La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

2. LES CONSÉQUENCES DE LA GUERRE

Présentations similaires


Présentation au sujet: "2. LES CONSÉQUENCES DE LA GUERRE"— Transcription de la présentation:

1 2. LES CONSÉQUENCES DE LA GUERRE

2 2.1 L’IMPACT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL
·    Au Québec : la production des industries manufacturières augmente en flèche (X 6).    Toute l’économie est fonction des besoins de la guerre : -         Vêtements = uniformes -         Automobiles = chars d’assaut -         Industries chimiques = explosifs.

3 · Hausse très forte de l’industrie à fort contenu technologique (communication, métallurgie, aviation). · Investissements (surtout américains) pour cette presque troisième vague d’industrialisation.

4 · Taux de chômage est très bas : 4 %.
· L’agriculture est aussi stimulée pour nourrir les troupes et les populations alliées. · Taux de chômage est très bas : 4 %. -        

5 Il y aura d’énormes changements dans les conditions de travail : les syndicats ont alors un rapport de force pour obtenir des gains. À la fin de la guerre, le niveau de vie des ouvriers sera supérieur à ce qu’il était avant la crise économique.

6 En 1937 : la Loi du salaire raisonnable (minimum) permettait aussi au gouvernement de fixer, par décret, les salaires et certaines conditions de travail. Les employeurs vont parfois utiliser cette loi pour contourner les syndicats.

7 Entre 1941 et 1944 : beaucoup de grèves dans les secteurs liés à la grève :
. revendique la semaine de travail à 40h ou 44h . augmentation de salaire . reconnaissance des syndicats.

8 L’assurance-chômage est mise en place en 1941.

9   Le gouvernement fédéral est intervenu dans les relations de travail (mesures de guerre). En 1940, il décrète un gel des salaires (avec prime pour hausse du coût de la vie). En 1941, nouveau décret pour le contrôle des prix. Il instaure aussi des règles favorisant la reconnaissance des syndicats et l’obligation de négocier.

10 1944 : La Loi des relations ouvrières constitue le premier vrai code du travail québécois
- Les syndicats sont heureux mais ont des réserves quant à la procédure d’arbitrage. - Cette loi permettra une importante augmentation du nombre de syndiqués. Les syndicats vont faire des gains dans les services publics municipaux et dans l’éducation et la santé (secteurs contrôlés par l’Église).

11 La semaine de travail sera établie à 48h en 1938 (selon les lois provinciales) pour la plupart des secteurs et les heures supplémentaires payées à taux et demi. La durée maximale de la semaine est fixée à 72h pour les hommes et à 55 ou 60h pour les femmes et les enfants.

12       Entre 1936 et 1945 : formation de fédérations d’enseignants.
  1945 : Corporation des instituteurs et institutrices catholiques (ancêtre de la CEQ devenue CSQ).

13 Plusieurs grèves dans ces milieux
  Plusieurs grèves dans ces milieux. Le gouvernement va légiférer pour des conditions de travail et des salaires décents dans les services publics. Il y aura interdiction de grève mais arbitrage obligatoire pour ce secteur. Le droit de grève sera retrouvé en 1960.

14 2.2 LE NOUVEAU RÔLE DES FEMMES
Tout au long de la guerre, les femmes seront sollicitées à différents niveaux pour participer à l’effort de guerre. On les verra exercer des métiers traditionnellement réservés aux hommes.

15 Au foyer, la femme aura à gérer les dépenses de la famille en l’absence du mari.
Elles feront donc la preuve qu’elles sont aussi capables que les hommes de participer à la vie sociale, économique et même politique (droit de vote acquis en 1940 au Québec).

16 Foyer : 1. Les femmes s’occupent du budget et limitent les dépenses au maximum. 2. Elles gèrent les bons de rationnement.

17

18 3. Elles font de la récupération pour recycler.

19

20 Elles font des armes et des fournitures pour l’armée.
Usine :

21 Armée : Elles occupent des tâches de non-combattants
(secrétaires, infirmières, mécaniciennes, chauffeuses de camion).

22

23 Le travail va sembler de plus en plus normal pour les femmes, même mariées.
Cela va entraîner le contrôle des naissances et les divorces selon le clergé et les milieux conservateurs.

24

25 2.3 LA DEUXIÈME CRISE DE LA CONSCRIPTION
· King avait promis aux Canadiens français de ne pas faire de conscription. Il ne voulait pas briser l’unité du Canada. · Au provincial, lors des élections de 1939, Godbout dit qu’on doit n’assumer qu’une participation limitée et volontaire à la 2e guerre. Il s’engage à combattre la conscription.

26 · Les Canadiens français ne perçoivent pas l’Angleterre comme leur mère patrie et ne s’enrôlent pas beaucoup pour la défendre. · De plus, les officiers qui dirigeaient l’enrôlement étaient anglophones.

27 En avril 1942, King, par voie de plébiscite, demande à être libéré de sa promesse et donc, de faire la conscription. - cela accentue la division entre Canadiens- français et Canadiens-anglais. - 80% des Canadiens anglais votent oui - 85% des Canadiens français votent non

28

29 En 1944, King a recours à la conscription car la lutte contre l’Allemagne s’intensifie :
- enthousiasme chez les Canadiens anglais - contestation chez les Canadiens français.

30

31 2.4 LA CENTRALISATION DES POUVOIRS À OTTAWA
· Pour faire face aux problèmes de la crise économique et de la guerre, Ottawa va augmenter ses pouvoirs aux dépens des provinces. · En 1940, le rapport Rowell-Sirois propose de prendre les pouvoirs suivants : allocations familiales, assurance-chômage, impôts des particuliers et des entreprises.

32 · Avec la Loi des mesures de guerre, le fédéral peut se donner les pouvoirs nécessaires à la centralisation. · L’augmentation des dépenses militaires sera absorbée par des emprunts, les obligations de la Victoire et les hausses d’impôt. Plusieurs pouvoirs ne reviendront pas aux provinces après la guerre.

33 · Duplessis s’appuiera là-dessus pour reconquérir le pouvoir du Québec et se fera le défenseur de l’autonomie provinciale. Il fera donc appel à la flamme nationaliste.

34 2.5 LES CHANGEMENTS DANS LA POLITIQUE PROVINCIALE
· Le gouvernement libéral de Godbout a fait des réformes importantes malgré un budget restreint par la guerre : 1940 : droit de vote accordé aux femmes 1941 : création du ministère de la Santé et du Bien-être social. 1943 : loi sur l’instruction publique obligatoire jusqu’à 14 ans. 1944 : création d’Hydro-Québec

35 · Aux élections de 1944, Duplessis et l’Union nationale vont battre le parti Libéral de Godbout.
· Ce sera la première fois que les femmes iront voter au Québec.

36

37 Le Bloc populaire apparaît avec, à sa tête, André Laurendeau, un nationaliste canadien-français.

38


Télécharger ppt "2. LES CONSÉQUENCES DE LA GUERRE"

Présentations similaires


Annonces Google