Ms pb pr le repérer dans d’autres env particulier. contient un certain nb d’éléments : corrélation = objets ou phénomènes géologiques. Fossiles-faciès-minéralogie-signal isotopique Localisation ds un endroit particulier: donne son nom à l’étage: oxfordien [oxford]; sinnémurien [saumur en auxois] ; bajocien [bayeux] Orbigny
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2. stratotype de limite Trouver des coupes qui montrent les limites d’étages : GSSP [ global boundary stratotype section& point] Clou d’or Séries dilatées Élément géochimique,biologique,analyse paléomg Def par commision internationnale
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Biostratigraphie Utilise les fossiles contenus dans les couches pour organiser les couches en unité et pour les classer les unes/aux autres vis-à-vis du tps datation et corrélation Biozone: unité de base en biostratigraphie; Répartition temporelle et géographique des taxons
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Contraintes et limites
irréversibilité de l’évolution Principe de superposition stratigraphique (attention aux terrasses du IV) Corrélation latérale : chance de retrouver le mm assemblage ds un autre endroit si env ≈ Limites : échantillonnage et reconnaissance des fossiles (identification) Enregistrement sédimentaire et donc biologique discontinu dans le tps (strati séquentielle) Corrélation importante entre les fossiles et leur env ( ex : coraux)
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Démarche biostratigraphique
Choix des taxons: def biozones Ne doivent pas être trop lié à leur env Gde extension Variabilité morphologique rapide Épaisseur de la biozone ( dpd du % de sed) Reconnaissance des biozones: association d’un ou plusieurs taxons,indice choix au rang d’espèce ou rang taxinomique D’ASSOCIATION: € de couche avec au – 3 taxons cœxistants. distribution verticale≠ ;reflète des env particuliers: « ecozones » ex: des trilobites adapt ≠ selon l’env DE DISTRIBUTION: € des couches qui correspondent à leur distribution totale d’1 taxon ou € de taxons sur la verticale Ex: boue à bifrons D’ABONDANCE : € des couches dans lesquelles l’abondance d’1 taxon est + ou – élévé.zone d’accumulation : zone d’apogée d’1 esp ms pb lié au facteur tps , conservation D’INTERVALLE: € des couches limitée par l’apparition/disparition de taxons FAD/LAD ( L/F apparition data) LIGNAGE sub% des biozones en sous zone,gagne en précision horizones : assoc très particulière de taxons ds 1 endroit poaléo particulier, t limité
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Biostratigraphie quantitative
Algorithme : biozone à partir de ce qu’il existe Ensemble des observations terrains Basé sur théorie des ensembles + objectif Mêmes résultats
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Les datations radiométriques
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Il fallut attendre la découverte de la radioactivité par Marie et Pierre Curie, au début du 20e siècle, pour avoir enfin cet outil qui permit de se faire une idée réaliste du temps géologique, c'est-à-dire obtenir des âges géologiques absolus, et de déterminer l'âge vénérable de notre planète. Cet outil, la datation radiométrique, utilise certains éléments chimiques qui ont la propriété de se désintégrer radioactivement. En calculant le temps qu'a mis une certaine portion d'un élément contenu dans un minéral à se désintégrer, on obtient l'âge de formation de ce minéral.
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Qu'est-ce que la radioactivité?
Comme on l'a vu à la section 2, l'atome est composé d'un noyau (protons + neutrons) autour duquel gravitent les électrons. Toute la masse de l'atome est concentrée dans le noyau, les électrons ayant une masse négligeable. Par définition: masse atomique = noyau = nombre de protons (+) + nombre de neutrons (±) numéro atomique = nombre de protons (+)
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La Datation radiométrique
La réaction de désintégration peut se résumer ainsi: un élément parent (l'uranium dans l'exemple ci-haut) se transforme progressivement en un élément rejeton (ici le plomb). Cette désintégration met un certain temps à se faire; c'est ce paramètre temps qui nous intéresse. Ici, le temps est le temps total pour que tout l'élément parent soit transformé en élément rejeton.
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Après un temps 1 (t1), une partie de la quantité originelle d'élément parent (P) aura été transformée en une quantité R1 d'élément rejeton; il ne restera qu'une quantité P1 de l'élément parent, ce qui peut s'exprimer par le rapport R1 sur P1. Après un temps 2 (t2), on obtiendra un rapport R2 sur P2, plus grand que le précédent, ... et ainsi de suite. La valeur du rapport R sur P est donc fonction du temps de désintégration. Le taux de désintégration est différent d'un type de désintégration à l'autre, mais toujours le même pour une désintégration donnée. Comme on connaît bien les constantes de désintégration pour les diverses réactions qu'on utilise couramment, on est capable de calculer le temps de désintégration pour une valeur donnée du rapport R sur P, à l'aide de ces constantes. Ce qu'on calcule, c'est le temps qu'a mis la désintégration à se rendre à cette proportion entre rejeton et parent. Voilà un point très important en ce qui concerne les datations radiométriques: ce qu'on détermine, c'est depuis combien de temps la désintégration a lieu ou, si on préfère, depuis combien de temps a commencé la désintégration.
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Loi de R* dN/ dt (taux désintégration) = -λ(cste de desintégration) N (nombre d’atome r* à l’instant t ) N= N0 e – λt T1/2 = ln2 / λ T= (1/ λ) ln (A0/A) = T/ln2
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Datation au 14C 146C B- + 147N T1/2= 5568 ±30ans
T= (1/ λ) ln (A0/A) = T/ln2= 8033 T= -1/ λ ln (N/N0) Renaissance ans Variation du 14C du fait du fractionnement chimique/physique Taux p° (rayonnement cosmique et champ mg: augmente la p°) Courbe de correction (normalisation DC13 et 0 BP pour le 1er janv 1950)
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Rb/Sr Éléments fils déjà présent D*[isotopes Radiogéniques]= No-N
(87Sr/86Sr)t Éléments fils déjà présent D*[isotopes Radiogéniques]= No-N N= N0.e – λt D*= N0.(1-e – λt) D*= N.(eλt-1) Pb on ne mesure pas les fils R*mais les fils totaux D= Do+D* D= Do+N.(eλt-1) (87Sr/86Sr)t = (87Sr/86Sr)O + (87Rb/86Sr)t .(eλt-1) Y= b+ ax y a x (87Rb/86Sr)t
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