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Publié parMarielle Payen Modifié depuis plus de 10 années
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BEVE Caroline COURARD Charlotte EHRET Adeline
3ème année
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Le sacrement de confirmation
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Table des matières 1. Qu’apporte la confirmation ?
2. Quelle est la différence entre la profession de foi et la confirmation ? 3. Qui donne le sacrement de confirmation ? 4. Comment se déroule la confirmation ? 5. La confirmation : une nouvelle Pentecôte ? 6. Les critères pris en considération face à une demande du sacrement de confirmation. 7. En bref…
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1. Qu’apporte la confirmation ?
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A) Le sacrement de confirmation nous donne les dons de l’Esprit Saint pour nous fortifier dans la foi et nous faire vivre pleinement la vie chrétienne unie au Christ.
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Nous recevons l’Esprit Saint à la
fois au baptême et à la confirmation. Au baptême, qui est le sacrement de la naissance à la vie chrétienne, l’Esprit nous rend enfant de Dieu. A la confirmation, qui est le sacrement de la croissance et de la maturité spirituelle (comme l’enseigne St Thomas d’Aquin), l’Esprit nous confère une mission.
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La confirmation, comme le baptême, imprime dans l’âme du chrétien une marque spirituelle indélébile qu’on appelle le « caractère »; c’est pourquoi on ne peut recevoir ce sacrement qu’une seule fois dans la vie. Ainsi, la confirmation est l’achèvement du baptême.
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B) La confirmation, qui est donnée par l’évêque nous incorpore pleinement à l’Eglise; elle est un appel à un engagement plus personnel et à une mission de témoignage de la foi.
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2. Quelle est la différence entre la profession de foi et la confirmation ?
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La profession de foi et la confirmation ont
toutes les deux un lien étroit avec le baptême, mais la relation est différente.
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La profession de foi consiste principalement dans le renouvellement personnel et libre des promesses du baptême qui a été fait par les parents pour un baptême de bébé. La profession de foi n’est pas un sacrement.
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La confirmation est un sacrement et, comme tout sacrement, c’est d’abord une action de Dieu. Dieu, par l’évêque, confirme la grâce du sacrement de baptême. Il ne faut pas voir principalement dans la confirmation un engagement qui « confirmerait » personnellement la foi professée par ses parents lors du baptême.
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3. Qui donne le sacrement de confirmation ?
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C’est l’évêque qui donne ordinairement le
sacrement de confirmation ; mais il peut déléguer ses pouvoirs à des prêtres.
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L’évêque est le « ministre ordinaire » du sacrement de confirmation
L’évêque est le « ministre ordinaire » du sacrement de confirmation. Il représente pleinement l’Eglise. Il est le successeur des apôtres et ainsi il rend visible le lien entre l’Eglise d’aujourd’hui et l’Eglise des apôtres. Le fait que ce soit l’évêque qui donne la confirmation manifeste l’intégration des confirmés à l’Eglise. De plus, le Saint -Chrême utilisé pour l’onction est toujours consacré par l’évêque. Le célébrant et les prêtres, qui concélèbrent, portent des ornements rouges comme pour la fête de la Pentecôte.
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4. Comment se déroule la confirmation ?
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Première étape : l’appel, rappel du baptême
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Frédéric Adeline Simone Anaëlle Sylvain Jean Caroline René Charlotte
Appel : Chacun appelé par son prénom, s’avance librement et marque son désir personnel de recevoir le sacrement.
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Deuxième étape: la profession de foi
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Profession de foi : Tout sacrement est reçu dans la foi de l’Eglise « Nous croyons », la parole personnelle des confirmands fait ainsi écho à celle de l’Eglise.
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Troisième étape : l’imposition des mains
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sur ceux qui vont être confirmés.
Imposition des mains : Faite par l’évêque et les prêtres concélébrants sur ceux qui vont être confirmés. Accompagnée d’une prière dite par l’évêque seul qui mentionne les 7 dons de l’Esprit. L’évêque demande à Dieu de donner son Esprit Saint aux confirmands.
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Quatrième étape : La chrismation ou l’onction du Saint - Chrême
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La chrismation : L’onction rappelle celle du baptême qui fait de chacun un membre de l’Eglise, un « messie » envoyé dans le monde. Elle signifie avec les paroles qui l’accompagnent ce que réalise ce don de l’Esprit.
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Marqué d’huile parfumée par la main de l’évêque, le baptisé en reçoit un caractère indélébile, le sceau du Seigneur, en même temps que le don de l’esprit qui le confirme plus parfaitement au Christ et qui lui donne « la grâce de répandre parmi les hommes la bonne odeur du Christ ». (2 Co , 13)
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5. La confirmation : une nouvelle Pentecôte
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La confirmation est une nouvelle Pentecôte : un don
de l’Esprit en vue du témoignage de la foi. L’Esprit accomplit dans les confirmands ce qu’il a réalisé dans les apôtres le jour de la Pentecôte. Le récit de la Pentecôte (Actes des apôtres 2,1-11) est, le plus souvent, la lecture qui est faite au cours de la messe de confirmation.
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Ac 2:1- Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu,
Ac 2:2- quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ac 2:3- Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Ac 2:4- Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. Ac 2:5- Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel. Ac 2:6- Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue : chacun les entendait parler en son propre idiome. Ac 2:7- Ils étaient stupéfaits, et, tout étonnés, ils disaient: « Ces hommes qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? » Ac 2:8- Comment se fait-il alors que chacun d’entre nous les entend dans son propre idiome maternel ? Ac 2:9- Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d’Asie, Ac 2:10- de Phrygie et de Pamphylie, d’Egypte et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, Ac 2:11- tant Juifs que Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons publier dans notre langue les Merveilles de Dieu ! »
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6. Les critères pris en considération face à une demande du sacrement de confirmation
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a) La conscience en son baptême.
(Retour aux racines de sa vie chrétienne, de sa foi, prise en compte de son histoire personnelle.) b) La conscience de sa foi. (La foi est un don de Dieu confié à l’homme. Celui-ci en ressent de la joie, mais il éprouve aussi des difficultés à vivre en chrétien. Il a besoin que Dieu l’affermisse.) c) La conscience du temps. (C’est-à-dire la compréhension de l’espérance : combien Dieu est fidèle et attend l’homme avec patience.) d) La conscience de l’Eglise. (Connaître l’Eglise avec réalisme, dans ses diverses manières de vivre, de se rassembler, de prier. La connaître d’abord comme le peuple de Dieu, avec les limites dans ses membres, et vouloir l’aider à être de plus en plus fidèle à l’évangile. Prendre aussi conscience de l’urgence de la mission du chrétien dans le monde.)
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7. Donc...
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Confirmer veut dire : affermir, rendre plus fort, fortifier.
On peut donc dire, par mode de comparaison au point de vue religieux (= en nos relations avec Dieu) que : le baptisé est un enfant, tandis que le confirmé est un adulte. En effet, le jeune baptisé, grâce au sacrement de confirmation, est devenu spirituellement un adulte. Cette force spirituelle nouvelle est apportée par les dons du SAINT ESPRIT. Ces 7 dons sont : la Sagesse, l’Intelligence (des choses de Dieu), le Conseil, la Force (d’âme), la Science (des choses de Dieu), la Piété, et la Crainte de Dieu. Si à partir du baptême, on est devenu chrétien, à partir de la confirmation on se doit d’agir en chrétien.
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