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Publié parJoséphine Pichard Modifié depuis plus de 10 années
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Dr LEVY CHAVAGNAT Diane Psychiatre – Poitiers- CH Henri Laborit
La parentalité face aux troubles bipolaires Troubles bipolaires Généralités Dr LEVY CHAVAGNAT Diane Psychiatre – Poitiers- CH Henri Laborit
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Généralités Selon OMS :prévalence idem schizophrénie en Europe
BP 1: 1% dans le monde BP1+2: 3% Diag initial erroné dans 70% cas Délai diagnostic de 10 à 12 ans Biais d’erreur liés à la dépression ,aux comorbidités psy(troubles anxieux et addictions ++sup 40%)
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Le trouble bipolaire c’est nouveau?
Définition : présence d’épisodes dépressifs alternés avec des épisodes de polarité opposée dit maniaques ou hypomaniaques Ce n’est pas une maladie récente Hippocrate décrit il y a 2500 ans la « mélancolie » ou bile noire Aristote établit un lien entre tempérament mélancolique ,le génie et les gens d’exception
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Arateus de Cappadoce au 2é siecle apparait le premier à établir un lien entre épisodes maniaques et mélancoliques En Europe en 1852 Falret parle de « folie circulaire » En 1895 Kraeplin parlera de Psychose maniaco dépressive c'est en 1957 que Karl Leonhard utilisa le premier le terme de bipolarité pour décrire l'alternance d'épisodes maniaques et dépressifs et que l'on commença à considérer la PMD comme un trouble de l'humeur plutôt qu'une psychose.
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En 1977 Akiskal parlera du spectre bipolaire
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Le spectre bipolaire Humeur normale Cyclothymie Dépression UP
Trouble BP II Trouble BP I Le spectre bipolaire Ce schéma représente ce que l'on appelle le spectre des Troubles Bipolaires. Les états de la maladie bipolaire présentent une exagération des fluctuations normales de l'humeur et il existe différents degrés de sévérité des troubles. En effet, l'humeur dite normale n’est pas stable et oscille en fonction des événements intercurrents, passant par des périodes de tristesse et de joie, qui sont des émotions tout à fait normales. Le trouble cyclothymique est le premier degré de ce spectre. Il s’agit d’oscillations de l’humeur d’intensité modérée, avec une évolution chronique (au moins 2 ans sans période de plus de deux mois indemne de tout symptôme). Ces fluctuations de l’humeur comportent de nombreuses périodes avec des symptômes hypomaniaques ou dépressifs, dont le nombre, la sévérité ou la durée sont insuffisants pour répondre complètement aux critères d’un épisode hypomane ou dépressif. Ces fluctuations de l’humeur entraînent cependant une souffrance clinique significative ou entravent le fonctionnement du sujet. Le risque de la cyclothymie est d’évoluer vers un trouble bipolaire avéré (15 à 50%) (DSM-IV). Certains patients présentent uniquement des récurrences de dépression sans épisode d'hypomanie. Il s’agit de trouble unipolaire. Il existe depuis les années 60 une dichotomie entre trouble unipolaire et bipolaire, alors que les premières descriptions par Kraepelin de la folie maniaco-dépressive ne faisaient pas cette distinction. Cependant, il reste légitime d’évoquer ce trouble car la prise en charge est parfois très proche. De plus, certains sujets unipolaires (10%) (DSM-IV) pourront présenter une évolution vers un Trouble Bipolaire. Les Troubles Bipolaires de type II alternent des épisodes dépressifs et des épisodes d'hypomanie spontanés. Les périodes d'exaltation sont modérées et peuvent être brèves. Dans les Troubles Bipolaires de type I, les sujets présentent des états de manie. Dans ce type de troubles, il existe également des états mixtes, au cours desquels sont présentes à la fois une symptomatologie dépressive et une symptomatologie maniaque. Ces fluctuations de l'humeur, qui sont des changements notables par rapport à l’humeur habituelle, peuvent survenir soit en relation avec des stress (positifs ou négatifs) soit spontanément ou en fonction de simples variations saisonnières. Entre les épisodes, les sujets sont a priori indemnes de tout dysfonctionnement psychique majeur. Fluctuations : soit en relation avec des stress (positifs ou négatifs), soit spontanées. Entre les épisodes, les sujets sont indemnes de tout dysfonctionnement psychique majeur. GENERALITES
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Le trouble bipolaire de type I, est caractérisé par la survenue d'épisodes maniaques associés ou non à un ou plusieurs épisodes dépressifs plus ou moins sévères. Il représente la forme la plus « typique » de la maladie bipolaire. Elle est assez proche de ce qui était historiquement qualifié de psychose maniaco-dépressive. Le trouble bipolaire de type II, correspond à l'association d'un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs et d'au moins un épisode hypomaniaque. Il ne s'agit pas d'une forme atténuée de la maladie, et cette forme partage un pronostic tout aussi défavorable que la précédente, en l'absence de prise en charge adaptée.
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Le trouble cyclothymique
correspond à des fluctuations de l'humeur évoluant depuis au moins 2 ans en alternance avec de nombreuses périodes de symptômes hypomaniaques et dépressifs. Ces symptômes ne correspondent pas strictement à la définition de l'épisode dépressif, par leur nombre ou leur durée. L’état mixte où figurent des symptômes dépressifs et maniaques en même temps
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Mode d’entrée dans la maladie..
Souvent à plus de 60% par épisode dépressif initial surtout BP 2 Signes d’appel devant un EDM :hypomanie ,début dépressions avant 25 ans ,réponse atypique aux ATD,ATCD familiaux de BP et de Suicide, début d’un épisode dysthymique en post partum Dans certains cas diagnostic (TS ,dépression, état maniaque, ivresse, etc?...) après une hospitalisation
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L’Etat dépressif Dégradation de l'humeur marqué par la tristesse, perte de la notion de plaisir, l'absence de projet, une fatigue importante, une perte de la confiance en soi, un ralentissement de la pensée et des gestes. S'y associent souvent des idées suicidaires..
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L’état maniaque Exaltation de l'humeur
une altération du contenu de la pensée (augmentation de l'estime de soi, idées de grandeur, fuite des idées) et une excitation psychomotrice. Désinhibition sexuelle, morale, familiarité anormale et excessive ,achats inconsidérés , Aucune possibilité de le raisonner Nécessite une hospitalisation rapide souvent non libre
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Les Comorbidités trompeuses..
Surtout cardio vasculaire ++:HTA , AVC ,Angor ; Endocrinien: DNID, Obésité, dyslipidémie, syndrome métabolique hypothyroïdie Tabac ,addictions (alcool, toxiques..) Troubles anxieux, phobies, troubles du comportement alimentaire,…
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Et l’hypomanie? 80% mal diagnostiquée
En effet les patients ne consultent pas alors ,c’est le coté « soleil » de l’hypomanie La durée est courte quelques jours Les médecins n’évaluent pas souvent l’hypomanie dans les les antécédents chez un dépressif (diag BP2)
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Signes Caractère disproportionnée de l’épisode /à l événement déclenchant Jugement social perturbé Colère et irritabilité Inquiétude de l’entourage face à ses changements d’humeur ou de comportement Conséquences relationnelles péjoratives Notion de VIRAGE de l’humeur rapide Caractère cyclique ou récurrent
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Pourquoi? L’élément qui paraît le plus déterminant dans le déclenchement du trouble, indépendamment de la réaction émotionnelle, est son impact sur les rythmes sociaux. Il est important de savoir que cette influence des événements de vie tendrait à décroître en fonction du nombre de récidives . Le traitement médicamenteux est indispensable pour corriger les anomalies biologiques de notre cerveau, cependant même avec une médication nous avons besoin d'autre chose pour contrôler au maximum nos symptômes et prévenir les rechutes. Par exemple, le traitement peut faire disparaître nos symptômes, mais en cas de problèmes financiers, légaux, relationnels ou familiaux, ces problèmes demeureront malgré l'amélioration de nos symptômes.
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Dans la compréhension de la maladie, on reconnaît le rôle des facteurs de stress émotionnel (difficultés conjugales ou expériences de vie avec signification personnelle spécifique ) et physique (perturbation du sommeil, stimulation excessive), lesquels peuvent entraîner un déséquilibre biochimique. C’est le concept de la vulnérabilité au stress .
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Il existe des influences réciproques entre le trouble et les familles des patients: les attitudes des familles influencent l'évolution individuelle du trouble et inversement le trouble et ses conséquences représentent une charge importante pour les proches des patients. Il a également été démontré qu’un niveau d’expression émotionnelle élevé dans les familles (emportements ou cris pour des évènements mineurs) était un facteur précipitant de la maladie . Certaines études montrent que les interventions familiales tendent à réduire les risques de rechute et le nombre d'hospitalisations. Les proches du malade sont en quelque sorte des aidants pour nous, des aidants qui se doivent aussi de s'informer
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LES TRAITEMENTS Les médicaments : régulateurs d’humeur L’ECT La rTMS
La psychothérapie La psycho éducation; Le trouble bipolaire fait partie de ces maladies ou les engagements du soignant, du malade et de ses proches sont primordiaux, c'est ce que permet la psychoéducation
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Vivre avec sa maladie Les associations de patients ARGOS 2001
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