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L’Education & La croissance Economique
Deuxième Partie : L’Education & La croissance Economique Réalise par: Moulay Hicham Alaoui Khalid Benammi encadre par: Dr: benjilali
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L’Education & La croissance Economique
Plan de deuxième partie : Introduction. Concepts et Définitions Lien Education-Croissance dans la pensée économique. Les modèles initiaux mesurant l’éducation comme un flux. Conclusion .
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INTRODUCTION
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La succession des périodes de récessions et de crises économiques au fil des années , a anéanti les espoirs d’un rattrapage économique rapide. Car, malgré l'importance des investissements physiques réalisés, seul un petit nombre de pays en développement ont pu amorcer une dynamique de décollage économique et de développement humain.
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Cela a été rendu possible grâce à l'accompagnement des investissements en capital physique par des investissements en capital humain. L'investissement en capital physique à lui tout seul ne suffit pas pour assurer la prospérité d'un pays.
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La faiblesse des niveaux d'investissement en capital humain (en grande partie) l'échec de certains pays en développement, dont le Maroc, à atteindre les objectifs escomptés de croissance et de développement. la prise en compte du rôle de l'éducation a considérablement modifié l'approche théorique du développement. Le facteur fondamental pour l'explication de Par conséquent
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De nos jours, les explications du succès économique passent moins par la capacité à accumuler le capital physique que par l'investissement en capital humain.
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APPROCHES MULITIFONCTIONNELLES DE L’EDUCATION
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La littérature théorique attribue à l'éducation des fonctions multiples et différentes dans les domaines démographique, social et notamment économique. Au niveau économique On distingue entre d'une part, les bénéfices micro- économiques et d'autre part, ceux macro-économiques.
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Au niveau micro-économique, (Mincer, 1958; Schultz, 1961)
l'éducation est conçue comme un investissement. une dépense qui est censée produire dans l'avenir un supplément de richesse et de bien être. Le niveau d'éducation d'un individu doit lui permettre d'accroître la productivité de son travail et de recevoir un meilleur salaire. En plus de la dépense matérielle, on doit signaler le coût d'opportunité, c'est-à dire le temps passé à l'école ou à l'université.
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Au niveau macro-économique
Permet l'augmentation de la productivité de l'économie nationale et une meilleure attractivité pour les investissements directs étrangers grâce à la qualité et compétence du capital humain (E. Bronstein et al 1995; CNUCED 1998) Permet aussi la spécialisation dans des domaines de haute valeur ajoutée, en se basant sur la technologie et l'innovation. Facilite le rattrapage et le rapprochement de la frontière technologique , dans le cas des pays en développement, (Aghion et Howitt, 1992). l'éducation
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Concepts et Définitions
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Capital Humain Une des principales sources de croissance identifiée dans la littérature est le capital humain: une caractéristique des agents économiques qui concourt à améliorer leur productivité au travail et/ou leur capacité à innover et à perfectionner les techniques de production. C’est un stock qui augmente à travers l’action de multiples facteurs dont le principal est l’éducation, qui permet l’acquisition de nouvelles connaissances.
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Pour Becker (1974): Ensemble des talents et compétences productifs du travailleur, qu’ils aient été acquis informellement (via l’expérience) ou formellement (via l’éducation ou la formation). ( point de vue économique ); Ensemble des investissements tels que l’éducation, la santé et l’apprentissage sur le tas, qui améliorent la productivité d’une personne sur le marché du travail, et dans d’autres domaines de la vie.
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L'éducation et la formation
Un investissement que l'individu doit effectuer d'une façon rationnelle afin de se construire un capital productif inséparable de sa personne. L'étudiant est considéré comme une firme possédant un niveau initial de connaissances ou un stock de capital humain.
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Tout comme la firme peut investir pour accroître et accumuler son capital physique, l'étudiant peut lui aussi de sa part, augmenter son stock de capital humain par sa demande d'éducation. Cette dernière augmente les capacités productives de l'individu, en accroissant ses connaissances, aptitudes et compétences.
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Lien Education-Croissance dans la pensée économique.
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La pensée économique s'est toujours intéressée à l'étude du rôle et de l'impact de l'investissement en capital humain, notamment par les biais de l'éducation et de la formation sur la croissance économique et le développement d'une nation. Pour bien saisir le débat théorique concernant l'impact de l'éducation sur la croissance économique, nous avons opté pour l'étude et l'analyse des positions des approches théoriques, que nous considérons parmi les plus représentatives. Il s'agit de la théorie classique et la théorie du capital humain.
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Le lien éducation-croissance dans la pensée économique classique
Dans la perspective de la théorie classique, la principale source de création des richesses et de la croissance économique est l'accumulation des facteurs de production, à savoir : Le capital physique Le travail
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D. Ricardo, affirme que l'augmentation de la productivité est le résultat de l'augmentation des quantités et de la qualité des facteurs à la disposition des travailleurs. Smith dans son chef d'oeuvre: La Richesse des Nations, publié en 1776, considère que l'investissement dans l'apprentissage et l'éducation est un des moyens permettant l'accroissement de la productivité des individus et de la nation, malgré les coûts qu'il entraîne pour son acquisition
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les classiques ont insisté sur la nécessaire instruction élémentaire des travailleurs qui n'ont besoin que de leurs forces physiques pour l'accomplissement de leurs tâches. L'objectif étant de les domestiquer, leur apprendre le bon sens et faire en sorte qu'ils se conforment à l'ordre et la discipline (ponctualité et régularité, respect de l'autorité et sobriété et morale) au sein des lieux de travail
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Résultat dans une perspective classique l'éducation a une double fonction. Elle n'est pas seulement considérée comme un moyen pour le développement des capacités productives des individus, mais également comme un moyen d'amélioration morale.
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La théorie du capital humain
La fin de la Deuxième Guerre mondiale et le début de la Guerre froide ont sensiblement affecté la vision et la conception qu'entretenaient Gouvernements et économistes quant à la place et le rôle de l'éducation dans la société. La prise en compte d'une nécessaire révision du lien entre éducation et croissance a poussé certains pays développés, dont notamment les États-Unis, à motiver et encourager la recherche scientifique en la matière. D'où la création d'une filière de recherche en économie de l'éducation à l'université de Chicago au début des années 1960, l'économie de l'éducation.
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Tout d'abord, on doit signaler l'introduction de la théorie du « capital humain », grâce aux travaux de T. W. Schultz ,G. Becker et Mincer. À l'encontre de la théorie classique, les théoriciens du capital humain affirment que les seuls facteurs de travail et du capital sont insuffisants à eux tous seuls pour l'explication et l'analyse des différences d'évolution de niveaux de croissance entre les économies. Dans la vision de ces derniers, c'est la qualité du facteur travail et non pas le travail en lui-même, qui représente un élément fondamental pour la compréhension de la dynamique de croissance.
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Or, un facteur travail de qualité implique que les individus et travailleurs, jouissent d'un bon état de santé (capacités physiques) et d'un système éducatif moderne et axé sur les sciences, l'innovation et la technologie (capacités intellectuelles). Bref, la théorie du capital humain défend la thèse selon laquelle investir en éducation est une des pré-conditions à une croissance économique soutenue et durable.
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Le taux de croissance d'une économie est essentiellement affecté par le taux de croissance de l'éducation et du niveau scolaire de la population active. Cette théorie a donné lieu à une sorte de consensus en faveur d'une expansion massive des systèmes éducatifs.
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La théorie du signal : une approche concurrente du capital humain
Développée par M. Spence en 1973, Les diplômes et les aptitudes acquis à la suite d’un long cursus éducatif constituent pour un simple et unique objectif de fournir aux firmes la main d’œuvre adéquate selon un critère de sélection. Ainsi, le système éducatif réalise lui-même le tri des individus en fonction de leurs aptitudes et de leurs qualifications à réussir sur le marché du travail (Plassard et Larré, 2006).
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CONCLUSION
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Dans cette partie , on a abordé un point de vue purement théorique la question de lien, interaction et causalité entre l’éducation et la croissance économique.
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La majorité des écrits théoriques affirment que :
On conclue donc que: La majorité des écrits théoriques affirment que : L'éducation exerce un impact positif et concret sur l'évolution des niveaux de développement humain et de croissance économique d'un pays. L'investissement en éducation entraîne une cascade d'effets d'entraînement dans plusieurs et divers domaines.
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D'un point de vue économique, l'investissement en éducation permet à un niveau individuel, l'augmentation et l'amélioration de la productivité des individus, et ainsi, une facilité pour ces derniers de trouver un emploi, intégrer le marché du travail, et avoir un meilleur salaire. Alors qu'au niveau national, il permet l'amélioration de la compétitivité des entreprises établies, en raison de ses avantages liés au développement technique et technologique et à la recherche et développement. Au niveau international ,elle contribue également à l'amélioration de l'attractivité d'un pays pour les IDE de haute valeur ajoutée, grâce au niveau et à la qualité de formation de son capital humain.
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Les modèles initiaux mesurant l’éducation comme un flux.
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L’idée selon laquelle l’éducation contribuerait à la croissance constitue à la fois l’origine et l’aboutissement de la théorie du capital humain. Dans l’un des textes fondateurs, Theodore W. Schultz (1961) observe que l’éducation explique la plus grande partie de la productivité totale des facteurs, cette portion de la croissance que ni le capital physique ni le volume de travail ne parviennent à expliquer. Les modèles macroéconomiques estimés par des méthodes comptables puis économétriques ont pour point de départ l’introduction du capital humain dans une fonction de production agrégée, au même titre que le capital physique ou la quantité de travail.
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Le capital humain prend un rôle central dans la plupart des théories de la croissance économique et du développement, Tant les modèles de croissances néoclassique que les modèles de croissance endogène. Ces différents modèles peuvent être regroupé suivant deux visions théoriques, selon leur approche de la relation qui lie le capital humain à la croissance :a savoir l’approche Microéconomique dont les travaux de Mincer constituent la référence et feront l’objet d’une analyse dans notre exposé d’une part et d’autre part, nous aborderons les travaux de Lucas (1998) et ceux de Mankiw, Romer et Weil (MRW, 1992) dans une approche macroéconomique.
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L’approche Microéconomique : le modèle de Mincer (1974)
Le modèle de Mincer (1974) est un modèle économétrique qui consiste à estimer le rendement d’une année d’études supplémentaire. Dans l’approche mincerienne du capital humain, l’éducation est considérée comme un investissement (auquel on associe bien sûr un coût) en vue d’augmenter son utilité future, le salaire perçu (bénéfice).A travers son ouvrage majeur, « Schooling, Experience and Earnings »,J. Mincer fut l’un des pionniers dans l’estimation empirique d’une fonction de rendement salarial.
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L’équation de Mincer ou l’équation de salaire à estimer est la suivante :
Avec:
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La dérivé partielle de logarithme de la fonction du salaire par rapport au niveau d’éducation
Montre que le niveau du salaire perçu par l’individu est donc une fonction croissante du niveau d’éducation. Cela voudrait dire que, plus le niveau d’éducation est élevé et plus le salaire perçu est important. Selon Mincer, l’individu opère un arbitrage entre se former ou enter sur le marché du travail, ce qui lui permettra d’augmenter sa productivité et ainsi espérer des flux de revenus futurs plus importants.
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Approche macroéconomique : Les modèles néoclassiques
Dans son modèle de croissance néoclassique, Solow (1956) utilise une fonction de production de type Cobb-Douglas dans laquelle, la main-d'œuvre est un facteur homogène, et le capital physique le seul facteur de production pouvant être accumulé. Mankiw Romer et Weil(1992) complètent ce modèle en introduisant le capital humain comme un facteur supplémentaire de la fonction de production qui peut être accumulé, et en reconnaissant que le travail n 'est pas un facteur homogène. Le niveau de production Y, dans un pays est alors donné par :
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Ou K: Représente le stock de capital Physique H: Représente le stock de capital Humain L: Représente le facteur Travail. A:Représente le niveau de progrès technologique Les paramètres et désignent respectivement les élasticités de la production par rapport au capital physique et au facteur travail. La croissance à long terme dans ce modèle n’est pas affectée par une accumulation du capital humain a cause de la productivité marginale décroissante des facteurs.
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Mankiw Romer et Weil (1992) proposent un taux de croissance tel que :
Avec :
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Ainsi les différences dans les taux de croissance entre pays seraient causées par des différences dans les taux d’accumulation du capital humain, du capital physique et du progrès technologique. Ces modèles concluent à une convergence des économies, du fait des rendements décroissants dans l’accumulation du capital humain et physique.
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Approche macroéconomique :
Les modèles de croissance endogène à Vision Néoclassique : On retrouve dans cette catégorie, le travail pionnier de Lucas (1988). Ce modèle est le premier des très nombreux modèles de croissance endogène incorporant la dimension du capital humain pour expliquer les différences des taux de croissance entre pays. Il considère le capital humain comme un facteur de production dont l’accumulation est bénéfique pour la croissance. De ce fait, les différences dans les taux de croissance entre pays sont dues aux différences dans les taux d’accumulation du capital humain.
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Selon Lucas (1988), le moteur de la croissance économique réside dans l’efficacité de l’accumulation de capital humain. Il suppose que la fonction de production d’éducation est non décroissante et linéaire, ce qui signifie que le capital humain croît de façon linéaire sans limite ; ce qui suppose que chaque génération atteindra un niveau d’éducation supérieur à celui de ses parents. Dès lors la croissance auto-entretenue repose sur l’hypothèse de non décroissance de la fonction de production de l’éducation. Ainsi, il n’y a pas de rattrapage des pays riches par les pays pauvres, mais les pays riches convergent entre eux et les pays pauvres également convergent entre eux
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La convergence est conditionnelle et se fait entre pays ayant des paramètres similaires.
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Approche macroéconomique :
Les modèles de croissance endogène à Vision progressiste: Le fondement de ce courant est le modèle de base de Nelson et Phelps (1966). Il représente la partie centrale d’un grand nombre de modèles de croissance endogène. Dans ce courant, la croissance de la productivité totale des facteurs dépend du stock de capital humain. Cela peut être soit en raison des effets du capital humain sur la production nationale de l'innovation technologique (Romer, 1990) soit en raison des effets du capital humain sur l'adoption et l'application de nouvelles technologies à l'étranger (Nelson et Phelps 1966).
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Dans les deux cas, la croissance de la productivité totale des facteurs A dans un pays est une fonction croissante du niveau moyen de capital humain H: Cette relation implique que la croissance de la production est fonction du capital humain et donc des capacités des pays à générer du progrès technologique. On retrouve également cette vision dans la littérature sur la croissance schumpétérienne (Aghion et Howitt, 1992).
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Les nouveaux développements et l’approche schumpétérienne
Aghion et Howitt (1992) ont développé un modèle de croissance endogène néo-schumpéterien, avec création destructrice donnant naissance à un nouveau courant appelé l’approche shumpétérienne. La croissance n’est plus un phénomène linéaire; elle suit une évolution conditionnée par des innovations techniques. C’est un processus permanent de destructions et de créations: disparition des anciennes combinaisons productives perdant leur rentabilité avec l’apparition de nouvelles combinaisons. La croissance est elle-même capable de développer les facteurs qui développeront sa croissance.
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Aghion et Howitt (1992) donnent à l’innovation un rôle-clé dans la croissance, et celle-ci est liée à la part de la main-d’œuvre affectée aux activités de recherche. Pour ces auteurs, il convient d’opposer les modèles dans lesquels le taux de croissance de l’économie est déterminé par le taux de croissance du capital humain et ceux dans lesquels il est déterminé par son niveau.
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Analyse de Relation de Causalité entre Education et Croissance Economique
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Ce chapitre sert a déterminer comment la fonction de production ou bien tout simplement la fonction « PIB » qu’est une fonction a plusieurs variables a savoir «K », « L », « H » et « A »
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Conclusion
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L’accumulation du capital humain constitue une des principales sources de croissance évoquée par la théorie économique. Dans les différentes approches théoriques que nous avons développées dans ce chapitre, nous concluons que le capital humain joue un rôle primordial dans la production. Les approches microéconomique (Becker 1964, Schultz 1961, Spence 1973, Mincer 1974) et macroéconomique (Lucas 1988, MRW 1992) intègrent l’éducation comme un facteur explicatif de la croissance à long terme.
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L’idée de base de cette logique du capital humain est que les individus, à travers l’éducation et la formation acquièrent des compétences et des aptitudes leur permettant d’être plus productifs. Cest dans ce sens que dans l’approche néoclassique du capital humain, le taux de croissance du PIB par tête sur une période donnée est proportionnel au taux de croissance de l’éducation. Pour maintenir une croissance positive, il convient d’accroître le niveau d’éducation de la population.
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