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Publié parYvette Cros Modifié depuis plus de 10 années
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Lunion profonde avec Dieu de Jean Paul II et sa participation au mystère pascal ont été révélées dans toute leur plénitude durant les derniers jours de sa vie. Son corps saffaiblissait toujours plus, mais il demeura fort desprit et «aimant jusquà la fin» (Jean 13,1). Pour la première fois, le Pape ne put présider les rites du Triduum Pascal. Lunion profonde avec Dieu de Jean Paul II et sa participation au mystère pascal ont été révélées dans toute leur plénitude durant les derniers jours de sa vie. Son corps saffaiblissait toujours plus, mais il demeura fort desprit et «aimant jusquà la fin» (Jean 13,1). Pour la première fois, le Pape ne put présider les rites du Triduum Pascal.
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«Je suis spirituellement avec vous au Colisée», écrivit-il le Vendredi Saint dans le message destiné à tous ceux qui participaient au Chemin de croix, et il ajouta: «Ladoration de la Croix nous invite à un engagement dont nous ne pouvons nous soustraire: la mission que saint Paul exprimait par ces mots je complète en ma chair ce qui manque aux tribulations du Christ, en faveur de son Corps, qui est lÉglise (Collossiens 1, 24). «Je suis spirituellement avec vous au Colisée», écrivit-il le Vendredi Saint dans le message destiné à tous ceux qui participaient au Chemin de croix, et il ajouta: «Ladoration de la Croix nous invite à un engagement dont nous ne pouvons nous soustraire: la mission que saint Paul exprimait par ces mots je complète en ma chair ce qui manque aux tribulations du Christ, en faveur de son Corps, qui est lÉglise (Collossiens 1, 24).
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Moi aussi joffre mes souffrances pour que le projet de Dieu se réalise et que sa parole se répande parmi les peuples». Il était assis devant lautel de sa chapelle privée et suivait la célébration sur un écran de télévision, et il priait. À la XIVe station, il prit dans ses mains le Crucifix et serra contre lui son visage marqué par la souffrance, comme sil voulait dire comme Pierre: «Seigneur, tu sais tout; tu sais que je taime» (Jean 21,17). Moi aussi joffre mes souffrances pour que le projet de Dieu se réalise et que sa parole se répande parmi les peuples». Il était assis devant lautel de sa chapelle privée et suivait la célébration sur un écran de télévision, et il priait. À la XIVe station, il prit dans ses mains le Crucifix et serra contre lui son visage marqué par la souffrance, comme sil voulait dire comme Pierre: «Seigneur, tu sais tout; tu sais que je taime» (Jean 21,17).
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Lamour du Christ, plus fort que la mort, le réconfortait en son âme, et il aurait voulu lexprimer le Dimanche de la Résurrection, quand à midi il apparut à la fenêtre pour accorder la bénédiction Urbi et Orbi. À cause de la commotion et de la souffrance cependant, il ne réussit pas à prononcer les paroles; il fit seulement le signe de la Croix avec la main et par un geste répondit aux saluts des fidèles. Lamour du Christ, plus fort que la mort, le réconfortait en son âme, et il aurait voulu lexprimer le Dimanche de la Résurrection, quand à midi il apparut à la fenêtre pour accorder la bénédiction Urbi et Orbi. À cause de la commotion et de la souffrance cependant, il ne réussit pas à prononcer les paroles; il fit seulement le signe de la Croix avec la main et par un geste répondit aux saluts des fidèles.
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Ce geste dimpuissance, de souffrance et damour paternel, et aussi ce silence émouvant du successeur de Pierre, laissèrent une trace indélébile dans le coeur de tous les hommes du monde entier. Le Saint Père aussi fut troublé profondément par cet événement. Après sêtre éloigné de la fenêtre, il dit : «Il vaudrait peut-être mieux que je meure, si je ne peux plus accomplir la mission qui ma été confiée», et il ajouta immédiatement: «Que Ta volonté soit faite, Totus tuus». Ce geste dimpuissance, de souffrance et damour paternel, et aussi ce silence émouvant du successeur de Pierre, laissèrent une trace indélébile dans le coeur de tous les hommes du monde entier. Le Saint Père aussi fut troublé profondément par cet événement. Après sêtre éloigné de la fenêtre, il dit : «Il vaudrait peut-être mieux que je meure, si je ne peux plus accomplir la mission qui ma été confiée», et il ajouta immédiatement: «Que Ta volonté soit faite, Totus tuus».
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Il ne craignait pas la mort, toute sa vie il avait eu le Christ comme guide et il savait quil allait à Lui. Durant les célébrations du Grand Jubilé de lan 2000, il écrivit dans son testament: Je Lui demande de mappeler quand Lui-même le voudra. Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur, nous sommes au Seigneur. (Romains 14, 8)
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Il avait toujours été profondément conscient que lhomme, au terme de son voyage terrestre, nest pas condamné à tomber dans les ténèbres, dans un vide existentiel ou dans labîme du néant, mais quil est appelé à la rencontre avec le meilleur des pères, qui accueille amoureusement dans ses bras son propre enfant, pour lui donner la plénitude de vie dans la Très Sainte Trinité. Il avait toujours été profondément conscient que lhomme, au terme de son voyage terrestre, nest pas condamné à tomber dans les ténèbres, dans un vide existentiel ou dans labîme du néant, mais quil est appelé à la rencontre avec le meilleur des pères, qui accueille amoureusement dans ses bras son propre enfant, pour lui donner la plénitude de vie dans la Très Sainte Trinité.
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Sachant que pour lui sapprochait le moment dentrer dans léternité, en accord avec les médecins il avait décidé de ne pas aller à lhôpital mais de demeurer au Vatican, où on lui assurait les soins médicaux indispensables. Il voulait souffrir et mourir chez lui, en se tenant près de la tombe de lapôtre Pierre. Sachant que pour lui sapprochait le moment dentrer dans léternité, en accord avec les médecins il avait décidé de ne pas aller à lhôpital mais de demeurer au Vatican, où on lui assurait les soins médicaux indispensables. Il voulait souffrir et mourir chez lui, en se tenant près de la tombe de lapôtre Pierre.
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Le dernier jour de sa vie --le samedi 2 avril 2005– il fit ses adieux à ses plus proches collaborateurs de la Curie Romaine. À son chevet sélevait une continuelle prière, à laquelle il participait, malgré une forte fièvre et une faiblesse extrême. Dans laprès-midi, à un moment donné, il dit: «Laissez-moi partir pour la maison du Père». Le dernier jour de sa vie --le samedi 2 avril 2005– il fit ses adieux à ses plus proches collaborateurs de la Curie Romaine. À son chevet sélevait une continuelle prière, à laquelle il participait, malgré une forte fièvre et une faiblesse extrême. Dans laprès-midi, à un moment donné, il dit: «Laissez-moi partir pour la maison du Père».
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Extrait de la contribution du cardinal Stanislaw Dziwisz, Archevêque de Cracovie, qui fut secrétaire de Jean Paul II, au livre «Laissez-moi partir» («Lasciatemi andare») publié en Italie par Les Éditions Saint Paul. Extrait de la contribution du cardinal Stanislaw Dziwisz, Archevêque de Cracovie, qui fut secrétaire de Jean Paul II, au livre «Laissez-moi partir» («Lasciatemi andare») publié en Italie par Les Éditions Saint Paul.
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