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La christianisation de la Gaule

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Présentation au sujet: "La christianisation de la Gaule"— Transcription de la présentation:

1 La christianisation de la Gaule
La christianisation des Gallo-romains dans le cadre de l’Empire romain : une deuxième latinisation Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.

2 Les Gaules, une évolution au sein de l’Empire romain : naissance, développement et reconnaissance
Une diffusion lente et superficielle : d’abord les élites urbaines Vers une nouvelle civilisation : une autre cosmogonie

3 Processus de très longue durée, inachevé encore autour de l’an 1000.
Problématique La « christianisation » ? diffusion de la religion chrétienne et de ses croyances (doctrine) multiplication des communautés chrétiennes mise en place d’une infrastructure religieuse multiplication d’édifices religieux visibles dans les paysages (urbains puis ruraux). 3  idées clés sur la Gaule : Une tardive, lente et superficielle christianisation mais une empreinte matricielle très forte à partir de la conversion des élites Le rôle capital de Clovis Processus de très longue durée, inachevé encore autour de l’an 1000.

4 Les Gaules, une évolution au sein de l’Empire romain : naissance, développement et reconnaissance
− Le premier document dont l’étude s’impose est la Table claudienne de Lyon, discours de l’empereur Claude, originaire de cette ville, en 48 gravé sur des tables de bronze retrouvées à Lyon en Le texte peut être analysé avec en complément celui de Tacite, dans les Annales, qui révèle les résistances des sénateurs romains à cette extension de la citoyenneté surtout en Gaule, le souvenir de la guerre menée par César étant encore sans doute assez vif. Il pose la question de la promotion des provinciaux dans l’ordre sénatorial, une promotion individuelle, liée à la notion de mérite personnel.

5 Christianisme autorisé
Comment l’empire romain considère la religion chrétienne ? Pourquoi ? Comment se manifestent ces relations ? Quelles sont les conséquences pour le christianisme ? IIe – début du IVe siècle 313 : édit de Milan IVe – Ve siècle Christianisme interdit Les chrétiens refusent de participer à la religion impériale Persécutions antichrétiennes Le christianisme se développe de manière discrète et limitée 313 : édit de Milan Christianisme autorisé L’empereur veut préserver la paix et favoriser l’unité de l’empire Fin des persécutions antichrétiennes L’empereur et les évêques entretiennent des relations étroites En utilisant le tableau, les élèves peuvent organiser un récit en réponse à la problématique (par exemple en devoir à la maison) : Comment est-on passé d’un christianisme persécuté à un christianisme triomphant dans l’empire romain ? Le christianisme devient la religion de l’Empire Le christianisme renforce l’autorité de l’empereur Interdiction des religions païennes (non-chrétiennes) L’Eglise chrétienne devient dominante

6 le chrisme (les 2 premières lettres du mot grec Χριστός, Christ).
L’empereur Honorius, représenté en soldat du Christ. Panneau gauche du diptyque en ivoire du consul Probus, daté de 406, trésor de la cathédrale d’Aoste,Italie le chrisme (les 2 premières lettres du mot grec Χριστός, Christ). « A notre seigneur Honorius toujours auguste » « Offrande du consul Probus homme illustre protégé par l’empereur » « Au nom du Christ tu seras toujours vainqueur » Une Victoire : déesse ailée Traditionnelle dans l’art grec (cf. Athéna Niké) Reprise dans l’art romain Tend une couronne de laurier, emblème de victoire qu’on offrait au général triomphateur + une palme qui était l’insigne donnée au vainqueur dans les compétitions sportives et les jeux du cirque. Donc, une double victoire. Référence à la victoire de l’Empereur Constantin au Pont Milvius en 312 contre Maxence Très vite emblème du triomphe du christianisme sur le paganisme, de la victoire du bien sur le mal La palme devient le symbole du martyre Méduse Hampe de légionnaire

7 La Gaule chrétienne au IIIème et IVème siècles
En Gaule, une diffusion lente et superficielle : d’abord les élites urbaines Premiers chrétiens et premiers martyrs 1. Juifs et grecs : D’abord dans le milieu des marchands juifs cités du couloir rhodanien et de la Narbonnaise aux IIe et IIIe 177, 1ère communauté identifiée à Autun L'évangélisation commence avec des Grecs Paul à Narbonne, Saturnin à Toulouse, Denis à Paris. Les élites urbaines sont touchées 2.Très vite les persécutions : Pothin, évêque de Lyon et premier évêque des Gaules, et Blandine: 177 apr. J.-C. À Paris l’évêque Saint Denis vers 250 303 : Sainte Foy, Saint Caprais à Agen 3.L’Eglise de la clandestinité Réunions à proximité des villes dans les endroits où étaient ensevelis leurs morts et où ils célébraient leur culte Culte dans les maisons La Gaule chrétienne au IIIème et IVème siècles

8 Sarcophage de la Gayole (Var), IIIème siècle
Le Bon Pasteur portant la brebis sur ses épaules = Christ sauveur et l'âme qu’il a sauvée. Phoebus / Apollon Dieu solaire (dieu ouralien) Gardien des troupeaux L'ancre marque l’attachement au Christ forme une croix La colombe avec le rameau d'olivier dans le bec = l'âme qui a atteint la paix de Dieu L'orante = symbole de la prière et de l'âme qui monte vers Dieu. Les moutons bien ancrés au sol représentent l’Eglise (terrestre). Pêcheur à la ligne qui sort un poisson de l'eau. Le pêcheur, c'est saint Pierre à qui le Christ a annoncé qu'il serait « pêcheur d'hommes » ou le Christ lui-même, le poisson, c'est celui qui devient chrétien, régénéré par l'eau du baptême. Pluton, dieu romain des Enfers (dieu chtonien) Celui qui juge les âmes (Champs Elysées ou Tartare) Un personnage adulte, assis, qui enseigne un enfant image profane du philosophe et image chrétienne du Christ annonçant la Bonne Nouvelle. Plus ancien monument chrétien de Gaule  tradition polythéiste gréco-romaine très présente De plus, christianisme clandestin à l’époque !

9 Une religion qui devient publique à partir du IVème siècle
1.Un christianisme qui se montre X des basiliques Une communauté organisée : une caisse commune gérée par les plus anciens (presbuteroi, en grec, d’où prêtres …) sous la direction d’un évêque c’est la paroisse Les rituels : Le baptême : l’entrée dans la communauté La cérémonie du dimanche : La Cène en partageant le pain et le vin : l’Eucharistie Prières et lecture des évangiles Des signes de reconnaissance Poisson Agneau Colombe Croix

10 ICHTUS Poisson en grec I (I, Iota) : ΙΗΣΟΥΣ (Iêsoûs) « Jésus » ; Χ (KH, Khi) : ΧΡΙΣΤΟΣ (Khristòs) « Christ » ; Θ (TH, Thêta) : ΘΕΟΥ (Theoû) « Dieu » ; Υ (U, Upsilon) : ΥΙΟΣ (Huiòs) « fils » ; Σ (S, Sigma) : ΣΩΤΗΡ (Sôtếr) « Sauveur ». Ce qui est traduisible par « Jésus-Christ fils de Dieu, notre sauveur ». Lorsque le poisson est à l'intérieur d'une ligne circulaire c’est un acronyme : ICHTUS

11 2.A la conquête des campagnes
Grandes missions d'évangélisation de saint Martin de Tours dans le courant du IVè siècle vallée de la Loire, Bourgogne, Berry et régions de l'Est Ve s- VIe s : campagnes missionnaires (éradication de coutumes païennes, destruction de temples païens …). Rôle majeur de l’aristocratie gallo-romaine : Tôt convertie au christianisme Exemplarité de leurs modes de vie Construction de chapelles privées sur leur domaine. 3. Le syncrétisme chrétien Cultes locaux aménagés par le culte chrétien Eglises élevées sur d'anciens temples : Saint-Bertrand de Comminges, Marseille, etc... Quelques héritages celtes

12 Vers une nouvelle civilisation : une autre vision du monde
Le rôle des évêques Dès le début, des missionnaires : Les premiers sont Denis, évêque de Paris au IIIe siècle, et Hilaire, évêque de Poitiers au IVe siècle. 6 évêques en 250 apr. J.-C., 12 en 300 2.Ensuite des fonctionnaires « romains » : Le diocèse : 112 civitates gallo-romaines = 112 diocèses. Cité = centre administratif magistrats + curies municipales dominés par l’évêque . Au dessus, l'institution métropolitaine (future archevêché) Le cadre de la province romaine devient celui de la province ecclésiastique Reconnue au concile de Turin (398) 3.Evêques et métropolitains s’affirment fonctions qui attirent l’aristocratie (richesse et prestige) avec les crises, pouvoir monopole de la culture et du savoir Devenue religion officielle l’Eglise a calqué son administration sur celle de l'état romain

13 L’Eglise s’impose dans la tourmente des Vème et VIème siècles
1.La main mise sur les territoires En ville : Les évêques pratiquent l’évergétisme : bâtisseurs et bienfaiteurs de leur cité. Le groupe cathédral (l’église cathédrale, le baptistère) devient le nouveau centre de la cité (bâti, faute d’espace disponible, à la périphérie ou près des remparts) et remplace le forum Autour du groupe cathédral, le quartier épiscopal (résidence de l’évêque). Dans les campagnes : Le territoire est découpé en paroisses Des églises seront construites dans presque chaque paroisse au cœur du village. Le monachisme se développe et contribue à la christianisation des campagnes. 2.Le temps commence à se christianiser La journée reste solaire La semaine : dimanche, jour de l’office Les fêtes chrétiennes se multiplient Le calendrier reste romain (julien) 3.L’ordre du monde devient chrétien La hiérarchie sociale : l’Eglise tente d’imposer la suprématie des clercs sur les laïques et légitime le pouvoir de l’aristocratie La morale, la justice : les valeurs chrétiennes se glissent toujours plus dans la justice des hommes La vie et la mort : vie terrestre = examen pour la vie éternelle ; foi + œuvres = salut Développement du culte des saints, des reliques, des martyrs (intercesseurs auprès de Dieu) Les églises sont aussi des lieux de refuge et d’asile.

14 La paix quand elle est associée à l’olivier
LYON, 493 après J.-C, l’épitaphe d’Ursus, « Dans ce tombeau repose Ursus de bonne mémoire qui vécu en paix … » Sobriété ≠ des épitaphes romaines La colombe L’Esprit Saint La pureté La paix quand elle est associée à l’olivier L'âme sauvée lorsqu'elle tient une branche de laurier ou une couronne La Communion (lorsqu'une ou plusieurs colombes se désaltèrent dans une fontaine ). La vigne Le Seigneur, les membres de son Eglise sont les sarments. Le sang du christ Le blé La Cène Le corps du Christ (Eucharistie) . - Cet oiseau fut, pour les Assyriens et les Babyloniens, la représentation de la reine Sémiramis, qui en avait pris la forme, disaient-ils, pour disparaître de la terre. Les femmes juives, quand elles allaient au Temple après leurs couches, devaient offrir à Dieu un agneau et une colombe. Des colombes nourrirent Zeus, selon la mythologie grecque; d'autres rendirent des oracles à Dodone et en Lybie. La colombe était l'oiseau favori d'Aphrodite. Colombe : Déjà présente dans la religion juive et chez les Grecs Les symboles chrétiens s’imposent.

15 Conclusion Le christianisme est né au sein de l’empire romain.
Persécuté d’abord, il s’y développe puis fini par être reconnu. Ensuite il devient la religion de l’Etat romain. Après l’effondrement de l’Empire le christianisme transmettra l’héritage de Rome le transformant en latinité.


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